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Etude géologique du gisement de Kansongwe Nord: aspects cartographique, structural, pétrographique, minéralogique et géochimique.


par Erasto DANIEL
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

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I.2.2.1. Le Paléozoïque

Il est représenté par la formation dite de Lukuga datant du Permo-carbonifère. Il affleure dans différentes parties du Katanga, en l'occurrence :

a. Le Katanga septentrional

Dans la région de Lukuga où les sondages réalisés ont permis de décrire une assise à argilites bariolées avec des minces lits de charbon; assise à couches de houille où on peut voir les grès de Kibongwe à psammites intercalés par des schistes noirs et l'assise de la Lukuga ;

b. Le Katanga central et méridional

Dans la région de haut-Lualaba, la série de la Lukuga affleure en plages actuellement isolées dont les mieux connues sont celles de la Lufupa, de la Luena et du confluent Masompe-Lualaba ;

Dans la région de Luabo et Lubudi, la série de Lukuga fait ressortir une alternance des grès et d'argilites fluviales, lacustres ou éoliens avec une tillite passant latéralement à des grès ;

Dans la région de la Lovoy, cette série constitue un bassin très étendu au Nord des régions précédemment décrites.

I.2.2.2. Le Mésozoïque

Les couches rouges affleurant dans le voisinage du lac Tanganyika représentent les formations de cet âge (A. François, 1973). Elles sont constituées d'argilites rouges et de plusieurs bancs de calcaires à nodules et une zone gréseuse à la base (à la Lukuga), des grès rouges (à Makungu et dans la région de la Lovoy), des sables ocre, des grès polymorphes à cailloux éolisés reposant sur un socle granitique à Kamina.

On signale la présence des roches magmatiques d'âge mésozoïque, notamment des basaltes à Kasenga et des pipes kimberlitiques sur le plateau de Kundelungu.

I.2.2.3. Le Cénozoïque

Les formations de cet âge affleurent à l'Ouest du Katanga sur le plateau de Biano et à l'Est sur le plateau de Kundelungu, ainsi qu'à plusieurs autres endroits de la région. Il s'agit des formations du Kalahari présentant trois aspects distincts, à savoir :

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- des tapis sableux qui recouvrent les témoins des aplanissements mi tertiaires en discordance sur les formations du substratum ;

- des dépôts de pente tapissant les versants ou les vallées à la périphérie des plateaux, ils

ont une faible épaisseur. Ils affleurent assez épisodiquement pour être cartographiés ; - les poches sableuses localisées sont bien connues grâce aux nombreux sondages

effectués aux alentours de Kolwezi.

I.3. GEOLOGIE LOCALE > Lithostratigraphie

Sur le plan litho stratigraphique, la région de Lwisha se trouve dans une zone isopique méridionale, les formations sont épaisses et des faciès relativement peu arénacés. De manière très résumée, en voici les principales caractéristiques:

- Le Kundelungu (Ku) : grès dolomitiques fins et shales dolomitiques argileux ou grès, litage irrégulier, un horizon très mince de calcaire à chert au Nord; sa puissance est de plus de 200 mètres.

Il est formé des horizons suivants :

> (Ku1.3) : shales dolomitiques argileux ou gréseux et grès dolomitiques fins

subordonnés, à litage irrégulier; sa puissance est de 200 mètres environ ; > (Ku1.2.2) : shales dolomitiques argileux, à litage irrégulier; sa puissance est de

700 mètres environ ;

> (Ku1.2.1) : dolomie rose ou grise, finement litée et calcaire de 0 à 10 mètres ; > Ku1.1 : tillite à ciment argilo-gréseux (Petit Conglomérat) et à éléments petits; épaisseur de 30 mètres ;

- Le Nguba (Ng) : il est constitué des shales dolomitiques à litage irrégulier, de 400 mètres d'épaisseur au Nord à 300 mètres au Sud. De haut vers le bas on a :

> Ng1.3 : shales fins dolomitiques massifs très rarement gréseux, à litage fin et irrégulier; de 500 mètres d'épaisseur au Nord à 700 mètres au Sud ;

> Ng1.2.2 : calcaire et dolomie, finement litée ou en gros bancs, de plus ou moins 300 mètres d'épaisseur au Sud ;

> Ng1.1 : tillite à ciment argilo-dolomitique parfois carboné et à éléments parfois grossiers, il y a présence d'un ou de plusieurs horizons de grauwackes arkosiques ou shales gréseux dolomitiques; l'épaisseur est de 600 mètres ;

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- Le Roan (R) : c'est le groupe le plus ancien, il est composé de haut en bas :

> R4.2 : shales argileux carbonés au sommet, grès dolomitiques à la base; 50 à 200 mètres d'épaisseur ;

> R4.1 : dolomie siliceuse, cherteuse parfois oolithique, horizons de shales, de cinérites et d'oxydes de fer subordonné; 50 à 70 mètres d'épaisseur ;

> R3 : dolomie et pélites micro-gréseuses dolomitiques diverses, de puissance inconnue ;

> R2.3(CMN) : dolomies diverses, plus ou moins siliceuses, argileuses ou talqueuses, d'épaisseur de 200 mètres au moins ;

> R2.2(SD) : shales dolomitiques gris avec 2 ou 3 horizons carbonés noirs, à litage régulier de 30 à 40 mètres d'épaisseur ;

> R2.1.3(RSC) : dolomie siliceuse non stratifiée se présentant sous forme de conglomérat grossiers ou de biostromes algaires; 0 à 25 mètres d'épaisseur ;

R2.1.2.2(RSF) : dolomie siliceuse ou argileuse à rubanage régulier, onduleux, fins ou grossiers ;

> R2.1.1 (RAT grise) : grès chloriteux fins et massifs de 5 à 10 mètres d'épaisseur ; > R1(RAT) : pélites micro-gréseuses et grès fins subordonnés, massifs, parfois stratifiés, de puissance inconnue.

Ce chapitre met à jour la carte géologique du gisement de Kansongwe Nord ; IL présente la succession lithostratigraphique et la structure dudit gisement.

CHAPITRE II : ETUDES CARTOGRAPHIQUE, LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET STRUCTURALE

II.1. ETUDE CARTOGRAPHIQUE II.1.1. Introduction

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Pour y arriver nous avons effectué :

- un levé géologique détaillé d'affleurements suivant la méthode des traversés, en

recoupant les formations géologiques perpendiculairement à leur orientation générale ; - un levé des puits d'exploitation artisanale éparpillés çà et là dans le gisement, un levé

de quelques ouvrages d'exploration (tranchées et petits puits),

- un logging des carottes de sondages.

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