IV.5.5. Les indications
Toutes des fractures cervicales (100%) ont
été traitées par arthroplasties et 96,15% des fractures du
massif trochantérien ont été ostéosynthèses
contre 4,16% traitées orthopédiquement.
Ces indications thérapeutiques y vont par excès.
Toutes fois ce choix peut s'expliquer par l'expérience personnelle du
chirurgien et les qualités qui sont reconnues à l'arthroplastie
dans le traitement des fractures cervicales vraies.
IV.5.6. Le traitement
adjuve.
L'antibioprophylaxie a été utilisée dans
100% de cas. En principe, l'antibiophylaxie est systématique dans les
cas d'intervention sur l'os. Dans notre étude le taux
d'antibioprophylaxie est de 100% car même le cas qui a été
traité orthopédiquement été une fracture ouverte et
souillée avec risque infectieux majeur. Cette attitude est en parfait
accord avec la littérature. [79,80,81]
IV.6.LA REEDUCATION
Tous les patients sans contre-indication à la
rééducation (état général et orientation
spatio-temporelle compatibles avec rééducation ainsi que
l'absence de complications mettant en jeux le pronostic vital) [53] ont pu la
faire. P. BOVY [53] conclue dans son étude que pour une bonne autonomie
et une marche après un délai bref, il faut une
rééducation le plus tôt possible avec prise en charge de
façon global et adéquate.
La plupart de nos patients ont pu faire un nombre suffisant de
séances de rééducation : 86,66% ont pu faire 21 à
40 séances. P. BOVY [53] note dans sa série un séjour
moyen dans une maison de rééducation de 52,1 jours (avec des
extrêmes de 10 à 221 jours). Il conclue que 30 à 60
séances de rééducation sont en général
nécessaires et suffisantes. R. RIZZOLI et coll. [82] notent un
séjour moyen de 63,6 jours (avec des extrêmes de 2 à 349
jours) dans les établissements de rééducation.
L'aspect socio -économique des FESF est bien connue
dans la littérature ; SCHÜRCH M.-A. Et coll. [54] dans une
étude sur l'épidémiologie et impact
socio-économique des fractures du fémur proximal
réalisée à Genève entre 1992 et 1993 note que le
coût des séjours hospitaliers uniquement s'élevait à
plus de 50.000 Francs suisse par fracture (soit l'équivalent de
41.316.720 en Francs Burundi). Ce montant ne prend pas en compte les frais
extrahospitaliers. R. RIZZOLI et coll. [82] notent que la charge annuelle
attribuable aux fractures de l'extrémité supérieure du
fémur représente près de 19,8% de l'ensemble des
journées d'hospitalisation du service de chirurgie.
Aucune relation n'a été notée entre le
type de traitement et la durée de rééducation.
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