III.3 DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans ce sous point, il sera question de discuter les grands
résultats en les confrontant aux résultats des autres auteurs
ayant orienté leurs recherches dans le domaine similaire à notre
objet d'étude. Nous les conforterons également aux observations
du terrain afin de pouvoir confirmer ou infirmer nos hypothèses de
recherche émises dans l'introduction.
Ø Synthèse des
résultats
La plupart de ces boutiquiers enquêtés oeuvrant
dans le centre commercial de birere sont à 57,3% de sexe masculin ayant
un âge moyen variant entre 26 à 35 ans, dont 43,3% d'eux sont
mariés, 62,6% ont un niveau d'étude secondaire, provenant tous
dans des quartiers différents dont la plupart proviennent du Q. Katoyi
soit 30,4% ainsi que du Q. Mapendo soit 21,1%. 47,4% d'entre eux sont des chefs
de leurs ménages avec un revenu mensuel variant entre 150 et 200$ contre
les dépenses moyennes mensuelles variant entre 100 et 150$.
III.3.1 Identification des aspects économiques et
financiers de la contribution des revenus issus des boutiques de Birere dans la
réduction de la pauvreté au sein des ménages de leurs
propriétaires.
Le survol synthétique de la situation économique
des pays pauvres en générale et la République
Démocratique du Congo en particulier, montrent qu'ils se battent tous
pour accéder à un meilleur développement économique
et social.
C'est ainsi que les indépendances politiques devraient
nécessairement être suivies d'une indépendance
économique. La promotion des PME s'impose aujourd'hui comme une
priorité de la politique économique du Congo. Les pouvoirs
publics se détournent des politiques paternalistes et encouragent
l'initiative privée. Seuls peu d'Etat permettent aux populations
d'assurer directement leur responsabilité dans la construction du
pays.
La crise économique, le chômage, la
précarité des salaires poussent de nombreuses personnes à
créer des PME informelles. La création de ces PME est sans doute
le signe de la vitalité du peuple congolais et sa capacité de
s'adapter aux situations nouvelles. Nombreux sont ceux qui trouvent dans le PME
leur moyen de subsistance
Si l'on se réfère à l'auteur
Princesse YETA BALUTIDI dans son mémoire portant sur
« L'apport des petites et moyennes entreprises au
développement économique de la
RDC »après analyses cette dernière est
parvenue aux résultats selon lesquels, En amont, les PME exercent des
effets d'entrainement en ce sens qu'elles contribuent à la valorisation
des ressources nationales par la création d'autre activités
telles que l'agriculture pour le commerce alimentaire, l'intégration du
secteur artisanal pour une entreprise manufacturière, etc. En aval,
elles contribuent au développement du secteur tertiaire de même,
elles concourent à l'accroissement de produit national brut. Continuant
ainsi en précisant que La création des PME favorise
particulièrement la diversification de la structure industrielle, en
même temps qu'elle aide à exploiter des ressources
inutilisées recelant ainsi la formation de capital. Il poursuit avec une
précision selon laquelle En RDC, deux travailleurs sur trois sont
employés dans une PME, les PME représentent au moins le 80% de
l'économie en termes d'activité économique porteur de
revenus. Les PME congolaises englobent les entreprises commerciales et
artisanales, jouent un rôle moteur dans le développement
intègre grâce à l'utilisation d'une matière
première locale et d'une technologie adaptée au savoir-faire
national. Il parvient à une conclusion selon laquelle La petite et
moyenne entreprise facilite par conséquent la substitution de
fabrication locale aux importations.
Les PME orientées vers la production des
éléments ou des pièces détachées favorisent
la croissance d'autres secteurs entrainant un développement rapide et
intègre de l'économie.
Ceci confronté à ce que nous avons
trouvé au tableau n°17 justifiant que116 enquêtés soit
67,8% affirment être d'accord que leurs conjoints ont un emploi; tandis
que 55 enquêtés soit 32,2% disent que leurs conjoints sont sans
emploi et ne comptent que sur leur pme (boutique) pour subvenir aux besoins de
leurs ménages.
Si l'on revenait à l'auteur
Dieu-Merci MBUMBA dans son mémoire portant
sur « L'impact des petites et moyennes entreprises dans
la vie socio-économique de la ville de
Bukavu »après analyses ce dernier est parvenue aux
résultats selon lesquels les petites et moyennes entreprises constituent
une des armes efficaces dans le processus de la lutte contre la
pauvreté, le chômage, et grâce à elle un
développement intégral est possible dans la ville de Bukavu.
-la majorité de la population de Bukavu parvient
à s'auto-prendre en charge grâce a leurs activités
privées, entreprises au sein de ces petites unités (PME). A
Bukavu Les PME représentent 45% du produit intérieur brut(PIB),
l'essentiel de la croissance économique de la ville, 60% de la
totalité des emplois dans l'économie et 75% de l'accroissement
net du nombre d'emplois.
Les PME font partie intégrante du tissu
économique de la ville de Bukavu et elles jouent un rôle important
dans les approvisionnements du gouvernement-La plus part de la population
Bukavienne vivent grâce à l'activité de PME pour lutter
contre la pauvreté et les chômages ;Grace aux PME, la
population parvient à s'auto prendre en charge
Ceci confronté à ce que nous avons
trouvé au tableau n°33 justifiant que72 enquêtés soit
42,1% affirment que leur PME contribue en en leur permettant d'épargner;
65 enquêtés soit 38,0% disent que leur PME contribue En
Renforçant leur AGR; 9 enquêtés soit 5,3% affirment que
leur PME contribue en En assurant l'entretien et réparation de biens du
ménage; 21enquêtés soit 12,3% disent que leur PME contribue
en facilitant l'achat des différents équipements. En fin, 4
enquêtés soit 2,3% parlent d'autres contributions.
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