CHAPITRE V : Discussion
L'interprétation des résultats de nos travaux, sera
faite sur les aspects suivants : différentes familles, degré de
domestication, aliments prélevés, type de domestication, ainsi
qu'à l'interprétation statistique.
V.1. Les différentes familles
Les échantillons récoltés, ont permis de
dénombrer au total cent treize (113) plantes mellifères, soit
cinquante sept (57) à Loukanga et cinquante six (56) à
Kintélé.
Par ailleurs, la classification de ces dernières
portant le comptage qu'une fois d'une seule espèces a permis
d'identifier quatre vingt-sept (87) plantes mellifères reparties en
trente trois (33) familles.
Dans la zone de Kintélé, les familles les plus
représentées sont celles des Poaceae et des Euphorbiaceae avec
une fréquence chacune d'environ 14,3 % , des Fabaceae-Faboideae (12, 5%
) , des Cyperaceae, Rutaceae, Solanaceae avec 6,52%, enfin les familles des
Amaranthaceae, Annonaceae, Burseraceae, Caricaceae, Combretaceae,
Convolvulaceae, Curcubitaceae, Dioscoreaceae et Lauraceae sont les moins
représentées avec une fréquence d'environ 2,17 % .
Dans la zone de Loukanga, les familles les plus
représentées sont celles des
Euphorbiaceae ( 15 , des Poaceae ( 8 , Fabaceae -Faboideae
(13%) des,
Asteraceae (7%) Annonaceae, Convolvulaceae, curcubitaceae,
Fabaceae-
Caesalpinoideae , Fabaceae-Papillionideae, Myrtaceae (3,27 .
Tandis que les
familles les moins représentées comme Les
Phyllantaceae, Apocynaceae et autres ne représentent qu'environ 2% .
Ces données, montrent qu'en termes de nombre des
familles, qu'il n'y a pas une grande différence entre les familles
recensées dans les banlieues nord et sud de Brazzaville.
Cependant, quelques différences apparaissent sur le
nombre d'espèces récences, pour les mêmes familles entre
ces deux zones d'études. Ces différences pourraient être
dues, soit par la texture du sol qui pourrait être un facteur limitant
pour l'existence de quelques espèces végétales dans ces
zones, soit par l'action entropique.
V.2. Les types morphologiques
En ce qui concerne les types morphologiques, il apparaît
clairement que les herbacées constituent la catégorie des plantes
les plus représentées dans ces deux zones avec des
fréquences de 33 % pour la zone de Loukanga et 38 % pour la zone de
Kintélé,
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Tandis que les arbrisseaux et les lianes sont les moins
représentés : 4 % et 12% pour la zone de Loukanga, 11% et 9 %
pour la zone de Kintélé.
La dominance des herbacées dans la zone de
kintélé pourrait - être expliquée par la
présence d'une végétation plus ou moins perturbée
par l'action anthropique, tout en sachant que la strate herbacée est
dominante dans la zone.
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