Janvier 2018
Thème
Mémoire de Recherche :
POLITIQUES ECONOMIQUES ET MODELISATION
ANNEE ACADAMIQUE 2016 - 2017
Avant-propos
Ce mémoire est rédigé en vue de
l'obtention du diplôme de master de recherche dans le nouveau
système LMD. Il permet à l'étudiant d'attester sa
capacité à restituer les résultats de recherches et de
connaissances diverses, et lui permet de concevoir et de rédiger un
document scientifique à caractère économique.
Dédicace
Ama Tante Titi Beatrice THIOYE et son époux le Docteur
Amadou Diagne THIOYE ;
A mon ami GAOUSSOU Kanagaté et parents ;
A toute la grande famille OYIBO.
Remerciements
Mes remerciements vont d'abord à l'endroit de mon
directeur, le Professeur KEHO Yaya, qui m'a encadré
depuis le début. Sans ses idées prémices, cette
étude n'aurait pas été réalisée par ma
personne.
Mes remerciements vont à l'endroit de l'UFR des
Sciences Économiques et Développement de l'université
Alassane OUATTARA de BOUAKE avec à sa tête le premier responsable
leProfesseur Augustin ANASSE ainsi qu'à tous ses
collaborateurs.
Mes remerciements vont aussi à l'endroit du
Professeur AKA Bédia, Directeur de l'école doctorale,
au Docteur Eugène KAMALAN, responsable du programme de
master 2 Politiques Économiques et Modélisation et à tous
les membres du secrétariat ainsi qu'au Docteur PRAO Yao
Séraphin pour ses sages conseils et sa disponibilité.
Mes remerciements à tous les enseignants, qui ont
disposés de leur temps pour nous donner depuis notre première
année universitaire, le savoir nécessaire pour conduire ces
travaux.
Mes remerciements s'adressent à nos devanciers pour
leur assistance durant notre parcours (ALLANGBAAymar, KOFFI
Valéry)
Merci également à tous les étudiants et
amis du Master Politiques Économiques et Modélisation promotion
2015-2016 pour le soutien, l'entraide ou la motivation qu'ils ont pu
m'apporter.
Je ne saurai terminer sans penser à ma famille dont le
soutien infaillible m'a conduit à cette étape de mon cursus
universitaire. Aussi, je n'oublierai pas tous mes amis qui de près ou de
loin ont participé à obtenir une meilleure version de ma
personne, ce remerciement spécial est dédié principalement
à Bakayoko Mariam, merci pour tout.
Sigles et abréviations
ADF :
|
Augmented Dickey-Fuller
|
AR :
|
AutoRegressive
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ARIMA :
|
Autoregressive Integreted Moving Average
|
ARIMAX :
|
Autoregressive Integreted Moving Avarage with Explanatory
Variable
|
BCEAO :
|
Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
|
IPC :
|
Indice des Prix à la Consommation
|
KPSS :
|
Kwiatkwoski-Phillips-Schmidt-Shin
|
PIB :
|
Produit Intérieur Brut
|
PP :
|
Phillips-Perron
|
MEF :
|
Ministère de l'Economie et des Finances
|
TES :
|
Tableau entrée-Sortie
|
TRE :
|
Tableau Ressource-Emploi
|
TVA :
|
Taxe sur la Valeur Ajoutée
|
UEMOA :
|
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
|
VAR :
|
Vector AutoRegressive
|
Liste des illustrations
Liste des graphiques
Graphique 1 :
|
Les recettes fiscales et les recettes non
fiscales.........................................9
|
Graphique 2 :
|
Evolution des recettes
fiscales..........................................................25
|
Graphique 3
|
Evolution du PIB par
tête.................................................................26
|
Graphique 4 :
|
Evolution de l'indice des prix à la
consommation.................................. 27
|
Graphique 5 :
|
Evolution du degré
d'urbanisation.......................................................28
|
Graphique 6 :
|
Evolution des recettes fiscales et du PIB par
tête....................................29
|
Graphique 7 :
|
Evolution des recettes fiscales et de la
FBCF........................................30
|
Graphique 8 :
|
La série log
RF(-1)........................................................................40
|
Graphique 9 :
|
Corrélogramme de la série Log
RF(-1).................................................42
|
Graphique 10 :
|
Test de normalité des
résidus.............................................................47
|
Graphique 11 :
|
Test sur la stabilité du modèle
....................................................... 51
|
|
|
Liste des tableaux
Tableau 1 :
|
Récapitulatif des
variables..................................................................24
|
Tableau 2 :
|
Résultats des tests de stationnarités sur les
variables ....................................38
|
Tableau 3 :
|
Récapitulatifs des tests de stationnarité sur
les variables .............................39
|
Tableau 4 :
|
Détermination du retard optimal
.........................................................41
|
Tableau 5 :
|
Résultats des estimations des coefficients des
modèles..................................43
|
Tableau 6 :
|
Résultats des estimations des coefficients des
modèles (suite) ....................... 44
|
Tableau 7 :
|
Corrélogramme des
résidus.................................................................45
|
Tableau 8 :
|
Test d'autocorrélation Breusch-Goldfrey
..................................................46
|
Tableau 9 :
|
Test d'hétéroscédasticité d'ARCH
des résidus ............................................47
|
Tableau 10 :
|
Résultats du test de normalité des
résidus du modèle
...........................................49
|
Tableau 11 :
|
Résultats des estimations avec les variables
muettes...............................50
|
Tableau 12 :
|
Prévisions
.....................................................................................52
|
Résume
L'économie nationale depuis le lendemain de la
décennie de crise politico-militaire, a réalisé des
avancées indéniables. Toutefois, elle semble souffrir
d'importances insuffisances dans le domaine de son financement. Les recettes
fiscales sont les recettes dominantes de l'Etat de Côte d'Ivoire.
L'objectif de ce présent mémoire est de prévoir ces
recettes fiscales. Pour se faire, nous avons utilisé le modèle
ARIMA pur et le modèle ARIMA avec introduction d'autres variables
explicatives ( ARIMAX) afin d'avoir de meilleurs résultats. Les
résultats obtenus montrent que l'investissement privé et le
niveau de l'activité économique stimulent les recettes fiscales
d'où en matière de prévision des recettes fiscales le
modèle ARIMAX est plus pertinent que le modèle ARIMA. Aussi,
l'étude s'est déroulé de 1980 à 2016
c'est-à-dire sur des périodes de crise qui ont affecté le
système fiscal de la Côte d'Ivoire mais, le caractère de
notre modèle retenu dans le cadre de la prévision montre que ses
chocs ne sont pas significatifs.
Mots
clés :Modélisation ; Prévision ;
Recettes fiscales ; Série chronologique.
Abstract
The national economy has made undeniable progress since the
end of the decade of political and military crisis. However, it seems to be
suffering from significant shortcomings in the area of financing. Tax revenue
is the dominant revenue of the state of Côte d'Ivoire. The objective of
this paper is to forecast these tax revenues. To do this, we used the pure
ARIMA model and the ARIMA model with the introduction of other explanatory
variables (ARIMAX) in order to obtain better results. The results obtained show
that private investment and the level of economic activity stimulate tax
revenues, hence the ARIMAX model is more relevant than the ARIMA model in terms
of tax revenue forecasting. Also, the study took place from 1980 to 2016, i.e.
during periods of crisis that affected the fiscal system of Côte
d'Ivoire, but the character of our model used for forecasting purposes shows
that its shocks are not significant.
Keys words:Forecast; Modelization;Tax
revenues; Time series.
Sommaire
Avant-propos........................................................................................
|
I
|
Dédicace..............................................................................................
|
II
|
Remerciements......................................................................................
|
III
|
Sigles et
abréviations................................................................................
|
IV
|
Liste des
illustrations...............................................................................
|
V
|
Résume...............................................................................................
|
VI
|
Abstract...............................................................................................
|
VI
|
Sommaire.............................................................................................
|
VII
|
Introduction...........................................................................................
|
1
|
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL.....................................
|
4
|
CHAPITRE 1 : CADRE
CONCEPTUEL.......................................................
|
5
|
I.Définitions des
concepts.........................................................................
|
5
|
II.Les fondements du système fiscal et les recettes
budgétaires de la Côte d'Ivoire.......
|
7
|
CHAPITRE 2 : REVUE DE
LITTERATURE.................................................
|
10
|
I.Revue
théorique....................................................................................
|
10
|
II.Revue
empirique.................................................................................
|
12
|
PARTIE II : CADRE
QUANTITATIF.........................................................
|
17
|
CHAPITRE I : METHODOLOGIE ET
ODELISATION.....................................
|
18
|
I. Présentation des
résultats........................................................................
|
18
|
II. Données et
methodologie......................................................................
|
22
|
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET
INTERPRETATIONS...............................
|
35
|
I. Présentation des
résultats........................................................................
|
35
|
II. Prévision et
interprétation......................................................................
|
48
|
Conclusion...........................................................................................
|
51
|
Bibliographie........................................................................................
|
VIII
|
Annexes..............................................................................................
|
X
|
Table
desmatières...................................................................................
|
XV
|
Introduction
Depuis le début du
20èmesiècle, la fiscalité fait partir des
préoccupations majeures des États. En effet, son rôle dans
l'économie est très capital, en tant qu'instrument de politiques
économiques, la fiscalité peut permettre d'atteindre plusieurs
objectifs à court, moyen et long termes, car elle permet de relancer
l'activité économique et de financer les dépenses
gouvernementales qui contribuent au développement économique.
Située en région Ouest africaine, plus
précisément dans l'espace UEMOA, la Côte d'Ivoire est
l'économie la plus dynamique de l'union. Elle participe à hauteur
de 40% de l'économie de l'union. Cette performance économique est
impulsée par un système fiscal adéquat, attrayant et qui
est mieux organisé, d'où la capacité de l'État
Ivoirien à couvrir une grande partie de ces dépenses inscrites
dans son cahier de charge.
Malgré toutes ces bonnes performances
économiques enregistrées durant la fin de cette dernière
décennie, l'économie ivoirienne connait une situation de
déficit budgétaire car l'État n'arrive pas à
couvrir convenablement avec ses recettes propres, les besoins de bases de sa
population et à financer les investissements pour booster le processus
d'émergence à l'horizon 2020 qu'elle s'est fixée. En
effet, la DGI n'a pu atteindre ses objectifs de 2015 d'atteindre une recette
fixée à 1672 milliards de f CFA. En effet, elle s'est
plutôt retrouvée avec une recette fiscale de 1370 milliards de f
CFA.
Les recettes fiscales constituent la principale source de
revenu de l'État de Côte d'Ivoire, car elles représentent
environ 90% des recettes totales du pays. Le pouvoir public ivoirien doit donc
revoir ses méthodes de prévision des recettes fiscales qui sont
basées sur des résultats empiriques, qui se font soit à la
manière traditionnelle des administrations fiscales qui font que de
simple prolongation des tendances observées sur le passé en
apportant des corrections en fonction des modifications du dispositif
institutionnel ou soit en essayant de relier les recettes budgétaires
catégorie par catégorie aux grandeurs économiques
projetées. Cependant une meilleure maîtrise des recettes fiscales
mènerait à bien, les politiques économiques de la
Côte d'Ivoire vue sa vision d'atteindre l'émergence
économique à l'horizon 2020.
La prévision des recettes fiscales est donc une
préoccupation majeure pour les services financiers du pouvoir public
dans le cadre de l'élaboration du budget. La question centrale de cette
étude est :
Quel est le meilleur modèle de prévision des
recettes fiscales qui permettra à l'État de Côte d'Ivoire
de mieux rationaliser ses dépenses inscrites dans son cahier de
charge ? Autrement dit, les recettes fiscales dépendent-elles de
l'activité économique de la population urbaine (PIB) Ou encore,
les recettes fiscales antérieures influencent-elles celles de
l'avenir ?
Cette vision s'inscrit dans la logique des politiques de
développement et des administrations fiscales ivoiriennes.
Objectifs de recherche
L'objectif général de cette étude est
d'évaluer un modèle de prévision des recettes fiscales
pour l'économie ivoirienne. L'objectif général se
décline en deux (2) objectifs spécifiques.
De manière spécifique, il s'agira dans notre
étude :
Ø De relever les déterminants des recettes
fiscales en Côte d'Ivoire ;
Ø De faire des prévisions des recettes fiscales
à court terme.
Hypothèses de recherche
Au regard des objectifs ci-dessus
énumérés, les hypothèses ci-après sont
formulées :
H1 :les recettes fiscales
dépendent de l'activité économique de la population
urbaine (PIB) et des investissements privés ;
H2 : les recettes fiscales
antérieures influencent celles du futur.
Intérêt de l'étude
L'intérêt de cette étude se perçoit
à deux différents niveaux qui se présentent
ainsi :
Ø Exploiter de manière suffisante le potentiel
que dispose la Côte d'Ivoire en matière de
fiscalité ;
Ø Répondre au besoin du MEF en matière
d'outil de prévision des recettes fiscales.
Plan de travail
Pour atteindre les objectifs fixés, notre analyse sera
menée à travers un plan qui se répartit en deux (2)
parties composant chacune deux (2) chapitres :
Dans la première partie, le chapitre (1) expose sur la
définition des concepts clés de notre étude suivi du
débat théorique et empirique au chapitre (2). Dans la
deuxième et dernière partie, on s'attellera de présenter
l'analyse économétrique des différents tests et conditions
d'identifications au chapitre (1), enfin le chapitre (2) présente les
résultats des estimations, des interprétations et recommandations
de politiques économiques utiles.
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL
L'objectif de cette partie est de présenter la
définition des différents concepts de l'étude, assortie
d'une revue de littérature.
CHAPITRE 1 : CADRE
CONCEPTUEL
Dans ce chapitre, il sera question de définir les
notions utiles dans notre étude. En effet nous allons d'une
manière explicite et bien détaillée, donner le sens
précis des différents concepts de l'étude. Pour ce faire,
Nous portons l'accent sur la fiscalité et l'impôt.
I. Définitions des
concepts
1.Fiscalité
L'origine de la fiscalité renvoie au
latin ficus, désignant un panier pour recevoir de l'argent.La
fiscalité comprend l'ensemble des réglementations relatives
à la définition et aux modes de recouvrement des impôts
prélevés au profit de l'État et des
collectivités territoriales (Régions, départements,
communes). Aux impôts s'ajoutent les cotisations sociales ou
prélèvements sociaux, qui constituent la parafiscalité et
qui sont versées notamment aux organismes de sécurité
sociale. Les Impôts et les cotisations sociales ont augmenté dans
la plupart des pays européens depuis le début des
années 1980. Les économistes d'inspiration libérale,
de même que certains groupes de pression, considèrent que la
fiscalité a atteint un seuil critique, défavorable à la
régulation de l'activité économique. Le système
fiscal ivoirien est un système déclaratif.
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