IV.7.2.2. Pronostic fonctionnel
a. Autonomie de la marche
A un an après fracture, sur un total de 29 patients
survivants ; 26 (89,65%) avaient récupéré l'autonomie de
la marche à l'intérieur du domicile dont 19 (65,51%) marchaient
seuls et 7 (24,13%) marchaient avec une aide.
Nos résultats sur la récupération de la
marche à l'intérieur du domicile sont satisfaisants et
supérieurs à ceux des autres auteurs : 87% chez LE QUINTREC et
coll. [52], 50% chez FINSEN [102] et 57% chez LAFONT [90]. Néanmoins ces
auteurs ont travaillé sur des séries de populations plus
âgées. Par ailleurs les publications étudiant la marche
à l'intérieur du domicile assimilent celle-ci à une
impossibilité de marcher à l'extérieur du domicile et ne
l'étudient donc pas en tant que telle [52]. Dans notre série nous
n'avons pas exclue ceux qui avaient récupéré la marche
à l'extérieur du domicile.
S'agissant de la marche à l'extérieur du
domicile, à un an 25 patients (86,20%) l'ont
récupérée. Parmi ceux-ci 22 sortaient seuls ou avec une
canne d'appui et 3 sortaient accompagnés. L'autonomie pour la marche
à l'extérieur s'est donc dégradé dans 3,45%.
LE QUINTREC et coll. [52] trouvent 49% de
récupération de l'autonomie à l'extérieur du
domicile soit une dégradation de 33%. KEENE [99] obtient 40% de patients
ayant retrouvé leur autonomie. KITAMURA [98] qui travaillé sur
des patients nettement moins âgés à composition proche de
la nôtre trouve 67%. Contrairement à LE QUINTREC et coll. [52],
Ladifférence n'est pas très importante entre la
récupération de la marche à l'intérieur et à
l'extérieur de la maison : elle est de 33% dans leur série contre
3,45% dans la nôtre.
b. L'autonomie dans les activités de la vie
quotidienne
L'autonomie pour les activités de la vie quotidienne
a, dans notre étude, été récupérée
par 86,20% des patients ; 75,86% ont eu une autonomie complète pour les
activités de la vie quotidienne. Ce résultat est excellent et
supérieur à ceux des autres auteurs : 77% pour LE QUINTREC et
coll. [52] (avec 61% de patients ayant récupéré une
autonomie complète pour les activités de la vie complète)
et 70% pour TONETTI J. et coll. [91].
Cette différence s'explique par le jeune âge de
notre série. LE QUINTREC et coll. [52] ont travaillé sur une
série de patients de plus de 60 ans ; et la série de TONETTI J.
et coll. [91] avait exclusivement des patients de plus de 80 ans.
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