III.1.4.5. Tests d'évaluation des résultats
a. Tests de significativité du
modèle
Pour juger la significativité de notre modèle,
quelques tests ont été empruntés.La significativité
des variables de façon individuelle a été analysée
sur base de la statistique t de Student tandis que la significativité
des coefficients pris globalement a été illustrée par la
valeur de la statistique F de Fisher.
Par ailleurs, au regard de la valeur du coefficient de
détermination R2 et surtout R2-ajusté, un
modèle peut être jugé valide ou non.En effet, le
coefficient de détermination permet d'indiquer le pourcentage de la
variation totale de la variable dépendante due à la
présence des variables explicatives.
La valeur de R2 varie entre 0 et 1. Nous concluons
que les variables indépendantes n'expliquent pas la variation de la
variable dépendante si le coefficient de détermination tend vers
0. Par contre, si R2 tend vers 1, ceci indique que la variable
expliquée varie en fonction des variables explicatives.Quant au
coefficient R2-ajusté, celui-ci est ajusté aux
degrés de liberté et augmente avec le pouvoir explicatif du
modèle. Il diminue avec les pertes en degré de liberté.
Généralement, si l'équation est bien
spécifiée, les valeurs des deux statistiques, R2 et
R2-ajusté, sont proches.
b. Tests de stabilité du
modèle
Dans le but de faire de bonnes prévisions, les tests de
stabilité sont importants pour compléter la série des
tests économétriques. Pour étudier la stabilité du
modèle, nous avons eu recours aux tests « Cusum » et
« Cusum of squares » mis au point par BROWN-DURBIN et EVANS
qui sont basés sur les résidus récursifs.
Cette régression récursive préconise
l'interprétation graphique de la stabilité ou non d'une relation
par le test des sommes cumulées des résidus (Cusum test) et le
test des sommes cumulées des résidus récursifs (Cusum of
squares).Ces tests se basent sur une représentation graphique de la
série suivante: ,Avec : r= k+1, ..., t ; k= nombre de variables explicatives,
t= nombre d'observations, et W= variable du modèle.Ainsi,
l'hypothèse de stabilité du modèle est retenue si la
courbe du Sr ne coupe pas les bornes qui constituent la règle
de décision.
c. Tests de diagnostic sur les
résidus
On distingue donc :
Ø Le test d'autocorrélation des résidus
qui est conçupour vérifier si les résidus suivent un bruit
blanc. Si les résidus obéissent à ce dernier, il y a
absence d'autocorrélation ;
Ø Le test de normalité de Jarque et Bera qui est
utilisé pour vérifier si les résidus sont normalement
distribués avec les indicateurs de normalité notamment le
Skewness et le Kurtosis qui mesurent respectivement l'asymétrie de la
distribution autour de la moyenne et le degré d'aplatissement de la
distribution ;
La série des résidus obéit ainsi à
la distribution normale si la probabilité associée à la
statistique de normalité des résidus est supérieure
à 5%, pris comme le seuil de significativité.
Ø Le test d'héteroscédasticité de
White qui permet de vérifier si le carré des résidus peut
être expliqué par les variables du modèle. Dans le contexte
du test d'héteroscédasticité de White, l'hypothèse
nulle est que tous les coefficients de régression des carrés des
résidus sont nuls, c'est-à-dire que les variables du
modèle n'expliquent pas la variance des termes d'erreurs.
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