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Impact de l'endettement financier sur la valeur d'une entreprise publique congolaise. Cas de la gécamines de 2004 à  2018.


par Abam AHMADI BIN ABDOUL MAKASI
Université de Lubumbashi - Licence en sciences économiques et de gestion 2020
  

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I.1.8. Bilan comptable et bilan fonctionnel

Quiry et Lefur (2016) définissent le bilan comme étant un état financier qui présente la situation patrimoniale de l'entreprise à un moment donné, et qui décrit et de passif de l'entreprise et fait distinctement apparaître les capitaux propres. Pour cela, le bilan ne permet pas de mettre en évidence les ressources stables d'une entreprise, ni les emplois nécessaires à l'exploitation.

Ainsi, pour obtenir une vision en termes d'emplois et ressources, il suffit de passer du bilan comptable au bilan fonctionnel (bilan financier) par l'entremise des retraitements comptables. Le bilan fonctionnel permettra á cet effet de présenter les politiques d'investissement et de financement de l'entreprise sur la période de son existence. Il est donc un bilan qui classe les emplois et ressources en cycles: cycle de financement, cycle d'investissement et cycle d'exploitation.

I.1.9 Retraitements comptables

Bazet et foucher (2009), soutiennent que les retraitements sont l'ensemble des corrections qu'il convient de mettre en oeuvre sur les informations continues dans un bilan comptable pour obtenir un bilan fonctionnel ou bilan financier. C`est donc un passage systématique d'un bilan comptable à un bilan fonctionnel.

IMPACT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER SUR LA VALEUR D'UNE ENTREPRISE PUBLIQUE CONGOLAISE CAS DE LA GCM Page 16

Travail de fin cycle de licence présenté par AHMADI BIN ABDOUL MAKASI Abam en Gestion Financière 2019-2020/FSEG/UNILU

I.2. CADRE DE RECHERCHE : PRESENTATION DE LA GECAMINES SA

I.2.1. Aperçu historique

La générale des carrières et mines en abrégé ; « GECAMINES » et en sigle GCM, est une entreprise publique de droit congolais ; à caractère commerciale et industriel. Elle est détenue à 100% par L'Etat congolais. Elle Jouit alors d'une personnalité juridique reconnue sous le statut d'une Société Anonyme Unipersonnelle avec Conseil d'Administration.

Elle est reconnue depuis des vieux os d'être la plaque tournante de l'économie du pays grâce à sa capacité constructive très importante dont le record s'élevé à 368 millions de dollars comme contribution sous forme d'impôts ; taxes et droits divers réalisés en 1988, créée par l'Union minière du Haut-Katanga, dans l'actuelle République démocratique du Congo (anciennement ; Etat indépendant du Congo ; et à partir de 1908 ; Congo belge ; puis Zaïre de 1972 à 1997) : elle fut fondée le 28 octobre 1906 par la fusion entre une compagnie créée par Léopold II et «Tanganyika Concessions Ltd» (un Groupe britannique crée par Cecil Rhodes ; qui prospecta les minerais du Shaba, l'actuelle région du Katanga, à partir de 1899 et obtint à cet effet des concessions en 1900) ; afin d'exploiter les richesses minérales de la région. Elle fut alors propriété de la société générale de Belgique ; la plus grande société commerciale de Belgique (qui contrôlait environ 70% de l'économie du Congo). Ces trois sociétés avaient comme produits, les métaux récupérés lors du traitement en Belgique du cuivre brut et des cendres de zinc.

En Europe, la première mention de L'existence de mines de cuivre du Katanga figure dans le rapport du 22 mars 1798 de L'explorateur portugais Jose Maria de laceras qui signala que le grand chef Kazembe « possédait des mines de cuivre et d'or, et en guerre avec un chef dont la terre produisait du cuivre jaune »; ensuite, ce fut au tour de deux autres portugais en1806 ; puis de Bourton et Speke en 1858 et enfin de Cameron en 1874, de signaler les mêmes mines. En 1893, après quatre expéditions menées par Bia, Franqui, le Marinel, Jules Cornet, il fut établi la carte minéralogique du Katanga, et l'exploitation du cuivre par les mangeurs de cuivre remonte à la nuit des temps. Notons que l'industrie cuprifère fut florissante surtout avant la conquête du Katanga par les Bayeke au 19ème siècle; toutefois, dès le 16ème siècle de notre ère, d'importantes quantités du Cuivre katangais étaient apportées jusqu'à la côte d'Angola et bien d'autres plus considérables vers l'Europe; vers le Nord le cuivre du Katanga se retrouvaient chez les Azande et les mangbetu et plus loin encore jusqu'en Côte d'Ivoire et au Ghana. Après l'invocation des esprits de la mine pour les sorciers et les chefs coutumiers, les opérations minières proprement dites commencèrent, les femmes allaient chercher la «malachite» qualifiée de «fleur de sol», les hommes quant à eux, devraient chercher des puits d'extraction de vingt à trente fours, hauts de près de deux mètres étaient édifiés; à chacun d'eux était attachés: un maître-fondeur initié par un légendaire des traditions ancestrales ; un maître des opérations sur du charbon ,de bois et des bichettes enflammées puis on versait la malachite concassée avant que le four soit colmaté avec l'argile. Et alors les souffleurs s'acharnaient en un tenace effort dans les cuvettes. Ces blocs de métal détachés des cuvettes étaient raffinés dans des fours plus petits, et coulés dans des moules pour être transformer en lingots, en fils de cuivre, en house, en bracelets et en ces célèbres croisettes, symbole du vieux Katanga minier.

La Gécamines est une société publique gérant une grande partie des exploitations minières de la province du Katanga au Congo, elle fut créée pour remplacer l'Union Minière du Haut-Katanga. Ses productions majeures sont le cuivre, le cobalt, le zinc, le nickel et accessoirement l'uranium.

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Travail de fin cycle de licence présenté par AHMADI BIN ABDOUL MAKASI Abam en Gestion Financière 2019-2020/FSEG/UNILU

Actuellement, elle exploite dans la province du Katanga en RDC des gisements de cuivre, de cobalt et de zinc, situés dans une concession d'une superficie d'environ 20.000km2 qui s'étend de l'Est à l'Ouest; de part et d'autre de l'axe industriel Lubumbashi-Likasi-Kolwezi, sur une longueur environnant les 300 km et sur une largeur moyenne de 60 km. La société possède différents investissements avec les partenaires dont la Kababankola Mining Company, la Kingamyambo Musonoi Tailings et la Société minière de Bakwanga au Kasai Occidentale. Elle opère aussi ses propres hôpitaux, dont jusqu'en 2005, l'hôpital Sendwe, considéré comme étant le plus grand établissement hospitalier public de la province.

Signalons qu'en 1923 sur 150 mines et gisements reconnus, 4 seulement étaient en exploitation régulière: Etoile, Kambove, Luisha, Likasi-Shituru. L'usine de Lubumbashi fut construite en 1911 dans laquelle, un seul four était en service et permettait une production de plus de 900 tonnes de cuivre; les autres fours furent successivement mis en service en 1913, 1914, 1916 et 1917. Ces derniers permirent l'accroissement de la production du cuivre dès lors qu'ils furent associés à une main d'oeuvre abondante, d'où une production de: 998tonnes en 1911, 2400 tonnes en 1912, 10722 tonnes en 1914, 20238 tonnes en 1918, 139.000 tonnes en 1930, 120.000 tonnes en 1931.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld