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La répression de l'infraction de viol sur mineur en droit burundais à  la lumiere de la convention internationale relative aux droits de l'enfant du 20 novembre 1989


par Jean Bosco MUHUNGU
Université de Nantes - Master 2 en Droit International et Europeen des Droits Fondamentaux 2021
  

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ANNEXE

I. LA REPRESSSION APPROXIMATIVE DU VIOL SUR MINEUR EN DROIT BURUNDAIS

Annexe: Guide d'entretien avec le Chef de service chargé de la protection des mineurs et des moeurs au Ministère de la justice

Question générale:

1.Des progrès significatifs ont étéréalisés dans le domaine des droits de l'enfant en général et de la répression du viol sur mineur avec la ratification des instruments internationaux et l'adoption des mesures législatives et la mise en place des mécanismes institutionnels qui s'en est suivi. Comment expliquer cette évolutionpositive ? (facteurs internationaux et les facteurs nationaux?)

1. La protection normative

2.Parmis les instruments internationaux ratifiés par le Burundi en matière de protection de l'enfance, certains concernent la protection contre le viol. Pensez-vous que l'adoption de ces instruments contribute à améliorer la protection des mineurs contre le viol? Qu'en est-il du viol sur mineur?

3.Quelles sont les limites de ces textes nationaux par rapport à la protection de la répression du viol sur mineur ? Pourquoi tendre à les réviser à présent ?

4.Penses-tu que le Code pénal burundais qui régit la répression du viol sur mineur devrait être révisé ? Si oui, quelles sont les modifications à y apporter ?

5.Est-ce que les sanctions portées par le Code pénal te semblent pertinentes ? Quels sont les buts par sur la répression de viol sur mineur ? Vous semblent-ils atteints ?

6.Quels sont les autres normes qui sanctionnent le viol sur mineur ? Pourquoi le Code des personnes et de la famille fixe l'âge de la majorité à vingt et un an accomplis ?

7. Pouvez-vous proposer la liste des normes intervenant dans la mise en oeuvre de la répression

du viol sur mineur directement ou indirectement ? Quel est votre commentaire sur chacun d'eux ? 2. La protection institutionnelle

8.Au-delà du cadre légal, as-tu connaissance de mécanismes et institutions au plan international (y compris régional) pouvant contribuer à mieux protéger les droits des enfants ? Si oui, lesquels ?

135

Mise en oeuvre de la CIDE :

9.Est-ce que les observations et recommandation du Comité des droits de l'enfant ont un impact concret au Burundi ? Est-ce que l'Etat les prend en compte ? Si oui, comment ?

10.Qui fait le suivi de la mise en oeuvre de la CIDE ? Comment ?

Mécanismes institutionnels

11.Qui assure le suivi des droits de l'enfant sur l'aspect répression du viol sur mineur au niveau national ? Comment ? Dans quels buts ? Quelles sont les institutions intervenant dans la mise en oeuvre de cette répression ?

12.Est-ce que les institutions intervenant dans la mise en oeuvre de cette répression du viol sur mineur rencontrent souvent des difficultés ? Si oui, lesquelles ? (pour prévenir lacommission de l'infraction ? pour protéger les mineurs ? pour réprimer le viol sur mineur ? pour resocialiser le criminel et indemniser la victime ? Quels sont leurs moyens de coercition ?)

13.Mise à part la police, le parquet, les cours et tribunaux, quels sont les autres institutions et mécanismes au plan national pouvant contribuer à protéger le mineur contre le viol ?

14.Est-ce que la police et le parquet utilisentleur pouvoir d'auto saisine ?

15.Penses-tu que larépression de l'auteur du viol sur mineur parvient-elle à couvrir le préjudice de la victime ? Commentez ?

16.Les juridictions sanctionnent-elles systématiquement les auteurs de violences sur mineurs ? 17.Est-ce que l'administration territoriale joue-elle un rôle par rapport à la répression du viol sur mineur ?

II. UNE REPRESSION PERFECTIBLE DU VIOL SUR MINEUR AU BURUNDI 1. Les limites inhérentes aux textes et aux mécanismes

18.Quelles sont les limites de ces institutions et mécanismes établis au plan national ? La perfectibilité

19. Que peut-on améliorer sur le cadre normatif ? Au niveau international ? Au niveau national ?

20. Quelle texte de loi définit le viol sur mineur ? Comment le définit-on ? La définition vous semble-t-elle satisfaisante ?

21. Penses-tu qu'il y a unerépression efficace du viol sur mineur ? Pourquoi ? Comment peut-on l'améliorer ?

21. Quels sont les mesures à prendre pour rendre effectif la répression du viol sur mineur ?

22.

136

Quelles nouvelles lois à mettre en place pour parfaire le cadre normatif ?

23. La Constitution permet-elle la répression efficace du viol sur mineur ?Quelles mesures pour améliorer son efficacité ?

24. Quelles nouvelles lois à mettre en place ?

25. Les victimes sont-elles protégées ? Quels sont les aspects à protéger ?

26.Au niveau du cadre légal international de la répression du viol sur mineur, quel est le rôle du troisième protocole de la CIDE sur la communication individuelle ?

27. Le Protocole de Maputo de la CEDEF participe t-il au moins indirectement au renforcement des droits de l'enfant à partir de ceux de sa mère? Si oui, quel est son influence dans la lutte contre la précarité et le viol sur mineur en matière d'accès à l'aide légale?

28. Sur le plan des mécanismes institutionnels de répression du viol sur mineur, quels sont les principaux problèmes que vous identifiez chez les acteurs intervenant sur la chaine pénale ?Sur le plan des ressources à leur disposition ? Bénéficient-elles des ressources humaines suffisantes en qualité et en quantité? Quelles sont leurs ressources financières et matérielles ?

29.Comment peut-on parfaire ces dysfonctionnements ?

ESQUISSE DE SOLUTION PAR L'AIDE LEGALE

30.Quelle est la nature proposeriez-vous pour les enfants à rendre efficace la répression du viol sur mineur ?

31. L'aide légale est-elle réglementée au Burundi ?

32.Certaines ONG ont payé des avocats notamment pour défendre les victimes mineures. Sur

quelle base légale ont-elles agi ?

33. Quels sont les outils de suivi-évaluation dont dispose le Burundi pour évaluer l'efficacité de

l'aide légale ?

34.Comment planifier et opérationnaliser les normes sur l'aide légale ?

35. Comment et quels mécanismes institutionnels mettre en place pour plus d'efficience de l'aide

légale ?

36.Sur quelle période étendre l'aide légale ?

137

TABLE DES MATIERES

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 4

RESUME 5

INTRODUCTION GENERALE 8

I. CONTEXTE ET DELIMITATION DE L'ETUDE 8

A .CONTEXTE DE L'ETUDE 8

1. Contexte historique 8

2. Contexte socio-culturel de la répression de l'infraction de viol sur mineur 10

en droit burundais 10

3. Contexte économique de la répression de l'infraction de viol sur mineur en droit burundais 12

B. DELIMITATION DE L'ETUDE 14

1. Délimitation matérielle du sujet 14

2. Délimitation spatiale du sujet 15

3. Délimitation temporelle du sujet 15

II. CADRE DE L'ETUDE 16

A. APPROCHE CONCEPTUELLE 16

1. La définition de l'infraction de viol 16

1. Définition du mineur 30

A. INTERET DE L'ETUDE 37

1. Intérêt social 37

2. Intérêt scientifique 38

C. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 39

1. Problématique de la répression du mineur contre le viol 40

2. Hypothèses 41

a. Hypothèse principale 41

b. Hypothèses secondaires 41

138

III. CONDUITE DE L'ETUDE 42

A. REVUE DE LA LITTERATURE 42

B. METHODOLOGIE 47

C. ARTICULATION ET JUSTIFICATION DU PLAN. 50
PARTIE 1 : UNE REPRESSION APPROXIMATIVE DU VIOL SUR MINEUR EN DROIT

BURUNDAIS. 51

Chapitre 1 : Une reconnaissance relative du mineur comme sujet de droits au Burundi 51

Section1 : Une reconnaissance transversale du mineur comme sujet de droits au Burundi. 51

Paragraphe 1 : Une reconnaissance internationale et régionale, garantie du mineur comme sujet

de droits 51

A. Une reconnaissance universelle de la CIDE et de la Charte africaine des droits et du bien-

être de l'enfant relative au Burundi 52

1. Une CIDE garantissant les droits de l'enfant sur le plan universel, régional et au Burundi 52

a. Une CIDE garantissant l'intérêt supérieur de l'enfant, le droit à la vie, à la survie et au

développement, deux fondamentaux de la CIDE 52

b. Une CIDE légitimée par l'interprétation du Comité des droits de l'enfant 53

d. Une action de la CIDE appuyée par les Organisations 54

internationales 54

e .Une action de la CIDE appuyée par les Organisations 54

non-gouvernementales 54

f. Une action de la CIDE appuyée par la société civile burundaise 54

2. Une Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant, garantie nuancée entre droits et

devoirs de l'enfant au Burundi 55

3. Une reconnaissance du mineur comme sujet de droits par la CIDE atténuée au Burundi 55

a. Une faible corrélation entre la CIDE et la coutume burundaise. 56

b. Une inadaptation due au retrait du Burundi de la CPI, limite de l'effectivité de la répression du

viol sur mineur 58

B. Une reconnaissance régionale des droits de l'enfant nuancée et en perspective au Burundi 59

1. Une reconnaissance de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant consacrant des valeurs culturelles: source du manque d'universalité dans la mise en oeuvre des droits de

l'enfant 59

139

2. Une perspective de ratification du Protocole de Maputo, catalyseur des droits de l'enfant 60

Paragraphe 2. Une prétendue universalité de la CIDE sans association de la 60

population burundaise 60

A .Une absence du Parlement dans les phases préparatoires sur la ratification de la CIDE 60

1. La CIDE et la Constitution : Deux textes de loi de même rang avec deux mécanismes

d'adoption et d' appropriation inégale 60

2. Un Parlement peu associé dans la phase préparatoire de la CIDE : une universalité de la CIDE

sans partenariat d'acteurs majeurs au Burundi 61
B. Une participation mitigée du Parlement dans les phases de vote et de vulgarisation de la loi de

ratification de la CIDE : Une occasion manquée d'universalisme au Burundi 62

1. Un vote de loi de ratification de la CIDE sans débats de fond au Parlement : une limitation de

l'expression de la volonté générale du peuple et du non appropriation de la CIDE 62

2. Un vote de loi de ratification de la CIDE sans débats de fond au Parlement : une limitation de

la vulgarisation imparfaite de la CIDE 63

Section 2 : Une reconnaissance contrastée de l'enfant comme sujet de droits 63

Paragraphe 1 : Une reconnaissance inachevée des droits de l'enfant 63

L'inachèvement de la reconnaissance des droits de l'enfant s'analyse autour d'un flou autour de

l'intérêt supérieur de l'enfant(A) et la timide prise en compte des droits patrimoniaux(B) 63

A. Un intérêt supérieur de l'enfant aux contours imprécis 63

B. Une prise en compte hésitante des droits patrimoniaux au Burundi 64

Paragraphe 2 : Une reconnaissance limitée de l'enfant comme sujet de droits 65

A. Un mécanisme de suivi-évaluation insuffisant de la mise en oeuvre de la CIDE par le Comité,

source de persistance de l'impunité des auteurs du viol sur mineur. 66

1. Une obligation de production de rapports au Comité de la CIDE sans mécanismes

contraignants sur le contenu 66

2. Une obligation de production de rapports au Comité de la CIDE sans mécanismes

contraignants sur la périodicité 67

B. Une infraction de viol sur mineur au chiffre noir important au Burundi : Une source de

l'insuffisance de la répression 68

Chapitre 2. Une évaluation de la répression du viol sur mineur aux résultats peu effectifs 70

au Burundi 70

140

Section 1.Une évaluation normative de la répression du viol sur mineur : des résultats

déficients 70
Paragraphe 1 : Des Conventions internationales et régionales aux postulats peu compris au

Burundi sur la répression du viol sur mineur 70

A. Une CIDE ratifiée sans objectivité publique au Burundi 70

1. Une CIDE en manque de résultats en rapport avec l'évaluation d'objectivité publique 71

2. Un troisième protocole de CIDE non-ratifié au Burundi : un déni d'accès du mineur à la

justice internationale 72

B. Une Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant sans appropriation au niveau

interne 72
La non-appropriation au niveau interne de la Charte africaine des droits du bien-être de l'enfant s'analyse à travers une Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant peu novatrice par rapport à la CIDE au Burundi (1) et une Charte africaine dont la mise en oeuvre est à la traine

de la CIDE au Burundi(2). 72

1. Une Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant peu novatrice par rapport à la CIDE

au Burundi 72

2. Une Charte africaine dont la mise en oeuvre est à la traine de la CIDE au Burundi suite au

manque d'agence d'exécution 73
Paragraphe 2 : Une législation interne en manque d'opérationnalité pour réprimer le viol sur

mineur 73

A. Une CIDE constitutionnelle dont l'opérationnalité est discutée, source d'ineffectivité 73

1. Une discussion sur la non-extradition des burundais, disposition constitutionnelle limite de la

répression du viol sur mineur à l'épreuve du principe de réciprocité des autres Etats 74

2. Une discussion sur des viols sur mineur impossibles à poursuivre suite à l'absence de la loi

organique sur Haute Cour de Justice en violation de la CIDE. 75

B. Une discussion de la nécessité de précision législative pour compléter le cadre interne et la

CIDE, source d'effectivité 76

1. Les vides juridiques préjudiciables aux droits des mineurs 76

a. Un manque d'une loi de mise en application de la CIDE : limitation de l'efficacité 76

b. Un manque d'une loi régissant l'aide légale au Burundi: obstacle à l'aide aux mineurs 76

2. Des lois lacunaires par rapport aux standards de la CIDE, cause 77

141

d'ineffectivité 77

a. Un code pénal sans définition du viol sur mineur, une imprécision réductrice de la protection

du mineur contre le viol 77

b. Une loi portant prévention, protection et répression des violences basées sur le genre, ignorant

l'enfant de sexe masculin 78

3. Une loi inopérante sur la protection des victimes, des témoins et autres personnes en situation

de risque suite au sous- financement 78
Section 2. Une évaluation des mécanismes institutionnels de prévention et de répression du viol

sur mineur qui fait ressortir des lacunes 79
Paragraphe 1: Des mécanismes institutionnels généraux de répression du viol peu légitimés par

l'efficacité. 80
Dans l'étude des mécanismes institutionnels généraux de répression du viol peu légitimés par l'efficacité, on procédera à une étude évaluative des institutions de mise en oeuvre de la répression en manque de ressources(A), puis un déficit d'auto-saisine en cas de viol sur

mineur préjudiciables aux victimes(B). 80

A. Des institutions de mise en oeuvre de la répression en manque de ressources. 80

1. Un manque de ressources humaines, une des limites de l'efficacité 80

a. Un manque de ressources humaines au niveau de la police judiciaire, une moins-value

pour l'efficacité de la répression du viol sur mineur 80

b. Un Ministère public avec des Officiers en petit nombre, cause de manque de célérité dans

l'instruction 82

c. Des cours et tribunaux sans ressources humaines suffisantes, sources des lenteurs 82

e. Une administration pénitentiaire sans ressources humaines suffisantes, obstacle à la

resocialisation du délinquant 83

f. Un barreau en manque de ressources humaines spécialisées offrant une assistance de qualité

inférieure. 83

2. Un manque de ressources matérielles et financières, une des causes d'ineffectivité des droits.84

a. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau de la police judiciaire, une

moins-value pour l'effectivité de la répression. 84

b. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau du Parquet, un défi pour les

délais légaux. 85

c.

142

Un manque de ressources matérielles et financières au niveau des Cours et Tribunaux, sources

d'imperfections 85

d. Une administration centrale aux ressources matérielles et financières perfectibles 86

e. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau de l'administration pénitentiaire,

une resocialisation ratée conduisant à la récidive 86

f. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau de l'Ordre des avocats, cause de

rareté d'une aide légale 86

B. Un déficit d'auto-saisine en cas de viol sur mineur préjudiciables aux victimes 87

1. Une mitigation liée au non-usage du pouvoir d'auto-saisine au niveau de la phase pré-

juridictionnelle 87

2. Une mitigation liée au non-usage du pouvoir d'auto-saisine au niveau de la phase

juridictionnelle 87
Paragraphe 2 : Des mécanismes institutionnels spécifiques de prévention et de répression du viol

sur mineur peu performants 88

A. Des mécanismes institutionnels de prévention et de répression du viol sur mineur en manque

de ressources, cause d'une protection limitée 88

1. Un manque de ressources humaines, une des causes de l'importance du chiffre noir sur le viol

88

a. Un manque de ressources humaines au niveau de la police des mineurs, cause non-poursuite

d'infraction de viol sur mineur et d'impunité 88

b. Un manque de ressources humaines au niveau des chambres des mineurs des Parquets, Cours

et Tribunaux, source d'inefficacité due à la lenteur 89

2. Un manque de ressources matérielles et financières, cause d'ineffectivité de la répression du

viol sur mineur. 89

a. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau de la police des mineurs et des

moeurs 90

b. Un manque de ressources matérielles et financières au niveau des chambres pour mineurs des

Parquets généraux, des Parquets et des Cours et Tribunaux 90

B. Des mécanismes institutionnels spécifiques de répression du viol sur mineur en manque de

ressources matérielles et financières, cause d'inefficacité. 91

143

A côté des mécanismes institutionnels généraux, les mécanismes institutionnels spécifiques de répression qui seront étudiés se composent d'une police de mineurs en manque de moyens matériels et financiers, obstacle d'une répression efficace(1), puis des chambres spécialisées pour mineurs des Parquets généraux, des Parquets et Cours et Tribunaux en manque de

ressources, limite de l'effectivité(2). 91
1.Une police des mineurs et de protection des moeurs en manque de moyens matériels et

financiers, obstacle d'une répression efficace 91
2. Des chambres spécialisées pour mineurs des Parquets généraux, des Parquets et Cours et

Tribunaux en manque de ressources, limite de l'effectivité. 92
DEUXIEME PARTIE : UNE REPRESSION PERFECTIBLE DU VIOL SUR MINEUR AU

BURUNDI 93
Chapitre 1. Une perfectibilité du cadre normatif et des mécanismes tendant vers les standards du droit international, gage d'effectivité de la répression de viol sur mineur: cas de l'art.2 de la

CIDE 93

Section 1 : Une perfectibilité du cadre légal interne de répression du viol sur mineur 93

Paragraphe 1 : Une perfectibilité d'une législation interne existante à opérationnaliser pour

réprimer le viol sur mineur : une volonté d'atteindre les standards de la CIDE 93

A. Une perfectibilité constitutionnelle tendant à l'effectivité de la 94

1. Un appel à une levée d'inconstitutionnalité du code des personnes et de la famille sur l'âge de

la majorité, gage de reconnaissance des standards de la CIDE 94

2. Un appel à une révision constitutionnelle pour permettre l'extradition, gage de la répression

effective du viol sur mineur aux standards de la CIDE 94

3. Un appel à la nécessité de mise en place d'une loi organique sur la Haute Cour de Justice : Une

consécration de lutte contre l'impunité 95

4. Un appel à des textes de loi en désuétude à opérationnaliser : une redynamisation de la

répression du viol sur mineur 95

5. Un appel à la levée des sanctions de l'Union européenne: gage de solidarité internationale

(art.45 de la CIDE) en faveur des mineurs 96

6. Un appel à un dialogue entre l'Etat et la Communauté internationale sur la CPI en faveur des

mineurs 96

7. Un appel aux juridictions burundaises à suivre la 96

144

jurisprudence internationale 96

B. Une perfectibilité par la précision législative pour compléter la Constitution en rapport avec

la CIDE au Burundi 97
La perfectibilité s'analyse à travers un appel à la mise en place de la loi de consécration de la CIDE(1) et un appel à réviser les textes de loi en les alignant sur les standards de la CIDE(2).

97

1. Un appel à la mise en place de la loi de consécration de la CIDE 97

2. Un appel à réviser les textes de loi à aligner sur les standards de la CIDE 98

a. Un impératif de réviser le Code pénal sans définition de viol sur mineur assimilant la minorité

à la violence : un souci de légitimité 98

b. Un impératif de réviser une loi portant prévention, protection et répression des violences

basées sur le genre 99

c. Un impératif d'activation de la loi sur la protection des victimes, des témoins et autres

personnes en situation de risques 99

d. Un impératif de rendre opérationnel une loi portant protection des victimes, des témoins et

autres victimes en situation des risques suite au manque de financement 99

Paragraphe 2 : Des lois à mettre en place pour réprimer le viol sur mineur 100

A. Des lois de ratifications du protocole de la CIDE et du protocole de la Charte africaine des

droits de l'homme et des peuples à mettre en place 100

1. Loi de ratification du troisième Protocole de la CIDE à mettre en place, gage de la répression

sur le plan international 100

2. Loi de ratification du Protocole de Maputo de la Charte africaine des droits de l'homme et des

peuples à mettre en place : un renforcement des droits du mineur à travers ceux de sa mère 100 A. Une ratification d'une proposition de loi de la Communauté d'Afrique de l'Est sur la

Protection des dénonciateurs des crimes nécessaire dans la lutte contre le crime

transnational organisé 101
Section 2 : Une perfectibilité des mécanismes institutionnels de répression du viol sur mineur

tendant vers les standards du droit international 101

Paragraphe 1 : Perfectibilité des mécanismes généraux de la répression du 102

viol: une définition des schémas modèles de coopération 102

institutionnelle dans le cadre de la solidarité internationale 102

145

A. Un appel à généraliser la formation et motivation des membres des mécanismes institutionnels

de répression sur les droits des mineurs 102

1. Une nécessité de recrutement, formation et motivation des ressources humaines 102

a. Un besoin de recruter, former et de motiver les policiers en général, source de perfectibilité 102

b. Un besoin de formation et de motivation des magistrats près les Parquets généraux, les

Parquets de la République, les Cours d'Appel et les Tribunaux de Grande Instance 103

c. Une administration pénitentiaire dont les membres sont à former et à motiver pour la

resocialisation des criminels. 103

d. Un ordre des avocats à former à côté des magistrats. 104

2. Un appel à équiper les mécanismes institutionnels 104

a. Une nécessité de doter la police en général des moyens d'équipement à la hauteur de leurs

missions 104

b. Une nécessité de pourvoir les Parquets généraux de la République, des Parquets, des

Tribunaux de Grande Instance et Cours d'Appel en moyens d'équipements. 104

c. Une nécessité d'équiper l'administration pénitentiaire, gage de resocialisation des criminels

105

d. Une nécessité d'accompagner les avocats en équipements, une façon de protéger le client 105

B. Un rappel à généraliser la prérogative légale d'auto-saisine: une dissuasion pour les auteurs

du viol sur mineur 106

1. Nécessité d'auto-saisine par les OPJ, source d'effectivité la répression du viol sur mineur 106

2. Nécessité d'auto-saisine par les Officiers du Ministère Public, source d'effectivité de la

répression du viol sur mineur 106

Paragraphe2 : Perfectibilité des mécanismes spécifiques de la répression du viol 107

A. Des mécanismes institutionnels spécifiques de répression du viol sur mineurs à provisionner

en ressources humaines 107

1. Une provision en ressources humaines au niveau de la police des mineurs, garantie de

réduction du chiffre noir et d'impunité 107

2. Une provision en ressources humaines au niveau des chambres pour mineurs des Parquets de la

République, Parquets Généraux, Cours et Tribunaux 108

B. Des mécanismes institutionnels spécifiques de répression du viol sur mineurs à provisionner

en équipements 108

1.

146

Une police des mineurs à équiper 109

2. Des chambres pour mineurs près les Parquets généraux, les Parquets, Cours et Tribunaux à

équiper 109

Chapitre 2 : Une esquisse de solution à travers l'aide légale couplée à la 110

décentralisation : essai d'atteinte aux standards du droit international 110

Section 1 : Primauté de l'Etat dans la mise en place du cadre légal et réglementaire de l'aide légale jusqu'aux entités décentralisées : Un pas dans la bonne direction pour l'accès à la

justice du mineur victime du viol 110
Paragraphe 1 : Primauté de l'Etat dans la mise en place du cadre normatif de l'aide légale aux

victimes du viol incluant les institutions décentralisées 110

A. La primauté de l'Etat d'assurer l'accès à la justice des mineurs victimes du viol par la mise en

place d'un cadre légal de l'aide jusqu'aux niveaux décentralisés. 110
La primauté de l'Etat d'assurer l'accès à la justice consiste en un appel de l'Etat pour un accès à la justice des mineurs victimes du viol par la mise en place d'un cadre légal de l'aide jusqu'aux niveaux communaux(1) et la primauté de l'Etat dans la mise en oeuvre, suivi et

évaluation des lois et politiques d'aide légale (2) 110

1. Un appel à l'Etat pour accès à la justice du mineur victime du viol par la mise en place d'un

cadre légal de l'aide jusqu'aux niveaux communaux 111

2. Un appel pour l'accès à la justice du mineur victime du viol à travers un cadre réglementaire

de l'aide légale que l'Etat devrait mettre en place dans l'esprit de la décentralisation 111

a. Des coûts prohibitifs des services de l'avocat pour l'accès des mineurs à la justice que l'Etat

devrait réglementer 111

b. Des procédures de règlement de conflit entre l'avocat et le client mineur défavorables au

mineur que l'Etat devra réglementer 112

3. L'obligation de l'Etat de financer l'aide légale pour mineurs, groupe vulnérable au Burundi

114

B. Du rôle ambiguë et subsidiaire des autres partenaires techniques et financiers que l'Etat doit

préciser 114
1. Une précision légale du jeu de rôle des acteurs que l'Etat devrait apporter : assurance d'un

partenariat efficace 114

147

2. Une aide légale avec des acquis à pérenniser après le désengagement des bailleurs de fonds:

une responsabilité étatique 115
Paragraphe 2 : Un rôle effectif de l'Etat de promouvoir l'accès à l'aide légale aux plus démunis

à travers la décentralisation 115

A. Des modalités d'aide légale que l'Etat devrait préciser 115

B. Des mineurs, un des groupe-cibles 116
Section 2: Une nécessité de légiférer et réglementer les mécanismes institutionnels de mise en oeuvre de l'aide légale dans le sens de la décentralisation: esquisse de solution de renforcement

d'accès à la justice du mineur victime du viol 116
Paragraphe 1 : L'ordre des avocats du Burundi, un mécanisme légal pas toujours au service de la

victime mineure à décentraliser pour l'efficacité de l'aide légale 117

A. Pour une aide légale des Avocats plus conforme aux besoins de la population à la politique

nationale de décentralisation et de la justice de proximité. 117

1. Un ordre des avocats dont la lettre et l'esprit sur l'aide légale concordent mal 117

2. Un ordre des avocats plus appâté par le gain que l'Etat devrait aligner sur les besoins des

populations pour une aide légale efficace 118

B. Une croissance de l'Ordre des avocats qui mériterait de s'étendre à toutes les Communes du

Burundi 119

CONCLUSION GENERALE 121

BIBLIOGRAPHIE 124

ANNEXE 134

TABLE DES MATIERES 137

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon