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Médias de Mbujimayi et le traitement des informations politiques pendant la campagne électorale de 2018.


par Ronsard Luabeya
Université de Mbujimayi - Licence en journalisme 2018
  

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INTRODUCTION GENERALE

Les Sciences de l'information et de la communication (SIC) sont une discipline universitaire. Elle s'est développée au cours de ces dernières décennies. Elle a rapidement développé une activité de recherche dans ses différents branchements. Etant interdisciplinaires, les SIC préparent aux métiers de l'information et de la communication. Marlene Coulomb-Gully (2009, 129-153) note que l'interdiscipline s'est constituée en associant « information » et « communication », rencontre indiscutablement productrice de richesse.

Cette relation entre information et communication semble très complexe pour l'idéaliser. L'intrication entre ces deux termes peut s'expliquer par le fait que l'un semble contenir l'autre. Bien plus, les définir ne permettrait pas de saisir la complexité qu'ont les termes information et communication à donner naissance à d'autres orientations. C'est pourquoi, nous tenons à préciser de manière large que le journalisme et le multimédia sont du ressort de l'information. Tandis que la communication des organisations, la communication sociale relèvent de la communication. Cette brève distinction pourrait au fait permettre de simplifier la nature de l'approche que nous faisons de ces deux concepts.

Ainsi, la présente étude portant sur le traitement des informations politiques s'inscrit dans le cadre des études menées en journalisme. En effet, étudier le traitement des informations politiques par les médias pendant la période électorale nous semble intéressant. Car, cela nous permet d'approcher les médiasde Mbujimayi en vue de comprendre le discours médiatique qu'ils ont développé pendant cette période de campagne électorale.Après avoir cerné notre thématique de recherche, nous comptons en donner l'explication suivante.

En RDC, les élections générales ont eu lieu le 30 décembre 2018 dans un contexte très particulier. Initialement prévues en 2016, elles ont été reportées à maintes reprises pour des raisons politiques. Finalement organisées en 2018, ces élections ont permis une passation pacifique du pouvoir entre un président sortant et un président entrant. Ce qui est un évènement historique depuis l'accession du pays à l'indépendance. Hormis le fait que ces élections constituaient un devoir civique pour chaque citoyen, elles ont été aussi une vraie bataille entre candidats ayant postulé à différents niveaux. Les élections ont été un triple scrutin: présidentiel, national et provincial. En effet, les législatives nationales et provinciales ont permis le renouvellement des institutions.

Par ailleurs, ce mémoire se focalise sur les événements politiques qui se sont déroulés pendant la campagne électorale, à l'échelle nationale. Nous prenons en compte le contexte dans lequel ils ont été produits.

A ce niveau, la campagne électorale n'a été dominée que par trois candidats. Il s'agit d'Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front commun pour le Congo, Martin Fayulu, candidat de la Coalition Lamuka et Felix Tshisekedi, candidat du cap pour le changement. En tout, cette bataille était entre trois plateformes électorales. Cette campagne a été fortement marquée par des déplacements des candidats à l'intérieur du pays, des meetings drainant des milliers de gens, des points de presse et autres activités. Elle s'est déroulée dans un contexte de retrait de certains candidats engagés dans la course pour la présidentielle. Et donc, ils s'étaient effacés en faveur d'autres. Plusieurs indépendants sont restés invisibles sur l'ensemble du territoire national. Theodore Ngoy, Maurice Masheke, Marie-José Ifoku, Seth Kikuni, Shekomba Alain Daniel ainsi que le pasteur Mulata et Samy Badibanga ont brillé par leur absence sur terrain. Vital Kamerhe s'était retiré en faveur de Felix Tshisekedi. De son côté, le candidat Jean-philibertMabaya avait désisté en faveur de Martin Fayulu, de même pour Maurice Masheke. Comme dit ci-haut, ce sont trois candidats suivants qui ont dominé la campagne électorale.

Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front commun pour le Congo, a réussi à battre sa campagne dans presque toutes les provinces du pays. Il avait placé sa campagne sous le signe de la restauration de l'autorité de l'Etat, la diversification de l'économie, la lutte contre la pauvreté et le renforcement du rôle géostratégique du pays. Sa campagne se déroule sans heurts, ni violences.

Martin Fayulu, candidat de la coalition Lamuka, a bénéficié du soutien de deux opposants Jean-pierre Bemba et Moise Katumbi, écartés pour des raisons politiques et judiciaires. Ce qui lui a permis de mobiliser plus de gens à ses meetings. Sa campagne sera caractérisée par des heurts et des violences.

De son côté, Felix Tshisekedi avait mené sa campagne sans heurts, ni violences. Il a fait ses déplacements dans une dizaine de provinces du pays. Lors de ses différents meetings, il promettait l'instauration de l'Etat de droit, la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire et des soins de santé, et la création d'emploi pour les jeunes. Il avait bénéficié du soutien de son parti, l'Union pour la démocratie et le progrès social, implanté sur l'ensemble du territoire national.

Tous ces évènements marqués par ces candidats ont été couverts par les médias tant nationaux qu'internationaux. Cependant, les médias de Mbujimayi n'étaient pas du reste. Ils ont, à leurs manières, couvert ces évènements en suivant leur déroulement à distance. Leur environnement immédiat n'a pas été fortement marqué par les activités de campagne, directement menées par les candidats en question.

Dans cette optique, ce mémoire se propose d'étudier le comportement des médias de Mbujimayi, notamment la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et la Radio Télé Débout Kasai (RTDK), face à tous ces événements qui ont eu lieu du 21 novembre au 21 décembre 2018. L'objectif est de saisir comment ils ont participé à la structuration de ces spectacles politiques par la mise scène des événements. Mis en avant, ces événements ont trouvé leur place dans la construction de l'actualité sous la forme discursive. Pendant la campagne électorale, ces deux médias étaient tenus par l'enjeu de captation. Dans cette optique, ils ont été à la base de l'événementialisation de certains événements en insistant sur des éléments particuliers qui les constituaient en vue de les mettre en avant. Ils ont joué un rôle remarquable dans le processus de publicisation de certains candidats à la présidentielle du 30 décembre 2018. Ils ont, par leurs discours, contribué à la construction d'une certaine opinion autour d'eux. Virginie Delmas (2012: 103-122) considère que les médias proposent au discours politique des stratégies particulières pour toucher l'opinion publique, et aux moments d'intenses débats politiques que sont les élections.C'est pourquoi, dans ce mémoire, notre approche est de resituer les discours des médias de Mbujimayi dans leur contexte électoral pour voir sur quoi ils ont insisté en couvrant les événements politiques. Pour cela, nous nous posons deux questions qui sont le fil conducteur de notre étude, l'une principale et l'autre subsidiaire: Comment les médias de Mbuji-Mayi ont-ils mis en forme les événements politiques qui se sont déroulés pendant la campagne électorale ? Quels mécanismes de spectacularisation avaient-ils mis en oeuvre pour mettre en avant ces événements?

Comme hypothèse à notre première question, nous estimons que les médias de Mbujimayi ont rapporté ces événements en satisfaisant au principe de distance et de neutralité, obligeant les journalistes à s'effacer au profit des faits. Charaudeau (2014) pense que le discours journalistique ne peut se contenter de rapporter des faits et des dits, son rôle est également d'en expliquer le pourquoi et le comment afin d'éclairer le citoyen. Le discours explicatif journalistique se présente sous la modalité de l'affirmation.

À la deuxième question, nous estimons que les médias de Mbujimayi ont recouru à deux procédés pour mettre en avant les événements politiques en insistant sur des éléments particuliers qui les constituent et en cherchant à avoir de l'impact sur le récepteur. Il s'agit des procédés de focalisation et de répétition(charaudeau, op.cit). Il s'agit du procédé de focalisation qui consiste à amener un événement sur le devant de la scène. Il produit un effet de grossissement. Et le procédé de répétition ou la mise en avant qui consiste à passer une même information en boucle d'un bulletin d'information à l'autre, d'un journal télévisé à l'autre, d'un journal à l'autre et d'un jour à l'autre.

Pour mener à bon port cette recherche, nous avons choisi deux médias : la Radio Télévision Nationale Congolaise et la Radio Télé Débout Kasai en approchant les informations produites pendant la campagne électorale. Pour cela, nous allons utiliser la méthode ethnologique qui va s'appuyer sur deux techniques : l'observation et la technique documentaire. Pour ce qui est de l'observation, nous allons, comme tout chercheur, observer les données recueillies dont nous disposerons en vue de les mettre en relation pour ressortir le sens. Avec la technique documentaire, nous allons consulter des ouvrages nécessaires pour étoffer la présente étude. Nous allons aussi utiliser la méthode d'analyse de contenu pour recueillir et traiter les données mentionnées dans les informations politiques dont nous disposerons afin de les caractériser.

Nous en venons à la revue de littérature.Nous nous faisons le devoir de recenser quatre articles qui ont abordé la même thématique que la nôtre sous divers angles. Le premier est rédigé par Patrick Amey, dont le titre est «  Du traitement journalistique des acteurs politiques dans le Grand journal ». « Déconstruire le spectacle politique : quand les médias mettent en scène » est le second article que nous avons lu. Son auteur est Geoffrey Joris. Le troisième article s'intitule « Le traitement médiatique d'une éducation prioritaire : la réputation du Réseau d'enseignement prioritaire (REP) ». Il est rédigé par le duo Barbara Fouquet-chauprade et Marion Autrevis. Le quatrième article est de Karim Joutet et s'intitule « le rôle du discours médiatique dans la construction d'une représentation culturelle de l'immigré interne en catalogne : l'exemple Avui ».

Dans son article intitulé «  Du traitement journalistique des acteurs politiques dans le Grand journal », Patrick Amey (2004, 61-79) examine comment le grand journal met en scène la politique et les acteurs politiques. L'auteur cherche à rendre compte de la mesure dans laquelle les dispositifs du grand journal sont porteurs d'une lecture de la politique, qui se présente comme une alternative légitimante aux formes de railleries et de déstabilisation qui furent en vigueur. Patrick Amey part de l'idée que le dispositif du Grand Journal est porteur d'enjeux symboliques inhérents à la mise en représentation de la politique. Sa recherche est partie de la question suivante : comment opère la mise en représentation de la politique en vigueur dans le Grand Journal et comment cette émission cadre le jeu ?

Son étude a abouti aux résultats selon lesquels les acteurs politiques sont en situation d'injonction paradoxale dans le Grand journal, quel que soit leur positionnement sur l'échiquier politique. Ils ont été sommés à répondre au jeu directif de questions-réponses et d'interpellations conduites par l'équipe des journalistes. Les acteurs politiques sont invités à se fondre dans le registre ludico-parodique qu'imposent les rubriques structurant le talk show.

Notre étude converge avec l'auteur dans la mesure où nous abordons aussi la question du traitement journalistique, mais là pour analyser les informations politiques. Nous cherchons à comprendre comment les médias arrivent à propulser certains événements plus que d'autres. Nous mettrons aussi l'emphase sur les représentations que les médias libèrent dans la construction des événements.

Nous divergeons avec Patrick Amey, parce que nous n'allons pas faire une analyse d'un quelconque dispositif pour en comprendre le positionnement des acteurs, notre analyse va permettre d'approcher les informations politiques non pas par leur structure, mais par leur sens.

Geoffrey Joris (2012:225-254) est l'auteur de l'article « Déconstruire le spectacle politique : quand les médias mettent en scène ». Dans son étude, il soutient l'idée que la sphère médiatique peut être comprise comme un spectacle politique, un forum autonome, lui-même entendu comme un lieu d'intéressement et d'enrôlement des acteurs sociaux dans des problématiques de facto co-construites. Geoffrey se pose plusieurs questions autour de la construction du message médiatique. Le message médiatisé est-il une construction idéologique ? le problème médiatisé n'est-il pas la négation d'autres problèmes ? Quelle est la part d'implication des dirigeants politiques dans la construction du problème et des usages ? Comment la médiatisation construit-elle, dans l'imaginaire collectif, l'identité des ennemis ou des responsables ? Et comment ces derniers participent-ils à construire la légitimité des solutions proposées ? Ce sont ces questions qui constituent le fil conducteur de sa recherche.

En y allant par cette liste de questions, l'auteur cherche à épurer le message médiatique de son emballage idéologique. Dans son étude, il aboutit aux résultats selon lesquels le régime informationnel de nos sociétés contemporaines se traduit par une structuration du spectacle politique sous le mot d'ordre émotionnel. Le message médiatique s'incarne dès lors dans une construction artificielle à partir de laquelle les acteurs sociaux sont intéressés et s'enrôlent face à un message instrumentalisé. Il estime que le spectacle politico-médiatique entend mettre en scène des faits au profit d'une vision particulière de la réalité et des évènements.

Dans la présente étude, nous pensons converger avec l'auteur parce que nous imaginons que, pendant cette période électorale, le traitement des informations politiques a fait l'objet de beaucoup d'interférences et a, peut-être, participé à cette construction idéologique dans la mesure où certains médias de Mbujimayi ont indirectement accompagné certains candidats pendant la campagne électorale. De notre part, nous cherchons à saisir la manière dont les médias de Mbujimayi ont structuré le spectacle politique pendant la campagne électorale par la mise en forme des événements. Nous prenons aussi en compte la dimension émotionnelle liée aux évènements politiques parce qu'il nous semble que, dans cette logique de captation du public, les médias de Mbujimayi ont construit leurs événements politiques en mettant l'accent sur certaines sensibilités du citoyen. Et aussi, nous pensons questionner l'information politique pendant la période électorale pour évaluer la crédibilité des médias. Cependant, nous divergeons avec l'auteur parce que nous ne nous intéressons pas à l'enrôlement des acteurs politiques dans la construction des événements.

Dans leur étude sur le traitement médiatique d'une éducation prioritaire : la réputation du Réseau d'enseignement prioritaire (REP), Barbara Fouquet-chauprade et Marion Autrevis (2018:72-102) se penchent, de 2006 à 2007, à analyser la manière dont la presse locale a rendu compte de la politique du REP. Leur analyse a permis d'avancer dans la compréhension des discours produits autour de la labellisation des établissements scolaires et de la catégorisation qui en est issue Ils considèrent que la presse est un acteur social qui participe à la diffusion des projets éducatifs du canton en donnant une certaine image. Dans cette entreprise, ils ont cherché à investiguer sur les effets de la labellisation des établissements en termes de production des catégories. Pour les deux chercheurs, il existe un possible effet de réputation pour ces écoles.

Ces deux chercheurs ont abouti aux résultats selon lesquels la presse représente un acteur local important, qui participe pleinement au débat public. Elle donne à voir l'image du réseau, de ses écoles mais aussi des stratégies de valorisation de ceux-ci. La presse est d'autant plus importante dans un contexte de démocratie directe dans laquelle l'institution scolaire peut se voir imposer une reforme par voie référendaire. Barbara Fouquet-chauprade et Marion Autrevis soutiennent que la presse véhicule une certaine vision du Réseau d'enseignement prioritaire, de son public, de ses familles, des territoires qu'elle décrit. C'est ainsi qu'elle participe à diffuser certaines catégories descriptives et d'attribution de la difficulté scolaire.

La présente étude rejoint l'auteur parce qu'elle prend en compte la notion d'image véhiculée par les médias, notamment celle des acteurs politiques. Notion qui a permis à Barbara Fouquet-chauprade et Marion Autrevis, par rapport à leur étude, de dire que la presse véhicule une certaine vision du REP. De notre côté, nous estimons que l'image des acteurs politiques est propulsée par les médias pendant la période électorale pour qu'ils puissent être favorables auprès des électeurs. Cette image est ainsi recherchée dans les informations politiques, comprises ici comme les discours des médias que nous tenterons d'approcher.

Nous plaçant dans le contexte de recherche de ces auteurs, nous estimons que cela force la divergence entre nous. Notre étude, s'intéressant au traitement des informations politiques pendant la période électorale, cherche à découvrir les effets produits par les médias dans leur traitement des informations politiques, mais la valeur qu'ils ont accordée aux informations politiques.

Karim Joutet (2014:1-12) a, de son coté, entrepris une étude sur le rôle du discours médiatique dans la construction d'une représentation culturelle de l'immigré interne en catalogne : l'exemple Avui. Avui est un journal rédigé entièrement en catalan quarante ans, en Espagne. L'auteur tente de comprendre comment il crée une représentation culturelle de l'immigré interne et essaie de la décrire.

Il veut savoir jusqu'à quel point la ligne éditoriale nationaliste de l'Avui, ainsi que sa volonté d'affirmation a une influence sur cette représentation etcomment cela se traduit-il ?

Karim Joutet conçoit que l'Avui recourt souvent à plusieurs signifiants pour créer cette représentation. Son étude s'inscrit dans le courant d'histoire culturelle puisque l'on s'interroge sur le mécanisme de construction des idées. L'auteur ne s'intéresse pas aux évènements pour légitimer son discours sur l'immigration, et au-delà, sur l'identité catalane. La représentation culturelle qui en découle, cette image qu'on en donne grâce à des mots en situation, sera examinée, délimitée, expliquée à partir d'une analyse du discours présent dans le journal.

Notre intérêt à cette étude n'est pas de partir d'une quelconque démarche historique pour tenter de restituer une représentation des acteurs politiques auprès du public. Au contraire, l'approche de Karim Joutet nous est utile dans cette recherche parce qu'en nous penchant sur les informations politiques, comprises ici comme les discours des médias, nous tenterons d'approcher sa conception du discours médiatique pour expliquer et analyser les informations politiques pendant la campagne électorale.

Nous justifions le choix de ce thème par le fait que nous voulions comprendre le comportement des médias face aux événements politiques pendant la campagne électorale. Contribuant aux recherches antérieures qui ont été entreprises dans ce sens, nous pensons apporter notre part pour que puisse se développer une autre appréhension de la question du traitement des informations politiques.

Comme toute étude qui doit clairement présenter ses limites, la nôtre s'effectue à Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Ainsi, il sera question d'approcher deux médias en vue d'analyser leur comportement face aux événements qui se sont déroulés pendant la campagne électorale. Nous avons estimé qu'il était important de nous intéresser à la manière dont les médias de Mbuji-Mayi ont traité les informations politiques pour comprendre comment les différents événements étaient mis en avant en cette période. Il s'agit de la RTNC et la RTDK. En nous basant sur la campagne électorale qui est partie du 21 novembre au 21 décembre 2018, nous nous attelons, dans notre recherche, à la dernière semaine de cette campagne qui va du 09 décembre au 22 décembre.

En effet, les résultats de la présente recherche permettront à beaucoup de medias de se remettre en question pour qu'ils puissent offrir à leur public une information beaucoup plus équilibrée, qui tienne compte de toutes les tendances et toutes les opinions. Cette recherche permettrait encore d'avancer sur la question du traitement des informations, surtout en période électorale afin de mieux identifier les habitudes des médias.

Enfin, notre travail comprendra trois chapitres :

- Le premier sera consacré au cadre théorique. Il sera question de prendre connaissance des informations déjà disponibles concernant le problème qu'on se propose d'étudier et de réfléchir sur le contenu de ces informations.

- Le deuxième portera sur le cadre empirique de deux chaines de radios : la RTNC et la RTDK. Dans ce chapitre, il sera question de limiter notre cadre de recherche et de le décrire.

- Le troisième chapitre portera sur l'analyse et le traitement des données recueillies. Dans ce chapitre, nous allons confronter nos hypothèses aux données recueillies.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote