INTRODUCTION
L'agriculture demeure le pivot de la plupart des
économies des pays africains en fournissant près de 70% des
revenus et constitue donc l'activité principale qui pourvoit aux besoins
de populations rurales. Les pénuries alimentaires dues aux
sècheresses récurrentes et aux fluctuations des prix des
denrées alimentaires sur le marché international, rendent la
population rurale de ces régions très dépendantes du
climat et de l'aide extérieure (DANIEL, 2013).
L'agriculture en République Démocratique du
Congo occupe 50% du PIB et c'est le secteur qui occupe la majorité de la
population soit 80% (MUKOBO M., 2012). La RDC dispose des atouts
incomparables en ce qui concerne les terres agricoles, la RDC dispose de plus
de 80millions d'hectares arables et dont plus ou moins 10% seulement sont
exploités. Elle dispose d'autant plus de 4millions d'hectare des terres
irrigables, mais plus ou moins 3% seulement sont exploité. Son climat
bien diversifié, son important réseau hydrographique lui
permettent de pratiquer une gamme des spéculations agricoles
s'étalant tout au long de l'année (Vincent K., et al 2014).
La sécurité alimentaire demeure de nos jours une
préoccupation dans les Pays du monde entier actuellement
confrontés aux perturbations climatiques et à une crise
économique. La couverture alimentaire demeure insuffisante. La F.A.O
avance le nombre de 923 millions de personnes souffrant de la faim en 2007,
soit une augmentation de plus de 80 millions par rapport à la
période de référence 1990-1992 (ANONYME, 2008).
La situation de l'insécurité alimentaire tient
à une baisse de la production agricole mondiale due en partie aux
aléas climatiques, la dégradation continue des sols, les
sècheresses à répétition auxquelles s'ajoute
l'explosion démographique (KROLL, 2008).
Actuellement, les problèmes d'accès à une
nourriture saine et suffisante constituent toujours une question mondiale
à laquelle toute l'humanité continue à faire face ;
surtout dans les pays pauvres où la malnutrition et la sous-alimentation
restent des situations assez courantes et accentuées en zones rurales
(DIOBAS, 2005).
Malgré ces potentialités, la RDC demeure
jusqu'à présent un pays mal classé dans le monde et
où l'insécurité alimentaire sévit sa population.
Les causes de ce fléau dans ce pays sont l'augmentation
démographique, la baisse de la production agricole et les
déplacements massifs des populations à cause des conflits
armés (Anonyme, 2009). En effet, la production agricole congolaise a
baissée de manière disproportionnelle à l'explosion
démographique.
Les cultures légumières réagissent de
manière spécifique aux conditions locales de température
et d'insolation. Elles sont également très exigeantes en ce qui
concerne les caractéristiques chimiques et physiques des sols, qui
doivent être riches en matière organique et bien drainés.
(ANONYME, 2014).
Face à cette situation, nous nous sommes
proposés de faire une étude sur la réponse de la culture
du poivron(Capsicumannum) à la dose croissante de la fumure
organique cas de guano dans les conditions édapho-climatiques de
Kamina ; afin d'abord de vulgariser cette culture dans la pratique
courante des agriculteurs et mettre à la disposition des paysans un mode
de fertilisation moins couteux et accessible à tous au cas où
les résultats de cette étude s'avéraient positifs, ;
c'est à dire plus productif .
Au cours de cette étude, nous nous sommes posés
comme préoccupation :
ü Quelle influence auraient les doses croissantes de
guano sur le rendement de cette culture à Kamina ?
Nous osons croire que toute matière organique aurait
toujours une influence directe sur rendement de culture.
Pour parvenir aux résultats biens fiables, nous avons
fait appel à la méthode expérimentale avec comme
dispositif expérimental le bloc complet randomisé ; ayant
quatre traitements répétés quatre fois ; sur une
période de quatre mois allant de mars à juillet 2020.
Outre, l'introduction, notre travail est subdivisé en
deux grandes parties dont la première est consacrée aux
considérations théoriques et comprend deux chapitres dont le
premier relatif aux généralités sur le poivron et la
seconde porte sur les fumures organiques.
La deuxième partie sur les considérations
pratiques et comprend le troisième chapitre et le quatrième
chapitre :
ü La troisième traite sur le Milieu,
Matériels, et Méthodes ;
ü Le quatrième chapitre s'occupe des
Résultats et Discussion.
En fin intervient la conclusion et les suggestions qui mettent
fin à ce travail.
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