République
Démocratique du Congo
Université officielle de Bukavu
U.O.B
B.P : 570 BUKAVU
FACULTE DE DROIT
DÉPARTEMENT DE DROIT ECONOMIQUE ET
SOCIAL
LE REGIME DE LA VENTE COMMERCIALE A L'EPREUVE DE L'ACTION
DIRECTE EN DROIT OHADA
Travail de fin de cycle présenté pour
l'obtention du titre de gradué en Droit
Par : MUSHAGALUSA FAKAGE Divin
Directeur : Chef de Travaux MUZALIWA KALINDE
Martin
Année académique : 2018-2019
EPIGRAPHE
L'escalier de la science est l'échelle de Jacob, il ne
s'achève qu'aux pieds de Dieu
« Albert Einstein »
« Tout prévenir est un but qu'il est quasiment
impossible à atteindre mais si nous voulons doter l'Afrique d'un
climat d'affaires bien harmonisé, nous devons aussi envisager au fil
du temps certains moyens pour la répression des abus manifestes
».
MUSHAGALUSA FAKAGE Divin
II
DEDICACE
A vous mes très précieux parents ; Maurice
KAVANGA FAKAGE et Jacqueline MUHINDO NVANO, pour tout ce que vous avez eu
à endurer pour faire de moi l'homme que je suis aujourd'hui et pour la
confiance dont vous faites preuve à mon égard.
MUSHAGALUSA FAKAGE Divin
III
REMERCIEMENTS
Ce travail est le fruit de l'apport de plusieurs personnes. Il
nous serait taxé d'ingrat de le rendre au public sans pour autant
témoigner notre reconnaissance envers elles. Il s'agit donc de tout
celui qui, de près ou de loin, a contribué à
l'achèvement de ce travail et à notre formation.
A l'Eternel Dieu Tout puissant, auteur de notre existence, qui
ne cesse de nous pourvoir protection, force, courage, intelligence et
santé.
A tout le corps académique et scientifique, et d'une
manière particulière à toutes les autorités de
l'Université Officielle de Bukavu, ainsi qu'à l'ensemble de son
personnel pour la bonne formation dont nous sommes le
bénéficiaire.
A Monsieur le Chef de Travaux Martin MUZALIWA KALINDE qui, en
dépit de ses multiples taches et occupations, a accepté
volontiers de diriger ce travail. Ses remarques et conseils nous ont permis de
parfaire ce travail.
A nos très chers parents ; Maurice KAVANGA FAKAGE et
Jacqueline MUHINDO NVANO, pour leur affection et soutien diversifié
qu'ils ne cessent de nous soutenir dans le bien-être intégral.
A nos frères et soeurs ; Solange FAKAGE, Maggy FAKAGE,
Willermine FAKAGE, Pascasie FAKAGE, Divine FAKAGE, Delphin MURHABAZI, Pacifique
FAKAGE, Willyfride FAKAGE, Joëlle FAKAGE, Christian FAKAGE pour leur
bonté et encouragement.
A nos très chers oncles ; Simon BUCAGUZI, Adolphe
HABIMANA et Maurice NVANO, sincèrement pour leurs conseils
incomparables.
A notre grande famille de la DJAN/Asbl et
particulièrement à Floribert NASEKWA, Olivier CISHESA, Christian
CIBULI, Désiré BUBIKA, Jean-Paul MUSHAGALUSA, Eloi KAHASHA,
Joëlle KITENGE, Jean BARALIBIRHU et Robert SHAMUHUZA, pour moi aucune
réalité plus que ce qui nous lie n'est essentielle pour la
conscience que nous prenons de nous-même, inépuisable sera notre
relation.
Enfin, à nos collègues et à vous tous qui
avez contribué à la réalisation de cette oeuvre, trouvez
ici l'expression de notre reconnaissance la plus profonde.
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
Aff : Affaire
Al : Alinéa
Art : Article
AU : Acte uniforme
Ass. Plen : Assemblée plénière
AUCTMR : Acte uniforme relatif aux contrats de transport des
marchandises par route
AUDCG : Acte uniforme portant sur le droit commercial
général
AUPSRVE : Acte uniforme portant organisation des
procédures simplifiées de
recouvrement et des voies d'exécution
Cass : Cassation
CCCL III : Code civil congolais Livre III
CCJA : Cour Commune de Justice et d'Arbitrage
Ch. civ : Chambre civile
Cfr : Confère
Chap. : Chapitre
CVIM : Convention de vienne sur la vente internationale des
marchandises
DJAN/RDC : Dynamique des jeunes aux actions nouvelles
Ed : Edition
J.O : Journal officiel
N° : Numéro
OHADA : Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit
des affaires
Op. Cit. : Opere citato
P : Page
RDC : République démocratique du Congo
T : Tome
UOB : Université officielle de Bukavu
UNJF : Université numérique juridique
francophone
UNR : Université nationale du Rwanda
Vol : Volume
§ : Paragraphe
1
0. INTRODUCTION
0.1 PRESENTATION DU SUJET
Toute société humaine se doit d'avoir un droit
pour régir les relations entre les personnes qui la composent. C'est
dans ce sens que dans la vie courante les hommes sont surtout appelé
à conclure beaucoup de contrats tels que le contrat de vente, le contrat
de dépôt, le contrat de transport ainsi de suite.
Dans la pratique quotidienne, la vente revêt une
importance extrême et constitue une opération la plus
répandue dans le temps et dans l'espace à tel point qu'il est
à peine besoin de dire que le contrat de vente est l'un des plus usuels
qui soient1 et est considéré comme le modèle de
tous les contrats2. A l'instar de tout contrat, le contrat de vente
et spécifiquement dans celui de vente commerciale, garantir une
obligation c'est renforcer par des sécurités la
probabilité de son recouvrement, ce qui suppose d'une part, que le lien
d'obligation ne soit pas appelé à connaitre un dénouement
instantané par exécution immédiate, et d'autre part, que
le créancier ait quelques raisons tenant à l'importance des
intérêts en jeu, de redouter la défaillance du
débiteur en admettant qu'aucun n'est totalement insensible aux mesures
susceptibles d'améliorer l'espoir d'un règlement
effectif3.
Vu la rapidité des affaires commerciales, on acquiert
les biens mais majoritairement on oublie de vérifier la portée
des contrats les concédant, le fonctionnement certain et initial des
choses faisant objet de vente avant conclusion desdits contrats avec les
vendeurs. Il arrive souvent que le sous-acquéreur retire la marchandise
auprès de son vendeur sans pour autant constater les vices que la
marchandise peut comporter. C'est le cas notamment de la vente faite par les
ambulants et l'achat occasionné en plein voyage.
En effet, en vue d'assurer la sécurité ainsi que la
circulation rapide des biens qui s'apprêtent sous le régime de la
vente commerciale, à savoir les biens meubles ; les marchandises ou
autres produits de magasin approvisionnés par l'acquéreur
à une vente. C'est pour cette raison noble suscitée, que nous
avons pensé traiter la problématique du régime de la
vente commerciale à l'épreuve de l'action directe en Droit
OHADA.
1 H. PAGE, Traité élémentaire
de droit civil belge, Les principaux contrats, 4eme éd., tome 4,
Bruxelles, Bruylant, 1997, p.29.
2 A. BENABENT, Droit civil, Les contrats
spéciaux, Paris, Montchrestien, 1993, p.1.
3 C. BAHALA, Droit commercial
général, notes de cours, UOB, G3 Droit, 2018-2019,
Inédit.
2
0.2 PROBLEMATIQUE
Jadis, le contrat de vente était juridiquement
organisé par le droit commun dans plusieurs Etats-africains et
particulièrement en RDC par le Code Civil Congolais Livre III. La
promotion de l'intégration juridique en Afrique ayant suscité
l'esprit de la création d'un droit uniforme des affaires à
travers l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires
(OHADA), instituée par un Traité signé le 17 octobre 1993
à Port-Louis et révisé en 2008 à Québec. En
effet, le contrat de vente qui était régi par le droit commun des
Etats-membres est dès la ratification faite par un Etat soumis à
la réglementation d'un droit uniforme et harmonisé de l'OHADA
à travers l'AUDCG adopté en 1997 tel que substitué par
celui de 20104.
Ainsi, le contrat de vente commerciale faisant intervenir deux
parties après échange mutuel des consentements dont le vendeur et
l'acheteur. Et comme dans tout autre contrat, chaque partie est tenue de
respecter et exécuter ses obligations envers l'autre partie en
l'occurrence pour l'acheteur celle de payer le prix et pour le vendeur celle de
livrer une marchandise conforme à la stipulation faite au contrat.
Cependant dans une chaine contractuelle, l'acheteur peut
prendre livraison auprès de son vendeur d'une marchandise et que par la
suite procède lui aussi à une revente vis-à-vis d'un autre
acheteur qualifié d'acquéreur final. Il peut toutefois arriver
que l'acquéreur final ait acheté chez son vendeur une marchandise
contenant des vices cachés qu'il ne pouvait donc pas constater à
la minute de la conclusion du contrat de vente mais qu'il constate tardivement
dans une situation où il n'arrive plus à identifier le vendeur
intermédiaire qui est son cocontractant. Cet acquéreur final
identifie plutôt le vendeur originaire auprès de qui le vendeur
intermédiaire a pris livraison de la marchandise en qualité
d'acheteur et que les défauts que contient la marchandise soient
avérés liés au fait de ce vendeur originaire.
A ce titre, voyant la manière dont les biens meubles
circulent toujours, soit en minute d'horloge tout comme l'appellation les
indiqués « mobiliers » et comme leur vente bat assez d'ampleur
au plan mondial et en Afrique en particulier dans la vente OHADA. Il a
été au bout nécessaire face à une telle situation
de se poser quelques interrogations :
1. L'acquéreur final peut-il intenter directement une
action en justice contre le vendeur originaire en droit matériel de
l'OHADA... ?
4 C. BAHALA, Op. Cit., p.17.
3
2. Dans l'hypothèse où l'OHADA n'a rien
consacré en termes de garanties juridiques aux sous-acquéreurs
dans le contexte de l'action directe, le code civil des obligations congolais
peut-il combler ce vide dans la vente commerciale en RDC... ?
0.3 HYPOTHESES
L'hypothèse est une proposition provisoire
formulée d'habitude au début d'une recherche en guise des
réponses provisoires à une question qui une théorie
scientifique donnée pose à la réalité, des
propositions susceptibles d'être confirmées ou nuancées par
les résultats de la recherche en question5.
Ainsi, nous allons donner des réponses provisoires aux
questions de la problématique :
1°) Nous supposons que le régime de la vente
commerciale régi par le droit matériel de l'OHADA ne traiterait
pas de l'action directe comme garantie juridique consacrée au
sous-acquéreur contre le vendeur initial en cas des vices cachés
même si avéré causés par le fait de ce dernier au
contrat de vente dans l'espace régional.
2°) Estimons également qu'il y aurait lieu
d'observer que la législation nationale de la RDC sur les contrats de
vente et spécifiquement le code civil congolais livre III aurait juste
laissé un camouflage juridique qui en pratique n'arrive pas à
combler le silence du législateur de l'OHADA quant à l'action
directe que peut bénéficier le sous-acquéreur dans la
vente commerciale.
0.4 ETAT DE LA QUESTION
Au terme de notre premier cycle en Droit, il nous est une
exigence de mener une étude dont la nôtre s'inscrit dans le cadre
d'une recherche scientifique sur le régime de la vente commerciale
à l'épreuve de l'action directe en droit OHADA. L'étude
que nous avons menée porte sur les garanties juridiques reconnues aux
sous-acquéreurs de biens meules viciés dans un contrat de vente
sous l'espace OHADA ou national des Etats-parties audit Traité.
Plusieurs chercheurs ont pu mener une telle démarche et ont abouti
à des résultats avérés. Parmi ces chercheurs, nous
citons :
5 T. FURAHA, Initiation à la recherche
scientifique, notes de cours, UOB, G2 Droit, 2017-2018, Inédit.
4
D'une part ; le professeur KWAMBAMBA BALA
Toussaint6, dans son étude sur « La vente commerciale en
Droit OHADA », aboutit aux résultats selon lesquels, le contrat de
vente commerciale doit être exécuté de bonne foi par les
parties contractantes.
D'autre part, PIKOL SIENG, dans son étude sur «
L'action directe et groupe des contrats internationaux », atterrit aux
résultats d'après lesquels, il est logique que la victime puisse
agir contre son débiteur immédiat, mais aussi contre celui par la
faute duquel elle a subi un préjudice. Il affirme que la qualification
contractuelle de l'action directe permettrait d'éviter la cascade de
recours en garantie sans intérêt pour les vendeurs
intermédiaires et de nature à encombrer inutilement les
juridictions.
Cela afin d'éviter toute difficulté quant
à la détermination de la loi applicable et la juridiction
internationalement compétente car le travail d'harmonisation des
systèmes juridiques est une tâche lourde et compliquée par
ce qu'il demande aux Etats concernés de réformer leur
règle juridique et d'abandonner une partie de leur souveraineté.
De plus, il est difficile de concilier ces systèmes juridiques si ces
Etats ont des cultures juridiques différentes7.
Comparativement aux travaux des auteurs cités ci-haut,
notre étude porte plus particulièrement sur la
problématique des actions directes non législativement reconnues
aux sous-acquéreurs au contrat de vente commerciale régi par le
droit de l'OHADA dans une procédure judiciaire au niveau
régional, aussi de l'incertitude du recours à la
complémentarité au régime de la vente commerciale
congolais.
0.5 METHODES ET TECHNIQUES
Comme tout travail scientifique ayant assigné des
objectifs bien avantageux, doit faire usage des méthodes et techniques
pour y parvenir avec succès, nous avons recouru pour la
réalisation du présent travail aux méthodes et techniques
suivantes :
A. Méthodes :
La méthode juridique qui est l'étude des
méthodes et procédés que les juristes utilisent dans leurs
activités de création et d'application du droit et, plus
généralement pour solutionner
6 T. KWAMBAMBA, La vente commerciale en droit
Ohada, Kinshasa, 2012, p.16.
7 P. SIENG, Action directe et groupe de
contrats, Université de Lyon-2, master 1,2006.
5
divers problèmes8. Cette méthode nous
aidera donc à trouver des solutions aux problèmes nés du
silence sur les actions directes dans la vente commerciale en Droit OHADA.
L'approche exégétique nous sera-elle ainsi
importante dans l'interprétation des textes légaux en
dépassant le textualisme des normes juridiques pour la recherche du sens
de textes à partir de ce que a été la volonté du
législateur de la norme sans écarter celle de l'actuel
législateur où celui qui édictait la norme.
B. Techniques :
La technique documentaire nous a permis de faire la fouille
systématique de tout ce qui
est écrit ayant une liaison avec notre domaine de
recherche à savoir : les ouvrages, les brochures, documents, et aussi
rapprocher les textes de loi en droit OHADA et ceux du droit congolais afin de
pouvoir tirer des recommandations utiles à notre législation.
0.6 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Notre travail portant sur « Le régime de la vente
commerciale à l'épreuve de l'action directe en Droit OHADA »
; présente un triple intérêt :
° Sur le plan personnel : pensionné par la
magistrature et le souci d'approfondir les recherches sur le droit commercial
général au niveau régional face à l'assise du droit
civil des obligations, nous avons trouvé opportune de tourner notre
réflexion sur la matière commerciale en RDC et plus
particulièrement sur le régime de la vente commerciale
institué par le Traité de l'OHADA.
° Sur le plan social : ce travail permettra au peuple
congolais en général et à tout lecteur en particulier de
s'imprégner des véritables difficultés auxquelles font
face les sous-acquéreurs au contrat de vente commerciale régi par
le droit OHADA sur le territoire de ses Etats membres.
° Sur le plan scientifique : Cette étude pourra
enfin servir de support non seulement aux chercheurs qui voudraient orienter
leurs réflexions dans le sens similaire au nôtre mais aussi au
législateur régional dans le choix de la protection des droits
des sous-acquéreurs au contrat de vente commerciale.
Par le présent travail, nous nous proposons d'atteindre
les objectifs suivants :
. Faire un diagnostic de l'état des
cas contractuels qui nécessitent une protection juridique par la
consécration des garanties de protection adoptées par le
législateur afin de protéger les sous-acquéreurs contre
l'ineffectivité de leurs droits dans un contrat de vente commerciale.
8 T. FURAHA, Op. Cit. p.26.
6
. Suggérer des solutions
adéquates susceptibles d'améliorer la garantie des
tiers-acquéreurs à une chaîne contractuelle.
Bref, la protection des droits des sous-acquéreurs dans
le régime de la vente commerciale sur le territoire congolais.
0.7 DELIMITATION DU SUJET
Comme tout travail scientifique qui exige une limite compte
tenu du thème et pour éviter toute généralisation
susceptible d'entraver ou de compromettre la bonne présentation de notre
travail, nous sommes nous aussi appelé à le délimiter.
Au niveau spatial, notre travail va s'atteler sur les
garanties juridiques consacrées aux sous-acquéreurs en termes
d'action directe dans le régime de la vente commerciale de l'OHADA et la
recherche de la complémentarité en droit congolais.
Au niveau temporaire, nous nous proposons de limiter notre
étude depuis l'entrée en vigueur de l'AUDCG de 1997 et le CCC L
III régissant la vente commerciale en RDC jusqu'à ce jour.
Au niveau de l'objet, ce travail analysera le droit civil des
obligations congolais à côté du droit de l'OHADA. Etant
donné que les affaires sont pratiquées par les commerçants
personnes physiques et morales, notre sujet sera axé principalement sur
les commerçants personnes physiques et exceptionnellement sur les
personnes physiques non commerçantes qui s'approvisionnent
habituellement ou occasionnellement auprès de ces commerçants.
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en deux chapitres.
Le premier chapitre porte sur le traitement de l'action
directe en droit de la vente OHADA, alors que le second porte sur l'analyse de
la possibilité du recours au droit congolais pour la construction du
régime de l'action directe.
7
CHAPITRE I : TRAITEMENT DE L'ACTION DIRECTE EN DROIT DE
LA VENTE OHADA
Les garanties reconnues aux parties dans un contrat de vente
sont le socle de cet acte juridique, faisant surtout foi et confiance aux
citoyens d'en conclure davantage dans une société. Mais le droit
serait injuste s'il arrivait à mettre de côté l'existence
d'un tiers au contrat sans lui réserver surtout des droits auxquels les
cocontractants ne peuvent aucunement se permettre d'aller à l'encontre
car même par récit historique on reconnaissait une sorte d'action
directe au tiers-acquéreur (Section I). Pourtant, le droit OHADA semble
incertain quant à la consécration de l'action directe en faveur
du sous-acquéreur. Ce qui occasionne dans le monde des affaires une
certaine insécurité sur le plan régional (Section II).
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