II.
ANALYSE-INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ETUDE QUANTITATIVE
Nous avons réalisé une étude des
journalistes (Homme/Femme)d'Abidjan sur un échantillon de 15 personnes.
Selon Paul N'dA : « Il n'est pas toujours possible ni
nécessaire d'étudier toute la population (...) pour bien la
connaitre. On peut recueillit les informations utiles sur une fraction de
l'ensemble de la population pour aboutir à des
généralisations. » * Suivant donc
cette logique, nous avons focalisé notre cette étude quantitative
sur les professionnels des médias. À partir de trente (15)
enquêtés, à l'analyse des résultats, les
réponses se répètent. La généralisation est
donc possible.
Tableau récapitulatif 2
GENRE
|
Réponses
|
Effectifs
|
Hommes
|
15
|
Femmes
|
05
|
TOTAL
|
15
|
Source : Auteur
Diagramme représentatif
Source : Auteur
Commentaire
Ici, nous constatons un taux très élevé
des hommes journalistes interrogés qui est de 75%. Tandis que les Femmes
journalistes ne représentent que 25%.
La faible raison des femmes dans les métiers JRI est
dû au fait que « il n'y a pas assez de femmes Journalistes
reporter d'images surtout en Afrique ou nous pouvons estimer à 1/20 le
nombre de femme JRI en Afrique».
Tableau récapitulatif 3
PROFESSIONNEL DES MEDIAS
|
Réponses
|
Effectifs
|
Journalistes mobiles
|
15
|
Journalistes reporters
|
05
|
TOTAL
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20
|
Source : Auteur
Diagramme représentatif
Source : Auteur
Commentaire
Ces donnéesrévéléesdémontrent
que l'ensemble des personnes interrogées sont des professionnels des
médias dont 75% de journaliste mobile et 25% je journalistes reporters,
ils maitrisent bien le sujet de notre enquête.
Tableau récapitulatif 4
CONNAISSANCE DU MOJO
|
Réponses
|
Effectifs
|
OUI
|
20
|
NON
|
00
|
TOTAL
|
20
|
Source : Auteur
Diagramme représentatif
Source : Auteur
Commentaire
Les données illustrées dans ce graphique
révèlent que toutes les personnes interrogées sont
journalistes reporters, les informations obtenues émanent donc des
habitués (les concernées de l'étude).
Tableau récapitulatif 5
LE MOJO UN METIER D'AVENIR
|
Réponses
|
Effectifs
|
OUI
|
13
|
NON
|
07
|
TOTAL
|
20
|
Source : Auteur
Diagramme représentatif
Source : Auteur
Commentaire
Ce résultatrévèle que 65% des
interrogés pensent que le métier du mojo est un métier
d'avenir et y trouve son importance dans les médias ivoiriens«
je penses que le mobile c'est le métier d'avenir, à la
vitesse vertigineuse qu'évolue la société aujourd'hui on
est obligé de s'adapter au numérique, pour ne pas tomber aux
oubliettes » d'après M. Hermann GUIVE Journaliste
présentateur à la RTI. Concernant les 35%, ils sont convaincus
que même si le smartphone est utile, il ne pourra jamais égaler
les grosses cameras.
Tableau récapitulatif 6
Le mécanisme de production des mojo
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Pourcentage
|
Rapidité de l'information
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70%
|
Qualité de l'image
|
20%
|
Originalité de l'information
|
10%
|
TOTAL
|
100%
|
Source : Auteur
Diagramme représentatif
Source : Auteur
Commentaire
Selon les résultats récoltés 70% de notre
échantillonnage sont tous d'accord que l'avènement du smartphone
dans le métier du journalisme profite beaucoup à la
célérité de l'information dans les
médias.« Avec le boom des chaines, ces dernières
années en côte d'Ivoire tous les journalistes veulent rivaliser
d'ardeur et de rapidité et l'efficacité dans le traitement de
l'information et cet outil est vraiment le sauveur » Hermann
GUIVE. Les 20% des interrogés affirment que la qualité des images
du smartphone reste à désirer « les images du
smartphone ne sont pas toujours d'une bonne qualité, les caméras
professionnelles disposent de correcteurs de lumière qui font la
différence en thème de qualité d'image. »
à affirmer Didier GNAKPA journaliste à 7info. Les 10% pensent que
l'originalité des productionsrestepareil avec les autres appareils de
reportage.
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