SIGLES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CAF : Coût Assurance Fret
CASM : Communauté des Petites Exploitations
Minières
CCC : Comité de concertation et de consultation
CDLM : Comité de Développement Local Minier
CEA : Commission Economique Africaine
CIE : Compagnie Ivoirienne d'Electricité
CIM : Commission Interministérielle des Mines
CMA : Compagnie Minière Africaine
CNRTL : Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales
CSMO : Comité Sectoriel de Main d'oeuvre de l'Industrie
des Mines
CSR : Centre de Santé Rural
CSU : Centre de Santé Urbain
DD : Développement Durable
DGMG : Direction Générale des Mines et de la
Géologie
DLM : Développement Local Minier
DSRP : Document Stratégique de Réduction de la
Pauvreté
EIES : Etude d'Impact Economique et Social
EMAPE : Exploitation Minière Artisanal et à Petite
Echelle FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine FMI :
Fonds Monétaire International
GES : Gaz à Effet de Serre
GIDIS-CI : Groupement Interdisciplinaire en Sciences Sociales de
Côte d'Ivoire
viii
Ha : Hectare
HVA : Hydraulique Villageoise Améliorée INS :
Institut National de la Statistique
IST : Infection Sexuellement Transmissible
ITIE : Initiative pour la Transparence dans l'Industrie
Extractive
Kg : Kilogramme
KST : Koné Siaka Transport
M3 : Mètre cube
MINAGRI : Ministère de l'Agriculture
MPMB : Ministère auprès du Premier Ministre
Chargé du Budget
MPMEF : Ministère auprès du Premier Ministre
Chargé de l'Economie et des Finances
ODM : Objectifs Du Millénaire
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PIB : Produits Intérieur Brut
PMCI : Perseus Mining Cote d'Ivoire
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PML : Perseus Mining Limited
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement
RDC : République Démocratique du Congo
RGPH : Recensement Général de la Population et de
l'Habitat
RSE : Responsabilité Sociale d'Entreprise
SFI : Société Financière Internationale
SODECI : Société de Distribution d'Eau de la
Côte d'Ivoire
1
INTRODUCTION GENERALE
I. Compréhension du sujet
La fin du XXe siècle est marquée par une
augmentation de la demande mondiale en matières minérales. La
montée en puissance de certains pays alors qualifiés
d'émergents notamment l'Inde, le Brésil et la Chine, a
entrainé la mobilisation de fortes quantités de minerais
(FREDERIC T., 2013). Durant cette période, les importations de minerais
de fer de la Chine a triplé, passant de 16% environ à 48%, soit
32% de la demande mondiale totale d'acier brut (CEA, 2011). Pour
répondre à cette demande, l'Afrique dont le sous-sol concentre
plus de 30% des réserves mondiales de minerais d'envergure
stratégique pour l'économie mondiale dont 40% de l'or mondial
(PNUE, 2006), est ainsi devenue une destination privilégiée des
transnationales minières (DIALLO R., 2014).
Pour plusieurs pays africains dotés d'un sous-sol riche
en minerais et en proie au sous-développement, il fallait mobiliser des
ressources additionnelles pour faire face à la crise économique
des années 1980. Le recours aux institutions financières
internationales (FMI, Banque Mondiale) pour l'obtention de prêt et la
volonté d'accueillir des investissements étrangers décrits
comme facteur d'accroissement de l'emploi, de croissance et de
développement, ont conduit à l'ouverture des économies de
ces pays sur l'extérieur. Ces Etats sont donc entrés en
concurrence pour séduire les transnationales minières (BELEM G.,
2009). Ainsi, 35 pays d'Afrique ont accueilli des transnationales
minières engagées dans une course au rachat des mines publiques
depuis le début des années 1990 (REED D., 2002). La Côte
d'Ivoire, pays d'Afrique occidental, n'est pas resté en marge de cette
tendance.
En effet, depuis les indépendances en 1960, la
Côte d'Ivoire a adossé son développement à une
exploitation extensive des ressources naturelles plus précisément
sur un système extensif des cultures de café et de cacao (COGNEAU
D. et MESPLE-SOMPS S., 2002). Mais avec la volonté de diversifier ses
sources de revenus, l'Etat ivoirien a entrepris la valorisation d'autres
secteurs comme celui des mines (KOUADIO A.C., 2015). De nombreuses mesures ont
donc été prises pour exploiter le potentiel minier de ce pays.
Cela a eu pour conséquence, l'ouverture de plusieurs mines
exploitées par des multinationales minières dans le pays. Au
nombre de celles-ci, il y'a la mine d'or de Sissingué dans la
Région de la Bagoué, au Nord de la Côte d'Ivoire.
2
Cette exploitation minière concoure
indéniablement au développement économique de la
Côte d'Ivoire avec l'apport de devise. Cependant, qu'en est-il de son
impact local pour ce qui concerne la sous-préfecture de Kanakono ?
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