Conclusion partielle
L'évaluation du goodwill et celui de la recherche
développement est particulièrement délicate de par la
nature de ses deux actifs qui semble insaisissable. La littérature
propose plusieurs méthodes pour la valorisation des dits actifs. Cette
multiplicité est la prévue de la complexité même de
leur valorisation.
Dans ce chapitre nous avons présentés
différentes méthodes de ces immobilisations. Nous n'avons pas
présenté toutes les méthodes mais celles que nous
avons jugés pertinentes.
Pour l'évaluation de fonds de commerce, nous avons
présenté trois méthodes mathématiques (RETAIL, LEAK
et MARX) qui peuvent s'utiliser simultanément avec des méthodes
empiriques exposés au chapitre deux. Parmi ces trois méthodes, la
méthode MARX est la plus pertinente parce qu'elle inclut dans les
calculs les éléments ignorés par les deux autres
méthodes, éléments pourtant nécessaire à
l'évaluation de fonds de commerce. Il s'agit notamment de l'emplacement
des fonds et la capacité de l'exploitant.
L'évaluation du goodwill nous a poussés à
exposer deux méthodes : la méthode de la rente du goodwill
et la méthode d'Ohlson. Toutes ces deux méthodes partent des
surprofits qu'une entreprise réalise en raison des imperfections du
marché. La methode de la rente du goodwill est d'application facile par
rapport à celle d'Ohlson qui est plus adaptée aux grandes
sociétés.
CONCLUSION GENERALE
Dans la nouvelle économie, les actifs intangibles sont
devenus essentielles pour les entreprises. Ils prennent de plus en plus de
place dans le succès des entreprises. Pourtant, l'évaluation de
ces actifs suscite encore un débat sérieux et les études y
relatives ne sont encore qu'à un stade embryonnaire. Le système
comptable traditionnel basé sur les actifs tangibles, le coût
historique et la prudence comptable ne reflète propose un traitement
conduisant à la sous-valorisation de ces actifs et par
là-même, celle des entreprises toute entière.
Un débat un incessant autour de la question de savoir
comment évaluer les immobilisations incorporelles est la
préoccupation des comptables, juristes, chefs d'entreprises et
étudiant. C'est travail s'est inscrit dans l'esprit de ce débat
en se proposant d'apporter quelques éléments de réponse
à la question précédemment évoquée.
Le but premier de ce mémoire était de proposer aux
entreprises un bagage suffisant en matière d'évaluation des
entreprises. Pour y arriver, il était question de définir le
concept « immobilisation incorporelles » selon
qu'il est appréhendé par différents systèmes
comptables, d'élucider les spécifiés autours de
l'évaluation de ses actifs avant de proposer des méthodes pour
leur évaluation.
En vue d'atteindre les objectifs fixés, nous avons
subdivisés ce travail en trois chapitres : le premier aura
porté essentiellement sur la définition du concept
« immobilisation incorporelle » et poser une base
de littérature. Ce chapitre s'est en outre proposé de
présenter du traitement comptable traditionnel et du conservatisme
comptable dans l'évaluation des immobilisations incorporelles.
Nos examens autour de ces deux problématiques ont
montré combien ce traitement des immobilisations incorporelles a des
consequences négatives dans l'évaluation de ces actifs en premier
lieu et dans la gestion des entreprises en second lieu.
Le deuxième chapitre aura présenté la
méthodologie de la recherche avant poser les notions
générales d'évaluation des actifs intangibles. Ce chapitre
aura essentiellement tourné autour de trois approches
d'évaluation des immobilisations incorporelles à savoir:
l'approche du cout, l'approche du marché et l'approche du revenu.
L'approche du cout suppose l'évaluation de
l'immobilisation soit par son cout d'entrée moins les amoindrissements
progressifs, soit par le cout de remplacement ou celui de reproduction.
L'examen de cet approche nous à amener à relever sa plus grande
insuffisance : cette méthode n'est pas adapté à
l'évaluation de certains actifs qui théoriquement ne s'usent pas
(donc ne sont pas amortissables) mais pourtant qui se dévalorise avec le
temps.
L'approche du marché prône l'évaluation des
actifs intangibles par la comparaison avec les actifs similaires qui ont
été vendu récemment sur le marché. Pourtant il
existe des actifs pour lesquels il n'existe pas de marché;
l'évaluation devient problématique du moment qu'il n'existe pas
de base de comparaison pour ce genre d'actif. C'est là le
problème majeur de cette approche. Néanmoins, la méthode
présente l'avantage de donner la juste valeur de l'actif.
Enfin l'approche du revenu est la mieux utilisée quand
l'immobilisation incorporelle génère des revenus ou des cashflow.
Cette approche suppose à la valorisation de l'immobilisation à
partir de flux de revenu attribuable à cette dernière. Cependant
il peut s'avérer complexe de séparer le revenu attribuable
uniquement à l'immobilisation et celui attribuable à toute
l'entreprise.
Bien que l'approche du revenu semble la meilleure, nous sommes
aboutis à une conclusion que chacune des approches est utilisés
dans des conditions spécifiques et qu'elles peuvent être
utilisées simultanément pour aboutir à des
résultats probant.
Le troisième aura quant à-elle étudier le
cas particulier du goodwill et de fonds de commerce. Pour l'évaluation
des fonds de commerce nous avons présenté des méthodes
mathématiques d'évaluation (MARX, LEAK, RETAIL) des
méthodes qui sont reprochées de ne pas tenir compte des tous les
aspects de fonds de commerce dans son calcul. Elles doivent donc être
utilisées simultanément avec d'autres (surtout celles
exposées au chapitre 2).
Pour l'évaluation du goodwill nous avons
présenté deux méthodes. Il s'agit de la méthode
dite de « la rente du goodwill » et de la
méthode d'Ohlson. Il s'est avéré que la seconde
méthode est plus adaptée à la réalité des
grandes entreprises alors que la première, qui est facilement
utilisable, peut être utilisée même pour les petites
entreprises.
En conclusion, l'étude des immobilisations ouvre des
perspectives de recherche encore inexplorées. L'analyse des
conséquences du traitement de comptable des immobilisations
incorporelles sur la pertinence des informations fournies par les états
financiers ainsi que son indécence sur l'évaluation des
entreprises parait comme une piste sérieuse pour des recherches
futures.
L'évaluation des immobilisations incorporelles travaillant
toujours en synergie avec d'autres actifs ouvre à notre sens des pistes
de recherche inexploitées. La littérature ainsi que les normes
internationales ne donnent que très peu d'information qui s'y rapporte.
Des nouvelles recherches pourront donc contribuer à progresser dans le
domaine d'évaluation des immobilisations incorporelles.
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