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Ressources naturelles et développement socio-économique en RDC, regard sur la province du Tanganyika


par Patrick LWAMBA BARUANI
Université de Kalemie - Licence 2020
  

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CONCLUSION ET SUGGESTION

Tout début a toujours eu une fin, ceci pour dire, nous sommes arrivés à la fin de recherche qui a porté sur« Ressources naturelles et développement socio-économique en RDC'' Regard sur la province du Tanganyika ».

Ainsi, nous avons analysé systématiquement si réellement la République Démocratique du Congo est potentiellement riche en ressources naturelles et qui du reste ne contribuent pas à l'amélioration des conditions de vie de la population et n'accompagnent pas aussi le développement économique du pays. Or, la constitution du 18/02/2006, telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution, stipule à son article 58 que « Tous les Congolais ont le droit de jouir des richesses nationales. L'Etat a le devoir de les redistribuer équitablement et de garantir le droit au développement ».Notre préoccupation était celle de savoir :

Ø « Qu'est-ce qui expliquerait le sous-développement socioéconomique de la RDC alors que ce pays est potentiellement riche en ressources naturelles ?»

C'est à la lumière de cette préoccupation que nous sommes partis de l'hypothèse selon laquelle La RDC serait en train d'afficher une gouvernance médiocre (manque de volonté d'agir positivement, manque de transparence, corruption généralisée, absence de reddition de comptes...)

En effet, les gouvernants adopteraient généralement un comportement prédateur en employant les structures Etatiques pour s'en approprier les gains économiques à des fins personnelles et au détriment du peuple. Le système représentatif recèle bien des risques de déviations avec la constitution d'une classe politique formée des représentants élus (députes par exemple), cette classe politique fait prévaloir ses propres intérêts (la réélection par exemple) au détriment de ceux du plus grand nombre. Une souveraineté nationale se substitue en une souveraineté parlementaire où les représentants ne représentent qu'eux-mêmes.

Bref, l'accès au pouvoir équivaut, pour eux à l'accès à la richesse et aux sources de richesses à venir. L'Etat Congolais n'est pas à mesure de répondre d'une manière positive tant soit peu aux besoins de la population jusqu'au point de devenir incapable de satisfaire même les besoins primaires. Pour une meilleure démonstration de cette hypothèse, le recours à la méthode « Fonctionnelle » nous a été indispensable, qui consiste à expliquer les faits sociaux par le rôle, la fonction qu'ils assument dans le système social auquel ils appartiennent.

De ce fait, cette méthode se justifie dans notre travail en raison du rôle, de la fonction que l'Etat Congolais est obligé de jouer, de remplir dans la gestion de richesses du pays à travers ses dirigeants. Appuyée par la technique documentaire et la technique d'observation et la théorie « Structuro-fonctionnalisme » qui est basée à la fois sur la structure et sur la fonction. Il est représenté par Albert R. Radcliffe-Brown et Talcot Parsons.

Il sied de signaler que, après recherche et analyste des faits, notre hypothèse a été confirmée. Loin de nous l'intention d'avoir tout dit dans ce présent travail sur les aspects relatifs aux ressources naturelles de la RDC, c'est pourquoi une brèche est restée ouverte à tout chercheur qui voudrait investiguer dans ce domaine.

SUGGESTION

L'analyse des résultats trouvés après nos investigations nous a permis de comprendre que, pour une bonne amélioration de conditions de vie de la population congolaise et pour promouvoir le développement économique du pays, nous avons suggéré ce qui suit :

- A l'Etat de prendre sa responsabilité de bien remplir ses missions, non seulement celles de la sécurité des personnes et de leurs biens mais aussi promouvoir l'évolution du social de la population, car, un ventre affamé n'a point d'oreilles ;

- Aux animateurs des institutions politico-administratives de faire preuve de la mission principale de l'administration publique, qui est celle de la satisfaction en premier lieu de besoins d'intérêt général (altruisme). De faire aussi preuve du principe d'antériorité et de postériorité des fonctions administratives qui stipule que « les hommes sont appelés à gérer la communauté nationale à laquelle ils appartiennent par et à travers les institutions étatiques, celles-ci sont animées par des responsables qui occupent de postes. Ceux-ci ont existé et continuent à exister avant et après le passage de ceux qui y sont préposés. D'où le principe d'antériorité et de postériorité. Pour se valoir et s'immortaliser, ces dits hommes doivent y laisser des prouesses, des monuments, c'est-à-dire des ouvrages importants et dignes de rappels incessants de la population bénéficiaire ».

- A la population de prendre conscience et de participer objectivement à la prise des décisions pour la meilleure gestion de la chose publique.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery