LOUANGE
Le père des orphelins, le défenseur des
veuves, c'est Dieu dans sa demeure sainte.
Psaume 68:5
L'ETERNEL est mon berger : je ne manquerai de rien. Il
me fait reposer dans de verts pâturages. Il me dirige près des
eaux paisibles.
Psaume 23 :1-2
DEDICACE
A mon défunt père Bomonyo Lokondo Joseph,
source de mon existence, dans ton sommeil profond pour
l'éternité, lis ce travail là où tu es, fruit de
longue et dur labeur.
A toi ma charmante maman Bonyenga Iyondo marie louise source
de ma vie la dame de fer, de bravoure et du courage sans toi on sera nul
après la mort de notre regretté père, que ce travail soit
les fruits de tes efforts et sacrifices consentis pour faire de moi ce que je
suis aujourd'hui.
A mes oncles Bakonga willy, Mpongo célestin,
Itoko bienvenu, Bontamba Juby et Ikoli Bertin pour vos soutiens tant moral,
financier et matériel.
A mes frères et soeurs, cousins et
cousines Mponda Derge, Bosingo Blandine, Mpongo Clarisse, Mpongo Mireille,
Mpongo réné, Iyondo chadrac et Bosano Ornella pour leur privation
au profit de ma formation.
A vous tous, je dédie ce travail.
Bomonyo Lokondo Hermely
AVANT-PROPOS
Au terme de notre formation du premier cycle en sciences
infirmières orientation pédiatrie, à l'Institut
Supérieur des Techniques Médicales en sigle (ISTM)/Kinshasa, nos
gratitudes et remerciements s'adressent à l'assistant Yambayamba Lukavu
Adolphe qui, en dépit de ses multiples occupations, a accepté la
direction notre travail, grâce à son expérience, ses
critiques constructives, ses remarques pertinentes, ses suggestions, sa rigueur
scientifique surtout en psychologie ont été d'un grand
apport.
Nos sincères remerciements s'adressent en suite
à messieurs Seumbote Nsuka, Kalamay Jean Claude, Manzenze Fely,
Singalo Constant, Esukamate Barthélemy et à madame Yala
Busulukidi Jacqueline pour leur encouragement et soutien.
Notre gratitude s'adresse également à tous nos
formateurs de l'ISTM/ Kinshasa en général à ceux de la
section sciences infirmières, en particulier qui se sont
dépassés corps et âme pour notre formation.
Notre reconnaissance va de même au couple Makondo,
Yumbu Arnold, Mata florance, Zoka Trésor, Yumbu Guyguy, Yumbu Carel,
Solongo Jerry, Mukwilu Thierry, Lotula Chantal, Manuana, Mwana, Fatouma, Kiaku
Amos, Kanyinda Riphin , Lombe, Iyonda, Katunda, Lokangaka Emmanuelle,
Kasongo Pie, Zabibu Noélla, Osilekeweli, Menato Sidonie, Maya Many et
Mutombo Deborah.
Nous pensons à nos amis et collègues de
promotion avec qui nous avons traversé les différents calvaires
et des moment difficiles, Nsaka Cikala Adolphe, Kankolongo Ntita
Charly, Matumona, Yawutua Simon, Kinkina Banzuzi Sylvie, Mashingo
Antoinette, Bawadila Philomène, Miantezila Rose, Mesongolo Mapinga
Rose, Nkiawete Celio, Munsaka Cyril, Kasongo Kakwata Jule, Akangakombe Okunema
Alisse, Boweya Mobolo, Miluwa yanfu Charmeur, Koto, Inigo
Second ,Bapi, kudinga Prospere, Kabuba Dady, Kimona Charlie, Lopoko
Bernard, Ngwakanda Jacob, Amani Baderha, Ibanba Liliane, Ilenda, Ambashimba
Bibiche et Omba, Minami, Kassa, Muzinga de l'orientation accoucheuse.
Une pensée pieuse à mes deux enseignants de
l'institut technique médical de la Croix-Rouge/Kinshasa, Bitshamba
Opanz joseph et Inana telesphore et à notre collègue de promotion
Mbombo Nyanguila Gaston décède au cour de l'année
académique 2007-2008 et les autres. A à toutes et à tous,
nous disons grand merci.
Bomonyo Lokondo
Hermely
ABREVIATION
- N° : Numéro
- % : Pourcentage
- OMS : Organisation mondiale de la santé
- Op.cit : Déjà cité (Opus
Citatum)
- E.A.S.I : Enseignent administration en sciences
infirmières
- S.I : Sciences infirmières
- éd : Edition
- SACO : Santé communautaire
- IST M : Institut supérieure de technique
médicale
- TFE : Travail de fin d'étude
- F.o : Fréquence observée
- F.a : Fréquence attendue
- BERPS : Bureau d'études et recherches pour la
promotion de la santé
- UNIKIN : Université de Kinshasa
- RDC : République Démocratique du
Congo
- Ass : Assistant
- ITM : Institut technique médicale
- OMT : Organisation mondiale du travail
- ASF : Association de santé familiale
- UNICEF : Fond des nations unies pour l'enfance
- MP4 : Music portable (image)
- PSP : Play station portable
CHAPITRE I :
PROBLEMATIQUE
1.1. Enoncé du problème
La protection de la famille au sens large commence très
tôt et comprend toutes les mesures prises en faveur des jeunes, comme
futurs parents en vue d'améliorer leur bien-être et de les aider
à se faire une idée juste de la vie familiale et communautaire.
Ainsi cette protection comprend également les conseils
sur la responsabilité des parents, sur la santé des enfants et
leurs éducations (Rotsard H. et Courte Joie J. 2000).
Tout au long de la vie, depuis l'état embryonnaire
l'homme est en interaction continue avec son environnement et y subit des
contraintes qui le rendent fragile. En effet, beaucoup d'autres s'accordent
autour de l'idée selon la quelle l'homme est au centre du
développement, la famille est un milieu dans le quel les enfants
naissent, grandissent et se développent harmonieusement avec leurs
caractères, leurs forces et leurs intelligences (Omanyondo 1999).
Le milieu familial et les groupes socioculturels jouent un
rôle important dans le développement de l'enfant. Tout ce qui
perturbe la famille, les groupes socioculturels peut avoir des
conséquences sur la formation de la personnalité de l'enfant
(Tata E. 2008).
L'enfant est membre à part entière de la
famille, il est très sensibles aux influences pathogènes qui
s'exercent dans la famille. Ces frustrations répétées
subies par l'enfant influencent toujours sur son comportement et sa vie
(Ferdinant 1982).
L'éducation revêt un caractère d'une
grande importance pour le développement de tout jeune.
C'est à la famille, située entre l'individu et
la société que revient la fonction de la socialisation qui passe
d'abord par l'éducation en famille.
Kakou (1990), soutien que l'éducation tient une place
prépondérante dans la formation de la conscience morale, autant
la famille et l'école forment les pairs des agents de la socialisation
et c'est par leur intermédiaire que l'enfant et l'adolescent apprennent
à contrôler leur comportement pour pouvoir fonctionner
adéquatement dans la société.
Pour l'organisation mondiale de la santé (1994), la
jeunesse est l'avenir d'une nation. Elle constitue un danger permanant si elle
est mal encadrée, mal éduquée et mal instruite.
D'autre part, elle est un avantage pour un pays qui a mis tous
son espoir sur l'investissement humain appelé sous d'autres cieux
« capital humain ».
Pour acquérir cet avantage et éviter ce danger
permanant, le pays a l'obligation de bien encadrer, de bien éduquer et
de bien instruire la jeunesse.
Au regard de toute ces réalités, les parents
doivent être conscients de l'éducation de l'enfant et connaitre
les soubassements qui sont les déterminants du comportement
psychosocial qui poussent les adolescents à la délinquance
juvénile.
Cette connaissance est nécessaire, car elle permet aux
parents d'adopter certains comportements qui ne peuvent pas compromettre le
développement psychosocial de l'enfant.
Tout le temps que nous vivons dans nos communautés et
dans nos familles africaines, nous avons toujours constaté avec regret
que la majorité des parents n'adoptent pas le comportement
recommandé pour permettre à cet effet un développement
psychosocial de leurs enfants.
La plus part de fois, beaucoup d'entre elle adoptent les
attitudes qui poussent les enfants non seulement au révolte mais aussi
et surtout à son auto-détermination au regard des ambitions
psychosociales du milieu.
1.2. Question de recherche
Les parents résidant la commune de Matete ont-ils des
connaissances sur les déterminants du comportement psychosocial qui
poussent les adolescents à la délinquance
juvénile ?
1.3. But et Objectif
Le but poursuivi par ce travail est de rechercher à
identifier les facteurs d'ordre psychosocial poussant les adolescents à
la délinquance juvénile, pour atteindre ces buts nous nous sommes
fixes les objectifs suivants :
1. Décrire les caractéristiques des
enquêtés ;
2. Identifier les principaux facteurs contribuant à
la délinquance juvénile ;
3. Etablir l'écart des connaissances ;
4. Analyser, présenter et interpréter les
données ;
5. Emettre une conclusion, des recommandations des quelques
suggestions.
1.4. Intérêt
La délinquance juvénile constitue un facteur que
nous pouvons appeler fléaux dans le milieu urbain, surtout pendant cette
période post-conflit en République Démocratique du Congo,
les tensions aux seins des familles et à la loi du plus fort pour
subvenir aux besoins immédiats des enfants, poussent nombreux parents
à démissionner, ce qui a engendre les phénomènes,
des enfants de la rue, des filles mères, les Kulunas
(délinquance juvénile) par rapport aux années 1960.
Par ce travail, nous voulons interpeller la conscience des
parents, enfin que ces derniers par les moyens disponibles, puissent comprendre
que l'enfant est un être qui a des réactions et des attitudes
à orienter et par là, rechercher des voies et moyens enfin de
réduire ou alors d'éradiquer la délinquance comme
fléaux.
1.5. Domaine d'étude
Notre travail cadre avec le domaine de la santé
publique plus particulièrement dans la santé mental.
1.6. Délimitation
Dans L'espace, notre travail s'est déroulé dans
la commune de Matete et dans le temps, la période allant du 12
janvier au 12 février 2010 ou soit une durée d'un mois.
1.7. Subdivision
Notre travail a cinq chapitres qui sont :
- Le premier chapitre porte sur la
problématique de notre étude ;
- Le deuxième est consacré à la
recension des écrits sur la délinquance juvénile ;
- Le troisième est basé à la
méthodologie suivie dans notre étude ;
- Le quatrième est réservé à la
présentation et à l'analyse des données de notre
étude ;
- Le cinquième porte sur l'interprétation des
résultats et nous avons terminé par une conclusion, suggestions
suivie des quelques recommandions.
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE
2.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Pour une meilleure compréhension de notre étude,
nous pensons qu'il est important de définir les termes de notre travail
à l'attention de nos lecteurs.
2.1.1. Déterminant
Pour Le Robert de poche (2000), déterminant est un
adjectif qui détermine, qui décide d'une chose ou d'une
action.
Selon Larousse (2008), déterminant est un
élément qui en détermine une action décisive.
Pour Bernard et Geneviève pierre (2006),
définissent le déterminant comme indiquer avec précision,
préciser, spécifier.
2.1.2. Comportement
Selon Jacques Quevauvilliers (2004), le comportement est la
manière d'être ou de réagir d'une personne pendant une
période brève ou longue de sa vie, ou lorsqu'elle est
confrontée à des circonstances particulières.
Pour Larousse (op. cit), le comportement est la manière
de se comporter, de ce conduire, ensemble des réactions d'un individu ou
ensemble des réactions, observable objectivement, d'un organisme qui
agit en réponse aux stimulations venues de son milieu intérieur
ou du milieu extérieur.
2.1.3. Psychologie
Pour Ngub-usim (2006), la psychologie est l'étude de
l'homme dans la double perspective de son comportement et ses états de
conscience.
Selon Katako M. (2008), la psychologie est définit
comme science du comportement et des opérations mentales.
Pour Jacques Quevauvilliers (op. cit), la psychologie est la
science du comportement, le psychisme avec ses processus du sujet normal.
2.1.4. Social
Pour Bernard et Geneviève pierre (op.cit), le social
est ce qui concerne une société, les rapports entre les membres
d'un groupe.
Selon Jacques Quevauvilliers (op.cit), le social est la
psychologie qui étudie le comportement de l'individu dans la
société et l'influence de cette dernière sur
lui-même.
Pour Le Robert (2005), le social est le rapport qu'a un groupe
humain et aux rapports de ses membres.
2.1.5. Psychosocial
Pour Bernard et Geneviève pierre (op. cit), le
psychosocial est se qui se rapporte à la psychologie humaine dans la vie
sociale.
Il qualifie les rapports entre les facteurs affectifs,
émotionnels et la vie en société
(http://www.futura-science.com / ... / définition / ... / psychosocial -
2827).
2.1.6. Adolescent
Pour Le Robert (op.cit), l'adolescent est un jeune
garçon ou une jeune fille à l'âge de l'adolescence.
Pour Larousse (op. cit), l'adolescent est une personne qui est
dans l'adolescence.
2.1.7. Adolescence
Selon Henri Péquignot (1995), l'adolescence est
l'âge qui suit la puberté et précède l'âge
adulte.
Pour Galtier-Boissière (2000), l'adolescence est une
période de la vie qui s'étend de la puberté à
l'âge où la croissance est peu terminée. Elle commence un
peu plus tôt chez la femme (12 à 15 ans) que chez l'homme (14
à 15 ans), elle se termine aussi chez elle de 19 à 20 ans, au
lieu de 21 à 22 ans chez l'homme.
Selon Bernard et Geneviève pierre (op. cit),
l'adolescence est une période de la vie qui fait suite à la
puberté et se termine à l'âge adulte. Elle se situe entre
12 et 18 ans chez la fille, 14 à 20 ans chez le garçon.
2.1.8. Délinquant
Pour Larousse (op. cit), délinquant est une personne
qui a commis un délit, auteur d'une infraction.
Selon Bernard et Geneviève pierre (op. cit), un
délinquant est un individu qui a tendance à commettre des
délits.
Pour Le Robert (op. cit), un délinquant est une
personne qui commet un délit.
2.1.9. Délinquance
Selon Golfin cité par Tene J. (2006), la
délinquance est la déviation sanctionnée par le pouvoir
sociale.
Pour Roger Mucchielli (1968), la délinquance est une
structure de la conscience et de la conduite, elle se caractérise par
l'agressivité, l'exploitation d'autrui, la haine, une tendance à
la cruauté et à la destruction des biens et des personnes.
Selon Bernard et Geneviève pierre (op.cit), la
délinquance est une conduite nuisible sur plan social,
caractérisée par un délit répété.
Pour nous la délinquance, est une inadaptation sociale
résultante d'une négligence, d'un laissez allée, d'une
absence de direction et de crise politique dans le processus
d'éducation, elle est une sorte d'instabilité découlant de
la démission parentale.
Toute fois, un enfant inadapté n'est pas forcement un
délinquant. Il devient délinquant lorsque ses tendances
antisociales apparaissent, entrainant la désapprobation de la
société dans la quelle il vit.
2.1.10. Juvénile
Selon Bernard et Geneviève pierre (op.cit), est
l'adjectif qui signifie « ce qui appartient à la
jeunesse ».
Pour Le Robert (op.cit), juvénile est propre à
la jeunesse.
2.1.11. Jeunesse
Selon Mpingiyabo (2003), définie la jeunesse comme les
personnes âgées de 10 à 24 ans.
Pour Denis Zabo et coll cité par Tene J. (op. cit),
définissent la jeunesse comme une phase de perfectionnement et
d'affirmation des caractères physiques et psychiques de l'individu.
2.1.12. Délinquance juvénile
Http://sites.estvideo.net/gendarmerie/bpdj/comprendre/délinquance/delin-def.htm,
la délinquance juvénile est l'ensemble de comportements
prohibés par la loi et les règlements qui sont le fait des jeunes
n'ayant pas atteint la majorité légale soit 18 ans.
Pour Seumbote N. (2004), la délinquance juvénile
est l'ensemble de comportement des jeunes, socialement inacceptable
caractérisés par les crimes, les vols ou par les attitudes
contraires au savoir vivre.
Pour Roger Mucchielli (op. cit), la délinquance
juvénile est le fait de commettre un délit.
Selon Poittou Daniel cité par Tene J. (op.cit), la
délinquance juvénile regroupe l'ensemble des infractions à
la loi commises par les mineurs d'une société donnée.
Depuis un certain temps, la délinquance juvénile
est devenue un problème sérieux dans la ville de province de
Kinshasa en général et en particulier dans la commune
de Matete.
Elle constitue un phénomène individuel, un
phénomène de bande et un phénomène de
société.
Dans la commune de Matete, nous assistons à des
bandes qui se donnent à des actes de vandalisme, de vagabondage. Ces
phénomènes deviennent de plus en plus croissant et mettant la
population à l'insécurité.
Les différents délits commis par les
délinquants dans la commune de Matete sont : le vol, le viol,
l'extorsion, les bagarres entre bandes dans le lieu publique et le meurtre
etc...
Pour nous en, République Démocratique du Congo,
la délinquance juvénile est l'une de conséquence de la
démission parentale au sein de la famille associer à d'autres
facteurs tels que psychologiques, culturels, économiques, politiques,
environnementaux et aux toxicomanies.
2.2. APPROCHE CONCEPTUELLE DU PHENOMENE
« DELINQUANCE JUVENILE » ET CONSIDERATIONS THEORIQUES
2.2.1. Approche conceptuelle du
phénomène
2.2.1.1. Aspects psychosociaux
S'il n'y a pas des lois et des sanctions légales
prévues, il n'y a pas de délit et donc pas de
délinquance. Mais que cherchent les psychologues et les biologistes
lorsqu'ils s'occupent à la question de la délinquance
juvénile ? Ils ont une préoccupation commune,
c'est-à-dire cherché à connaitre, à expliquer et
à comprendre les causes de la délinquance juvénile.
Dans les sciences sociales ou les sciences humaines (les
sciences de l'homme ou les sciences du comportement), il n'y a pas une analyse
linéaire (de cause à effet) comme en sciences exactes : la
physique, la biologie et la mathématique.... Mais plutôt en
les sciences humaines, il y a une analyse multiforme ou multi causale,
multifactorielle ou multisectorielle, avec variable intermédiaire qui
explique la notion du passage à l'acte criminel ou délictuel,
c'est donc une approche multi causale qui s'impose à nous.
Ainsi, la notion de la responsabilité nous renvoie
à la notion d'imputabilité. On retrouve ici la notion de
maturité liée à l'âge et à la notion des
facultés (pour voir si l'individu n'est pas atteint de ses
facultés mentales) ou si celles-ci ne sont pas
détériorées ou encore s'il s'agit d'un problème
lié à l'immaturité du point de vue de l'âge. Enfin,
la notion de la délinquance juvénile référée
au code pénal et au délit, reste liée à la notion
de l'âge et à la notion de la responsabilité d'où
elle n'est donc pas une notion psychosociologique ni médicale ; il
s'agit d'une notion essentiellement juridique (définie au regard du code
pénal) Assise Assis (1996).
2.2.1.2. Les principales caractéristiques d'un
délinquant
Selon le sociologue Français Roger Mucchielli
cité par Tene J. (op.cit), ces caractéristiques sont :
- Une puissance d'adaptation au réel, une force du moi
opposée à une faiblesse caractéristique du sur
moi ;
- Une intolérance particulière à la
frustration, associée à des besoins forts (impulsivité,
passage du besoin à la réalisation immédiate, principe du
plaisir) ;
- Une agressivité et une affirmation de soi fortement
accentuées;
- Une absence du sentiment de culpabilité et une
tendance systématique à la justification et à
légitimation de l'acte ;
2.2.2. Considérations théoriques
2.2.2.1. Les principaux facteurs contribuant à
la délinquance juvénile
2.2.2.1.1. Les facteurs psychologiques
Le délinquant présente une personnalité
fragile du fait soit d'une socialisation déficiente et n'ayant pas
atteint son terme (immaturité socio-affective), soit d'une exclusion
vécue comme une injustice qu'il se donne pour devoir de corriger. C'est
ainsi pense Koudou K. cité par Tene J. (op.cit), quand il écrit,
je cite : « le dénominateur commun à tous ces
facteurs est le sentiment
d'insécurité qu'il engendre ».
L'insécurité elle-même engendre l'angoisse qui
déclenche à son tour l'agressivité, introduisant ainsi au
coeur de la cité la logique de la violence.
2.2.2.1.2. Les facteurs sociaux
Un enfant évoluant dans un milieu familial
défavorisé a plus de chance de devenir délinquant. A
l'inverse une éducation trop conformiste empêche l'enfant de
s'exprimer, des carences éducatives révèlent une faiblesse
parentale et s'observe d'avantage dans les familles dissociées
(http://sites.estvideo.net/gendarmerie/bpdj/comprendre/délinquance/delin-def.htm).
De manière générale, les recherches
permettent de conclure que, dans l'analyse du rôle de la famille, les
facteurs relationnels sont plus déterminants que les facteurs
structurels. En d'autres termes la dissociation et la mésentente
conjugale sont des facteurs qui favorisent la délinquance des enfants,
c'est l'existence d'un conflit entre les parents, que ces derniers cohabitent
ou bien séparent. Les recherches indiquent en outre que ce climat
familial est en partie dépendant des difficultés
socio-économiques des parents (Laurent Mucchielli 2000).
Signalons qu'à bien des égards, en
matière des formes familiales, c'est bien plutôt vers les familles
nombreuses qu'il faudrait se tourner pour trouver des facteurs statistiquement
significatifs. Mais cette sur-représentation des familles nombreuses,
est relativisée dès lors que l'on prend en considération
les variables socio-économiques des familles nombreuses, voir
très nombreuses (Laurent Mucchielli op. cit).
Il faut citer également à propos des facteurs
sociaux, ceux relatifs au système éducatif dont les fortes
déperditions favorisant la délinquance. Car les jeunes
déscolarisés, désoeuvrés (sans aucune occupation
saine), s'orientent vers la rue.
Dans le milieu Congolais, il faut incriminer la
détérioration du social des parents dû aux
inégalités c'est-à-dire la répartition
inéquitable de richesse du pays, aux les pasteurs qui accusent à
tor les enfants d'être sorciers et les exclusions (scolaire, le
phénomène des enfants sorciers, causé ou pas par les
marâtres) qui en sont les résultats.
L'accent est surtout mis sur l'influence nocive des grandes
catastrophes (guerres, crise etc ...), du chômage, et méritent
d'être mis sur les conditions et l'atmosphère
socio-éducative et affective familiale.
En effet, il s'agit d'abord des familles brisées par la
mort de l'un des parents ou de deux à la fois, le divorce, la
séparation. Ces familles sont souvent moins aptes à
répondre aux besoins vitaux d'affection et de socialisation de
l'adolescent. Ensuite, les tensions, les conflits familiaux peuvent être
des facteurs contribuant à la délinquance juvénile au sens
où ils fragilisent la personnalité.
Le divorce des parents déséquilibrés les
membres de la famille et peut influencer leur santé, le
décès d'un membre de la famille, surtout du pilier de la famille,
l'analphabétisme, la promiscuité influence négativement la
santé de la famille (Omanyondo 2008).
Pour Tata E. (op. cit), l'absence d'un parent, le manque de
solidarité et la crise multiforme expliquent en partie « les
troubles » dans lesquels se trouvent certains adolescents ainsi le
développement de la délinquance juvénile. Ces enfants
délaissés se regroupent en bandes.
2.2.2.1.3. Les facteurs culturels
Ce sont la télévision, le cinéma, la
radio, le téléphone portable, MP4, PSP, l'alcool et la lecture de
certains journaux à caractère pornographique. Notons
également que le groupe ou la bande d'adolescents peut avoir une
influence non négligeable sur la délinquance. C'est le lieu de
déplorer l'inexistence des comités d'éthique et censure
par rapport aux films projetés sur nos écrans et la
prolifération des vidéoclubs dans nos quartiers.
Tous ces facteurs que nous venons de rappeler, autant ils sont
favorisant n'expliquent pas nécessairement à eux seuls le
mécanisme du passage à l'acte délictueux. C'est à
partir de ce niveau qu'intervient l'importance des facteurs psychologiques
liés à la personnalité.
2.2.2.1.4. Les facteurs économiques
Les économies africaines sont tournées vers
l'extérieure. Les monnaies dévaluent continuellement dans bon
nombre de pays, la mauvaise répartition du revenu national pousse les
populations à l'exode rural. Les villes ne plus capables d'accueillir
tous les nouveaux venus. Le manque de logement, le problème
alimentaire, le manque de vêtement entrainent les enfants dans le
vagabondage, la mendicité, le vol, l'extorsion et la prostitution
etc ...
De nos jours, les villes africaines exercent une influence
nuisible sur les enfants. Ceci est dû aux conditions économiques
déplorables ou les parents vivent au taux du jour pour survivre. Les
parents travaillent mais le salaire ne répond pas aux besoins de la
famille. L'économie ne marche pas seul, elle de paire avec la
politique.
Omanyondo (op.cit), stipule que la disproportion entre le
revenu et le coût de la vie c'est-à-dire lorsque le revenu
familial est inférieur au coût de la vie, la pauvreté, le
chômage influencent négativement la santé de la famille.
La montée de la délinquance des jeunes ne se
réfugie pas dans une quelconque approche monocausiale qui choisirait
entre la démission des familles et la conséquence de la crise
économique. Son analyse est toujours, au contraire, la combinaison de
facteurs variés. Pour autant, personne n'est épargnée ni
la société, ni les familles, ni la police, ni les jeunes, sans
qu'une catégorie ne serve ici d'émissaire (Sebatian Roché
2001).
Les facteurs économiques s'avèrent bel et
bien les facteurs les plus déterminants dans la fabrication de la
délinquance, mais de façon indirecte. En réalité,
ils contribuent fortement à ruiner les capacités de
contrôle des parents. Les cas le plus flagrant semble être celui
où la situation psychologique des parents (surtout du père) est
tellement dégradée par la situation sociale qu'elle rend leurs
modes d'intervention inadéquate (Laurent Mucchielli op. cit).
2.2.2.1.5. Les facteurs politiques
La politique d'un pays influence également la
santé de la famille dans ce sens que toutes les décisions
gouvernementales concours soit au bon ou au mauvais fonctionnement de
ménage. Si le gouvernement n'a pas une bonne politique d'emploi et de
salaire, cela entraine la paupérisation dans les familles et fait
intervenir tous les autres facteurs qui défavorisent ou favorisent la
santé (l'économie, le social et l'environnement en
général). Une bonne politique sanitaire d'un pays favorise
l'accessibilité aux soins et influence positivement la santé de
la famille (Omanyondo op. cit).
2.2.2.1.6. Les facteurs environnementaux
Omanyondo (op. cit), il s'agit du milieu dans lequel vit la famille.
Dans un foyer où les parents se querellent tous le temps, il n'y a ni
l'épanouissement physique, ni mental des enfants. La plupart de
délinquant dans la société provient de la famille
désunie et en discorde. L'entourage malsain, insalubre, exposent les
membres de la famille à un risque élevé de perte de bonne
la santé. La malpropreté et les conditions précaires
d'hygiène du milieu sont responsables d'un très grand pourcentage
de décès et un taux de morbidité chez nous. Par contre un
environnement physique sain, salubre et l'habitat hygiénique favorisent
l'épanouissement de la santé familiale.
Les jeunes ont tendance à être attirés par
des compagnons qui ont les mêmes sentiments qu'eux. A ce moment là
l'incitation joue et le passage à un acte est facile, il est
indéniable que plus un jeune fréquente les délinquants,
plus il a la chance de commettre aussi un délit (
HTTP://SITES.ESTVIDEO.NET/GENDARMERIE/BPDJ/COMPRENDRE/DELINQUANCE/DELIN-DEF.HTM).
2.2.2.1.7. La toxicomanie
L'abus des drogues est un risque pour la santé, qui
concerné tout particulièrement les jeunes et les adolescents. Si
les drogues de divers types ont été consommées de temps
par les adultes, depuis quelques décennies leurs usages est
particulièrement associés à la contre culture des jeunes
qui se rebellent contre l'ordre établi.
Est donc susceptible d'expliquer en partie une toxicomanie,
toute situation sociale qui provoque du stress ou l'ambiguïté
liée aux exigences du rôle qu'une personne doit jouer pour
répondre aux attentes associées à cette situation. Ainsi
peut-on interprété comme sources des tensions par rapport aux
rôles des attitudes négatives envers l'autorité ou les
figures parentales, une évolution désordonnée dans
l'apprentissage culturel, l'absence de rituel de passage ou d'affirmation
d'identité sociale comme personnelle. Autrement dit on observe bien
souvent parmi les toxicomanes les gens qui éprouvent des
difficultés à identifier clairement leurs rôles ou leur
sens de soi selon (Pierre Lalonde et Fréderic Grunberg 1988).
En République Démocratique du Congo la drogue
illicite la plus fréquemment consommée par les jeunes est le
cannabis. Il semble que la consommation de drogue délivrée sur
ordonnance comme amphétamines et barbituriques, courante dans le monde
des adultes, augmente chez les jeunes; ceux-ci font aussi l'objet d'un usage
abusif dans les nombreux pays d'Afrique où leur achat et leur
consommation sont moins réglementés.
Les conséquences indésirables de l'abus des
drogues par les jeunes sont : L'accoutumance, le surdosage, les accidents, les
lésions physiques et psychiques et parfois une mort
prématurée (OMS op.cit). Il faudra enfin distinguer selon (Porot
A. cité par Tene J. op.cit), entre les toxicomanies majeures et les
toxicomanies mineures.
1. Les toxicomanies majeures :
- Opium et ses dérivées ;
- Cocaïne ;
- Alcool
- Cannabis (chanvre indien) marijuana.
2. Les toxicomanies mineures :
- Thés ;
- Tabac ;
- Esther ;
- Toxicomanies médicamenteuses
Chez les toxicomanies enceintes, les risques être
d'accouchement prématuré, de mort in utero et d'insuffisance
pondérale à la naissance sont accru. Les toxicomanies chroniques
ont tendance à abandonner leurs familles, à ne plus
fréquenter l'alcool, à quitter leur foyer ; ils ont souvent
des problèmes familiaux et un cercle d'amis où l'usage de la
drogue est très rependu.
Comme pour l'abus de l'alcool, la toxicomanie peut être
à l'origine de nombreux échecs : à l'école,
dans ses relations du fait que la consommation de drogue est le plus souvent
illégale, des usagers et les fournisseurs sont directement ou
indirectement impliqués dans un réseau de délinquant. Les
nombreux jeunes tournés vers des crimes et la prostitution pour financer
l'achat de drogue (OMS op.cit).
2.2.2.2. La prévention de la délinquance
juvénile
I. L'organisation des nations
unis (ONU)
Les gouvernements devraient accorder la priorité
aux questions et problèmes touchant à la délinquance et
à la criminalité juvéniles en mettant
particulièrement l'accent sur les politiques et programmes de
prévention. Les zones rurales devraient être dotées de
structures et de services administratifs et socio-économiques
appropriés qui pourraient découragé les jeunes d'aller
s'installer en ville. Des programmes d'éducation, d'emploi et de loisirs
devraient être élaborés à l'intention des jeunes des
milieux urbains défavorisés, notamment pendant les grandes
vacances scolaires.
Les jeunes qui abandonnent l'école ou qui sont issus
de familles désunies devraient bénéficier de programmes
sociaux particuliers qui les aident à avoir une image positive d'eux et
à prendre de l'assurance pour devenir des adultes responsables. Les
gouvernements et les organisations intéressées, en particulier
les organisations de jeunes, devraient envisager d'organiser des campagnes
d'information et de mettre au point des programmes d'éducation et de
formation afin de sensibiliser les jeunes aux conséquences
désastreuses, sur les plans personnel et social, de la violence au sein
de la famille, de la communauté et de la société et de
leur apprendre à communiquer sans recourir à la violence et
à faire preuve de retenue de manière à se protéger
et à protéger les autres contre la violence.
Les gouvernements devraient également mettre au point
des programmes pour encourager la tolérance et une meilleure
compréhension chez les jeunes afin d'éliminer les formes
contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et
d'intolérance et ainsi d'éviter la violence. Afin d'éviter
la violence et la criminalité, il est impératif de
développer l'organisation sociale, par l'intermédiaire des
organisations de jeunes et par la participation communautaire, grâce
à une politique sociale et favorable dans un cadre législatif.
L'aide des pouvoirs publics devrait avoir pour but d'aider
les associations communautaires et les organisations de jeunes à
exprimer et évaluer leurs besoins en ce qui concerne la
prévention de la violence et de la criminalité, et
élaborer et d'appliquer leurs propres mesures dans le cadre d'une
coopération mutuelle.
Le dénuement, les mauvaises conditions de vie, le
faible niveau d'instruction, la malnutrition, l'analphabétisme, le
chômage et l'absence de loisirs sont des facteurs qui marginalisent les
jeunes et exposent certains d'entre eux à l'exploitation et les poussent
à commettre des infractions et à adopter un comportement
déviant. S'il est vrai que les mesures préventives s'attaquent
aux causes profondes de la criminalité, des programmes et services de
réinsertion devraient être offerts à ceux qui ont
déjà des antécédents judiciaires.
En général, les jeunes délinquants
commencent par commettre des infractions mineures, telles que des vols, ou ont
un comportement violent qui est facile à repérer et à
corriger dans des institutions ou au sein de la communauté et de la
famille. En fait, l'application de la loi devrait faire partie des mesures de
réinsertion. Enfin, il faudrait protéger les droits fondamentaux
des jeunes détenus et accorder une plus grande attention aux principes
de la majorité pénale énoncés dans la
législation pénale (
HTTP://WWW.UN.ORG/ESA/SOCDEV/UNYIN/FRENCH/WPAYJUVENILE.HTM).
II. Seumbote N. (op.cit)
Pensent qu'on peut diminuer la fréquence de la
délinquance juvénile en utilisant les services de toutes sortes
(la famille, l'école, l'église, la société et
l'Etat). La famille et l'école son les principaux moyens de
l'éducation des enfants : les enseignements apprennent aux
élèves les règles du savoir vivre et encouragent chez eux
les moyens d'avoir un bon comportement dans le groupe.
III. Haut-commissariat des nations unies aux droits de
l'homme
Principes
directeurs des Nations Unies pour la prévention de la délinquance
juvénile (Principes directeurs de Riyad) Adoptés et
proclamés par l'Assemblée générale dans sa
résolution 45/112 du 14 décembre 1990 I. Principes
fondamentaux
1. La prévention de la délinquance
juvénile est un élément essentiel de la prévention
du crime. En s'adonnant à des activités licites et utiles
à la société et en se plaçant à
l'égard de celle-ci et de la vie dans une perspective humaniste, les
jeunes peuvent acquérir une mentalité non criminogène.
2. Pour que la prévention de la délinquance
juvénile porte ses fruits, il faut que la société tout
entière assure le développement harmonieux des adolescents en
respectant leur personnalité et en favorisant l'épanouissement
des jeunes dès la plus tendre enfance.
3. Aux fins de l'interprétation des présents
Principes directeurs, il conviendrait d'adopter une orientation axée sur
l'enfant. Les jeunes devraient avoir un rôle actif de partenaires dans la
société et ne pas être considérés comme de
simples objets de mesures de socialisation ou de contrôle.
4. Pour la mise en oeuvre des présents Principes
directeurs, tout programme de prévention devrait, conformément
aux systèmes juridiques nationaux, être axé sur le
bien-être des jeunes dès la petite enfance.
5. Il faudrait reconnaître la nécessité et
l'importance d'adopter des politiques de prévention de la
délinquance nouvelles ainsi que d'étudier systématiquement
et d'élaborer des mesures qui évitent de criminaliser et de
pénaliser un comportement qui ne cause pas de dommages graves à
l'évolution de l'enfant et ne porte pas préjudice à
autrui. Ces politiques et mesures devraient comporter les
éléments suivants:
a) Dispositions, en particulier en matière
d'éducation, permettant de faire face aux divers besoins des jeunes et
de constituer un cadre de soutien assurant le développement personnel de
tous les jeunes et particulièrement de ceux qui sont à
l'évidence "en danger" ou en état de "risque social" et ont
besoin d'une attention et d'une protection spéciales;
b) Adoption de conceptions et de méthodes
spécialement adaptées à la prévention de la
délinquance et concrétisées par des textes
législatifs, des processus, des institutions, des installations et un
réseau de services visant à
réduire la motivation, le besoin et les occasions de
commettre des infractions et à éliminer les conditions donnant
lieu à un tel comportement;
c) Intervention officielle ayant pour principal objet
l'intérêt général du mineur et s'inspirant de la
justice et de l'équité;
d) Protection du bien-être, du développement, des
droits et des intérêts de tous les jeunes;
e) Conscience que le comportement ou la conduite d'un jeune
qui n'est pas conforme aux normes et valeurs sociales générales
relève souvent du processus de maturation et de croissance et tend
à disparaître spontanément chez la plupart des individus
avec le passage à l'âge adulte;
f) Conscience que, d'après l'opinion
prédominante des experts, qualifier un jeune de "déviant", de
"délinquant" ou de "prédélinquant" contribue souvent au
développement chez ce dernier d'un comportement systématiquement
répréhensible.
6. Il conviendrait de mettre en place des services et
programmes communautaires de prévention de la délinquance
juvénile, surtout dans les cas où aucun service de type classique
n'a encore été établi, et de n'avoir recours qu'en dernier
ressort aux services classiques de contrôle social.
II. Portée des Principes
directeurs
7. Les présents Principes directeurs seront
interprétés et appliqués dans le cadre
général de la déclaration universelle des droits de
l'homme, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux
et culturels, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques,
de la déclaration des droits de l'enfant et de la convention relative
aux droits de l'enfant, et dans le cadre de l'ensemble de règles minima
des Nations Unies concernant l'administration de la justice pour mineurs
(Règles de Beijing), ainsi que d'autres instruments et normes
intéressant les droits, intérêts et bien-être de tous
les enfants et de tous les jeunes.
8. Les présents Principes directeurs seront
appliqués dans le contexte de la situation économique, sociale et
culturelle propre à chaque Etat Membre.
III. Prévention
générale
9. Il faut instituer à chaque échelon de
l'administration publique des plans de prévention complets
prévoyant notamment:
a) Des analyses approfondies du problème et un
inventaire des programmes, services, équipements et ressources
existants;
b) L'attribution de responsabilités clairement
définies aux organismes et institutions engagés dans les actions
de prévention ainsi qu'à leur personnel;
c) L'existence de mécanismes de coordination des
actions de prévention entre organismes gouvernementaux et non
gouvernementaux;
d) La définition de politiques, de programmes et de
stratégies fondés sur des analyses pronostiques, à suivre
de façon soutenue et à évaluer soigneusement pendant leur
application;
e) L'adoption de méthodes permettant de réduire
efficacement les possibilités de commettre des actes délictueux;
f) La participation de la collectivité grâce
à une vaste gamme de services et de programmes;
g) Une étroite coopération interdisciplinaire
entre pouvoir central, pouvoirs intermédiaires (province, Etat,
département) et pouvoirs locaux, faisant appel au secteur privé,
à des notabilités de la communauté visée et
à des organismes responsables des questions de travail, des soins aux
enfants, de l'éducation sanitaire, de la protection sociale et de
l'application des lois ainsi qu'à des instances judiciaires, pour le
déploiement d'actions concertées de prévention de la
délinquance juvénile;
h) La participation des jeunes aux politiques et processus de
prévention de la délinquance mettant notamment en jeu les
ressources communautaires, l'assistance entre jeunes et des programmes
d'indemnisation et d'assistance en faveur des victimes;
i) Le recrutement de personnel spécialisé
à tous les niveaux.
IV. Processus de socialisation
10. Il faut mettre l'accent sur des politiques de
prévention propres à faciliter une socialisation et une
intégration réussies de tous les enfants et de tous les jeunes
spécialement par le biais de la famille, de la communauté, de
groupes de "pairs", de l'école, de la formation professionnelle et du
monde du travail et par le recours à des organisations
bénévoles. Il faut apporter l'attention voulue à
l'épanouissement personnel des jeunes et des enfants qui devraient
être intégralement reconnus comme des partenaires égaux
dans les processus de socialisation et d'intégration.
A. La famille
11. Chaque société doit accorder une grande
importance aux besoins et au bien-être de la famille et de tous ses
membres.
12. Comme la famille est l'unité centrale responsable
de la socialisation primaire de l'enfant, des efforts devront être faits
par les pouvoirs publics et les organismes sociaux pour maintenir
l'intégrité de la famille, y compris de la famille
élargie. La société a la responsabilité d'aider la
famille à fournir soins et protection aux enfants et à leur
assurer le bien-être physique et mental. Il faudrait prévoir des
garderies en suffisance.
13. L'Etat doit prendre les mesures voulues pour que les
enfants soient élevés dans un environnement familial stable et
serein. Il doit en particulier fournir l'assistance sociale nécessaire
aux parents qui en ont besoin pour maîtriser les situations
d'instabilité ou de conflit.
14. Lorsque, d'une part, un environnement familial stable et
serein fait défaut et que, d'autre part, les efforts de la
collectivité pour fournir aux parents l'aide nécessaire ont
échoué et qu'on ne peut pas compter à cet égard sur
la famille élargie, le recours à des foyers de substitution
(parents nourriciers ou adoptifs) doit être envisagé. Ceux-ci
doivent recréer le plus complètement possible une ambiance
familiale stable et sereine et procurer à l'enfant une impression de
"continuité" qui lui évite de se sentir "ballotté" entre
un foyer et un autre.
15. Une attention particulière doit être
apportée aux enfants de familles affectées par l'évolution
rapide et irrégulière de la situation économique, sociale
et culturelle, en particulier aux enfants de familles de minorités
autochtones et de familles migrantes et réfugiées. Comme cette
évolution peut porter atteinte à la capacité sociale de la
famille d'assurer l'éducation traditionnelle des enfants, souvent par
suite de conflits de rôles et de cultures, il faut alors chercher des
modalités novatrices et socialement constructives de socialisation des
enfants.
16. Il faut, en entreprenant les activités et les
programmes nécessaires, mettre les familles en mesure de se familiariser
avec les rôles et devoirs des parents touchant le développement et
les soins des enfants, promouvoir l'instauration de relations positives entre
parents et enfants, sensibiliser les parents aux préoccupations des
enfants et des jeunes et encourager la participation des jeunes aux
activités familiales et communautaires.
17. L'Etat doit s'employer à promouvoir la
cohésion et l'harmonie familiale et à décourager la
séparation des enfants de leurs parents, sauf lorsqu'il y va du
bien-être et de l'avenir de l'enfant.
18. Il est important d'insister sur la fonction de
socialisation de la famille et de la famille élargie et il est non moins
important de reconnaître le rôle et la responsabilité futurs
des jeunes dans la société, ainsi que leur participation en tant
que partenaires égaux.
19. Pour garantir le droit de l'enfant à une
socialisation satisfaisante, l'Etat et les autres instances doivent non
seulement recourir aux organismes sociaux et juridiques existants, mais aussi
créer ou prévoir des mesures d'un type nouveau lorsque les
institutions et coutumes traditionnelles sont devenues inopérantes.
B. L'éducation
20. L'Etat a le devoir d'assurer à tous les jeunes
l'accès à l'éducation publique.
21. Outre leur mission d'enseignement et de formation
professionnelle, les systèmes éducatifs doivent s'attacher
particulièrement:
a) A enseigner à l'enfant les valeurs fondamentales et
le respect de l'identité et des traditions culturelles qui sont les
siennes, des valeurs du pays dans lequel il vit, des civilisations
différentes de la sienne et des droits de l'homme et des libertés
fondamentales;
b) A promouvoir le plein épanouissement de la
personnalité, des talents et des aptitudes mentales et physiques des
jeunes;
c) A amener les jeunes à participer de manière
active et constructive au processus éducatif, au lieu de se borner
à le subir;
d) A soutenir les activités qui favorisent chez les
jeunes un sentiment d'identification et d'appartenance à l'école
et à la communauté;
e) A favoriser chez les jeunes la compréhension et le
respect des divers points de vue et opinions, ainsi que des différences
culturelles et autres;
f) A fournir aux jeunes des renseignements et des conseils en
matière de formation professionnelle, de possibilités d'emploi et
de perspectives de carrière;
g) A apporter aux jeunes un soutien moral et à
éviter de leur infliger des mauvais traitements d'ordre psychologique;
h) A éviter les mesures disciplinaires dures,
spécialement les châtiments corporels.
22. Il faut que les systèmes éducatifs cherchent
à collaborer avec les parents, les organisations communautaires et les
institutions qui s'intéressent aux activités des jeunes.
23. Il faut faire connaître la loi aux jeunes et
à leurs familles ainsi que leurs droits et responsabilités au
regard de la loi et le système universel de valeurs, notamment les
instruments des Nations Unies.
24. Il faut que les systèmes éducatifs se
préoccupent particulièrement des jeunes en situation de "risque
social". Il faut élaborer et pleinement utiliser à cet effet des
programmes, approches et outils pédagogiques de prévention
spécialement adaptés.
25. Il faut s'attacher, par des politiques et
stratégies globales, à prévenir l'abus chez les jeunes de
l'alcool, des drogues et d'autres substances. Les enseignants et les autres
éducateurs devraient être équipés pour
prévenir et traiter ces problèmes. Des informations sur la
consommation et l'abus des drogues, y compris l'alcool, doivent être
fournies à la population scolaire et universitaire.
26. L'école devrait servir de centre d'information et
d'orientation pour la fourniture de soins médicaux, de conseils et
d'autres services aux jeunes, spécialement à ceux qui ont des
besoins particuliers et qui sont maltraités, négligés,
brimés et exploités.
27. Il faudrait s'efforcer, par diverses actions
éducatives, de sensibiliser les enseignants et autres adultes, ainsi que
l'ensemble des étudiants, aux problèmes, aux besoins et aux
représentations collectives des jeunes, en particulier ceux qui
appartiennent à des groupes déshérités,
défavorisés et à faibles revenus, ou à des groupes,
ethniques ou autres, minoritaires.
28. Il faudrait que les systèmes scolaires visent le
plus haut niveau professionnel et éducatif possible s'agissant des
programmes, des méthodes et des approches didactiques et
pédagogiques, et aussi du recrutement et de la formation d'enseignants
qualifiés, et qu'une surveillance et une évaluation permanentes
des résultats soient assurées par des organisations et instances
professionnelles compétentes.
29. L'école devrait, en collaboration avec les groupes
communautaires, prévoir, élaborer et mener des activités
hors programmes propres à intéresser les jeunes.
30. Il faudrait aider spécialement les enfants et les
jeunes qui ont des difficultés à observer les règles
d'assiduité scolaire, ainsi que ceux qui abandonnent leurs études
en cours de route.
31. L'école devrait promouvoir des politiques et des
règles justes et équitables, et les élèves
devraient être représentés dans les organes de
décision chargés de la politique scolaire, notamment de la
politique en matière de discipline et de prise de décisions.
C. La communauté
32. Il faudrait mettre en place, ou renforcer, s'il en existe
déjà, des services et des programmes à assise
communautaire qui répondent aux besoins et préoccupations des
jeunes et leur offrent, ainsi qu'à leur famille, des indications et des
conseils appropriés.
33. Il faudrait que la communauté mette en place, ou
renforce, s'il en existe déjà, des moyens très
variés d'assistance communautaire aux jeunes tels que des centres de
développement communautaire, équipements récréatifs
et services conçus en fonction des problèmes spéciaux des
enfants en situation de "risque social". Il faudrait veiller, ce faisant,
à respecter les droits de l'individu.
34. Des locaux spéciaux devraient être
aménagés pour héberger correctement les jeunes qui ne
peuvent plus vivre au foyer familial, ou qui n'ont pas de foyer.
35. Il faudrait mettre en place un ensemble de services et de
mesures d'assistance pour faciliter aux jeunes le passage à l'âge
adulte. Il faudrait notamment instituer, à l'intention des jeunes
toxicomanes, des programmes spéciaux mettant l'accent sur la prise en
charge, le conseil et les interventions à visée
thérapeutique.
36. Les organisations bénévoles s'occupant de la
jeunesse devraient recevoir des aides financières et autres de l'Etat et
d'autres institutions.
37. Il faudrait créer, ou renforcer, s'il en existe
déjà, des organisations locales de jeunes et leur accorder un
statut de participant à part entière dans la gestion des affaires
communautaires. Ces organisations devraient encourager les jeunes à
lancer des actions collectives bénévoles, en particulier des
projets en faveur de jeunes ayant besoin d'une assistance.
38. Il faudrait que les organismes publics se chargent plus
particulièrement des enfants sans foyer ou vivant dans la rue, et leur
assurent les services nécessaires; les jeunes devraient pouvoir obtenir
sans difficulté des informations sur les équipements, moyens
d'hébergement, possibilités d'emploi et autres sources
d'assistance au niveau local.
39. Il faudrait créer et rendre aisément
accessibles aux jeunes un large éventail d'équipements et
services récréatifs présentant un intérêt
particulier.
D. Les médias
40. Il faudrait encourager les médias à assurer
aux jeunes l'accès à des informations et à des documents
provenant de sources nationales et internationales diverses.
41. Il faudrait encourager les médias à mettre
en relief le rôle positif des jeunes dans la société.
42. Les médias devraient être encouragés
à diffuser des renseignements sur les services et les
possibilités qui s'offrent aux jeunes dans la société.
43. Il faudrait inciter les médias en
général, et la télévision et le cinéma en
particulier, à faire le moins de place possible à la
pornographie, à la drogue et à la violence, à
présenter la violence et l'exploitation sous un jour défavorable,
à éviter de représenter des scènes humiliantes et
dégradantes, notamment en ce qui concerne les enfants, les femmes et les
relations interpersonnelles, et à promouvoir les principes
d'égalité et les modèles égalitaires.
44. Les médias devraient être conscients de
l'importance de leur rôle et de leurs responsabilités sur le plan
social, ainsi que de l'influence qu'ils exercent par leurs messages relatifs
à l'abus des drogues et de l'alcool chez les jeunes. Ils devraient
mettre cette influence au service de la prévention de cet abus en
diffusant des messages cohérents et impartiaux. Il faudrait encourager
l'organisation, à tous les niveaux, de campagnes efficaces de
sensibilisation au problème de la drogue.
V. Politique sociale
45. Les pouvoirs publics devraient accorder une importance
primordiale aux plans et programmes destinés aux jeunes et allouer des
crédits suffisants pour le financement des services, équipements
et personnels nécessaires en matière de soins médicaux, de
santé mentale, de nutrition, de logement, et dans d'autres domaines, y
compris la prévention de l'abus des drogues et de l'alcool et le
traitement des toxicomanes, en veillant à ce que ces fonds profitent
effectivement aux jeunes.
46. Le placement des jeunes en institutions devrait
n'intervenir qu'en dernier ressort et ne durer que le temps absolument
indispensable, l'intérêt de l'enfant étant la
considération essentielle. Il faudrait définir strictement les
critères de recours aux interventions officielles de ce type, qui
devraient être limitées normalement aux situations suivantes: a)
l'enfant ou l'adolescent a enduré des souffrances infligées par
ses parents ou tuteurs; b) l'enfant ou l'adolescent a subi des violences
sexuelles, physiques ou affectives de la part des parents ou tuteurs) l'enfant
ou l'adolescent a été négligé, abandonné ou
exploité par ses parents ou tuteurs; d) l'enfant est menacé
physiquement ou moralement par le comportement de ses parents ou tuteurs de
l'enfant ou l'adolescent est exposé à un grave danger physique ou
psychologique du fait de son propre comportement et ni lui, ni ses parents ou
tuteurs, ni les services communautaires hors institution ne peuvent parer ce
danger par des moyens autres que le placement en institution.
47. Les organismes publics devraient offrir aux jeunes la
possibilité de poursuivre des études à plein temps
(financées par l'Etat lorsque les parents ou tuteurs sont incapables
d'en assumer la charge) et d'apprendre un métier.
48. Il faudrait mettre en place des programmes de
prévention de la délinquance fondés sur les
résultats de recherches scientifiques sérieuses, puis en
surveiller et en évaluer périodiquement l'application ou les
modifier, le cas échéant.
49. Il faudrait diffuser auprès des spécialistes
et du public des informations scientifiques sur le type de comportement et de
circonstance qui peuvent entraîner la victimisation physique ou morale et
l'exploitation des jeunes ou qui sont symptomatiques d'une telle situation.
50. Dans l'ensemble, la participation aux plans et programmes
devrait être volontaire, et il faudrait que les jeunes eux-mêmes
prennent part à la conception, à l'élaboration et à
l'exécution de ces plans et programmes.
51. Les gouvernements devraient commencer ou continuer
à envisager, élaborer et appliquer des mesures et des
stratégies à l'intérieur ou à l'extérieur du
système de justice pénale pour éviter la violence dans la
famille dont sont victimes les enfants et pour assurer à ces derniers un
traitement équitable.
VI. Législation et
administration de la justice pour mineurs
52. Les gouvernements devraient adopter et appliquer des lois
et procédures visant à promouvoir et à protéger les
droits et le bien-être de tous les jeunes.
53. Ils devraient en particulier adopter et appliquer une
législation interdisant de maltraiter et d'exploiter les enfants et les
jeunes ainsi que de les utiliser pour des activités criminelles.
54. Aucun enfant ou jeune ne doit subir de correction ou de
punition dures, ou dégradantes, que ce soit à la maison, à
l'école ou ailleurs.
55. Il faut promouvoir l'adoption et l'application de textes
visant à restreindre et contrôler l'accès des enfants et
des jeunes aux armes de toutes sortes.
56. Pour prévenir toute stigmatisation, victimisation
et criminalisation ultérieures des jeunes, il faudrait adopter des
textes disposant que les actes non considérés comme
délictuels ou pénalisés s'ils sont commis par un adulte ne
devraient pas être sanctionnés s'ils sont commis par un jeune.
57. On devrait envisager la création d'un poste de
médiateur pour les jeunes ou d'un organe indépendant
chargé de fonctions similaires, qui veillerait à ce que le
statut, les droits et les intérêts des jeunes soient
préservés et à ce que les intéressés soient
correctement dirigés vers les services appropriés. Le
médiateur ou l'autre organe désigné superviserait aussi
l'application des Principes directeurs de Riyad, des Règles de Beijing
et des Règles pour la protection des mineurs privés de
liberté. Le médiateur publierait à intervalles
réguliers un rapport sur les progrès accomplis et sur les
difficultés rencontrées dans le processus d'application des
instruments. Il faudrait aussi créer des services chargés de
défendre la cause de l'enfance.
58. Il faudrait donner au personnel (hommes et femmes) des
organes chargés de faire respecter la loi et autres organes
compétents la formation nécessaire pour qu'ils sachent
répondre aux besoins particuliers des jeunes et connaissent et
utilisent autant que faire se peut les possibilités et les programmes de
prise en charge qui permettent de soustraire les jeunes au système
judiciaire.
59. Il faudrait adopter et appliquer strictement une
législation visant à protéger les enfants et les jeunes
contre l'abus et le trafic des drogues.
VII. Recherche, élaboration
de politiques et coordination
60. Il faudrait s'employer à promouvoir, notamment par
la création de mécanismes appropriés, l'interaction et la
coordination pluridisciplinaires et intra sectorielles requises entre les
organismes et services économiques, sociaux, éducatifs et
sanitaires, le système judiciaire, les organismes pour la jeunesse, les
organismes communautaires et les organismes de développement et autres
institutions intéressées.
61. Il faudrait intensifier l'échange, aux niveaux
national, régional et international, des renseignements, de
l'expérience et de l'expertise acquis à la faveur de projets, de
programmes, d'actions et d'initiatives en matière de criminalité
juvénile, de prévention de la délinquance et de justice
pour mineurs.
62. Il faudrait développer et renforcer encore la
coopération régionale et internationale en matière de
criminalité juvénile, de prévention de la
délinquance et de justice pour mineurs, en y associant des praticiens,
des experts et des décideurs.
63. Il faudrait que la coopération technique et
scientifique en matière de prévention de la délinquance,
qu'il s'agisse de ses aspects pratiques ou de ses grandes orientations, en
particulier pour ce qui est de la conduite d'actions de formation et de projets
pilotes ou de démonstration, ou qu'elle porte sur des thèmes
précis, concernant la prévention de la criminalité
juvénile et de la délinquance des jeunes, bénéficie
d'un ferme appui de la part de tous les gouvernements, du système des
Nations Unies et des autres organisations intéressées.
64. Il faudrait encourager la réalisation de travaux de
recherche scientifique concertée sur des modalités efficaces de
prévention de la criminalité et de la délinquance
juvéniles et en diffuser largement et en évaluer les
résultats.
65. Les organes, instituts, institutions et bureaux
compétents des Nations Unies devraient maintenir entre eux une
collaboration et une coordination étroites sur diverses questions
concernant les enfants, la justice pour mineurs et la prévention de la
délinquance.
66. Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies
devrait, sur la base des présents Principes directeurs et en
collaboration avec les institutions intéressées, jouer un
rôle actif dans la recherche, la coopération scientifique et
formulation de grandes options comme dans l'examen et la surveillance continue
de leur application et, ce faisant, constituer une source de renseignements
fiables sur des modalités efficaces de prévention de la
délinquance
(http://www.ohchr.org/french/law/principes-riyad.htm).Combien d'enfants
avez-vous à la maison
Etes-vous dans la monogamie ou la polygamie
Caractères généraux
Quand voulez-vous que vos enfants soient à la maison
Vos enfants ont-il l'argent de poche
Quelles sont les grandes désires de vos enfants
Aspects sociaux
Quel genre des comportements aimeriez-vous que les enfants
adoptent vi -à-vis de voisin
Quels comportements négatifs rencontrez-vous chez vos
enfants
Que faites-vous quand un enfant est triste
Quelle attitude adoptez-vous devant les requêtes des
enfants
Aspects psychologiques
D
Déterminants du comportement psychosocial qui
poussent les adolescents à la délinquance
juvénile
2.2.2.3. Schéma conceptuel
CHAPITRE III :
METHODOLOGIE
3.1. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE
MATETE
3.1.1. Préambule
La commune de Matete est l'un des milieux urbains
politico-administratifs issus du découpage en 24 communes de la ville de
Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Cette entité urbaine fait l'Object de notre recherche.
La maison communale est située à quelques mètres du
marché portant la même dénomination.
3.1.2. Historique
L'histoire renseigne que l'appellation
« Matete » attribuée à l'actuelle commune de
Matete provient du nom de la rivière Matete dont la source est
située au Mont-Amba. Au départ en 1953, cette partie fût
une zone annexe de la ville de Léopoldville dirigée par un chef
coutumier de la famille MOLO de la tribu Humbu.
En 1954, Matete devint un centre Extra-coutumier par
l'arrêté n° 211/611 du décembre 1954 du gouverneur de
province de Léopoldville avec le statut de Territoire suburbain de la
ville de Léopoldville.
A cette effet, le territoire suburbain de Matete est
placé sous la tutelle provisoire du commissaire de District
du Moyen Congo mais dépendant directement du représentant de
l'Autorité coloniale. A cette occasion, le Commissaire District du Moyen
Congo a nommé Monsieur NTETU Joseph en qualité de chef de
Territoire Suburbaine de Matete par la décision n° 269/001/CCD du
Décembre 1955.
L'arrêté n° 338 du 28 mars 1956 a fait de ce
Territoire Suburbain un Centre important compte tenu 6.000 logements construits
par les Entreprises Pierre WIGNY. La croissance vertigineuse de ce Territoire a
fait qu'il soit élevé aussitôt en une commune urbaine de la
Ville de Léopoldville aux les décrets du 26 Mars et 13
Octobre 1957. Le bâtiment administratif, son siège a
été inauguré le 17 Novembre 1957 et aux premières
élections le 02 Février 1959, Monsieur MBUNGU Jean a
été élu Bourgmestre de la commune de Matete.
La commune de Matete est actuellement régie par le
décret-loi n° 98/081 du 02 Juillet 1998 portant organisation
Territoriale et Administrative de la République Démocratique du
Congo en tant qu'entité administrative décentralisée,
dotée de la personnalité juridique .
Présentement, le Bourgmestre de la commune de Matete
est Monsieur GAIBENE THIERRY BAYLLON, Bourgmestre nommé par
décret n° 08/057 du 24 Septembre 2008 secondé
par Monsieur KASONGO ONYA RAPHAEL Bourgmestre Adjoint.
3.1.3. Les autorités politico-administratives
qui ont dirigées la commune de Matete
Le répertoire des autorités
politico-administratives qui se sont succédées à la
tête de la commune de Matete de 1959 à ce jour s'établit
comme suit :
N°
|
ANNEE
|
NOMS
|
FONCTION
|
01
|
1959-1960
|
MBUNGU Jean
|
Bourgmestre
|
02
|
1960-1961
|
TSHIMBALANGA Simon
|
Bourgmestre
|
03
|
1961-1963
|
ETALANGO Victor
|
Bourgmestre
|
04
|
1963-1965
|
M'BWA Pierre
|
Bourgmestre
|
05
|
1965-1968
|
NZENGI Grégoire
|
Bourgmestre
|
06
|
1968-1972
|
EKWETE François
|
Bourgmestre
|
07
|
1972-1974
|
MANGALA Xavier
|
Commissaire de zone
|
08
|
1974-1976
|
DIASUKA-dia-MESO
|
Commissaire de zone
|
09
|
1976-1977
|
MANDA MONGA NSENGI
|
Commissaire de zone
|
10
|
1977-1977
|
ILUNGA MUBENGAYI
|
Commissaire de zone
|
11
|
06/08-05/11/77
|
NYEMBO WA KILELA
|
Commissaire de zone ai
|
12
|
1977-1982
|
KOMBO ZULU BABELA
|
Commissaire de zone
|
13
|
03/03-05/04/82
|
MALATA MAYELENKAY
|
Commissaire de zone ai
|
14
|
05/04-25/08/82
|
NYEMBO WA KILELA
|
Commissaire de zone ai
|
15
|
25/08/82-25/04/87
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
Commissaire de zone
|
16
|
25/04-02/09/87
|
BUEBUENO MATA MAMPIEM
|
Commissaire de zone ai
|
17
|
02/09/87-12/08/88
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
Commissaire de zone
|
18
|
12/08/88-21/10/89
|
NYEMBO WA KILELA
|
Commissaire de zone ai
|
19
|
21/10/89-24/12/92
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
Commissaire de zone
|
20
|
24/12/92-30/04/94
|
GYANZE-a-GINGAMBO
|
Commissaire de zone ai
|
21
|
30/04/94-13/06/97
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
Commissaire de zone
|
22
|
13/06/97-05/02/99
|
MOANZA KABEYA Paul
|
Bourgmestre ai
|
23
|
05/02/99-27/06/00
|
NSUMBU MBOKILA André
|
Bourgmestre ai
|
24
|
27/06/00-03/07/02
|
ZEYILA BINIAMA
|
Bourgmestre ai
|
25
|
12/07/02-12/08/02
|
MPANE NIOSANA
|
Bourgmestre ai
|
26
|
12/08/02-08/07/05
|
Mme MBUYI TSHITEYA M.J
|
Bourgmestre
|
27
|
08/07/2005-24/09/08
|
KIMBEMBE NYAMBA Kif
|
Bourgmestre
|
28
|
24/09/08 à ce jour GAIBENE THIERRY BAYLLON
Bourgmestre
|
3.1.4. Situation géographique
Conformément à l'ordonnance
loi n°68-024 du 20 janvier 1968 la commune de Matete a une superficie
de 4,80 km² et est bornée au Nord par les communes de Lemba et
Limete, au Sud par la commune de Kinsenso, à l'Est par la commune
de Ndjili et à l'Ouest par la commune de Lemba.
Sur le plan hydrographique, elle est baignée par les
rivières : Ndjili qui sépare de la commune de Ndjili et la
rivière Matete, à la frontière avec les communes de
Kisenso et Lemba.
Son relief est dominé par le sol sablonneux qui
entraîne des érosions et des éboulements de terre sur ses
limites avec la commune de Kisenso et son sol marécageux sur la partie
de la côte de la rivière Ndjili.
La dit commune traverse la condition climatique tropicale,
chaude et deux saisons par ans (saison sèche et saison des pluies),
pendant la période de pluie certains quartiers voisins sont l'objet des
inondations qui d'endommagent souvent des maisons d'habitation.
Sur le plan démographique, la commune a une
population estimée à plus au moins 199.802 d'habitants.
3.1.5. Organisation politico-administrative
La commune de Matete est placée dans l'autorité
de la province urbaine de Kinshasa. Elle fonctionne à travers ses
différents services dont ci-dessous l'économie de quelques uns.
Les structures politico-administratives des entités
décentralisées en général et de la commune de
Matete du 25/02/1982. En définitive, la commune de Matete est
dirigée par :
3.1.5.1. Le Bourgmestre
Le Bourgmestre est le n°1de la commune. Il est un
officier de l'Etat- civil et de la police judiciaire à compétence
générale. Il assure la responsabilité de pouvoir, bien
faire fonctionner les services de l'Etat-civil et de la bonne marche de
l'administration de sa juridiction, c'est le Bourgmestre qui gère les
ressources de la commune et opère les dépenses. Sous les
régimes actuels, le Bourgmestre est élu par le conseil municipal
puis révoqué de son parti politique ou plate forme, si celui-ci
en a compétence. Au cas contraire il est révoqué par une
demande de démission emmenant des municipaux ou soit il est
révoqué par le Gouverneur de la ville en plein accort avec
l'assemblée provinciale. Le Bourgmestre peut être aussi
révoqué de sa fonction lorsqu'il y a une motion de censure
déposé par ses élus.
3.1.5.2. Le Bourgmestre Adjoint
Il est aussi cadre politico-administratif. Il joue le
rôle de représentant de la commune, seulement suit à
l'absence ou empêchement du titulaire, c'est-à-dire il joue
l'intérim du Bourgmestre en cas d'absence ou d'empêchement.
N.B Celui-ci joue le rôle du gestionnaire des
crédits.
3.1.5.3. Le chef de Bureau
Le chef de Bureau coordonne toutes activités des
cellules administratives de la commune puis repartit les taches . Il est chef
administratif, c'est-à-dire le coordonateur de tous les services
Administratifs et techniques qui fonctionnent au sein de la commune.
Les services de la commune de Matete sont classés en
deux parties :
- Les services Administratifs ;
- Les services Techniques.
A. Les services Administratifs
Ils dépendent directement du Ministre de
l'intérieur.
Il s'agit des services ci-après :
- Secrétariat ;
- Etat-civil ;
- Contentieux et Juridique ;
- Personnel ;
- Population.
B. Les services Techniques
Ils sont à la disposition de la commune mais il sied de
signaler qu'ils dépendent directement des Ministres dont ils
relèvent.
Les services sont :
- Urbanisme et Habitat ;
- Affaires économique ;
- Environnement ;
- I.P.M.E.A ;
- Agriculture ;
- Jeunesse, sport et loisirs ;
- Comptabilité ;
- Tourisme ;
- Culture et Arts ;
- Affaires sociales et Famille ;
- Hygiène et santé ;
- Antenne fonction publique ;
- Centre d'ordonnancement ;
- Taxation.
3.1.5.4. SUBDIVISION DE LA COMMUNE
La commune de Matete est divisée en 13 Quartiers qui
sont :
1. Lubefu ;
2. Lunionzo ;
3. Loeka ;
4. Lukunga ;
5. Lumumba ;
6. Malemba ;
7. Dondo ;
8. Maziba ;
9. Mbimb'ipoko ;
10. Sankuru ;
11. Sumbuka ;
12. Vivi ;
13.Totaka.
3.1.5.5. Les fonctionnements des services
3.1.5.5.1. Secrétariat
Le prépose du secrétariat coordonne toutes les
activités du secrétariat. Tandis que l'attaché du bureau
de 2ème classe est rédacteur. Agent du bureau de
2ème classe ; chargé de l'indicateur et du
classement. Agent auxiliaire de 1ère classe :
Huissier.
3.1.5.5.2. Cellule des Affaires Intérieures
(service du personnel)
Ce service du personnel représente la division des
affaires Intérieures dans l'entité décentralisée
à l'instar des autres Divisions.
- Il s'occupe de la gestion Technique et physique de son
personnel ;
- Il prépare les données de ce dernier pour
l'antenne de la Fonction publique ;
- Il élabore les statistiques de contrôle, les
mouvements périodiques des agents.
3.1.5.5.3. Cellule de la population
- Coordonne les renseignements de la population ;
- Délivre les cartes d'identité nationale et
étrangère ainsi que les actes de la cellule tels que :
L'attestation de résidence, de logement, de bonne vie
et moeurs, de fin de carrière ainsi que l'attestation de son
emploi ; les autorisations de sortie, permis de séjour temporaire
ou mutateur intercommunale et autorisation de transfert de corps
décédés.
3.1.5.5.4. Cellule d'Etat-civil
- Délivre les actes d'Etat-civil (acte de naissance,
de mariage, de notoriété, de divorce, de veuvage...) ;
- Elabore des statistiques périodiques (mensuelles
trimestrielles, semestrielles et annuelles des mouvements
démographiques) ;
- Contrôle les mouvements démographiques de la
population, de sa naissance à la mort.
3.1.5.5.5. Cellule contentieux et
juridique
Cette cellule traitement des cas contentieux soit litigieux,
entre et autre (conflit parcellaire, conflit et succession des biens
matériels tels que : meubles et immeubles...). Elle traite des
litiges d'Etat envers des tiers, des conflits coutumiers et des terres dans les
communes urbano-rurales et les conflits locatifs non résolus par le
service d'habitat ainsi le recouvrement des taxes municipales.
3.1.5.5.6. Cellule
- Elabore périodiquement les statistiques du mouvement
de la population ;
- Assume l'encadrement et la protection de la population
civile ;
-Collecte toutes les données démographiques dans
son quartier.
3.1.5.5.7. Cellule marché (population
flottante)
L'administration du marché coordonne tous les services
publics de l'Etat installés au marché : police,
économie, finance, environnement, agriculture,
vétérinaire, tourisme et hygiène. Il recherche et
identifie la population.
3.1.5.5.8. Service d'habitat
Ce service traite tous les problèmes de
l'environnement, de l'espace occupé par les êtres humains au sein
de la commune. Dans ce sens :
- Il sécurise la population (vérifie les
espaces occupés si les installations hygiéniques sont
bonnes) ;
- Contrôle enfin l'état des maisons ainsi que
les commissionnaires des maisons et leurs agences.
3.1.5.5.9. La mission de la commune
La commune de Matete, avons-nous indiqué ci-haut est
une entité administrative décentralisée. En tant
qu'entité publique, elle s'est assigné les objectifs
suivants :
- Répondre activement au développement
socio-économique de l'entité et indirectement de la ville de
Kinshasa et de la nation congolaise tout entière ;
- Régler les conflits entre la population de sa
juridiction ;
- Assurer l'exécution et le respect des lois de la
hiérarchie (pouvoir central) ;
- Veiller à la protection des personnes et de leurs
biens.
3.1.5.5.10. Le cadre juridique de la
commune
La commune de Matete est une entité administrative
décentralisée qui est sous tutelle du Ministère de
l'Intérieur. Elle est pourvue de la personnalité juridique. Cette
dernière permet à l'entité d'avoir une autonomie dans la
gestion des ressources et légalisation de ses dépenses. Elle lui
permet également de disposer d'un budget à part entier.
Quant aux structures, la commune est subdivisée en
service technique de l'Intérieur et ceux d'autres ministères du
Gouvernement.
3.1.5.5.11. Services Technique de l'Intérieur
- Bureau communal ;
- Secrétariat ;
- Cellule communale des Affaires Intérieurs ;
- Cellule de la population ;
- Cellule d'Etat-civil ;
- Contentieux et juridiques ;
- Quartiers ;
- Cellule marché (Quartier flottant).
3.1.5.5.12. Subdivision Administrative des
Quartiers
1. Quartier Dongo
Ø Localité Mpudi
Ø Localité Bahumbu I
Ø Localité Lokele I
Ø Quartier Loeka
Ø Localité Kinsimbu
Ø Bahumbu II
Ø Localité Lokele II
3. Quartier Lubefu
Ø Localité Anunga
Ø Localité Mongo
4. Quartier Luniongo
Ø Localité Ngilima I & II
Ø Localité Kunda I & II
Ø Localité Bateke I & II
5. Quartier Lukunga
Ø Localité Mandina
Ø Localité Mboloko
Ø Localité Viaza
6. Quartier Lumumba
Ø Localité Banunu I & II
Ø Localité Kwenge I & II
7. Quartier Malemba
Ø Localité Boboto
Ø Localité Makanza
Ø Localité Kiboko
Ø Localité Tolingana
Ø Localité Tosalisana
8. Quartier Maziba
Ø Localité Ekwete
Ø Localité Epalu
Ø Localité Manzasay
Ø Localité Mozindo
Ø Localité Munzibila
Ø Localité Niangi
9. Quartier Mbomb'ipoko
Ø Localité Mutoto
Ø Localité Malandi I & II
10. Quartier Sankuru
Ø Localité Bantandu I & II
Ø Localité Lokoro
Ø Localité Mandombe
11. Quartier Sumbela
Ø Localité Baboma
Ø Localité Kinzazi
Ø Localité Pululu I & II
Ø Localité Tomba
12. Quartier Totaka
Ø Localité Kinda III
Ø Localité Ngufu
Ø Localité Singa I & II
Ø Localité Vitamine I & II
13. Quartier Vivi
Ø Localité Batende I & II
Ø Localité Kinsaku
3.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION CIBLE ET ECHANTILLON
3.2.1. Population
Fortin et coll cités par Mpingiyabo (2003),
définissent la population comme étant l'ensemble de sujets ou
d'éléments définis par les critères établis
pour l'étude, partageant en commun une ou plusieurs
caractéristiques les rendant éligibles.
D'après Omanyondo (2008), la population est un ensemble
d'éléments que l'on propose d'observer. Elle peut être
présentée par un individu, par un Object palpable ou non palpable
et quelle que soit sa nature.
Dans notre étude, la population est composée
essentiellement des 150 parents habitants de la commune de Matete.
Cette population de référence est
qualitativement hétérogène, car elle comprend toutes les
catégories des personnes présentant plusieurs
caractéristiques (mariés, célibataires, divorcés,
veufs, chômeurs, travailleurs, et étudiants) qui résident
dans la commune de Matete.
3.2.2. Echantillon
Omanyondo (op.cit), définie l'échantillon comme
étant un groupe de sujets tirés d'une population cible,
représentatif de celle-ci.
Alors que Okenge (2007), définie l'échantillon
comme étant un groupe de sujets choisis au hasard dans la population.
Notre échantillon est constitué des 100 parents
qui résident la commune de Matete.
3.2.3. Critère d'inclusion et d'exclusion
Pour être inclus dans l'échantillon,
l'enquêté devrait répondre aux critères
suivants :
- Etre kinois(e) habitant la commune de Matete ;
- Avoir l'âge de 16 ans révolus ;
- Etre présent et disponible lors de notre
enquête ;
- Accepter de répondre à nos différentes
questions.
Toutes les unités des échantillons ne
correspondant pas aux critères établis ci-haut sont d'office
exclus de notre enquête.
3.2.4. Méthode, technique et instrument de
travail
3.2.4.1. Méthode
Pour Amuli J. (2006), la méthode est l'ensemble de
voies et moyens qui servent à mettre l'enchaînement des faits, des
concepts.
Omanyondo (op.cit), définie la méthode comme
étant l'ensemble d'opérations qui permettent la collecte des
données sur la partie de la population, l'échantillon.
Pour notre travail, nous avons recouru à la
méthode d'enquête.
Kalunga P. (2008), définie l'enquête comme une
opération pendant laquelle on recueille les renseignements auprès
d'un échantillon tiré d'une population.
Pour collecter les données, nous avons un guide
d'interview structurée à questions fermées.
Chaque fiche d'interview comprend :
- L'exposé des motifs justifiant la raison
d'être de la recherche ;
- L'identification de l'enquêté ;
- Les questions d'ordre général ;
- Les questions de connaissance sur les déterminants
du comportement psychosocial qui poussent les adolescents à la
délinquance juvénile.
En conclusion, nous avons utilisé la méthode
d'enquête pour collecter les données.
3.2.4.2. Technique
Pour notre étude, afin de collecter les données
nous avons utilisé la technique d'interview structurée, cette
technique consistait à interroger les enquêtés (parents)
à pouvoir répondre au questionnaire.
3.2.4.3. Instrument du travail
Nous avons élaboré un questionnaire comme
étant l'instrument de travail pour notre étude, enfin de
recueillir les informations et de récolter les données
auprès des parents présents au moment de l'enquête.
3.3. DEROULEMENT DE L'ETUDE
3.3.1. Démarche
préliminaire pour la collecte des données
Pour entrer en contact avec les autorités de la commune
de Matete, nous avons présenté l'attestation de recherche
octroyée par le secrétaire général
académique dont vous trouverez la copie en annexe. Au niveau de la
commune, nous sommes passés par le secrétariat de la commune ou
le numéro un a visée la lettre.
Chaque jour nous étions sur terrain de 9h00 à
15h00 pour interviewer les enquêtés.
3.3.2. Limites de l'étude
Toute étude scientifique s'est toujours heurtée
à des difficultés concernant la fiabilité de
l'échantillon, la conception du questionnaire et le plan d'analyse.
Malgré tous ces efforts pour réduire au maximum
les difficultés, nous sommes convaincus de n'avoir pas atteint la
perfection, mais du moins nous pensons que les facteurs fournis nous ont permis
de les réduirent sensiblement pour atteindre les résultats
crédibles nous permettant de généraliser les
résultats sur la population de la commune de Matete.
3.3.3. Difficultés rencontrées
Notre étude comme tant d'autres n'a pas
échappé à des obstacles de plusieurs ordres, notamment les
difficultés financières, matérielles et humaines.
3.3.4. Critère d'acceptabilité
Notre critère d'acceptabilité est fixé
à 60% parce que nous considérons que les enquêtés
ont des connaissances sur les déterminants du comportement psychosocial
qui poussent les adolescents à la délinquance juvénile, ce
critère est utile pour conclure notre travail.
3.3.5. Les dépouillements des
données
Après l'enquête sur terrain, nous sommes
passés au dépouillement des données recueillis pour chaque
sujet enquêté.
Elles ont été rendues disponibles, mais ne
pouvaient pas être présentées sous cette forme brute des
réponses aux questions.
Il nous a donc fallu les schématiser avant de les
présenter aux lecteurs.
Nous avons utilisé le dépouillement manuel en 5
barres ( ).
Pour faciliter la compréhension des lecteurs, ces
résultats ont été ramenés en pourcentage en
appliquant la formule statistique suivante :
-
-
CHAPITRE IV : PRESENTATION ET
ANALYSE DES DONNEES
Ce chapitre présente les résultats recueillis
concernant les niveaux de connaissance sur les déterminants du
comportement d'ordre psychosocial qui concourt à la délinquance
des adolescents, auprès des parents habitant la commune de Matete. Les
résultats de l'enquête sont présentés sous forme des
tableaux.
Tableau N°1: Répartition des
enquêtés selon leur âge
N°
|
Tranche d'âge
|
Effectifs
|
%
|
1
|
16-21
|
2
|
2
|
2
|
22-27
|
6
|
6
|
3
|
28-33
|
20
|
20
|
4
|
34-39
|
22
|
22
|
5
|
40-45
|
50
|
50
|
Total
|
100
|
100
|
Concernant l'âge des enquêtés, le
tableau montre que 50 % de nos enquêtés ont l'âge compris
entre 40-45 ans ; 22 % se situent dans la tranche compris entre 34-39
ans ; 20 % ont l'âge compris entre 28-33 ans ; 6 % se situent
dans la tranche d'âge compris 22-27 ans et enfin 2 % des
enquêtés ont l'âge comprise entre 16-21 ans.
Tableau N°2 : Répartition des
enquêtés selon Etat-civil
N°
|
Etat-civil
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Mariés
|
72
|
72
|
2
|
Célibataires
|
4
|
4
|
3
|
Divorcés
|
8
|
8
|
4
|
Veufs
|
16
|
16
|
Total
|
100
|
100
|
La répartition des enquêtés selon leur
Etat-civil se présente comme suit :
- 72 % des enquêtés sont des
mariés ;
- 16 % des enquêtés sont des
veufs ;
- 8 % des enquêtés sont des
divorcés ;
- 4 % des enquêtés sont des
célibataires.
Tableau N°3 : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'étude faites
N°
|
Niveau d'études
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Primaires
|
20
|
20
|
2
|
Secondaires
|
26
|
26
|
3
|
Diplômés d'Etat
|
8
|
8
|
4
|
Universitaires
|
10
|
10
|
5
|
Sans instructions
|
36
|
36
|
Total
|
100
|
100
|
|
Ce tableau montre que :
- 36 % des enquêtés sont sans
instructions ;
- 26 % des enquêtés sont du niveau
secondaire ;
- 20 % des enquêtés sont du niveau
primaire ;
- 10 % enquêtés sont universitaires enfin
8 %
Sont diplômés d'Etat.
Tableau N° 4 : Répartition des
enquêtés selon leurs professions
N°
|
Professions
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Chômeurs
|
40
|
40
|
2
|
Commerçants (vendeurs)
|
8
|
8
|
3
|
Enseignants
|
4
|
4
|
4
|
Chauffeurs
|
2
|
2
|
5
|
Indépendants
|
20
|
20
|
6
|
Fonctionnaires d'Etat
|
20
|
20
|
7
|
Etudiants
|
2
|
2
|
8
|
Ingénieurs
|
4
|
4
|
Total
|
100
|
100
|
|
Conforment aux données de ce tableau ; il
importe de signaler que les résultats y repris relèvent 40 % des
enquêtés sont des chômeurs ; 20 % sont des
indépendants ; 20 % encore sont des fonctionnaires de l'Etat, 8 %
sont des commerçants ; 4 % sont des ingénieurs ; 4%
encore sont des enseignants ; 2 % sont des chauffeurs et enfin 2 % sont
des étudiants.
Tableau N°5 : Répartition des
enquêtés selon les nombres des enfants à la
maison
N°
|
Nombres
|
Effectifs
|
%
|
1
|
0-5
|
40
|
40
|
2
|
5-10
|
30
|
30
|
3
|
> 10
|
30
|
30
|
Total
|
100
|
100
|
|
Il ressort des données de ce tableau
que :
- 40 % des enquêtés ont entre 0-5
enfants ;
- 30 % des enquêtés ont entre 5-10 enfants et
enfin 30 % encore plus de 10 enfants.
Tableau N°6 : Répartition des
enquêtés selon les types de famille
N°
|
Types de famille
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Monogamies
|
46
|
46
|
2
|
Polygamies
|
54
|
54
|
Total
|
100
|
100
|
|
Ce tableau nous montre que 54 % enquêtés sont
polygames tandis que 46% sont monogames.
Tableau N°7 : Répartition des
enquêtés selon le genre des comportements qu'ils aiment que les
enfants adoptent vis-à-vis des voisins
N°
|
Avis
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Respectueux
|
100
|
64
|
64
|
2
|
Gentils
|
100
|
40
|
40
|
3
|
Obéissants
|
100
|
36
|
36
|
4
|
Accueillants
|
100
|
24
|
24
|
5
|
Généreux
|
100
|
12
|
12
|
6
|
Ouverts
|
100
|
24
|
24
|
Total
|
600
|
200
|
33,3
|
|
Ce tableau montre que :
- 64% des enquêtés pensent que les enfants
soient respectueux ;
- 40 % des enquêtés préfèrent
que les enfants soient gentils ;
- 36 % des enquêtés aiment que les enfants
soient obéissants ;
- 24 % des enquêtés veulent que les enfants
soient accueillants ;
- 24 % des enquêtés pensent que les enfants
soient ouverts et enfin
- 12% des enquêtés pensent que les enfants
soient généreux.
Tableau N°8 : L'opinons des
enquêtés sur les comportements négatifs qu'ils rencontrent
chez les enfants
N°
|
Avis
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Voleurs
|
100
|
64
|
64
|
2
|
Méchants
|
100
|
32
|
32
|
3
|
Violents
|
100
|
12
|
12
|
4
|
Provocateurs
|
100
|
16
|
16
|
5
|
Impolies
|
100
|
76
|
76
|
dkk Total
|
500 500
|
200 200
|
402 40
|
|
- 76 % des enquêtés pensent que les enfants
sont des impolies ;
- 64 % des enquêtés pensent que les enfants
des voleurs ;
- 32 % des enquêtés pensent que les enfants
sont méchants ;
- 16 % des enquêtés pensent que les enfants
sont des provocateurs et enfin
- 12 % des enquêtés pensent que les enfants
sont violents.
Tableau N°9 : Répartition des
enquêtés sur ce qu'ils font quand un enfant est triste
N°
|
Opinions
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Demandent aux enfants le motif de la tristesse enfin de
remédier
|
100
|
72
|
72
|
2
|
Amènent les enfants à l'église
|
100
|
16
|
16
|
3
|
Amènent les enfants au cercle des jeunes
|
100
|
56
|
56
|
4
|
Apportent l'information aux enfants pour suivre des bons
modèles
|
100
|
48
|
48
|
5
|
Sans avis
|
100
|
8
|
8
|
Total
|
500
|
200
|
40
|
En examinant le tableau ci-haut, nous constatons que 72%
demandent aux enfants le motif de la tristesse enfin de remédier ; 56%
amènent les enfants au cercle des jeunes ; 48% apportent
l'information aux enfants pour suivre des bons modèles ; 16%
amènent les enfants à l'église et enfin 8% n'ont pas
d'avis.
Tableau N°10: Répartition des
enquêtés selon l'attitude qu'ils adoptent devant les
requêtes des enfants
N°
|
Opinions
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Punition
|
100
|
48
|
48
|
2
|
Dialogue
|
100
|
68
|
68
|
3
|
Information
|
100
|
52
|
52
|
4
|
Interdit
|
100
|
32
|
32
|
Total
|
400
|
200
|
50
|
Ce tableau nous montre que 68% des enquêtés
dialoguent avec les enfants ; 52% des enquêtés apportent
l'information; 48% punissent les enfants et 32% interdisent aux
enfants.
Tableau N°11 : Répartition des
enquêtés selon l'heure qu'ils aiment que leurs enfants soient
à la maison
N°
|
Heures
|
Effectifs
|
%
|
1
|
A partir de18 heures
|
90
|
90
|
2
|
A partir de22 heures
|
6
|
6
|
3
|
Après 00 heures
|
4
|
4
|
Total
|
100
|
100
|
Du tableau N°12 découle les commentaires
ci-après : 90 % aiment que les enfants soient à la maison
entre à partir de18 heures ; 6 % aiment entre à partir de
22 heures et 4 % après 00 heure.
Tableau N°12 : Répartition des
enquêtés s'ils donnent à leurs enfants l'argent de poche
N°
|
Opinions
|
Effectifs
|
%
|
1
|
Oui
|
28
|
28
|
2
|
Non
|
72
|
72
|
Total
|
100
|
100
|
Selon les résultats du tableau N° 13 nous
constatons que 72 % des enquêtés ne donnent pas aux enfants
l'argent de poche tandis que 28 % des enquêtés donnent l'argent
aux enfants.
Tableau N°13 : Répartition des
enquêtés selon les grands désires des
enfants
N°
|
Grandes désires
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Devenir utile dans la société
|
100
|
80
|
80
|
2
|
Les tourismes (distraction et loisir)
|
100
|
28
|
28
|
3
|
Aller en Europe
|
100
|
40
|
40
|
4
|
Football
|
100
|
12
|
12
|
Total
|
400
|
160
|
40
|
Il ressort de ce tableau que 80% des enquêtés
disent que leurs enfants aiment devenirs utile dans la
société ; 40 % des enquêtés disent que leurs
enfants aiment aller en Europe ; 28 % disent que leurs enfants
préfèrent le tourisme et 12% disent que leurs enfants aiment le
football.
Tableau N°14 : Synthèse sur les
connaissances des enquêtés sur les déterminants du
comportement psychosocial qui poussent les adolescents à la
délinquance juvénile
N°
|
Eléments des connaissances
|
F.a
|
F.o
|
%
|
1
|
Le genre des comportements qu'ils aiment que les enfants
adoptent
|
600
|
200
|
33,3
|
2
|
Les comportements négatifs qu'ils rencontrent chez les
enfants
|
500
|
200
|
40
|
3
|
Ce qu'il fond quand un enfant triste
|
500
|
200
|
40
|
4
|
Attitude qu'adoptent les parents devant les requêtes des
enfants
|
400
|
200
|
50
|
5
|
Les grands désires des enfants
|
400
|
160
|
40
|
Total
|
2400
|
960
|
40
|
Au regard de ce tableau de synthèse, nous
remarquons que dans l'ensemble de notre échantillon, les connaissances
des parents sur les déterminants du comportement psychosocial qui
poussent les adolescents à la délinquance juvénile la
côte globale nous donnent le résultat évalué
à 40%.
CHAPITRE V :
INTERPRETATION DES RESULTATS
Après avoir récolté les données de
notre étude, nous les avons groupés et analysés. Dans ce
chapitre, nous avons interprétés les résultats obtenus.
5.1. Profil des enquêtés
5.1.1. Age
Au regard du tableau en rapport à l'âge des
enquêtés, nous remarquons une prédominance sur la tranche
d'âge de 40 à 45 ans.
Ainsi dans la prise en charge de l'enfant, l'âge des
parents est indispensable pour détecter à temps et orienter le
comportement de l'enfant.
En effet les parents jeunes ne peuvent pas prendre suffisamment
l'enfant en charge selon se tendance bio-psycho-social par manque
d'expérience.
5.1.2. Etat-civil
Le développement de l'enfant est dépendant de
l'ambiance familiale, ainsi un enfant dans un foyer aimé dont le
père et la mère sont vivant a moins de chance d'être un
délinquant. Constant fait à notre tableau relatif à
l'Etat-civil où 72 enquêtés soient 72% sont des
mariés.
5.1.3. Au niveau d'étude
Selon Senene Endriamirango (1977), malheur à celui qui
ne fera pas plus que sont père, devant cette pensée de l'auteur,
l'enfant ne peux imiter son père qu'en raison de bagage intellectuel de
ce dernier. Ce qui fait que plus les parents sont instruits, plus il y a de
chance de favoriser l'éducation de leurs enfants.
En regardant ce tableau relatif au niveau d'étude, la
majorité des nos enquêtés 36 enquêtés soient
36% sont sans instructions, un aspect très important à
considérer dans la genèse de la délinquance
juvénile.
5.1.4. Profession de parent
Pour l'OIT (2004), pensent que dans un pays où il y a
beaucoup des chômeurs, le taux de délinquance est
élevé.
Pour l'auteur, plus l'enfant a l'essentielle de son
développement et que règne une ambiance de paix en raison de bien
matériel que dispose le parent, la chance de la délinquance est
réduite.
En regardant notre tableau relatif à la profession des
parents, 40 enquêtes soient 40% sont des chômeurs un aspect
indicateur de la chance de la délinquance juvénile.
5.2. Enquête proprement dite
5.2.1. Caractères
généraux
5.2.1.1. Nombre des enfants à la maison
Le nombre des enfants à la maison influence le
comportement de ce dernier d'une manière positive s'ils ne sont pas
nombreux et négative s'ils sont nombreux (UNICEF 2002).
Pour Lowerence (2006), l'interaction dans le milieu où
les enfants sont nombreux est toujours négative, car chaque enfant ne
trouve pas l'intérêt vital de son développement, cette
façon de voir de l'auteur peut se justifier car 30
enquêtés soient 30% sont de foyer qui ont entre 5-10 enfants.
5.2.1.2. Type de famille
Selon Katako et Yambayamba (2009), l'aspect polygamique est
défavorable au développement harmonieux de l'enfant.
En effet dans une enquête menée sur victoire par
L'ASF (2006), le confirme. Pour l'auteur 60% des enfants interrogés ont
quitté la maison avec les raisons suivantes : la deuxième
femme de notre père nous a traité sorcier, de voleur et nous ne
pouvions pas rester avec elle, voilà nous sommes dans la rue.
Dans notre travail 54, enquêtes soient 54% sont polygames
une caractéristique indicateur de la délinquance juvénile
dans le milieu Kinois précisément à Matete.
5.2.2. Aspects psychologiques
5.2.2.1. Comportement désiré des
parents
La naissance d'un enfant est une occasion où les parents
fêtent, se réjouissent d'un élément
complémentaire de la société, ils préfèrent
que les enfants adoptent le comportement adéquat capable de pouvoir les
appeller les citoyens du monde, d'où chaque parent préfère
que son enfant soient respectueux, gentil, obéissant, accueillant,
généreux et ouvert.
En regardant ce tableau, 64 enquêtés soient 64%
ont opté pour le respect alors que 12 enquêtés soient 12%
préfèrent que les enfants soient généreux.
5.2.2.2. Comportement négatif rencontré chez
les enfants
Une attitude négative peut avoir plusieurs origines mais
la plus conséquente est le reflet de son milieu (OMS 2008).
De cette façon de voir de l'auteur, Stiphen (2003),
précise que quand l'enfant n'est pas bien éduqué, il est
enclin à la méchanceté, au vol et aux attitudes
provocatrices.
Dans ce tableau, 76 enquêtés soient 76 % ont
cité l'impolitesse pendant que 16 enquêtés soient 12%
voient la violence.
5.2.2.3. Attitude des parents devant la tristesse des
enfants
Selon Stiphen (op.cit), la relation père enfant est
indispensable au même rang que la relation mère enfant, ces deux
relations engendrent un épanouissement adéquat de l'enfant,
parce que un enfant où les parents s'occupe de lui et que ces besoins de
base sont satisfaits a moins de chance de devenir délinquant.
Pour l'auteur, l'attention des parents à l'enfant est
une assurance de sont originalité de ce foyer.
En regardant le tableau n°9, 72 enquêtés
soient 72% demandent aux enfants le motif de la tristesse enfin de
remédier pendant que 8 enquêtés soient 8% n'ont pas cet
avis.
5.2.2.4. Attitude des parents devant les requêtes des
enfants
Dans son étude menée au Cameroun Darlow (2004),
constate qu'un dialogue père enfant et les informations adéquates
rassurent l'enfant. C'est donc dans ce sens que Shongo (2004), précise
que chaque soir au village le conte et l'analyse des faits sociaux est un
facteur important d'épanouissement.
En regardant le tableau n°10, 68 enquêtés
soient 68% seulement dialoguent avec leurs enfants pendant que 52
enquêtés soient 52% utilisent l'information comme voie.
5.2.3. Aspects
sociaux
5.2.3.1. Concernant l'heure qu'ils aiment que les enfants
rentrent à la maison
Dans une réglementation sociale, un enfant mineur doit
rentrer à la maison des parents avant 18 heures.
Pour Darlow (op.cit), les enfants qui grandissent dans le
milieu urbain se trouvent dans l'ambiance qui absorbent l'essentielle de leur
concentration.
En regardant le tableau n°11, 90 enquêtés
soient 90% préfèrent que leurs enfants rentrent à partir
de18 heures pendant que 6 enquêtés soient 6%
préfèrent que les enfants rentrent à partir de 22
heures.
5.2.3.2. Rapport parent enfant en matière d'argent de
poche
Pour Carlos (2003), l'argent de poche est un point de
départ qui prépare les futures adultes à l'autogestion.
Pour l'auteur plus que l'enfant a plus l'argent de poche, moins
il est actif aux études.
En regardant le tableau n°12, 72 enquêtés
soient 72% ne donnent pas à leurs enfants l'argent de poche par contre
28 enquêtés soient 28% affirment qu'ils donnent. Ainsi confirme
l'étude de Carlos à ce qui concerne l'argent de poche pour les
enfants.
Pour nous, le fait de ne pas donne d'argent de poche à
l'enfant le pousse au vol enfin qu'il soit comme ses amis.
5.2.3.3. Les grandes désires des enfants
En naissant et en grandissant chaque enfant a ses propres
ambitions par un rapport adéquat entre parent enfant non seulement pour
son orientation mais aussi et surtout dans des aspects d'encouragement pour
promouvoir ses valeurs.
Dans ce tableau n°13, 80 enquêtés soient
80% leurs enfants devenir utile dans la société pendant que
12 enquêtés soient 12% aiment football.
CONCLUSION
En dépit de tout, nous voici
arrivé au terme de notre travail de fin d'étude qui a comme
titre « Déterminants du comportement psychosocial qui poussent les
adolescents à la délinquance juvénile ».
Dans le cadre de notre travail, cette étude se situe
dans le domaine de santé publique plus particulièrement dans la
santé mental et nous avons porte notre choix pour la commune de Matete
comme champ d'investigation.
Notre étude s'est déroulée pendant 1
mois, soit du 12 janvier au 12 février 2010.
Ce pendant, nous nous sommes posés cette
question : « Les parents résidants la commune de Matete
ont-ils des connaissances sur les déterminants du comportement
psychosocial qui poussent les adolescents à la délinquance
juvénile ? ».
De ce fait, nous avons poursuivi le but qui est de
rechercher à identifier les facteurs d'ordre psychosocial poussant les
enfants à la délinquance juvénile et nous nous sommes
fixés les objectifs suivants :
? Décrire les caractéristiques des
enquêtés ;
? Identifier les principaux facteurs contribuant à la
délinquance juvénile ;
? Etablir l'écart des connaissances ;
? Analyser, présenter et interpréter les
données ;
? Emettre une conclusion, des recommandations des quelques
suggestions.
Notre échantillon était de 100
parents tirés de notre population constituée de 150 parents
résidant la commune de Matete.
Après analyse et traitement des données, les
résultats se présentent de la manière suivante que nous
résumons en quelque ligne :
- Pour le niveau d'étude des
enquêtés, qui a fait l'objet de notre étude était
constitué en majorité des parents sans instructions (36%) suivie
de ceux du niveau secondaire (26%) ; du niveau primaire (20%),
universitaire (10%) et diplômé d'Etat (8%).
- concernant la profession, il y avait une
prédominance des des commerçants (8%); des ingénieurs
(4%) ; des enseignants (4%) enfin des chauffeurs et des étudiants
(2 %).chômeurs (40%) ; des indépendants (20%) ; des
fonctionnaires de l'Etat (20%) ;
- Pour le nombre des enfants à la maison, (30%)
enquêtés ont entre 5-10 enfants.
- En rapport avec le type de famille il y
avait une prédominance de polygames (54%), suivie des monogames
(46%).
Les éléments liés aux
déterminants du comportement psychosocial qui poussent les adolescents
à la délinquance juvénile :
- Les comportements qu'ils aiment que les enfants adoptent
33,3%
- Les comportements négatifs qu'ils rencontrent chez
les enfants 40%
- Ce qu'il fond quand un enfant est triste 40%
- Attitude qu'adoptent les parents devant les requêtes
des enfants 40%
- Les grands désires des enfants 40%.
Dans l'ensemble, les connaissances des parents sur les
déterminants du comportement psychosocial qui poussent à la
délinquance juvénile ont atteint le score de 40%.
En regardant ce résultat, nous pouvons
conclure que dans l'ensemble les enquêtes n'ont pas des connaissances
suffisantes sur les déterminants du comportement psychosocial qui
poussent les adolescents à la délinquance juvénile car les
résultats n'ont pas répondu à notre critère
d'acceptabilité fixé à 60%. Ce qui nous amènent
à formuler les suggestions et recommandation :
SUGGESTIONS
a) Dans la
pratique de soins infirmières
La délinquance juvénile est à la base de
beaucoup des pathologies sociales. Ce travail constitue un outil
nécessaire aux animateurs communautaires, aux relais communautaires et
aux infirmiers des centres de santé pendant l'éducation
sanitaire, les visites à domicile et la consultation prénatale
à sensibiliser les parents prendre leurs responsabilités enfin
de changer leur comportement.
b) Au niveau de la famille
Ce phénomène contribue à la
désorganisation sociale de la famille, car la jeunesse est
considérée comme une force productive, une main d'oeuvre
familiale appropriée et l'avenir de demain en dépend. Ce travail
aidera les membres des familles à être prudents si l'un de leur
dévient déviant.
c) Au niveau de la
communauté
La délinquance juvénile rend moins utile
à la société et provoque le sous-développement en
matière de réflexion et de compréhension, ce qui
crée à la longue une déconsidération totale et
manque d'importance de ces derniers dans leur milieux sociaux. Ce travail
éveillera chaque parent a l'encadrement de ses enfants.
d) Au gouvernement
Le contrôle d'une pathologie sociale aussi importante
que la délinquance juvénile est nécessaire. Ces jeunes
n'ont pas d'instruction et n'ont pas fait des grandes études, ne sachant
pas les règles, normes et valeurs de la société. Ils
transgressent facilement la loi et sont sans manière. Pour parler du
développement au niveau national, il faut les occuper à
l'école par plusieurs métiers et encadrement envie de le rendre
utile dans la société. Ce travail éveille le gouvernement
congolais à réviser la politique de la prise en charge des
délinquants en particulier et de sa communauté en
générale.
RECOMMANDATIONS
1. Au ministère de l'emploi, du
travail et de la prévoyance social
- Combattre le chômage qui favorise la démission
parentale au sein de la famille ;
- Elaborer une politique salariale pouvant aider les parents
à résoudre les problèmes de la famille.
2. Au ministère de l'urbanisme et de l'habitat
- Elaborer une politique d'habitat, car le manque de logement
explique la poussée des taudis ou se réfugient la famille.
3. Au ministère de la communication et des
médias
- Censurer toutes les chaines de télévision qui
émettent les films pornographique, les publicités des boissons
alcoolisées et les clips musicales qui ne répondent aux normes
;
- Organiser les émissions pour que les parents jouent
pleinement leur rôle d'éducateurs de la famille pour appuyer la
politique de l'OMS qui préconise les droits de l'enfant.
4. Au ministère de la
santé
- Par le biais du programme national de naissance
désirable de sensibiliser la population pour limiter le nombre de
naissance.
5. Au ministère du genre famille et enfance
- Organiser les émissions enfin d'encourager le
mariage monogamique.
6. Au ministère de la jeunesse, sport et loisir
- Offrir aux enfants et à la jeunesse des loisirs
sains en organisant des activités culturelles qui les absorbent au lieu
de les laisser flâner par la création des cercles des jeunes.
7. Au ministère de la justice et des droits
humains
- Sensibiliser la loi portant protection de l'enfant pour que
ce dernier reconnaisse ses droits enfin d'éviter les accusations parfois
injustes telles que sorciers, voleurs etc...
8. Au pasteur
- De ne plus incriminer les enfants comme étant sorcier
car Jésus Christ n'est venu pour séparer la famille mais pour
unir.
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28. Omanyondo M (1999), enquête sociologique et la
délinquance, Kindu, RDC.
29. OMS (1994), La santé des jeunes un
défi, un espoir, éd. OMS, Genève.
30. OMS (2008), La délinquance dans les pays
envoie de développement, éd. OMS, Genève.
31. Pierre Lalonde et coll. (1988), Psychiatrie
clinique approche bio-psycho-sociale, éd. Gaëtan Morin,
Québec.
32. Rotsard et coll (2000), L'enfant et la
santé, B.E.R.P.S, Kangu-mayumbe, RDC.
33. Sebatian Roché (2001), La
délinquance des jeunes, éd. seuil, Paris.
34. Senene Andriamirango (1977), L'enfant et
l'idéal de son père, éd. Doin, paris.
35. Seumbote N. (2004), Notes de cours de santé
communautaire, 3ème A2, ITM Croix-Rouge de Kinshasa, RDC.
36. Shongo (2004), propos recueillir par l'auteur dans la
sagesse africaine.
37. Stiphene (2003), Relation mère enfant dans
la genèse de la délinquance, éd. Faucher, paris.
38. Tata E. (2008), Notes de cours de question approfondies
en puériculture, 2ème graduat, S.I/orientation
pédiatrie, I.S.T.M/ Kinshasa, RDC.
39. Tene J. (2006), Analyse des quelques facteurs familiaux
et leurs incidence sur la délinquance juvénile à Kinshasa,
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40. UNICEF (2002), La situation des enfants dans le
monde, éd. UNICEF House, 3 un Plaza, New York Etats-Unies.
WEBOGRAPHIE
1.
http://sites.estvideo.net/gendarmerie/bpdj/comprendre/délinquance/delin-def.htm
2. http://www.futura-science.com / ... / définition /
... / psychosocial - 2827)
3. http://www.ohchr.org/french/law/principes-riyad.htm
4.
http://www.un.org/esa/socdev/unyin/french/wpayjuvenile.htm
TABLE DES MATIERES
LOUANGE I
DEDICACE II
AVANT-PROPOS
III
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE 1
1.1. ENONCÉ DU PROBLÈME
1
1.2. QUESTION DE RECHERCHE 2
1.3. BUT ET OBJECTIF 2
1.4. INTÉRÊT 3
'
1.5. DOMAINE D'ÉTUDE 3
1.6. DÉLIMITATION 3
1.7. SUBDIVISION 3
2.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
4
2.1.1. DÉTERMINANT 4
2.1.2. COMPORTEMENT 4
2.1.3. PSYCHOLOGIE 4
2.1.4. SOCIAL 4
2.1.5. PSYCHOSOCIAL 5
2.1.6. ADOLESCENT 5
2.1.7. ADOLESCENCE 5
2.1.8. DÉLINQUANT 5
2.1.9. DÉLINQUANCE 6
2.1.10. JUVÉNILE 6
2.1.11. JEUNESSE 6
2.1.12. DÉLINQUANCE JUVÉNILE
6
2.2. APPROCHE CONCEPTUELLE DU PHENOMENE
« DELINQUANCE JUVENILE » ET CONSIDERATIONS THEORIQUES
7
2.2.1. APPROCHE CONCEPTUELLE DU
PHÉNOMÈNE 7
2.2.2. CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES
8
PRINCIPES DIRECTEURS DES NATIONS UNIES POUR LA
PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE (PRINCIPES
DIRECTEURS DE RIYAD) ADOPTÉS ET PROCLAMÉS PAR L'ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DANS SA RÉSOLUTION 45/112 DU 14 DÉCEMBRE
1990 I. PRINCIPES FONDAMENTAUX 15
II. PORTÉE DES PRINCIPES DIRECTEURS
16
III. PRÉVENTION GÉNÉRALE
17
IV. PROCESSUS DE SOCIALISATION 18
A. LA FAMILLE 18
B. L'ÉDUCATION 19
C. LA COMMUNAUTÉ 21
D. LES MÉDIAS 22
V. POLITIQUE SOCIALE 23
VI. LÉGISLATION ET ADMINISTRATION DE LA
JUSTICE POUR MINEURS 24
VII. RECHERCHE, ÉLABORATION DE POLITIQUES ET
COORDINATION 25
CHAPITRE III : METHODOLOGIE 27
3.1. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE MATETE
27
3.1.1. PRÉAMBULE 27
3.1.2. HISTORIQUE 27
3.1.4. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
28
3.1.5. ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE
29
3.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION CIBLE ET
ECHANTILLON 36
3.2.1. POPULATION 36
3.2.2. ECHANTILLON 37
''
3.2.3. CRITÈRE D'INCLUSION ET
D'EXCLUSION 37
3.2.4. MÉTHODE, TECHNIQUE
ET INSTRUMENT DE TRAVAIL 37
'
3.3. DEROULEMENT DE L'ETUDE 38
3.3.1. DÉMARCHE PRÉLIMINAIRE
POUR LA COLLECTE DES DONNÉES 38
'
3.3.2. LIMITES DE L'ÉTUDE
38
3.3.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
39
'
3.3.4. CRITÈRE D'ACCEPTABILITÉ
39
CHAPITRE IV : PRESENTATION ET ANALYSE DES
DONNEES 41
CHAPITRE V : INTERPRETATION DES RESULTATS
50
5.1. PROFIL DES ENQUÊTÉS
50
5.1.1. AGE 50
5.1.2. ETAT-CIVIL 50
'
5.1.3. AU NIVEAU D'ÉTUDE
50
5.1.4. PROFESSION DE PARENT 50
5.2. ENQUÊTE PROPREMENT DITE
51
5.2.1. CARACTÈRES
GÉNÉRAUX 51
5.2.2. ASPECTS PSYCHOLOGIQUES
51
5.2.3. ASPECTS SOCIAUX 53
CONCLUSION 54
SUGGESTIONS 55
A) DANS LA PRATIQUE DE SOINS INFIRMIÈRES
55
B) AU NIVEAU DE LA FAMILLE 55
C) AU NIVEAU DE LA COMMUNAUTÉ
56
D) AU GOUVERNEMENT 56
RECOMMANDATIONS 56
'
1. AU MINISTÈRE DE L'EMPLOI, DU TRAVAIL ET
DE LA PRÉVOYANCE SOCIAL 56
''
2. AU MINISTÈRE DE L'URBANISME ET DE
L'HABITAT 56
3. AU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION ET DES
MÉDIAS 56
4. AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
57
5. AU MINISTÈRE DU GENRE FAMILLE ET ENFANCE
57
6. AU MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, SPORT ET
LOISIR 57
7. AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES
DROITS HUMAINS 57
8. AU PASTEUR 57
TABLE DES MATIERES 61
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