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Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

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0.7. Délimitation du travail

La délimitation du travail de recherche, dans le temps et dans l'espace est indispensable pour en faciliter sa faisabilité. Notre présente étude porte sur le Burundi ; de plus, nous avons pris l'année 1983 comme borne inférieure. En outre, la disponibilité des données nous a contraints à prendre l'année 2013 comme borne supérieure de notre travail.

CHAPITRE I : LA FISCALITE DIRECTE DES ENTREPRISES ET DES MENAGES COMME FACTEUR EXPLICATIF DE LA CONSOMMATION PRIVEE : REVUE DE LA LITTERATURE

I. 0.Introduction

La fiscalité effectuée sur les entreprises et les ménages influence les activités de production, de consommation des richesses et de distribution. Ces agents économiques privés se heurtent à la fois à une fiscalité directe et à une fiscalité dite indirecte.

Cependant, dans l'activité publique, l'Etat fait recours à la fiscalité afin de répondre aux fonctions notamment de financement des dépenses publiques, de redistribution, de Régulation de l'activité économique et de stabilisation, d'incitations fiscales et manipulation des comportements (Musgrave, 1999).

Dans les pays en développement où figure le Burundi, les impôts indirects dominent les impôts directs en termes de recettes fiscales et cela est dû au faible niveau des revenus des ménages. Ainsi, du fait de la distribution inégale des revenus qui prévaut dans ces pays, il est plus facile de générer les revenus fiscaux en taxant les transactions des biens et services plutôt qu'en taxant le revenu ou la richesse des entreprises et des ménages.Ainsi, peut-on dire que la fiscalité directe nécessite des renforcements malgré que son influence sur les décisions des agents économiques privés ne soit pas à négligé.

Ainsi, ce chapitre vise une revue de littérature générale en matière de fiscalité afin de connaître la multiplicité des effets entrainés par son ampleur  étant donné qu'elle conduit les agents économique privés à modifier leurs comportements de consommation, d'investissement, d'épargne, de localisation, d'importation, d'exportation et les choix qui président aux affectations de ressources qu'ils opèrent.

I.1. Approche théorique sur la fiscalité des entreprises et des ménages

La fiscalité est le processus par lequel les pouvoirs publics s'assurent des fonds, prélevés par voies obligatoires, afin de payer les dépenses publiques. Cette définition ne s'écarte pas de celle donnée par le Grand LAROUSSE qui considère la fiscalité comme étant un système de perception des impôts, l'ensemble des lois qui s'y rapportent et les moyens qui y conduisent.

La fiscalité est ainsi constituée de l'ensemble des règles juridiques concernant les impôts. Ainsi, pour bien comprendre la notion de fiscalité, il est nécessaire de donner la signification de l'impôt.

En effet, selon TANZI et ZEE (2001), la mise en place d'une politique fiscale efficace dans les pays de faibles revenus se heurte à quatre grandes catégories d'obstacles :

Ø Prédominance du secteur informel : La plupart des travailleurs des pays en développement sont généralement employés dans le secteur informel. Ils reçoivent rarement des salaires fixes et réguliers, et leurs revenus sont souvent versés en espèces, ne figurant dans un aucun registre comptable et compliquant ainsi le calcul de l'assiette fiscale sur ces revenus.

Ø Difficulté de créer un système d'administration fiscale efficace : Manque d'employés instruits et bien formés, contribuables n'ayant pas toujours des capacités nécessaires pour maintenir des comptes, incapacité d'informatiser tout le système fiscal.

Ø Difficulté à générer des statistiques fiables par les services de la statistique et de l'impôt : étant donné la prédominance de la structure informelle dans l'économie, le manque de données fiables empêche les décideurs d'évaluer convenablement l'incidence possible des changements majeurs du régime fiscal. Par conséquent, on préfère souvent les changements accessoires aux changements structuraux fondamentaux, même lorsque ces derniers seraient clairement préférables. C'est ainsi que se perpétuent les structures fiscales inefficaces.

Ø Répartition inégale des revenus : Même si dans une telle situation la pratique des taux d'imposition élevés devrait idéalement signifier que les plus riches contribuent plus que les pauvres à l'effort fiscal, les pouvoirs économiques et politiques dont jouissent ces riches leur permettent souvent de bloquer les réformes qui auraient pour effet d'accroître leur fardeau fiscal.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery