IV.1.5. La fertilisation du sol
Dans la zone d'étude, 100% des exploitants font recours
aux engrais minéraux dont parmi eux 24% utilisent des engrais
organiques.
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Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans
la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans
la Commune Mutimbuzi.
IV.1.6. La lutte parasitaire
Certaines cultures maraichères en
générale et particulièrement la tomate sont très
vulnérable aux attaques des ravageurs qui peuvent être des
insectes, des champignons, des bactéries, des virus etc. La plus part de
ces ravageurs sont en général spécialisés, ils
vivent sur une ou quelques plantes particulières sur lesquelles ils
attaquent des parties précises (bourgeon, bouton de fleur, jeune
feuille, jeune fruit etc.).
Pour lutter contre d'éventuelles attaques de ces
ravageurs, les exploitants de la Commune MUTIMBUZI utilisent une
diversité de produits phytosanitaires pour le traitement de chaque type
de culture. Pour la tomate, le produit le plus utilisé est le
Dudu-ACELAMECTIN (photo à l'appui). Ce produit est accompagné par
d'autres produits comme de Diméthoate, Déthane et Copa.
Photo 1 : Produit phytosanitaire le plus
utilisé dans la lutte parasitaire
L'usage des pesticides se fait à des stades
précis du cycle végétatif des cultures jusqu'à la
récolte. Cependant l'usage abusif des produits phytosanitaires
présente des risques non négligeables : ils peuvent nuire
à la santé de l'homme.
Dans la zone d'étude, on pulvérise la tomate
même un ou deux jour avant la récolte où des résidus
de ces produits restent visibles après la récolte (photos 2et
3).
Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans
la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans
la Commune Mutimbuzi.
Photo 2 : Tomate pulvérisée à deux
jours avant la récolte
Photo 3 : Tomate récoltée avec des
résidus des produits phytosanitaires
IV.1.7. Evaluation des rendements
Une analyse de la destination de la production
révèle que la tomate est quasi exclusivement
commercialisée.
Lors de la dernière campagne, le rendement moyen de
l'ensemble des producteurs enquêtés tourne autour de 120 kg par
are avec un minimum de 95 kg par are et un maximum de 146 kg par are. Par
système de production, le système ayant enregistré un
rendement élevé est celui dont les exploitants utilisent la
variété locale suivi par celui faisant l'objet du paillage. Cette
production n'est pas satisfaisante d'autant plus qu'à Rugombo, selon le
Rapport National pour la Sécurité Alimentaire et le
développement Rural de l'Imbo et du Moso de 2014, un rendement de 300 Kg
par are a été enregistré en en 2011 ce qui montre qu'il y
a moyen de produire plus qu'on produit dans la zone d'étude.
Figure 6: Evaluation des rendements par are et par
système de production
Système de prod.3
20%
Système de prod.2
24%
Système de prod.4
26%
Système de
prod.1
30%
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Source: Auteur à partir des
données d'enquête
Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans
la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans
la Commune Mutimbuzi.
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