Cytotoxicité larvaire et activités antimicrobiennes des extraits de Adansonia digitata L., Tamarindus indica L. et de Acacia nilotica L. delile sur des souches microbiennes multirésistantes au Béninpar Afoussatou AMADOU Universite d'Abomey Calavi - Master en Microbiologie Moleculaire et medicale 2022 |
1.2. Monographie des plantes étudiéesLa phytothérapie repose en partie sur une pratique traditionnelle, fondée sur l'utilisation ancestrale et locale des plantes. Les plantes ont toujours été une source importante de nutrition et d'utilisation thérapeutique contre un grand nombre d'affections humaines. Des études phytochimiques récentes sur les plantes médicinales ont confirmé leur efficacité (Singh et al.,2017) qui repose sur la qualité de la préparation (ou extrait) de plante utilisée (Gingembre,2015).Les plantes médicinales renferment en effet de nombreux composés actifs qui ont des activités thérapeutiques complémentaires ou synergiques. Ces principes actifs ont été étudiés et reproduits chimiquement pour être incorporés de nos jours dans de nombreux médicaments dont la consommation pose de nombreux problèmes comme les échecs thérapeutiques liés le plus souvent au développement des mécanismes de résistances. Délaissée à tort pendant plusieurs décennies, aujourd'hui la population semble plus sensible et plus favorable à l'utilisation de la médecine naturelle '''''''''''(Hoellinger, 2017). Parmi ces alternatives d'utilisation, figurent Adansonia digitata L., Tamarindus indica L. et Acacia nilotica L. qui ont été explorées dans la présente étude. 1.2.1. Adansonia digitata L.1.2.1.1. Description botaniqueLe baobab et ses espèces apparentées, appartiennent à la famille des Malvaceae et au genre Adansonia --(Azad, 2018) comme présenté dans le tableau I. Sous plusieurs appellations selon la culture et la région, certaines espèces sont utilisées localement pour leurs feuilles, leurs bois, leurs fruits, leurs graines ou leur gomme-(Abdelrhman et Adam, 2020). Le baobab africain (A. digitata) est présent à l'état naturel dans la plupart des pays du Sahara sous forme d'arbre épars dans la savane, et est également présent dans les habitations humaines(Kumar et al., 2016a). A. digitata, très ramifié est un arbre massif à feuilles caduques. L'espèce adulte peut atteindre 20-30 m de haut avec un diamètre de 2-10 m. Le tronc est souvent de grande circonférence-(Kebenzikato et al., 2015). L'écorce est lisse, brun rougeâtre à gris, douce et possède des fibres longitudinales. A. digitata produit un système de racines latérales étendu jusqu'à 50 m du tronc '''''(Kouyaté et al., 2011). L'origine du baobab fait encore l'objet de débats. Le baobab a été introduit dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales : les pays d'Afrique centrale, de nombreux pays asiatiques, le Moyen-Orient et les Antilles. La figure 1 ci-dessous (a, b, c, d, e, f) présente les différentes parties de l'espèce A. digitata. Tableau I : Taxonomie de Adansonia digitata L. --(Azad, 2018)
https://www.prota4u.org/database/protav8.asp?g=psk&p=Tamarindus+indica+L 1d 1c 1b 1a 1e 1f 1e Figure 1 : Baobab ou Adansonia digitata L. (Seed for Africa, 2018) Légende : 1a : arbre?; 1 b et c : fruit?; 1d : graine?; 1e : feuille?; 1f :écorce |
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