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Evaluation des immobilisations incorporelles au sein des entreprises


par Rodrigue KALUMENDO
Université adventiste de Lukanga - Licence 2017
  

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Conclusion partielle

L'évaluation du goodwill et celui de la recherche développement est particulièrement délicate de par la nature de ses deux actifs qui semble insaisissable. La littérature propose plusieurs méthodes pour la valorisation des dits actifs. Cette multiplicité est la prévue de la complexité même de leur valorisation.

Dans ce chapitre nous avons présentés différentes méthodes de ces immobilisations. Nous n'avons pas présenté toutes les méthodes mais celles que nous avons jugés pertinentes.

Pour l'évaluation de fonds de commerce, nous avons présenté trois méthodes mathématiques (RETAIL, LEAK et MARX) qui peuvent s'utiliser simultanément avec des méthodes empiriques exposés au chapitre deux. Parmi ces trois méthodes, la méthode MARX est la plus pertinente parce qu'elle inclut dans les calculs les éléments ignorés par les deux autres méthodes, éléments pourtant nécessaire à l'évaluation de fonds de commerce. Il s'agit notamment de l'emplacement des fonds et la capacité de l'exploitant.

L'évaluation du goodwill nous a poussés à exposer deux méthodes : la méthode de la rente du goodwill et la méthode d'Ohlson. Toutes ces deux méthodes partent des surprofits qu'une entreprise réalise en raison des imperfections du marché. La methode de la rente du goodwill est d'application facile par rapport à celle d'Ohlson qui est plus adaptée aux grandes sociétés.

CONCLUSION GENERALE

Dans la nouvelle économie, les actifs intangibles sont devenus essentielles pour les entreprises. Ils prennent de plus en plus de place dans le succès des entreprises. Pourtant, l'évaluation de ces actifs suscite encore un débat sérieux et les études y relatives ne sont encore qu'à un stade embryonnaire. Le système comptable traditionnel basé sur les actifs tangibles, le coût historique et la prudence comptable ne reflète propose un traitement conduisant à la sous-valorisation de ces actifs et par là-même, celle des entreprises toute entière.

Un débat un incessant autour de la question de savoir comment évaluer les immobilisations incorporelles est la préoccupation des comptables, juristes, chefs d'entreprises et étudiant. C'est travail s'est inscrit dans l'esprit de ce débat en se proposant d'apporter quelques éléments de réponse à la question précédemment évoquée.

Le but premier de ce mémoire était de proposer aux entreprises un bagage suffisant en matière d'évaluation des entreprises. Pour y arriver, il était question de définir le concept « immobilisation incorporelles » selon qu'il est appréhendé par différents systèmes comptables, d'élucider les spécifiés autours de l'évaluation de ses actifs avant de proposer des méthodes pour leur évaluation.

En vue d'atteindre les objectifs fixés, nous avons subdivisés ce travail en trois chapitres : le premier aura porté essentiellement sur la définition du concept « immobilisation incorporelle » et poser une base de littérature. Ce chapitre s'est en outre proposé de présenter du traitement comptable traditionnel et du conservatisme comptable dans l'évaluation des immobilisations incorporelles.

Nos examens autour de ces deux problématiques ont montré combien ce traitement des immobilisations incorporelles a des consequences négatives dans l'évaluation de ces actifs en premier lieu et dans la gestion des entreprises en second lieu.

Le deuxième chapitre aura présenté la méthodologie de la recherche avant poser les notions générales d'évaluation des actifs intangibles. Ce chapitre aura essentiellement tourné autour de trois approches d'évaluation des immobilisations incorporelles à savoir: l'approche du cout, l'approche du marché et l'approche du revenu.

L'approche du cout suppose l'évaluation de l'immobilisation soit par son cout d'entrée moins les amoindrissements progressifs, soit par le cout de remplacement ou celui de reproduction. L'examen de cet approche nous à amener à relever sa plus grande insuffisance : cette méthode n'est pas adapté à l'évaluation de certains actifs qui théoriquement ne s'usent pas (donc ne sont pas amortissables) mais pourtant qui se dévalorise avec le temps.

L'approche du marché prône l'évaluation des actifs intangibles par la comparaison avec les actifs similaires qui ont été vendu récemment sur le marché. Pourtant il existe des actifs pour lesquels il n'existe pas de marché; l'évaluation devient problématique du moment qu'il n'existe pas de base de comparaison pour ce genre d'actif. C'est là le problème majeur de cette approche. Néanmoins, la méthode présente l'avantage de donner la juste valeur de l'actif.

Enfin l'approche du revenu est la mieux utilisée quand l'immobilisation incorporelle génère des revenus ou des cashflow. Cette approche suppose à la valorisation de l'immobilisation à partir de flux de revenu attribuable à cette dernière. Cependant il peut s'avérer complexe de séparer le revenu attribuable uniquement à l'immobilisation et celui attribuable à toute l'entreprise.

Bien que l'approche du revenu semble la meilleure, nous sommes aboutis à une conclusion que chacune des approches est utilisés dans des conditions spécifiques et qu'elles peuvent être utilisées simultanément pour aboutir à des résultats probant.

Le troisième aura quant à-elle étudier le cas particulier du goodwill et de fonds de commerce. Pour l'évaluation des fonds de commerce nous avons présenté des méthodes mathématiques d'évaluation (MARX, LEAK, RETAIL) des méthodes qui sont reprochées de ne pas tenir compte des tous les aspects de fonds de commerce dans son calcul. Elles doivent donc être utilisées simultanément avec d'autres (surtout celles exposées au chapitre 2).

Pour l'évaluation du goodwill nous avons présenté deux méthodes. Il s'agit de la méthode dite de « la rente du goodwill » et de la méthode d'Ohlson. Il s'est avéré que la seconde méthode est plus adaptée à la réalité des grandes entreprises alors que la première, qui est facilement utilisable, peut être utilisée même pour les petites entreprises.

En conclusion, l'étude des immobilisations ouvre des perspectives de recherche encore inexplorées. L'analyse des conséquences du traitement de comptable des immobilisations incorporelles sur la pertinence des informations fournies par les états financiers ainsi que son indécence sur l'évaluation des entreprises parait comme une piste sérieuse pour des recherches futures.

L'évaluation des immobilisations incorporelles travaillant toujours en synergie avec d'autres actifs ouvre à notre sens des pistes de recherche inexploitées. La littérature ainsi que les normes internationales ne donnent que très peu d'information qui s'y rapporte. Des nouvelles recherches pourront donc contribuer à progresser dans le domaine d'évaluation des immobilisations incorporelles.

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