Conclusion partielle
Pour conclure ce chapitre, nous pouvons déduire que les
résultats obtenus par le biais des enregistrements appuient ceux
relevés dans le questionnaire. En effet l'analyse des enregistrements et
celle du questionnaire prouvent l'usage quotidien de la langue française
chez les locuteurs subsahariens au sein des résidences de
l'Université Salah Boubnider. Cependant même si à travers
l'analyse qualitative nous avons constaté l'existence de plusieurs
langues en présence, nous tenons effectivement à souligner que la
langue française occupe une importante position dans les communications
quotidiennes de nos enquêtés, c'est la langue la plus
utilisée par cette communauté a côté de laquelle
nous pouvons rajouter également l'anglais. La langue française
domine les échanges linguistiques malgré le plurilinguisme qui se
manifeste dans cet espace et l'attachement de ces locuteurs à leur
langue d'origine.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Dans cette étude nous avons analysé l'usage de
la langue française chez les étudiants sub-sahariens dans les
résidences de l'université Salah Boubnider, une communauté
principalement plurilingue. Pour cela, nous avons en premier lieu
administré sur trente-cinq locuteurs appartenant à des profils
différents un questionnaire. Ajouté à ce dernier, nous
avons également effectué quelques enregistrements afin d'avoir un
aperçu sur les langues en présences avec le français chez
notre public et de confirmer leurs propos évoqués au
départ dans le questionnaire.
En effet, les principaux résultats montrent que la
langue française est la langue la plus parlée et la plus entendue
par ces locuteurs subsahariens dans leurs résidences respectives.
À cet effet, l'usage de cette langue se fait quotidiennement par ces
locuteurs, que ce soit entre eux et même avec leurs hôtes
algériens, même si dans l'analyse qualitative nous avons
souligné la présence d'autres langues par le biais de leurs
productions orales que nous avons enregistrées.
Cela n'est d'ailleurs pas un secret, étant donné
qu'aucune langue ne peut échapper au phénomène de contact
de langues dans ce monde.
En définitive, les résultats obtenus par le
biais des enregistrements corroborent ceux recueillis par questionnaire, cela
explique le fait que l'analyse quantitative et l'analyse qualitative sont
complémentaires.
Suite aux résultats, nous avons découvert
effectivement que la langue française est la langue la plus
parlée et la plus entendue dans ces résidences. La
totalité de nos enquêtés ont affirmé comprendre la
langue française, même si au cours de notre analyse nous avons
constaté que les uns la connaissaient bien avant parce que c'est leur
langue officielle et les autres l'ont découverte ici en Algérie
où elle est leur langue d'étude. Cette minorité regroupant
généralement les subsahariens non francophones une fois ici en
Algérie passe une année de langue durant laquelle elle apprend la
langue française. C'est par le cas ici à Constantine où
ces sub-sahariens non francophones sont orientés vers le centre
d'enseignement intensif des langues (CEIL).
Cependant le français sert de langue véhiculaire
pour cette communauté entre eux, avec leurs hôtes algériens
dont les langues leurs sont généralement étrangères
et particulièrement avec les administrations de leurs résidences
respectives.
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