UNIVERSITEDEKAMINA
B.P.279
KAMINA
FACULTEDEMEDECINE
ParMUTOMBOMONGAValoir
TravaildeFindeCycleprésentéenvuedel'obtentionduGradedeGraduéenSciencesBiomédicales
OCTOBRE2020
UNIVERSITEDEKAMINA
B.P.279
KAMINA
FACULTEDEMEDECINE
ParMUTOMBOMONGAValoir
TravaildeFindeCycleprésentéenvuedel'obtentionduGradedeGraduéenSciencesBiomédicales
Directeur :C.TDrDeddyKALONJICIBUABUA
ANNEEACADEMIQUE2019-2020
EPIGRAPHE
La grandeur des oeuvres humaines se mesure à l'inspiration
qui les fait naitre.
LOUIS PASTEUR
DEDICACE
A mes très chers parents, MOSHA MONGA NTANDA Robert et
LONGO SAKADI Béatrice.
Je dédie ce travail.
Valoir MUTOMBO MONGA
REMERCIEMENTS
En ce moment noble où nous terminons notre premier
cycle d'études universitaires en Sciences Biomédicales à
l'Université de Kamina par la rédaction de ce travail qui est le
fruit des enseignements reçus à la faculté de
Médecine. Il me tient à coeur de rendre très
sincèrement hommage à toutes les personnes de bonne
volonté qui de loin ou de près ont contribué tant soit peu
à la réalisation de cette oeuvre.
Que nos sentiments de gratitude parviennent de façon
très particulière au directeur, CT Dr Deddy KALONJI CIBUABUA pour
avoir nonobstant ses multiplesoccupations, disposé de sa culture
scientifique, ses compétences professionnelles incontestables ainsi que
ses qualités humaines pour la direction de ce travail.
Dans l'expression de trouver notre reconnaissance, nous
tenons à travers ces lignes à remercier également le
Professeur Ordinaire Paulin BANZA LENGE KIKWIKE, Recteur de l'Université
de Kamina et tout le comité de gestion. Veuillez trouver dans ce
travail l'expression de notre haute considération et notre profond
respect.
Que tous les professeurs, chefs de Travaux, Assistants et
Chargés de cours de la faculté de Médecine
reçoivent nos hommages les plus dévoués et trouvent ici
toute notre sympathie vu leur conscience professionnelle.
Nos remerciements les plus déférents à
tous nos amis et compagnons de lutte de la vie estudiantine pour n'avoir
malgré les moments les plus difficiles traversés, cessé de
m'apporter leurs soutiens tant moraux, matériels que
scientifiques : Adin MWAMBA, Albert MWIKA, Ben KALENGA, Betty OMOYI, Dany
KALALA, Delphin NGOY, Depapa KANTENGA, Fiston NSENGA, Florent NUMBI, GiL-Eanes
ILUNGA, Lijoh MUKWAMBA, Raphael DIDIER, Rostand NUMBI, Sarah KABAMBA, Schadrack
MULUNDA, Yachine MBAYO et Yaire NDAY. Soyez assurés de ma
reconnaissance.
Notre gratitude se manifeste de même à
l'encontre de mon grand frère NGOY MBAYO Guelord Decroly pour sa
contribution de taille à l'amélioration de la qualité de
ce travail.
A vous aussi mes frères, soeurs, cousins, cousines,
oncles, tantes, neveux et nièces, je témoigne ma reconnaissance
vu vos tendresses et encouragements.
Que tous ceux ayant contribué d'une façon ou
d'une autre et dont les noms ne paraissent pas cités dans cette oeuvre
rencontrent ici l'expression de notre respectueuse considération et
notre profonde admiration pour leurs bienfaits.
LISTE DES ABREVIATIONS
CHU : Centre
Hospitalier Universitaire
CIVD : Coagulation Intravasculaire
Disséminée
CPN : Consultation Prénatale
HGR : Hôpital Général de
Référence
OINN : Occlusion intestinale néonatale
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
SHP : Sténose Hypertrophique du Pylore
TN : Tétanos Néonatal
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Répartition des cas selon
la tranche d'âge des
mères............................................21
Tableau II : Répartition des cas selon
la profession de la
mère..............................................21
Tableau III : Répartition des cas
selon la
parité.....................................................................22
Tableau IV : Répartition des cas selon
gestité........................................................................22
Tableau V : Répartition des cas selon
la tranche d'âge du
nouveau-né..................................23
Tableau VI : Répartition des cas selon
le
sexe........................................................................23
Tableau VII : Répartition des cas
selon l'heure
d'admission..................................................24
Tableau VIII : Répartition des cas
selon la voie
d'accouchement..........................................24
Tableau IX : Répartition des cas selon
la notion de réanimation à la
naissance.....................25
Tableau X : Répartition des cas selon
le motif de
consultation..............................................25
Tableau XI : Répartition des cas selon
le diagnostic
retenu....................................................26
Tableau XII : Répartition des cas
selon les groupes de pathologies
néonatales.....................26
Tableau XIII : Répartition des cas
selon les produits
utilisés.................................................27
Tableau XIV : Répartition des cas
selon la
trithérapie...........................................................27
Tableau XV : Répartition des cas
selon la
duréed'hospitalisation..........................................28
Tableau XVI : Répartition des cas
selon
l'évolution...............................................................28
Tableau XVII : Répartition des
cas selon la cause de
mortalité.............................................29
RESUME
Dans l'optique de contribuer à l'amélioration de
la prise en charge des nouveau-nés en cas des urgences
néonatales à Kamina, nous avons mené
une étude descriptive transversale rétrospective de 535 cas sur
5ans soit dans une période allant de janvier 2015 à
décembre 2019au service de néonatologie/pédiatrie de
l'Hôpital Général de Référence de Kamina.
Les urgences néonatales présentent une
fréquence intra-hospitalière de 2,36%, la tranche d'âge de
0 à 6 jours est la plus concernée ; 57,01% des patients ont
été reçus au cours des heures allant de 16h à 07h.
La fièvre représente 27.66% comme motif de consultation et les
pathologies les plus fréquentes sont thoraciques et neurologiques. La
durée d'hospitalisation a une moyenne de 7,55 #177;2,16 jours et 23.93%
de nos patients étaient décédés suite au choc
septique dans 73,44% des cas.
Les résultats ainsi enregistrés sont presque les
mêmes à ceux de la littérature africaine qui montre un
problème d'infrastructures, matériels et personnels
qualifiés qui est à la base des décès
élevés. Ainsi, de gros progrès restent donc à
faire dans le milieu urbano-rural congolais en général et dans
celui de Kamina en particulier.
Mots clés : Aspects,
épidémiologie, clinique, urgences,
néonatales.
INTRODUCTION
1. Etat de la question
La période néonatale et surtout les huit
premiers jours de vie constituent un moment important dans la vie de l'enfant.
La naissance marque en effet le passage de la vie foetale dépendante de
la mère à celle du nouveau-né indépendant. La
période de l'adaptation à la vie extra utérine
nécessite la mise en place d'un ensemble de modifications surtout
cardio-vasculaires, et constitue de ce fait une grande période de
vulnérabilité, sensible à toute pathologie
congénitale (malformations), acquise pendant la grossesse (foetopathies)
ou l'accouchement (anoxie). D'autre part, la plupart des organes, surtout le
cerveau, sont encore en plein développement et donc
particulièrement vulnérables à toute perturbation de
l'équilibre biologique et nutritionnel (Hutton EK, et al,
2017).
Les urgences néonatales comprennent les affections du
nouveau-né, qui se remarquent de la naissance à la fin du premier
mois de la vie et qui exigent une thérapie rapide ; ce sont des
anomalies structurelles ou fonctionnelles présentant à la
naissance des troubles métaboliques. Elles peuvent être
associées à une anomalie congénitale ou parfois être
consécutive à une pathologie acquise d'expression
éventuellement plus tardive (OMS, 2006).
En France, les urgences pédiatriques
représentent 25 à 30% de la totalité des urgences avec une
augmentation moyenne annuelle de 5% et une prédominance des enfants de
moins de 28 jours et dans 56% des cas elles sont médicales
(Huev, Walter, Nicolet E, Martinet, 2016).
Dans le but de déterminer la prévalence des
urgences néonatales dans le Centre Hospitalier Universitaire de Donka en
République de Guinée, l'étude menée de 1992
à 2001 révèle que les urgences néonatales ont
été évaluées à 4,22% des urgences en
général. En 10 ans, ils ont enregistré 37,39% des cas
concernant la paroi abdominale ; 32,88% d'affections neurologiques ;
27,48% intéressant le tube digestif et en fin 2,25% pour les
urogénitales (Keita M, et al, 2009).
Selon une enquête réalisée de 1999
à 2006 dans le service de Pédiatre du CHU Aristide le Dantec de
Dakar, la pathologie la plus fréquente à 34% était les
malformations Ano-rectales(Keita M, et al, 2009).
Le principal motif de consultation retenu au cours de cette
recherche au CHUA- JRA Antananarivo Madagascar de 2008 à 2009
relève une prédominance des urgences digestives chiffrées
à 39% suivies par ordre de fréquence des urgences
pariétales (17%), des urgences thoracique (5%) et
des urgences uro-génitales (3%) (Ralahy MF et al,
2010).
Les urgences néonatales au Centre Hospitalier de
Libreville représentent 27% des admissions en urgence avec un taux de
mortalité globale de 9% (Abdou R.O, et AL, 2002).
En RDC, surtout les urgences médicales
pédiatriques représentent 18,54% des admissions. Les principaux
groupes étiologiques sont dominés par des pathologies
infectieuses et parasitaires ainsi que les maladies de l'appareil respiratoire
et digestif (Atanda H, 2014).
Certains auteurs comme Mavinga et al ont observé une
incidence d'infection néonatale de 81% en 2006 et une mortalité
néonatale de 57,7% entre 2001 et 2004 aux Cliniques Universitaires de
Kinshasa. Tandis que Mwaku, ayant réalisé une étude sur la
morbi-mortalité chez les enfants de faible poids de naissance a
rapporté une fréquence d'infection néonatale de 26,4% en
2011 (Mavinga et al, 2006 ; Mwaku, 2011).
L'étude menée à
l'Hôpital Général de Référence de Bukavu en
RDC de 2010 à 2013 rapporte que les urgences néonatales
présentent 1,31% des pathologies en général. L'âge
de consultation le plus rencontré est de moins de 8 jours. Les
pathologies les plus fréquentes sont les urgences du tube digestif
à 43, 3% suivies, des neurologiques à 40%. (Cikomola F,
2016).
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