CONCLUSION
Ce travail a porté sur l'itinéraire
thérapeutique et accès aux soins de santé mentale:
enquête menée au centre neuropsychiatrique et au centre
médical Tolingana à Kisangani.
Nous nous sommes posé les questions
suivantes :
- Quelle est la méthode thérapeutique les corps
soignants du centre neuropsychiatrique et du centre de medical Tolingana
utilisent-t-il pour traiter les maladies mentales à Kisangani ?
- Les patients, respectent-t-ils les étapes requises
pour l'accès en soins de santé mentale de qualité ?
Nous avons émis les hypothèses selon
lesquelles :
- Les corps soignants du centre neuropsychiatrique et du
centre de medical Tolingana utiliseraient la chimiothérapie pour
traiter les maladies mentales à Kisangani.
- les ne respecteraient pas les étapes requises pour
l'accès de soins de santé mentale.
Nous nous sommes assigné comme objectifs de :
- Identifier la méthode thérapeutique
utilisée par les corps soignants de ces centres pour la prise en charge
des malades mentaux du centre neuropsychiatrique et du centre de
santé Tolingana de Kisangani;
- Vérifier les étapes du parcours
d'accès aux soins de santé mentale par les patients.
La population de cette étude est constituée de
deux groupes de sujets : le personnel de santé (Médecin et
infirmier : 9 sujets) et 15 patientsà qui un questionnaire
d'enquête a été administré. Le recensement exhaustif
est utilisé comme technique d'échantillonnage.
Le dépouillement et le traitement des données
sont réalisés par l'analyse de contenu et par le décompte
des fréquences. Ces fréquences n'ont pas été
transformées en pourcentage du fait que nous étions en face d'une
de deux échantillons inférieurs à 30 sujets.
Les résultats du personnel soignant de cette
étude montrent que la méthode chimio-thérapeutique est la
plus utilisée pour les soins de santé mentale, cependant il y a
absence d'autres prestataires pour des soins efficaces, notamment le
psychologue clinicien.
Les étapes de l'itinéraire thérapeutique
pour l'accès en soins de santé mentale sont respectées par
les patients.
Ces résultats confirment notre première
hypothèse et partiellement notre seconde hypothèse.
En ces mots, nous ne prétendons pas avoir recueilli
toutes les informations possibles à cette thématique.
Voilà pourquoi, nous souhaitons à d'autres chercheurs qui
viendront après nous d'apporter plus d'éclaircissement en
cherchant par exemple l'intersession du psychologue clinicien dans les soins de
santé mentale à Kisangani.
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