Contribution des petites et moyennes entreprises dans la réduction de la pauvreté au sein des ménages de leur propriétaires.par Parfait MURHULA KABWIKA Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion (ISIG GOMA) - Licence en Gestion de développement 2018 |
I.1.1.2.4 Les Approches des PME· L'approche quantitative Son critère principal est la taille à laquelle s'ajoutent d'autres critères quantitatifs tels que le nombre d'employés, le chiffre d'affaire annuel, la valeur ajoutée, le capital etc., qui sont utilisés dans les analyses statistiques et dans la plupart des législations qui touchent les PME. La Small Business Administration (S.B.A) américaine à établie des critères quantitatifs en terme de nombre d'employés ou le volume des ventes · L'approche qualitative Cette approche classifie les entreprises en considérant leurs relations avec leur environnement, qui peuvent être regroupées en quatre grandes catégories. Elle se base sur des critères beaucoup plus managériaux et organisationnels. Nous retiendrons les plus important à savoir : la dimension humaine ; la qualité de la gestion de l'entreprise ; les stratégies et les objectifs de la direction23(*) I.1.1.2.5 Classification et caractéristiques des PMEI.1.1.2.5.1 La classification des PME selon le secteur économique24(*) Ø Secteur primaire (agriculture, pèche) : ce secteur regroupe toutes les entreprises dont l'activité principale est en rapport avec la nature, c'est-à-dire celles qui travaillent dans les domaines de l'extraction ou l'exploitation forestières. Ø Secteur secondaire (industrie, bâtiment et travaux publics) : qui regroupe toutes les entreprises ayant une activité de transformation de matières premières en produits finis et qui englobe toutes les industries dont l'activité principale consiste à produire des biens économiques. Ø Secteur tertiaire (services) : qui rassemble toutes les entreprises prestataires des services. Sa composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n'appartient pas aux deux autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de crédit, hôtellerie,... On peut ajouter aussi par fois le secteur quartenaire qui regrouperait les entreprises de communication (recherche, développement et information). I.1.1.2.6 Les principales caractéristiques des PMEComme la grande entreprise, la PME doit établir un diagnostic externe et interne qui lui permettra d'identifier des opportunités de développement ou au contraire des menaces. Cette démarche permettra à la PME de dégager ses caractéristiques à savoir ses forces et faiblesses. Ø Les forces de la PME La PME présente généralement une structure simple et flexible qui lui permet d'être réactive à toute modification de l'environnement. Cette organisation entraîne des faibles coûts de structure ce qui peut lui donner un avantage concurrentiel par rapport à la grande entreprise. Les niveaux hiérarchiques étant souvent très réduits, les processus de décisions sont plus rapides pour régler les problèmes liés à l'activité. L'information circule également de manière plus efficace même si elle revêt un caractère informel. Dans les PME, les salariés peuvent être plus motivés que dans une grande entreprise. En effet, ils peuvent se sentir plus impliqués dans la pérennité de la PME car cette dernière n'offre pas toutes les possibilités d'une grande entreprise en cas de licenciement (reclassement, indemnités de licenciement par exemple) ; Enfin, la taille de la PME permet aux salariés d'être plus souvent associés aux prises de décisions. Ø Les faiblesses de la PME La taille de la PME est aussi un handicap. En effet, la PME est vulnérable de par son domaine d'activité ; Si la PME est mono-produit, une chute de la demande entraînera une baisse des revenus que la PME ne pourra pas compenser par un autre produit ; La PME qui dépend d'un seul client, par exemple dans la grande distribution, ou d'un seul fournisseur s'expose à un risque économique très important ; Le volume de la grande entreprise doit conduire la PME à mettre en place une "veille" pour maintenir sa position de leader dans son secteur d'activité. Cette "veille" peut être coûteuse à la PME ; La PME peut également rencontrer des problèmes de financement liés à son développement. En effet, les banques sont souvent réticentes à accorder des crédits quand les PME ne sont pas adossées à de grands groupes ; En cas d'évolution, la PME peut rencontrer des rigidités au changement. Dans une PME, les salariés ont des évolutions de carrière (verticales et horizontales) moins importantes que dans les grandes entreprises. Un changement pourrait les conduire à assumer des nouvelles fonctions pour lesquelles ils ne sont pas formés et ainsi modifier le climat social. Bref, La PME devra s'appuyer sur ses forces et limiter l'impact de ses faiblesses pour déterminer la stratégie la mieux adaptée à son activité et à sa position dans l'environnement économique. * 23 BOUKROU Aldjia, P 16. * 24 2 Rachid ZAMMAR, « Initiation à l'entrepreneuriat », Conférence de centre d'Etudes Doctorales en Sciences et Technologies de Rebat (CEDESTR), Université Mohammed V-Agbal. P 03. |
|