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Etude géologique du gisement de Kansongwe Nord: aspects cartographique, structural, pétrographique, minéralogique et géochimique.


par Erasto DANIEL
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

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CHAPITRE IV : ETUDE GEOCHIMIQUE

IV .1. INTRODUCTION

La recherche minière par la méthode géochimique utilise des anomalies en certains éléments chimiques par rapport au fond géochimique. Cette méthode est basée sur le principe fondamental suivant : « Une concentration minérale, qu'elle soit profonde ou superficielle, peut, dans certaines conditions se manifester à travers les morts terrains ou le recouvrement terrigène, par des variations dans les caractéristiques chimiques des matériaux sus-jacents et facilement accessibles. Ces variations sont les plus souvent des variations de teneurs qu'on appelle « anomalies géochimiques » (Granier, 1973).

Dans des nombreuses régions climatiques, à l'exception des zones arides ou de haute montagne, l'observation directe des indices métalliques est rendue difficile, voire impossible, par l'existence d'une couverture pédologique de taille centimétrique à métrique dérivant de l'altération météorique des roches en place. Longtemps cette couverture a constitué un obstacle quasi insurmontable à toute prospection systématique de gisement métallifère et en particulier des concentrations sulfurées.

La prospection minière se trouve de ce fait confrontée depuis quelques décennies au problème de recherche des gîtes cachés parmi lesquels, il faut distinguer les gîtes sub-affleurant, masqués par la couverture pédologique et les gîtes profonds cachés sous quelque dizaine, voire centaines de mètres des formations stériles.

VI. 2. CONSIDERATIONS GENERALES.

Les éléments les plus abondants dans la croute terrestre sont d'une manière générale ceux dont le nombre atomique est faible, caractérisés par une grande stabilité, il s'agit de l'O2, le Si, le Fe, l'Al, le Mg, le P, le Na et le Ca ; tandis que les éléments en trace sont en faible proportion dans la croute terrestre.

Cette étude porte sur 16 échantillons représentatifs de différents types pétrographiques reconnus dans le chapitre précédent. Elle est basée sur l'étude de variation des éléments chimiques majeurs d'une part et de celle des éléments en trace d'autre part.

L'analyse des éléments majeurs ainsi que des éléments traces métalliques a été effectuée par spectrophotométrie d'absorption atomique (AAS) et par fluorescence X (XRF) au laboratoire d'analyses chimiques de l'entreprise UNITED TECHNOLOGIES du groupe MALABAR.

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L'objectif poursuivi dans ce chapitre est de :

+ Caractériser les différents types lithologique décrit dans le chapitre III en se basant sur la distribution des éléments majeurs et des éléments traces métalliques ;

+ Etablir la relation existante entre la minéralogie et la géochimie ;

Pour ce faire, nous allons :

> Présenter les résultats d'analyses chimiques et les paramètres statistiques de base sous

forme de tableaux pour chaque flanc ;

> Présenter les diagrammes de variations des éléments majeurs et des éléments traces

métalliques par rapport à l'encaissant ;

> Déterminer les matrices de corrélations ;

> Déterminer les diagrammes de corrélation et de dispersion.

ECHANTILLONNAGE

Au total 44 échantillons ont été récoltés dans le gisement de Kansongwe nord. Une sélection de 16 échantillons a été faite et ces derniers ont fait l'objet d'une analyse chimique par spectrophotométrie d'absorption atomique (AAS) et par fluorescence X (XRF) au laboratoire d'analyses chimiques de l'entreprise UNITED TECHNOLOGIES du groupe MALABAR. Ces échantillons représentatifs sont subdivisés en 3 parties dont la première pour l'étude pétrographique et minéralogique, la deuxième pour l'analyse géochimique, et enfin la troisième est gardée comme « échantillon témoin ».

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Figure 4. 1 : Plan d'échantillonnage du gisement de Kansongwe nord

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