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Fracture de l'extremité supérieure du fémur, étude prospective, a propos de 37 cas


par Dieudonne BIKORIMANA
Université du Burundi, Faculté de Médecine - Docteur en Médecine  2005
  

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IV.5.5. Les indications

Toutes des fractures cervicales (100%) ont été traitées par arthroplasties et 96,15% des fractures du massif trochantérien ont été ostéosynthèses contre 4,16% traitées orthopédiquement.

Ces indications thérapeutiques y vont par excès. Toutes fois ce choix peut s'expliquer par l'expérience personnelle du chirurgien et les qualités qui sont reconnues à l'arthroplastie dans le traitement des fractures cervicales vraies.

IV.5.6. Le traitement adjuve.

L'antibioprophylaxie a été utilisée dans 100% de cas. En principe, l'antibiophylaxie est systématique dans les cas d'intervention sur l'os. Dans notre étude le taux d'antibioprophylaxie est de 100% car même le cas qui a été traité orthopédiquement été une fracture ouverte et souillée avec risque infectieux majeur. Cette attitude est en parfait accord avec la littérature. [79,80,81]

IV.6.LA REEDUCATION

Tous les patients sans contre-indication à la rééducation (état général et orientation spatio-temporelle compatibles avec rééducation ainsi que l'absence de complications mettant en jeux le pronostic vital) [53] ont pu la faire. P. BOVY [53] conclue dans son étude que pour une bonne autonomie et une marche après un délai bref, il faut une rééducation le plus tôt possible avec prise en charge de façon global et adéquate.

La plupart de nos patients ont pu faire un nombre suffisant de séances de rééducation : 86,66% ont pu faire 21 à 40 séances. P. BOVY [53] note dans sa série un séjour moyen dans une maison de rééducation de 52,1 jours (avec des extrêmes de 10 à 221 jours). Il conclue que 30 à 60 séances de rééducation sont en général nécessaires et suffisantes. R. RIZZOLI et coll. [82] notent un séjour moyen de 63,6 jours (avec des extrêmes de 2 à 349 jours) dans les établissements de rééducation.

L'aspect socio -économique des FESF est bien connue dans la littérature ; SCHÜRCH M.-A. Et coll. [54] dans une étude sur l'épidémiologie et impact socio-économique des fractures du fémur proximal réalisée à Genève entre 1992 et 1993 note que le coût des séjours hospitaliers uniquement s'élevait à plus de 50.000 Francs suisse par fracture (soit l'équivalent de 41.316.720 en Francs Burundi). Ce montant ne prend pas en compte les frais extrahospitaliers. R. RIZZOLI et coll. [82] notent que la charge annuelle attribuable aux fractures de l'extrémité supérieure du fémur représente près de 19,8% de l'ensemble des journées d'hospitalisation du service de chirurgie.

Aucune relation n'a été notée entre le type de traitement et la durée de rééducation.

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