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Contribution a la gestion des eaux usees dans la ville d’Abidjan : cas du quartier Sagbe, commune d’Abobo


par jimy patrice ZOH
2ie ouaga - master IIGIRE 2017
  

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VII RECOMMANDATIONS

Nous pensons que le problème de la gestion des eaux usées et des déchets dans leur ensemble, dans la mesure où il étend ses ramifications sur les indices de santé publique, doit être analysé selon une démarche fondée sur une analyse politique des enjeux des rapports et stratégies des différents facteurs de l'assainissement. Elle doit tenir compte des moyens locaux (réunir la main-d'oeuvre et les fonds pour réaliser des ouvrages d'assainissement) et du contexte social (adaptation, accessibilité selon le quartier, qu'il soit défavorisé ou aisé).

Il importe de recourir à des solutions inclusives adaptées nécessitant l'implication de l'État, des ONG et des bailleurs de fonds mais aussi des populations pour pallier les insuffisances en matière d'assainissement. Elles doivent désormais mettre l'accent sur la planification des extensions futures et intégrer des considérations de nature urbanistique, sanitaire, politique, socioculturelle, éducative au même titre que les critères techniques pour renverser la tendance.

La construction des ouvrages de l'assainissement à Abobo, comme dans les autres communes de Côte d'Ivoire, doit être intégrée dans la planification en tant que politique d'aménagement et support de développement.

Concernant tous ces espaces marginalisés de la ville, une nouvelle donne pourrait consister en la volonté des institutions de coopération et des organismes d'assistance d'initier ou de soutenir les actions de l'Etat visant à l'amélioration de l'environnement dans le but d'intégrer les franges d'espaces concernés et leur habitat dans l'économie et la santé urbaine globale.

Pour la mise en oeuvre de cette politique sus-mentionnée, se décline un plan d'actions articulé autour de trois axes serait nécessaire :

? la construction de caniveaux et d'un réseau d'égout auquel la majorité des ménages de Sagbé et par-delà d'Abobo seront connectés. Ce réseau devrait aboutir à une station d'épuration. Les eaux usées ainsi traitées pourraient être utilisées à d'autres fins, surtout contribuer au développement de la maraîchiculture urbaine, très implantée dans cette commune.

? le renforcement des structures ayant la charge l'assainissement de la municipalité : Il peut s'agir par exemple de doter d'outils et renforcer les services techniques municipaux

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à l'effet de création et d'entretien des latrines publiques et de station de traitement des boues de vidange, de contrôler l'entretien des puisards ;

Dans nos pays en développement, l'analphabétisme et parfois la méconnaissance de certaines thématiques sociologiques par la population faisant partie des principaux maux de la société, se sont malheureusement invités à la gestion de la question 'environnementale, surtout en matière d'assainissement et cadre de vie. La population d'Abobo n'est pas en marge de ce fléau des temps modernes, vu ses différentes attitudes nonobstant les conséquences gravissimes. Aussi ne pouvons-nous pas affirmer que la population périt par manque de connaissance. C'est pourquoi celle-ci doit être incluse au côté des autorités municipales, Etatiques et les ONG dans la chaine de recherche de solutions.

Cela sous- tend de façon pratique qu'un changement de comportement des populations s'im-pose avec acuité et devra être soutenue inéluctablement par des programmes d'alphabétisation, d'éducation environnementale et l'organisation de journée de salubrité. Au demeurant, ces victimes supposées doivent s'impliquer dans tous les projets de gestion de l'environnement et cadre de vie de la municipalité et des ONG.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus