Tableau 2 : Résultats du
test de stationnarité des séries en niveau au seuil de 5%
SERIES
|
Retard optimal
|
Modèle
|
Test ADF
|
Test PP
|
V.cal
|
V.C à 5%
|
Stationnaire
Oui ou non
|
V.cal
|
V.C à 5%
|
Stationnaire
Oui ou non
|
LCPR
|
1
|
M4
|
0,769
|
-1,953
|
Non
|
0,849
|
-1,952
|
Non
|
LFDRE
|
1
|
M6
|
-2,582
|
-3,573
|
Non
|
-2,655
|
-3,567
|
Non
|
LFDRM
|
1
|
M4
|
-0,266
|
-1,953
|
Non
|
-0,250
|
-1,952
|
Non
|
LFIR
|
1
|
M4
|
0,789
|
-1,953
|
Non
|
1,005
|
-1,952
|
Non
|
LPIBR
|
1
|
M4
|
0,941
|
-1,953
|
Non
|
1,398
|
-1,952
|
Non
|
Source : L'auteur à partir des
résultats des tests de racine unitaireen Eviews 3.1
De ces tableaux précédents, il ressort que
toutes les variables ne sont pas stationnaires en niveau car les valeurs
calculées ADF et PP sont supérieures aux valeurs critiques. Pour
cela, il convient de procéder à la différenciation
première.
Tableau 3: Résultats du test de stationnarité
des séries en différence premièreau seuil de 5%
SERIES
|
Retard optimal
|
Modèle
|
Test ADF
|
Test PP
|
V.cal
|
V.C à 5%
|
Stationnaire
Oui ou non
|
V.cal
|
V.C à 5%
|
Stationnaire
Oui ou non
|
LCPR
|
1
|
M4
|
-3,310
|
-1,953
|
Oui
|
-5,223
|
-1,953
|
Oui
|
LFDRE
|
1
|
M6
|
-3,912
|
-3,579
|
Oui
|
-5,419
|
-3,573
|
Oui
|
LFDRM
|
1
|
M4
|
-2,448
|
-1,953
|
Oui
|
-2,453
|
-1,953
|
Oui
|
LFIR
|
1
|
M4
|
-4,592
|
-1,953
|
Oui
|
-6,216
|
-1,953
|
Oui
|
LPIBR
|
1
|
M4
|
-2,321
|
-1,953
|
Oui
|
-2,572
|
-1,953
|
Oui
|
Source : L'auteur à partir des
résultats des tests de racine unitaireen Eviews 3.1
L'analyse de la stationnarité par les tests DFA et Pp
révèle que toutes les variables sont stationnaires en
différence première car les valeurs calculées sont
inférieures aux valeurs critiques au seuil de 5%. Donc, elles sont
intégrées d'ordre un (I(1)).
Après la stationnarité des séries, la
théorie économétrique recommande de passer au test
consistant à voir s'il existe une éventuelle relation entre les
variables dans un horizon lointain. C'est l'objet du test de
coïntégration.
III.2.2.3. Test de coïntégration entre les
variables
Dans notre étude, nous avons suivi la méthode
d'ENGLE et GRANGER encore appelée « la méthode
basée sur les résidus ». A titre de rappel, cette
approche recommande de tester la stationnarité du résidu obtenu
après avoir estimé par les MCO la relation de long terme. En
d'autres termes, on soumet le résidu issu de la relation de long terme
aux tests de stationnarité.Si ce résidu est stationnaire en
niveau, l'hypothèse de coïntégration entre les variables est
acceptée.
a. Estimation de la relation de long terme entre les
variables
Pour estimer la relation de long terme, nous estimons les
paramètres de l'équation suivante :
LCPRt=b0+b1
LFDREt+b2 LFDRMt+b3LFIRt
+ b4 LPIBRt +åt
Avec b0, b1, b2,
b3, b4 : les coefficients à estimer et
åt, le terme d'erreur.
Nous présentons les résultats de l'estimation
des coefficients par la méthode des MCO dans le tableau
ci-après :
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