CONCLUSION ET SUGGESTION
Tout début a toujours eu une
fin, ceci pour dire, nous sommes arrivés à la fin de recherche
qui a porté sur« Ressources naturelles et
développement socio-économique en RDC'' Regard sur la province du
Tanganyika ».
Ainsi, nous avons analysé
systématiquement si réellement la République
Démocratique du Congo est potentiellement riche en ressources naturelles
et qui du reste ne contribuent pas à l'amélioration des
conditions de vie de la population et n'accompagnent pas aussi le
développement économique du pays. Or, la constitution du
18/02/2006, telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier
2011 portant révision de certains articles de la constitution, stipule
à son article 58 que « Tous les Congolais ont le droit de jouir des
richesses nationales. L'Etat a le devoir de les redistribuer
équitablement et de garantir le droit au développement
».Notre préoccupation était celle de savoir :
Ø «
Qu'est-ce qui expliquerait le sous-développement socioéconomique
de la RDC alors que ce pays est potentiellement riche en ressources naturelles
?»
C'est à la lumière de
cette préoccupation que nous sommes partis de l'hypothèse selon
laquelle La RDC serait en train d'afficher une gouvernance médiocre
(manque de volonté d'agir positivement, manque de transparence,
corruption généralisée, absence de reddition de
comptes...)
En effet, les gouvernants
adopteraient généralement un comportement prédateur en
employant les structures Etatiques pour s'en approprier les gains
économiques à des fins personnelles et au détriment du
peuple. Le système représentatif recèle bien des risques
de déviations avec la constitution d'une classe politique formée
des représentants élus (députes par exemple), cette classe
politique fait prévaloir ses propres intérêts (la
réélection par exemple) au détriment de ceux du plus grand
nombre. Une souveraineté nationale se substitue en une
souveraineté parlementaire où les représentants ne
représentent qu'eux-mêmes.
Bref, l'accès au pouvoir
équivaut, pour eux à l'accès à la richesse et aux
sources de richesses à venir. L'Etat Congolais n'est pas à mesure
de répondre d'une manière positive tant soit peu aux besoins de
la population jusqu'au point de devenir incapable de satisfaire même les
besoins primaires. Pour une meilleure démonstration de cette
hypothèse, le recours à la méthode «
Fonctionnelle » nous a été
indispensable, qui consiste à expliquer les faits sociaux par le
rôle, la fonction qu'ils assument dans le système social auquel
ils appartiennent.
De ce fait, cette méthode se
justifie dans notre travail en raison du rôle, de la fonction que l'Etat
Congolais est obligé de jouer, de remplir dans la gestion de richesses
du pays à travers ses dirigeants. Appuyée par la technique
documentaire et la technique d'observation et la théorie
« Structuro-fonctionnalisme » qui est
basée à la fois sur la structure et sur la fonction. Il est
représenté par Albert R. Radcliffe-Brown et
Talcot Parsons.
Il sied de signaler que,
après recherche et analyste des faits, notre hypothèse a
été confirmée. Loin de nous l'intention d'avoir tout dit
dans ce présent travail sur les aspects relatifs aux ressources
naturelles de la RDC, c'est pourquoi une brèche est restée
ouverte à tout chercheur qui voudrait investiguer dans ce domaine.
SUGGESTION
L'analyse des résultats
trouvés après nos investigations nous a permis de comprendre que,
pour une bonne amélioration de conditions de vie de la population
congolaise et pour promouvoir le développement économique du
pays, nous avons suggéré ce qui suit :
- A l'Etat de prendre sa
responsabilité de bien remplir ses missions, non seulement celles de la
sécurité des personnes et de leurs biens mais aussi promouvoir
l'évolution du social de la population, car, un ventre affamé n'a
point d'oreilles ;
- Aux animateurs des institutions
politico-administratives de faire preuve de la mission principale de
l'administration publique, qui est celle de la satisfaction en premier lieu de
besoins d'intérêt général (altruisme). De faire
aussi preuve du principe d'antériorité et de
postériorité des fonctions administratives qui stipule que
« les hommes sont appelés à gérer la
communauté nationale à laquelle ils appartiennent par et à
travers les institutions étatiques, celles-ci sont animées par
des responsables qui occupent de postes. Ceux-ci ont existé et
continuent à exister avant et après le passage de ceux qui y sont
préposés. D'où le principe d'antériorité et
de postériorité. Pour se valoir et s'immortaliser, ces dits
hommes doivent y laisser des prouesses, des monuments, c'est-à-dire des
ouvrages importants et dignes de rappels incessants de la population
bénéficiaire ».
- A la population de prendre
conscience et de participer objectivement à la prise des
décisions pour la meilleure gestion de la chose publique.
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