Chapitre I : État de l'art des
systèmes éoliens
4
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
I.1 Introduction
L'énergie électrique est l'énergie la
plus utilisée et développée dans le monde car cette
dernière est le facteur le plus important pour le développement
et l'évolution de la race humaine.
Afin de répondre aux besoins en énergie
électrique qui ne cessent d'augmenter massivement ces dernières
années, plusieurs sources d'énergie renouvelables et non
renouvelables sont exploitées. Parmi les sources les plus
exploitée on trouve l'énergie éolienne.
Le principal intérêt envers cette source
d'énergie renouvelable est son caractère écologique,
surtout dans le contexte actuel où la terre entière subit les
conséquences du réchauffement climatique.
Dans ce chapitre, nous avons fait une étude de
l'état de l'art des éoliennes et les diverses technologies des
aérogénérateurs et leurs principales
caractéristiques, les différents types, ainsi que les
différentes configurations.
I.2 Définition de l'énergie
éolienne
L'éolienne produit de l'électricité
grâce à la force du vent, une source d'énergie renouvelable
inépuisable et gratuite, il existe deux grands types d'installation
d'éoliennes le parc terrestre dit (onshore) et le parc implanté
en mer a plusieurs Km au large des côtes (offshore).
L'éolienne peut mesurer jusqu'à 120m
l'hélice appelée rotor est composée en
général de trois pales se met à tourner sous l'effet d'un
vent d'au moins 10Km/h, la nacelle sur la quel elle est fixée s'oriente
automatiquement pour être toujours face au vent et les palles pilote pour
captée un maximum de vent.
Si le vent dépasse 90km/h l'éoliennes
s'arrête automatiquement de fonctionnée pour des questions de
sécurité, dans la nacelle l'hélice fait tournée un
axe sa vitesse de rotation n'est tant pas suffisante pour générer
de l'électricité un multiplicateur augmente cette Vitesse
jusqu'à atteindre les 1500tr/min et la transmet à un second axe
qui fait à son tour tournée un alternateur.
Dans l'alternateur l'interaction entre les
électro-aimant du rotor et les bobine du stator la produit un courant
électrique, un transformateur situé à l'intérieur
du mat élevé la tension de ce courant a 20 000V.
L'électricité est ensuite acheminé par un câble sous
terrain ou sous-marin et sera élevé à 400 000V par un
poste de transformation pour être transporté facilement à
travers les
5
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
lignes haute tension du réseau,
régulièrement tous les composant de l'éoliennes son
surveillée et contrôlé.
L'électricité d'origine éoliennes
n'émet pas de gaz à effet de serre contenue de l'intermittence de
la production liée à la force du vent elle est utilisée en
complément d'autre source d'énergie pour répondre au
besoin en électricité. La figure I.1 représente le
principe de fonctionnement d'une éolienne.
Figure I.1-conversion de l'Energie cinétique du vent
[3].
I.3 Origine de l'énergie
éolien
L'histoires éoliennes remonte à plus de 2000
ans. Ils ont été utilisés principalement pour pomper l'eau
et pour moudre les céréales. Dès le 13e siècle, les
moulins à vent à axe horizontal ont jouer un rôle
très essentiel dans l'économie rurale. Les moulins à vent
hollandaise (figure I.2 et figureI.3) ont été construits en grand
nombre aux 17e et 18e siècles en Europe. [3]
Figure I.2-Moulin à vent hollandais avec queue pour
orientation automatique [4].
6
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Les éoliennes produisent de
l'électricité depuis 1888. Par rapport à d'autres sources
d'énergie renouvelables, comme le photovoltaïque, au début
du 19e siècle le développement des éoliennes n'as pas
cessé de croitre et a permis au moulin occidental d'apparaitre, on le
trouve dans les zones rurales, surtout aux États-Unis, jusqu'au
début du 20e siècle et jusqu'à aujourd'hui. La
révolution et le développement des convertisseurs
d'énergie éolienne ont été
développées dans les années 1920, mais ce n'est que dans
les années 1980 qu'elles ont était exploité et
utilisé en tant qu'élément important dans la convention et
l'exploitation des énergie renouvelables [3].La
première théorie appropriée a été
publiée le début du19ème siècle (Joukovski
1907).
Les éoliennes modernes sont généralement
construites comme des machines à rotation rapide avec un arbre
horizontal, une disposition au vent et, de préférence, avec un
moteur à combustion interne et de préférence 3 pales de
rotor. La puissance des machines a régulièrement augmenté
de sorte que la puissance moyenne installée par unité est
actuellement supérieure à 1.700kW. Pour les parcs éoliens
en mer, des puissances allant jusqu'à 6.000 kW sont en phase de
développement. [3].
Figure I.3-Moulin à vent (moulin à vent terrestre
hollandais) avec voiles à ressort [4].
7
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
I.4 Situation actuelle de l'énergie
éolienne dans le monde
Pour se remettre économiquement de la crise covid-19,
les gouvernements du monde entier mettent en place des plans de relance pour
soutenir les industries qui stimuleront la croissance économique. Le
secteur de l'énergie est une industrie clé pour alimenter
l'activité économique, cependant, et c'est pour cela que
l'année 2020 a été la meilleure année de l'histoire
pour l'industrie éolienne mondiale avec 93 GW de nouvelles
capacités installées - soit une augmentation de 53 % par rapport
à l'année dernière mais cette croissance n'est pas
suffisante pour garantir que le monde atteigne le zéro net d'ici 2050.
[5] Le monde doit installer l'énergie éolienne trois fois plus
rapidement au cours de la prochaine décennie afin de rester sur une voie
zéro nette et d'éviter les pires impacts du changement
climatique. [5]
Grâce aux innovations technologiques et aux
économies d'échelle, le marché mondial de l'énergie
éolienne a presque quadruplé au cours de la dernière
décennie et s'est imposé comme l'une des sources d'énergie
les plus rentables et les plus résilientes au monde. En 2020, une
croissance record a été tirée par une vague
d'installations en Chine et aux États-Unis - les deux plus grands
marchés mondiaux de l'énergie éolienne - qui ont
installé ensemble près de 75 % des nouvelles installations en
2020 et représentent plus de la moitié de la capacité
éolienne totale du monde. [5]
Aujourd'hui, il existe environ 743 GW de capacité
éolienne dans le monde, ce qui permet d'éviter plus de 1,1
milliard de tonnes de CO2 dans le monde - soit l'équivalent des
émissions annuelles de carbone de l'Amérique du Sud. [5]
Pourtant, comme la technologie de l'énergie propre
avec le potentiel de décarbonisation le plus élevé par MW,
le taux actuel de déploiement de l'énergie éolienne ne
sera pas suffisant pour atteindre la neutralité carbone d'ici le milieu
de ce siècle, et des mesures urgentes doivent être prises par les
décideurs dès maintenant pour intensifier l'énergie
éolienne au rythme nécessaire [5]
En 2020, le marché annuel de l'éolien (onshore
et offshore combinés) dans toutes les régions l'Europe, l'Afrique
et le Moyen-Orient a enregistrée une augmentation de 32,2 GW annuel
provenant du marché de l'éolien terrestre [5] : la Chine 24,6 GW,
les États-Unis 7,8 GW, l'Amérique latine 1,0 GW, cependant,
l'année 2020 a été une année difficile pour le
marché indien de l'éolien terrestre. Outre les défis
d'acquisition de terrains, de connexion au raccordement au réseau et
l'obtention de permis, la pandémie de COVID-19 a sérieusement
touché le marché et a provoqué des retards dans
l'exécution des projets de construction. Les nouvelles installations
en
8
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Afrique et au Moyen-Orient ont diminué de 7 MW par
rapport à l'année précédente, principalement en
raison de la faiblesse relative des installations en Afrique du Nord, notamment
en Égypte et au Maroc. Nouvelles installations d'éoliennes en mer
ont légèrement diminué par rapport à 2019, ce qui
s'explique principalement par la faiblesse de l'activité dans les deux
plus grands marchés offshore européens : le Royaume-Uni et
l'Allemagne. [5].La figure I-4 montre l'évolution des éoliennes
installer dans le monde en Gw entre 2001 et 2020.
Figure I.4-Capacité éolienne installée dans
le monde entre 2001 et 2020 en GW [5].
I.5 Composants d'une éolienne
Il existe plusieurs configurations possibles
d'éoliennes. Cependant, une éolienne classique se compose
généralement de trois éléments principaux : tout
d'abord, le mât, qui est un tube d'acier ou un treillis
métallique, utilisé pour éviter les perturbations
près du sol. Cependant, la quantité de matériel mis en
oeuvre représente un coût non négligeable et le poids doit
être limité [6]. Il est préférable de prendre un
mât d'une taille supérieure ou légèrement
supérieur au diamètre du rotor de l'éolienne.
Le deuxième élément d'une
éolienne est la nacelle, qui rassemble tous les éléments
mécaniques permettant de coupler l'éolienne à un moteur.
Le générateur électrique de l'éolienne : le frein
le système de régulation électrique et le multiplicateur.
Le frein à disque, qui est différent du frein
aérodynamique, permet d'arrêter le système en cas de
surcharge éventuelle. Le générateur qui est
généralement composé d'une machine synchrone ou asynchrone
et d'un pilotage
9
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
hydraulique ou électrique des pales (frein
aérodynamique) et de la nacelle la figure I.5 représente les
composants d'une éolienne. [6]
Figure.I.5-Composants d'une éolienne [7].
I.6 Classification des turbine
éoliennes
Ils existent deux types de turbine éoliennes :
I.6.1 Éolienne à axe
horizontal
Les éoliennes à axe horizontal mesurent environ
10 à 35m de haut et produisent au maximum 36kW contre 2 à 6mW
pour les grandes éoliennes selon leurs tailles.
Presque tous les systèmes d'énergie
éolienne dans le marchée utilisent des éoliennes de type
horizontal. L'axe de rotation est horizontal. Le principal avantage de
l'éolienne de type horizontal est que quand on utilise le contrôle
du pas des pales, la vitesse du rotor et la puissance de sortie peuvent
être contrôlées. [8]
Le contrôle du pas des pales protège
également l'éolienne contre la survitesse lorsque la vitesse du
vent devient dangereusement élevée. Le principe de base d'une
éolienne à axe horizontal est basé sur des concepts
similaires à ceux d'une hélice. [8]
10
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Le développement des hélices améliore
largement les performances et le rendement de la production et la
qualité de l'énergie électrique. La figure I.6
représente une éolienne à axe horizontal.
Figure I.6-éolienne a axe horizontal [9] .
I.8.2 Eolienne a axe vertical
Les éoliennes à axe vertical sont plus
onéreuses que les éoliennes à axe horizontal et de
conception plus complexes mais s'adaptent plus facilement à des zones de
vent irrégulier. Une éolienne à axe vertical est surtout
utile dans les endroits où il n'y a pas beaucoup de place : en ville,
sur le toit d'un immeuble par exemple. [10]
Les éoliennes à axe vertical existent en deux
type Darrieus (figure I.7) et Savonius (figure I.8) du nom de leurs inventeurs,
une éolienne de type Darrieus peut produire jusqu'à 5000kWh/an
c'est petite éolienne encore peut répondus peuvent être
utilisé pour des petite puissance sur des sites isolée dite
off-grid ou en auto consommation.
11
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Figure I-7-éoliennes axe vertical de Darius
[9].
Elles sont peu encombrantes, et ne nécessitent pas de
systèmes d'orientations et sont simples à installer. Par contre,
elles ont un faible rendement et ne démarrent pas toutes seules. [10]
Ces dernières ont un rapport de vitesse de pointe
très faible et un faible coefficient de puissance, elles ne sont donc
utilisées que dans des systèmes d'énergie éolienne
de très faible puissance. [8]
Figure I-8. Éoliennes de type Savonius [9].
Le générateur à axe vertical a une
conception simple. L'arbre est vertical, de sorte que le
générateur est monté sur le sol et la tour n'est
nécessaire que pour monter les pales.
12
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Les inconvénients sont le rapport de vitesse de pointe
et la puissance de sortie qui sont très faibles par rapport aux
générateurs à axe horizontal. La turbine a besoin d'une
poussée initiale pour démarrer ; elle n'est pas
auto-démarrante.Il n'est pas non plus possible de contrôler la
puissance de sortie en faisant pivoter les pales du rotor. [8]
Ces éoliennes utilisent généralement des
batteries pour emmagasinée l'énergie produite un
régulateur de charge protèges les batteries de la surcharge dans
le cas de l'autoconsommation un convertisseur permet lorsque les batteries son
assez chargé de transformer le courant continue des batteries en
ça et d'apporté un complément d'énergie pour la
consommation personnelle du lieu. Lorsque les batteries son pleines le surplus
d'énergie est injecté dans le réseaux
électrique.
I.7 Les différents types
d'éoliennes
En général, les turbines éoliennes peuvent
être divisés en deux types :
I.7.1 Éolienne à vitesse fixe
Eolienne à vitesse fixe génère une
vitesse fixe et constante grâce a son système mécanique
d'orientation des pales. Cette vitesse est déterminée par le
rapport du réducteur, la fréquence du réseau et le nombre
de pole de la génératrice. La vitesse de son rotor varie a une
dans une plage terminisme de l'ordre de 1a 2% de la vitesse nominal.
Étant donné que la vitesse de son rotor ne peut pas varier, le
changement aléatoire de la vitesse du vent affecte directement le couple
de la chaine cinématique de l'éolienne, entraînant des
charges structurelles plus élevées qu'en cas de fonctionnement
à vitesse variable.
Une éolienne à vitesse fixe est
constituée d'un générateur asynchrone à cage
d'écureuil, cette dernière est directement couplée au
réseau.
Cependant, les turbines à vitesse constante doivent
être plus robustes mécaniquement que les turbines à vitesse
variable [11] [8]. La figure I.9 représente la structure d'une
éolienne à vitesse fixe directement connecter au
réseau.
13
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Figure I-9 Structure d'une éolienne a vitesse fixe
à base de machine asynchrone à cage [12].
I.7.2 Éolienne à vitesse
variable
La figure I .10 représente la structure d'une
éolienne a vitesse variable connectée au réseau. Les
éoliennes à vitesse variable peuvent atteindre une
efficacité de conversion et fournir de l'énergie dans une large
gamme de vitesses de vent. La turbine change continuellement sa vitesse de
rotation en fonction de la vitesse du vent afin de maximiser la puissance
produite. Dans ces circonstances la vitesse spécifique ??
représente la vitesse de la pale par rapport à la vitesse du
vent, cette dernière peut être maintenu a sa valeur optimale afin
d'extraire le maximum d'énergie possible. Afin de rendre la vitesse de
la turbine réglable, l'éolienne est raccordée au
réseau électrique travers un convertisseur de puissance. [13]
Figure I-10. Structure d'une éolienne a vitesse variable
connectée au réseau. [12]
14
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Le tableau ci-dessous, représente les principaux
avantages et inconvénients des turbines à vitesse variable,
comparé aux turbines à vitesse fixe.
Tableau I-1. Comparaison entre une éolienne à
vitesse fixe et une éolienne à vitesse
variable.
Type d'éolienne
|
|
Avantage
|
|
Inconvénients
|
Éolienne à vitesse fixe
|
·
|
Simple, robuste, et fiable
|
·
|
Rendement en énergie produite faible.
|
|
·
|
Faible cout de construction.
|
·
|
Fluctuation aléatoire de la puissance
|
|
·
|
Faible cout de maintenance.
|
|
produite.
|
Éolienne à vitesse variable
|
·
|
Rendement élevé en conversion d'énergie.
|
·
|
Cout élevé de construction.
|
|
·
|
Puissance électrique de meilleure qualité.
|
·
|
Perte en puissance asse importante du au
|
|
·
|
Stresse mécanique
|
|
convertisseur.
|
|
|
réduit.
|
·
|
Contrôle du système plus compliqué.
|
|
I.8 Quelques notions de conversion de l'énergie
éolienne I.8.1 Énergie cinétique du vent - conversion en
énergie mécanique
La théorie du disque traversé par une vitesse de
vent explique de manière très simple le processus d'extraction de
l'énergie cinétique du vent. L'énergie cinétique du
vent, basé sur des bilans énergétiques et l'application de
l'équation de BERBOULLI. [14]
Le rotor du vent captant l'énergie est vu comme un disque
poreux, qui provoque une diminution de la quantité de mouvement du flux
d'air, ce qui entraîne un saut de pression dans la face du disque et une
déviation des flux en aval (figure 1.11). [14]
15
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Figure I.11-Schéma de l'écoulement d'un fluide
à travers un disque. [14]
La théorie de la quantité de mouvement est
utilisée pour étudier le comportement de l'éolienne et
pour mettre en place certaines hypothèses, l'air est incompressible, le
mouvement du fluide est régulier et que les paramètres
étudiés sont fluides est régulier, et les variables
étudiées ont la même valeur sur une section donnée
du tube de courant d'air.
Le tube de courant d'air la puissance contenue sous forme
d'énergie cinétique dans le vent traversant à une vitesse
???? la surface A1, est exprimée par l'équation I.1 :
[14]
?? (I.1)
???? = 2 A1 ????3
Avec :
?? :la densité de l'aire. ?? 1,2????/??^3.
L'éolienne ne peut récupérer qu'une partie
de cette puissance, cette puissance est exprimé par l'équation
I.2:
?? (I.2)
???? = C?? 2 R2 ??????
Avec :
R: Le rayon des pales de l'éolienne. C??: Le coefficient
de puissance.
16
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
?? ?? : Exprime l'efficacité de l'éolienne dans la
transformation de l'énergie cinétique du vent en énergie
mécanique. Le coefficient est exprimé en fonction de la vitesse
du vent, de la vitesse de rotation de l'éolienne, de la vitesse de
rotation du rotor, de l'angle d'inclinaison ?? [14].
?? ?? est souvent donné en fonction du rapport de vitesse
de pointe ?? qui est définit par :
La valeur maximale théorique de ?? ?? est définit
par la loi de BETZ:
?? ???????? =
|
16
27
|
(I.4)
= 59.3% = 0.593
|
|
Le couple rotorique est obtenu à partir de la
puissance générée et de la vitesse de rotation de la
turbine :
????
???? = Ù??
|
??????2????3
??????3????2
??????3????2
= ???? = 2?? ???? = 2 ????
2Ù??
|
(I.5)
|
|
Où ???? est le coefficient du couple. Le coefficient
de puissance ?? ?? ,et le couple sont liés par l'équation I.6:
?? ??(??) = ??????(??) (I.6)
Les éoliennes à marche lente sont munies d'un
grand nombre de pales (entre 20 et 40), leur inertie importante impose en
général une limitation du diamètre à environ 8 m.
Leur coefficient de puissance représentée dans la figure I.12,
atteint rapidement sa valeur maximale lors de la montée en vitesse mais
décroît également rapidement par la suite. Les
éoliennes à marche rapide sont beaucoup plus répandues et
pratiquement toutes dédiées à la production
d'énergie électrique elles possèdent
généralement entre 1 et 3 pales fixes ou orientables pour
contrôler la vitesse de rotation. Les pales peuvent atteindre des
longueurs de 60 m pour des éoliennes de plusieurs mégawatts.
[1]
Les éoliennes tripales sont les plus utilisées
car elles représentent un inconvénient entre les vibrations
causées par la rotation et le coût de l'éolienne. De plus,
leurs coefficients de puissance comme le montre la figure 1-12 atteint une
valeur plus élevée et diminue lentement quand la vitesse
augmente. Ils fonctionnent à une vitesse du vent plus
élevée que 3 m / s.
17
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Figure I.12-Évolution typique du rendement
aérodynamique en fonction de la vitesse relative X et du modèle
d'éolienne [15]
I.8.2 Conversion de l'énergie cinétique du
vent en énergie électrique
Le principe de conversion de l'énergie
cinétique en énergie électrique est
représenté sur la figureI.13.
Au niveau de la nacelle le mouvement du rotor est transmis
à l'arbre long, la vitesse de rotation de l'arbre long est
augmentée par le multiplicateur c'est la boite de vitesse de
l'éolienne, le générateur fonctionne sur le principe de la
dynamo il convertit l'énergie cinétique en énergie
électrique.
Le freint permet de stopper le mouvement du rotateur il est
utilisé qu'en cas d'urgence, sur le toit se trouve les capteurs pour le
pilotage de l'éoliennes.
Les grandes éoliennes à axe horizontal
regroupée dans un parc éolien. Son hauteur est d'une centaine de
mettre pour un diamètre d'environ 50m. Les plus grandes qui sont les
plus puissante peuvent dépasser 120m de diamètre, la hauteur du
mat est primordiale pour capter le vent et optimisé la production de
l'énergie électrique. Le rotor et le stator se trouve dans la
nacelle située en haut du mat qui est orientable pour suive la direction
du vent. L'électricité produite est acheminée par
câble jusqu' au transformateur situé en bas du mat qui permet
d'augmenter la tension de sortie. L'éolienne peut ainsi injecter dans le
réseau électrique un courant alternatif en
18
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
20 000V dans le domaine de haute tension.
L'électricité est convertie en basse tension à travers des
postes de basse tension.
Figure I.13-Chaine de conversion d'une éolienne
[16].
I.8.3 Les différentes topologies d'alimentation
de la MADA
I.8.3.1 MADA à énergie rotorique
dissipé
Cette configuration à vitesse variable est
représentée par la (figure I.14), le stator est relié
directement au réseau, alors que le rotor est connecté au
redresseur. Une charge résistive est reliée au redresseur
à travers d'un hacheur à IGBT ou GTO. Afin de fonctionner en
vitesse variable tout en restant dans la partie stable de la
caractéristique couple/vitesse de la machine asynchrone à double
alimentation et varier l'énergie dissipé ; le contrôle de
l'IGBT est primordial. [17].
19
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
Figure I.14-MADA avec contrôle du glissement par
l'énergie dissipée [18].
I.8.3.2 MADA structure de Kramer
Afin de minimiser les pertes d'énergie dues à
la configuration précédente, le hacheur et la charge
résistive sont remplacés par un onduleur qui renvoie
l'énergie de glissement vers le réseau comme le montre la figure
I.15.
Figure I.15-Structure de Kramer [18].
L'association du redresseur et de l'onduleur son
dimensionné en fonction de la puissance nominale de la machine, cette
configuration peut être avantageuse que si la taille des convertisseurs
peut être réduite para port à la puissance nominale de la
machine. Les thyristors utilisé dans
20
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
l'onduleur nuit au facteur de puissance. Le redresseur permet
uniquement de transférer l'énergie du rotor de la machine vers le
réseau, cela rend le système non producteur d'énergie que
si la vitesse de rotation est supérieure au synchronisme. Dans cette
configuration le glissement est maintenu inférieur à 30% [1].
I.8.3.3 MADA structure de Scherbius avec cyclo
convertisseur
Afin de permettre un échange de flux d'énergie
bidirectionnel entre le rotor et le réseau, la combinaison entre le
redresseur et onduleur peut être remplacée par un cyclo
convertisseur (figure 1-16), cette architecture est appelée structure de
Scherbius [1].
Figure I.16-Structure de Scherbius avec cyclo convertisseur.
[18]
Afin de maintenir un fonctionnement optimal du
système, les variations du glissement doivent être
inférieures à 30%, si ces variations son positives alors le
système va fonctionner en mode hypo synchrone et si ces variations son
négative alors le système vas fonctionner en mode hyper synchrone
[18].
Le principe du cyclo convertisseur est de prendre des
fractions des tensions sinusoïdales du réseau afin de reproduire
une onde de fréquence inférieure génère par
conséquent des perturbations harmoniques importantes qui nuisent au
facteur de puissance du dispositif [1]. Les progrès de
l'électronique de puissance ont conduit au remplacement du cyclo
convertisseur par une structure à deux convertisseurs à IGBT
commandés en MLI [1] .
I.8.3.4 MADA structure de Scherbius avec convertisseur
MLI
Cette structure est représentée dans la figure
I.17 elle a les mêmes caractéristiques que la structure de
Scherbius avec cyclo convertisseur. Contrairement à la structure
citée précédemment
21
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
cette structure utilise deux ponts triphasés d'IGBT
commandables à l'ouverture et à la fermeture et leur
fréquence de commutation est plus élevée que celle des GTO
[17].
Le gain se répercute sur des perturbations moins
importantes (rejet des premiers harmoniques non nuls vers les fréquences
élevées par la commande MLI grâce à la
commandabilité du convertisseur rotorique la MADA peut fonctionner en
mode hypo et hyper synchrone le contrôle du facteur de puissances pourras
être établie. [17]
Figure I.17-Structure de Scherbius avec convertisseurs MLI.
[18]
I.9 Avantages et inconvénients des
systèmes d'énergie éolienne :
L'énergie éolienne offre de nombreux avantages,
ce qui explique pourquoi elle est la source d'énergie qui connaît
la plus forte croissance dans le monde. Les efforts de recherche visent
à relever les défit pour accroître l'utilisation de
l'énergie éolienne.
I.9.1 Avantages :
Les systèmes d'énergie éolienne sont
alimentés en énergie par le vent qui circule naturellement, peut
être considérée comme une source d'énergie propre.
L'énergie éolienne ne pollue pas l'air comme les centrales
électriques qui utilisent des combustibles fossiles, tels que le charbon
ou le gaz naturel. Les éoliennes ne produisent pas d'émissions
atmosphériques à l'origine des pluies acides ou des gaz à
effet de serre.
L'énergie éolienne est disponible en tant que
source d'énergie domestique dans le monde entier et n'est pas
limitée à quelques pays seulement, comme c'est le cas pour le
pétrole.
22
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
L'énergie éolienne est l'une des technologies
d'énergie renouvelable les moins chères disponibles
aujourd'hui.
Les éoliennes peuvent également être
construites sur des fermes ou des ranchs, ce qui profite à
l'économie dans les zones rurales, où se trouvent la plupart des
meilleurs sites éoliens. Les agriculteurs et les éleveurs peuvent
continuer à utiliser leurs terres car les éoliennes n'utilisent
qu'une petite fraction du terrain [19].
I.9.2 Inconvénients :
L'énergie éolienne doit concurrencer les
sources de production d'énergie conventionnelles sur la base des
coûts. Selon le profil du vent sur le site, le parc éolien peut
être ou non être aussi compétitif qu'une centrale à
combustible fossile. Même si le coût de l'énergie
éolienne a diminué au cours des 10 dernières
années, cette technologie nécessite un investissement initial
plus élevé que les centrales à combustible fossile.
Le défi majeur de l'utilisation du vent comme source
d'énergie est que le vent est intermittent et qu'il ne souffle pas
toujours selon les besoins en électricité. L'énergie
éolienne ne peut pas être stockée et tous les vents ne
peuvent pas être exploités pour répondre à la
demande d'électricité.
L'option de stockage de l'énergie dans des batteries
est au-delà des limites de la faisabilité économique pour
les grandes éoliennes.
Les bons sites d'éoliennes sont souvent situés
dans des endroits éloignés, loin des villes où
l'électricité est nécessaire. Dans les pays en voie de
développement, il y a toujours le coût supplémentaire pour
connecter les parcs éoliens éloignés au réseau
d'approvisionnement.
Le développement des ressources éoliennes peut
entrer en concurrence avec d'autres utilisations des terres et ces autres
utilisations peuvent être plus valorisées que la production
d'électricité.
Bien que les centrales éoliennes aient un impact
relativement faible sur l'environnement par rapport à d'autres centrales
électriques conventionnelles, le bruit produit par les pales du rotor et
les impacts esthétiques (visuels). La plupart de ces problèmes
ont été résolus ou considérablement réduits
grâce au développement technologique ou en plaçant
correctement les centrales éoliennes [19]
23
Chapitre I : État de l'art des systèmes
éoliens.
I.10 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la
description de l'énergie éolienne dans son état
général, nous avons cités l'origine de l'énergie
éolienne, ses principaux composants ainsi que les type d'éolienne
qui existe dans le monde. On a aussi abordé quelques notions de
conversion de l'énergie cinétique et le contrôle de la
vitesse des éoliennes.
Afin de mieux comprendre le processus de conversion de
l'énergie éolienne et d'analyser cette conversion, le chapitre
suivant est consacré à la modélisation des
différents éléments qui compose la chaine de conversion de
l'énergie éolienne.
24
|