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Modélisation et prévision des recettes fiscales de la Côte d’Ivoire.


par Paul Vivien Oyibo
Université Alassane Ouattara de Bouaké - Master 2 2017
  

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2. Méthodologie de travail

Cette partie consistera à présenter la démarche économétrique utilisée pour l'estimation de nos modèles et les principaux tests utilisés.En effet, nous présentons une application directe des données réelles des recettes fiscales de Côte d'Ivoire en utilisant la méthode de box et Jenkins à l'aide d'un modèle ARIMA (p, d, q), nous terminerons par des prévisions à l'horizon « n » à déterminer avec le logiciel Eviews 9.

La méthode box-Jenkins

Cette méthodologie vise à formuler un modèle économétrique permettant de représenter une série chronologique avec pour objectif de prévoir des valeurs futures à court terme, d'où l'objet de notre étude. Cette démarche se fonde sur le modèle ARIMA.

L'approche box-Jenkins suggère une démarche à trois phases.

· La phase d'identification d'un modèle préliminaire

C'est une étape délicate qui conditionne la prévision d'une chronique. Elle est fondée sur l'analyse des corrélogrammes (représentations graphiques des fonctions d'autocorrélation) simple et partiel. Avant de modéliser par un processus ARIMA, la série doit être stationnaire après cela nous passons à l'identification des paramètres p et q du modèle de type ARIMA (p, d, q) le modèle adéquat.

· La phase d'estimation des paramètres

Cette phase consiste à estimer les paramètres du modèle retenu, puis à vérifier à parti de certains tests statistiques que le modèle est valide.

· La phase de validation et choix du modèle

On doit d'abord vérifier que le modèle n'a aucun défaut à travers des tests statistiques qui consistent à tester que les résidus du modèle estimé ne suivent pas le bruit blanc autrement dit qu'ils soient non corrélés et ne présentent pas d'hétéroscédasticité (variance constante).

· Tests de spécification du modèle

ü Test de bruit blanc

ü Test de Breusch-Goldfrey pour l'autocorrélation

ü Test d'hétéroscédasticité d'Arch

ü Test de significativité des coefficients

ü Test de normalité de Jarque-Bera

Si plusieurs modèles réussissent cette dernière phase, on passe au choix du modèle. Deux critères de choix de meilleur modèle existent :

3. Modélisation

Les modèles choisis pour ce présent travail sont Le modèle ARIMA et le modèle ARIMAX, car selon Peter (2012) et al, le modèle ARIMA est plus précis que le modèle ARIMAX.

3.1. Le modèle ARIMA

En effet, ARIMA est un modèle qui comprend trois processus :

ü Le processus autorégressif AR(p)

Il est constitué par une combinaison linéaire finie des valeurs passées d'un processus aléatoire. Il est noté AR(p) ou p désigne le degré autorégressif.

Sa formule générale est :

(11)

Avec t Z , Où

On peut donc réduire notre formule à :

(12)

(13)

Avec c, une constante. Cette formule peut aussi être ramenée par une simple translation. Cette translation consiste à considérer :

(14)

  Avec , l'espérance de . On a alors :

(15)

Exemple :

· Si p=1 alors AR(1) :

· Si p=2 alors AR(2) :

ü Le processus moving average MA(q)

Aussi appelé moyenne mobile en français, ce processus tient compte des valeurs passées du bruit blanc. On la note MA(q) avec q, l'ordre de moyenne mobile.

Sa formule générale est :

Cette formule peut être réduire à :

(16)

Pour tout t Z et , la moyenne, Où

Ce processus peut être réécrire de la manière suivante :

(17)

Par un opérateur mobile :

(18)

Exemple

· Si q=1 alors MA(1) :

· Si q=2 alors MA(2) :

NB : Le processus MA(q) est stationnaire quelles que soient les valeurs de

MA(q) : (19)

ü Le processus mixte auto régressive moving average ARMA (p.q.)

L'incorporation simultanée des composantes AR et MA dans un même processus conduit à un processus mixte nommé ARMA (p, d) d'où p est l'ordre autorégressif et d est l'ordre des moyennes mobiles. Le modèle s'écrit :

(20)

(21)

Pour t Z

(22)

Avec

NB :

Si le processus est non stationnaire donc il convient de le rendre stationnaire par passage aux différences selon l'ordre d'intégration I. le processus devient alors un processus Auto Régressive Integreted Moving Average ARIMA (p, d, q) avec d, le nombre de fois qu'il a fallu différencier la série pour la rendre stationnaire.

Un processus est ARIMA (p, d, q) s'il vérifie la relation suivante :

(23)

Ou

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille