SECTION IV. LES STRATEGIES A METTRE EN OEUVRE POUR RETABLIR
L'AUTORITE DE L'ETAT DANS LE TERRITOIRE DE FIZISECTION
L'Etat congolais a en dépit de toutes les manoeuvres
posées par les groupes de rébellion en Territoire de Fizi,
tenté plusieurs fois de faire sentir à la population qu'il
était à même par son pouvoir coercitif et/ou
régalien, de contrôler toute l'étendue du territoire
national surtout les zones où oeuvrent les différentes forces
rebelles.
x) II.4.1 ORGANISATION DU DIALOGUE ENTRE
GOUVERNEMENT ET GROUPES ARMES
L'un des moyens les plus rapides pour l'établissement
d'un climat de paix et de l'autorité de l'Etat serait sans doute, le
dialogue. Le gouvernement de la RDC devrait penser à rassembler tous les
éléments semant les troubles et la désolation cause de non
établissement de son autorités et leur demander au fond quelles
sont les causes et/ou origines de leur existence à Ngandja d'abord, les
conséquences en suite et en fin leur recommandation au gouvernement pour
qu'ils arrivent à sortir de la forêt, cela serait une
méthode trop simple.
y) II.4.2 APPLICATION DU PROGRAMME DU
DRRR ET PROCESSUS DE DDR DE LA MONUSCO
Pour asseoir son autorité partout à travers le
pays et même dans les milieux ruraux, le pouvoir de Kinshasa devrait
imposer à la Monusco de faire en sorte de réussir leurs missions
tel qu'assignées dans ses différents programmes
précités ci-haut. L'est de la RDC compte a lui-même 62
groupes rebelles pendant que la Monusco existe avec son programme. Il est vrai
que dans plusieurs villages de la RDC existent les milices et ces derniers font
que les autorités officiellement reconnus forment et refusent de
s'installer dans le même endroit qu'eux.
z) II.4. 3 CONSCIENTISATION ET EFFORT
POPULAIRE
Nous disons pour cette occasion à toute la population
du Territoire de Fizi qu'à partir de nos observations il
s'avère que sont nombreux les gens qui gardent, hébergent les
rebelles dans leurs maisons. En cela nous lançons un appel plus vibrant
de revenir à la raison et vivre avec le FARDC comme des forces
régulières voir dénoncer le cas où un
Maï-Maï entre clandestinement au village pour troubler l'ordre
public.
Les chefs coutumiers en fin doivent multiplier des rencontres
avec les populations locales leurs montrer l'importance de l'existence de
l'autorité de l'Etat et leurs interdisant d'accepter toute sorte de
manipulation venant de rebelles.
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