Itineraire therapeutique et acces aux soins de sante mentale a Kisanganipar Victor Faraja Mubake Université de Kisangani - Licence en psychologie clinique 2022 |
b. Etude de Erick Mukala Mayoyo, Willem van de Put, Sara Van Belle, Bibiane van Mierlo, Bart Criel (2015)Leur étude est focalisée sur Intégration de la santé mentale dans les services de soins de santé primaires en République démocratique du Congo. Ces auteurs se sont posé une question principale ci-après : Comment assurer la pérennisation de soins de santé mentale dans un context fragile comme la RDC ? Ils ont supposé qu'l serait possible d'intégrer la santé mentale dans les services de santé en RDC. Ils se sont fixé les objectifs suivants : - Intégration d'un programme d'offre de soins de santé mentale dans les services de soins de santé primaire du district de Lubero en République démocratique du Congo entre 2011 et 2015. - Analyser l'accès et l'utilisation des services de santé mentale. La population était constituée des habitants de la zone de santé de Lubero Le dépouillement et le traitement des données ont été réalisés par l'analyse documentaire des textes normatifs venant du ministère de la santé publique ont permis d'analyser les résultats d'intégration. Les résultats indiquent que 3 941 patients ayant un problème de santé mentale ont utilisé les soins offerts aux centres de santé et à l'hôpital du district entre 2012 et 2015. En 2015, le taux d'utilisation moyen des soins curatifs dans les centres de santé pour des problèmes de santé mentale était de 7 nouveaux cas pour 1 000 habitants par an. La majorité de ces patients ont été pris en charge en ambulatoire, en première ligne de soin. Cette étude montre qu'il est possible d'intégrer la santé mentale dans les services de santé en RDCongo. Néanmoins, les grands problèmes en termes d'accès et d'utilisation des soins de base indiquent que la réussite d'une telle initiative d'intégration est tributaire de la qualité du système de santé en place et de l'implication d'un éventail d'acteurs sanitaires et non sanitaires, y compris des personnes clés au sein des communautés. Ces études se ressemblent à la nôtre car elles portent toutes sur les itinéraires thérapeutiques et les difficultés liées aux soins en santé mentale. Mais elles se diffèrent de cette étude du fait de sa population, de ses hypothèses et objectifs, de l'année et du milieu où cette est menée. |
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