WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de la chaine de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : cas des systèmes de production de tomate dans la commune Mutimbuzi


par Adolphe BIGIRIMANA
Université du Burundi - Master en Economie Rurale, Sociale et de l'environnement  2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.1.5. La fertilisation du sol

Dans la zone d'étude, 100% des exploitants font recours aux engrais minéraux dont parmi eux 24% utilisent des engrais organiques.

44 /89

Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans la Commune Mutimbuzi.

IV.1.6. La lutte parasitaire

Certaines cultures maraichères en générale et particulièrement la tomate sont très vulnérable aux attaques des ravageurs qui peuvent être des insectes, des champignons, des bactéries, des virus etc. La plus part de ces ravageurs sont en général spécialisés, ils vivent sur une ou quelques plantes particulières sur lesquelles ils attaquent des parties précises (bourgeon, bouton de fleur, jeune feuille, jeune fruit etc.).

Pour lutter contre d'éventuelles attaques de ces ravageurs, les exploitants de la Commune MUTIMBUZI utilisent une diversité de produits phytosanitaires pour le traitement de chaque type de culture. Pour la tomate, le produit le plus utilisé est le Dudu-ACELAMECTIN (photo à l'appui). Ce produit est accompagné par d'autres produits comme de Diméthoate, Déthane et Copa.

Photo 1 : Produit phytosanitaire le plus utilisé dans la lutte parasitaire

L'usage des pesticides se fait à des stades précis du cycle végétatif des cultures jusqu'à la récolte. Cependant l'usage abusif des produits phytosanitaires présente des risques non négligeables : ils peuvent nuire à la santé de l'homme.

Dans la zone d'étude, on pulvérise la tomate même un ou deux jour avant la récolte où des résidus de ces produits restent visibles après la récolte (photos 2et 3).

Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans la Commune Mutimbuzi.

Photo 2 : Tomate pulvérisée à deux jours avant la récolte

Photo 3 : Tomate récoltée avec des résidus des produits phytosanitaires

IV.1.7. Evaluation des rendements

Une analyse de la destination de la production révèle que la tomate est quasi exclusivement commercialisée.

Lors de la dernière campagne, le rendement moyen de l'ensemble des producteurs enquêtés tourne autour de 120 kg par are avec un minimum de 95 kg par are et un maximum de 146 kg par are. Par système de production, le système ayant enregistré un rendement élevé est celui dont les exploitants utilisent la variété locale suivi par celui faisant l'objet du paillage. Cette production n'est pas satisfaisante d'autant plus qu'à Rugombo, selon le Rapport National pour la Sécurité Alimentaire et le développement Rural de l'Imbo et du Moso de 2014, un rendement de 300 Kg par are a été enregistré en en 2011 ce qui montre qu'il y a moyen de produire plus qu'on produit dans la zone d'étude.

Figure 6: Evaluation des rendements par are et par système de production

Système de prod.3

20%

Système de prod.2

24%

Système de
prod.4

26%

Système de

prod.1

30%

45 /89

Source: Auteur à partir des données d'enquête

Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans la Commune Mutimbuzi.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci