CONCLUSION GÉNÉRALE
« Quelle communication des
prestataires de santé, pour une stratégie de prévention de
la TME du VIH ? ». C'est cette question qui a fait
objet d'étude de notre mémoire de fin du second cycle de nos
études universitaires. Ainsi, nous avons étudié le
contexte de la question à travers l'étude des travaux
déjà menés, afin d'acquérir des connaissances sur
le sujet. Nos différentes lectures, nous ont permit de trouver des
réponses anticipées, définir nos objectifs, avant de
prendre connaissance du terrain.
L'étude sur le terrain a été une phase
importante pour nos travaux. Avant le questionnement de nos cibles, nous avons
procédé à une observation du terrain. Par
conséquent, la collecte des donnés s'est faite par observation et
par questionnement des cibles. Les données recueillies ont
été analysées par le logiciel Microsoft 2007.
L'étude sur le terrain nous a énormément instruit sur la
question étudiée. Il est à noter, une insuffisance de
connaissance des prestataires de santé en matière d'IEC/CCC et de
la PTME. Ce déficit de connaissance de la part des prestataires de
santé est dû à une absence de modules portants sur ces
questions durant leur formation initiale. Or, le programme de la
prévention de la transmission pédiatrique du VIH s'appuie sur les
relations qui lient les prestataires de santé et les patientes.
Face à cette situation de manque, le besoin d'une
amélioration de connaissances s'avère plus que nécessaire,
afin de faciliter les interventions des prestataires de santé, et les
encourager à mieux s'engager dans le programme de la PTME. Par ailleurs,
d'autres facteurs liés à la persistance de la TME du VIH,
expliquent les hésitations des prestataires de santé à
s'impliquer réellement dans le programme de la PTME. Il s'agit entre
autres :
? De l'accessibilité difficile des centres de santé
;
? Du faible taux d'utilisation des centres de santé
prénatal par les femmes en âge de procréer, les femmes
enceintes et les conjoints ;
? De la disparité inégale des prestataires dans les
centres de santé prénatal ;
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? De l'insuffisance d'infrastructures adaptées à
la CCC et la PEC ;
? Du faible financement des projets PTME et l'absence de
matériels nécessaires à la ·PTME et la PEC ;
etc.
Bien que l'implication des conseillères communautaires
dans certains centres de santé, permet d'amoindrir le poids des
activités de la PTME, les efforts s'emblent insuffisants. En
particulier, dans le domaine du financement, de la création de salle
pour la CCC et la distribution des ARV dans les centres de santé
prénatale. De la part des communautaires, la situation de
vulnérabilité en matière de la TME du VIII est plus
liée à la féminisation de la prévalence du VIII et
la situation socio-économiques des foyers.
Retenons que la question de la PTME exige encore plus
d'attentions et d'engagement tants des leaders politiques, administratives,
sanitaires que, des prestataires de santé en matière de la CPN,
des ONG locales et internationales et les communautaires elles- mêmes.
Ainsi, beaucoup reste à faire, car nos travaux ont consisté
à aborder une facette de cette question de la PTME, en vue d'un
changement durable et constant. Par conséquent, d'autres travaux sont
nécessaires afin d'améliorer la qualité de prestation des
prestataires de santé, afin de réduire et éliminer la TME
du VIII de façon définitif
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