§3. LA PREVENTION DES RISQUES A PRENDRE PAR LES
ETATS
Face à une situation où l'ingérence est
devenu la règle d'or pour certains Etas, il appartient alors aux Etats
victimes de ces actes d'ingérence de trouver des moyens propres pour
prévenir et limiter l'ingérence. Les Etats victimes, entendez
par-là les Etats du tiers-monde, doivent aussi se mettre ensemble,
s'unir afin de combattre les injustices du droit international par rapport au
bloc accident. Pour cela, ils doivent à l'unisson, adopter un
comportement de nature à ne pas laisser à l'occident la main mise
sur eux. Les mesures de prévention qu'ils pourront prendre pourra
être notamment :
- Arrêter les ratifications et les
adhésions incontrôlées aux traités et accords
internationaux : le fait pour les Etats de ratifier et
adhérer à des traits et accordes internationaux, restreint leur
intégrité souveraine et ouvre la porte à
l'ingérence occidentale, l'occident oppose le principe de la
« supra légalité »
des accords internationaux, ce qui paralyse les législations internes et
donne le pouvoir de gestion et de contrôle du pays aux puissances
occidentales. C'est le cas par exemple de l'article 215 de la Constitution
congolaise du 18 Février 2006 qui donne la suprématie aux accords
internationaux sur les lois internes. En imaginant le nombre des accords que le
pays a déjà conclus, il est clair que le pays est régi par
les accords internationaux qui, du reste, sont l'oeuvre des puissances
extérieures.
- Se retirer de de l'organisation des Nations-Unies et
de ses institutions spécialisées : en s'appuyant
à l'article 22 de la charte de l'impérialisme, l'ONU est une
organisation crée pour faciliter l'ingérence de l'occident dans
le tiers-monde. Les Etats devront se retirer de cette organisation pour
réduire le pouvoir de contrôle de l'occident dans leurs Etats. Ils
doivent aussi se retirer de tout ce qui s'apparentent à l'organisation
des Nations-Unies comme : la cour pénale internationale qui n'est
là que pour les Africains, la cour permanente d'arbitrage et même
toutes les organisations internationales créées par l'ONU.
- Se passer de l'aide extérieure,
décliner les dons et arrêter avec les emprunts :
ceci est une des grandes causes de l'ingérence. Les Etats du tiers-monde
doivent se contenter de leurs richesses et d'une coopération entre eux.
Cela pourra rendre inutile les puissances extérieures et ceux-ci ne
sauront pas par où commencer o s'ingérer dans les affaires
intérieures des Etats du tiers-monde ;
- Dans les relations de coopération entre eux, les
Etats du tiers-monde doivent prévoir à l'avance et de
manière expresse des sanctions contre l'Etat qui se donnera à
s'ingérer dans les affaires intérieures d'un autre Etat.
Aux termes de ce chapitre qui a porté sur les causes de
la violation du principe de la non-ingérence, il est à retenir
que cette violation n'est pas un fait du hasard, mais elle est
occasionnée par plusieurs causes dont les unes sont naturelles et les
autres sont dérivées de part ces causes, le respect de ce
principe souffrira toujours des mesures d'application, il appartient alors aux
Etats victimes de l'ingérence de prendre des mesures efficace pour
mettre un terme à cette pratique aux conséquences multiples
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