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Libéralisation financière et croissance économique au cameroun


par Christian BELKE NDONEMO
Université de Ngaoundere - Master recherche  2017
  

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2- Modèle adopté

Nous rappelons nos deux hypothèses :

H1 : « La libéralisation financière interne influence positivement la croissance économique au Cameroun »

Cette hypothèse consiste à considérer avec Roubini et Sala-i-martin (1992) que le développement financier est la conséquence directe de la libéralisation financière interne (bancaire) ; la libéralisation financière a débouché sur un développement financier qui a impacté positivement la croissance économique. A cet effet les indicateurs que nous retenons, comme la plupart des études,pour saisir l'effet de la libéralisation financière interne sur la croissance économique au Cameroun sont les ratios masse monétaire sur PIB, et crédits privés sur PIB. L'indicateur de la croissance économique utilisé est plus fréquemment le PIB par habitant. Nous n'utilisons pas directement un indice de libéralisation financière interne comme indicateur de la libéralisation financière, pour cerner son effet sur la croissance économique, à cause de son indisponibilité pour le Cameroun pour des périodes récentes de notre étude. Par ailleurs les indicateurs que nous avons retenus sont de plus en plus préférés dans la littérature empirique récente par rapport aux différents index de la libéralisation interne, car ils rendent mieux compte du niveau et des effets de la libéralisation financière, qui demeure difficilement mesurable à un degré précis.

H2 : « La libéralisation du compte de capital influence positivement la croissance économique au Cameroun »

La mesure du compte capital que nous allons utiliser, pour saisir le degré d'ouverture du compte de capital est le KAOPEN.

Ainsi à partir d'un large éventail de la littérature empirique, et surtout à partir des modèles de Atemkeng et al (2011), etKhalfaoui (2009), notre modèle aura la forme générale suivante :

Yt = á + âILFt + ãICCt + äVct + åt,

Avec ILF l'indicateur de la libéralisation financière interne, ICCl'indicateur de libéralisation du compte de capital,Vc la matrice des variables de contrôle, åle terme d'erreur, et Yest la variable dépendante qui mesure la croissance économique.

Afin de mesurer l'élasticité des variables, on utilise le logarithme pour les deux parties de l'équation, sauf sur les taux et la variable Kp. Ainsi, en extension le modèle devient :

logPIBt = â0 + â1logM2t + â2logCPt + â3Kpt + â4logCOt + â5logDPUt + â6SCOt + â7TINFt + â8POPt + åt

Avec,

logM2 le logarithme du ratio masse monétaire sur PIB

logCP le logarithme du ratio crédits privés sur PIB

Kp l'indicateur Kaopen de libéralisation du compte de capital

logCO logarithme de l'ouverture commerciale

logDPU logarithme des dépenses publiques rapportées au PIB

SCO le taux de scolarisation

TINF le taux d'inflation

POP le taux de croissance de la population.

t c'est le temps

åt c'est la variable muette

â0 est la constance

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius