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Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Intérêt du sujet

Dans les Pays en voie de développement en général et au Burundi en particulier, les gouvernements collectent les impôts dans le but de financer les dépenses publiques. Ces dernières comprennent essentiellement les dépenses de fonctionnement des services publics tels que le paiement des fonctionnaires, l'achat du matériel de bureaux,...., mais aussi les dépenses d'investissement comme la construction des infrastructures socio-économiques, la création d'entreprises publiques, les subventions aux entreprises tant publiques que privées.

Ces dernières années, les dépenses publiques du Burundi ont connu une évolution impressionnante. Par exemple, selon la Loi N°1/35du 31 Déc.2012 portant fixation du budget général de la république du Burundi pour l'exercice 2013,  les dépenses du budget général de l'Etat pour la gestion 2013 sont passées à 1 389 901 957 864Fbu alors qu'elles étaient évaluées à 1 211 741 630 296Fbu en 2012, soit une augmentation annuelle de 15% en une seule année.

En matière de fiscalité, on distingue au Burundi les prélèvements fiscaux directs et indirects. Les impôts directs contribuent à près de 30% des recettes fiscales alors que les impôts indirects en contribuent à près de 70%. Les impôts directs comprennent les impôts sur les revenus et bénéfices ainsi que les impôts sur les patrimoines et on considère que les ménages acquittent 41% de la fiscalité directe, tandis que les entreprises installées au Burundi acquittent 59%.

Cependant, le poids de la fiscalité directe sur les entreprises et les ménages conduit à une faiblesse de la consommation et de l'épargne privée car il touche le revenu disponible des ménages et les profits des entrepreneurs. Il peut même renvoyer les entreprises privées à la recherche des crédits en vue de combler le manque de moyens nécessaires dans la relance de leur économie.

Ainsi, beaucoup de recherches se consacrent souvent à l'analyse des effets des impôts indirects sur les grandeurs macroéconomiques des pays en développement sous l'idée que ce sont les prélèvements indirects qui constituent la principale source des recettes de l'Etat.

Peut-on dire que les impôts directs n'ont pas d'effets néfastes comme les impôts indirects. Faut-il les augmenter de plus pour améliorer les caisses de l'Etat ou bien les supprimer pour renforcer la fiscalité indirecte ?

Sur base de ces considérations, le grand intérêt de mener cette étude au Burundi est d'analyser l'effet que comporterait le poids élevé et croissant de la fiscalité directe effectuée sur les entreprises et les ménages dans une perspective de demande ou de consommation. D'où notre sujet s'intitule : « Effet de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au Burundi (1983-2013) ». Ainsi, les résultats de cette étude peuvent servir de base dans la prise de décision par les autorités publiques, mais aussi de guide pour les autres travaux scientifiques ultérieurs.

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