1.4. Définition des Concepts Clés
1.4.1. PFNL
La définition des produits forestiers non-ligneux
(PFNL) de la FAO est probablement la plus appropriée pour nous : Les
PFNL sont des « biens d'origine biologique autres que le bois,
dérivés des forêts, d'autres terres boisées et des
arbres hors forêts ». Ce sont des substances, des matières
premières ou des matériaux utiles obtenus des forêts sans
exploitation forestière, c'est-à-dire sans qu'il soit
nécessaire d'abattre l'arbre (Simons, 1996). Les PFNL peuvent être
récoltés dans la nature, ou produits dans des plantations
forestières des périmètres d'agroforesterie ou par des
arbres hors forêt. Des exemples de PFNL comprennent des produits
utilisés comme nourriture et additifs alimentaires (noix comestibles,
champignons, fruits, herbes, épices et condiments, plantes aromatiques,
viande de gibier), fibres (utilisées dans la construction, les meubles,
l'habillement ou les ustensiles), résines, gommes, et produits
végétaux et animaux utilisés pour des buts
médicinaux, cosmétiques ou culturels" (FAO, 2002). D'autres
appellations comme « produits non-ligneux des arbres » ou encore
« produits agroforestiers » pourraient être
utilisées.
1.4.2. Fruitiers Sauvages
Les fruitiers sauvages se réfèrent aux
espèces arboricoles produisant des fruits comestibles et qui poussent
sans intervention humaine directe. Ces plantes sont souvent trouvées
dans les écosystèmes naturels et semi-naturels, et sont
exploitées pour leurs fruits, leurs graines, et d'autres parties
utilisables (Okullo et Waithaka, 2005).
Des recherches sur les produits forestiers non ligneux (PFNL)
soulignent l'importance des fruitiers sauvages en tant que source de nutrition,
de médicaments traditionnels et de matériaux pour les populations
locales (FAO, 2014).
1.4.3. Valorisation des fruitiers sauvages
Elle désigne l'ensemble des pratiques et
stratégies visant à reconnaître, promouvoir et utiliser de
manière durable les fruits produits par ces arbres. Cela englobe la
récolte, la transformation, la commercialisation et la conservation des
produits issus de ces fruitiers. Les travaux antérieurs indiquent que la
valorisation peut contribuer à la sécurité alimentaire,
à la génération de revenus et à la conservation de
la biodiversité (Leakey et al., 2012). Des études ont
montré que la transformation des fruits en produits à valeur
ajoutée, tels que les confitures, les jus et les huiles, peut
améliorer significativement les moyens de subsistance des
communautés locales (Shackleton et al., 2002).
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