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Discours des auditeurs dans les magazines radiophoniques interactifs


par Joseph LOKENDANDJALA Okonda
IFASIC-Kinshasa  - Licence en SIC 2012
  

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CHAPITRE DEUXIEME : 40

PRESENTATION DE LA RADIO OKAPI 40

ET DU MAGAZINE DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS 40

2.1. PRESENTATION DE LA RADIO OKAPI 40

2.1.1. Statut juridique et Historique 40

2.1.2. Situation géographique 41

2.1.3. Objet social 41

2.1.4. Structure et fonctionnement 42

2.1.5. Politique éditoriale 42

2.1.6. Organigramme 44

2.2. PRESENTATION DU MAGAZINE DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS 45

2.2.1. Historique 45

2.2.2. Objectif 45

2.2.3. Déroulement de l'émission 46

2.2.4. Fonctionnement 46

CHAPITRE TROISIEME: 48

ANALYSE DU DISCOURS DES AUDITEURS 48

3.1. PROTOCOLE METHODOLOGIQUE 48

3.1.1. Présentation de l'analyse de contenu 49

3.1.2. PRESENTATION DU CORPUS 51

3.1.3. PROCEDURE D'ANALYSE DES DONNEES 52

3.2. Analyse des données 54

3.3.2. Tableaux synthétiques 68

3.4. INTERPRETATION DES DONNEES 73

CONCLUSION GENERALE 77

BIBLIOGRAPHIE 79

TABLE DES MATIERES 82

ANNEXE I

84

ANNEXE I

Transcription de 7 émissions sélectionnées

Conventions de transcription

Les locuteurs sont désignés par des abréviations suivantes

AN. : Animateur du magazine

INV : Invités (selon l'ordre- INV1, INV2, etc.)

AUD : Auditeurs : (selon l'ordre - AUD1, AUD2, etc.)

Hm ou euh : émission vocale du type hm

! : exclamation ou question avec un ton descendant ? : question avec un ton montant

(...) : indique le saut d'une partie de discours

[...1/2/3...] : indique le saut des discours d'un invité, de deux ou de trois invités xxx : indique un passage de discours inaudible

La préoccupation de notre étude étant d'analyser le discours des auditeurs, nous allons souvent sauter certains discours des invités tout en veillant à la cohérence de l'ensemble des propos.

Les fautes contenues dans les propos des locuteurs sont transcrites telles quelles pour raison d'authenticité.

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1. Emission du 20 février 2012

Thème : Où en est-on avec la réforme de l'armée ?

AN. :: Kelly KUTE

INV1: Général Jean Claude, Commandant de la 9è région militaire/ Province Oriental

INV2 : Honorable MOHAMED Bule, député national de l'opposition

INV3 : René Le Marchand, Professeur émérite de l'Université de Floride/USA

AUD1(Dieudonné Burunia Ubira/Ituri), AUD2 (Laurent Ilombe/Bukavu),

AUD3(Prosper Kalombe/Uvira), AUD4Ignace Ngala/ Kolwezi-Katanga),
AUD5 Patrice Kambale/Goma-Nord Kivu), AUD6(Raphaël Kasungu/Bukavu-Sud Kivu)

1.AN. Bonsoir et bon début de semaine à tous, la situation sécuritaire en Ituri, la

semaine dernière un troupe d'officiers policiers et militaires FARDC basés à Marabu à 46 km de Bunia se sont désolidarisés de l'armée nationale, ils dénoncent notamment le mauvais traitement des militaires, le détournement des fonds destinés à ces derniers, sur le terrain les opérations comment analyser cette situation ?

2.AUD1 Les réclamations des militaires des FARDC sont très fondées,/ il revient aux

autorités militaires d'en tenir compte. /Euh nous félicitons le courage de ces officiers, /ca car c'est de cette façon de les traiter qui les poussent à tracasser la population./ C'est une alerte pour tous.

3. AUD2 Cette mutinerie est la résultante de l'impunité et de l'intolérance de nos dirigeants

vis-à-vis des officiers supérieurs de notre armée qui détournent l'argent destiné à la paie des policiers et

militaires au vu et au su de tout le monde, sans qu'aucune action en justice ne soit initiée contre eux.

4.AN. Merci de nous suivre à Bunia, dans l la province oriental...Hon Bule, comment

analysez-vous cette situation au sein des FARDC basées à Marabu ?

5. INV1 Merci beaucoup euh, j'ai pris connaissance de certaines de certains journaux parus ce matin et en plus

de ce qui vient dit, d d'être dit je trouve c'est extrêmement grave car dit-on, il n'y a pas de mauvaises troupes, il n'y a que de mauvais chefs.

6.AN. Oui le Général Kifwa est en ligne, Général comment expliquez-vous cette situation ?

7. INV2 Bon, c'est un eh un comportement d'indiscipline, il y a euh un quiproquo, un

malentendu euh ...il ne s'agit pas des revendications qui cadrent avec le prescrits de règlement de discipline militaire, euh on recherche que les militaires soient au parlement, eh eh mais ça c'est impossible...

8. AN. A ce moment , on va prendre quelques réactions des auditeurs... Prosper Kalombwe d'Uvira dit ceci :

9. AUD3 Je me demande quand est-ce qu'on peut dolor dorloter un militaire si ce n'est

lorsqu'il est au combat, que les chefs militaires qui tiennent le commandement sachent qu'un militaire sur le champ de bataille agit comme un loup blessé. Pour se faire, ils doivent cesser de les maltraiter pour éviter une guerre dans une autre.

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10. AN. :Il ya aussi Laurent Ilombe du Sud-Kivu qui dit :

11. AUD4 (AUD2) Cette mutinerie est la résultante de l'impunité et de l'intolérance de nos

dirigeants vis-à-vis des officiers supérieurs de notre armée qui détournent l'argent destiné à la paie des policiers et militaires au vu et au su de tout le monde, sans qu'aucune action en justice ne soit initiée contre eux.(reprise

des propos de AUD2)

12. AN. Professeur René, vous êtes en ligne, professeur peut-on parler ici de la mutinerie ou d'action d'indiscipline ? Allô professeur... Professeur ?

13.INV3 Bon je crois qu'il s'agit d'indiscipline et pas d'autres choses...

14.AN. Général, comment réagissez-vous aux analyses faites par le professeur René ? 15.INV2Madame, d'abord je voudrais rappeler à à à mes interlocuteurs que le thème, les

deux thèmes de ce dialogue d'aujourd'hui ne sont pas respectés, car là on risque de généraliser tout, moi je je n je ne suis pas là pour parler de toute l'armée, je parle seulement de ma juridiction eh.

16. AN. Général, vous restez en ligne, le temps pour nous de prendre une réaction qui nous du Katanga..

17. AUD4 C'est Ignace Ngala depuis Kolwezi au Katanga, La mutinerie n'est pas un
fait à banaliser comme il est de coutume dans notre gouvernement, euh il s'agit là de la manifestation d'un

malaise, c'est le résultat se pas de l'échec alors de l'inadéquation du management dans la démarche pour la réforme de l'armée, euh eh l'intérêt de bien d'autres avait été banalisé, curieusement, ils continuent , on peut eh détourner la paie des fonctionnaires, mais pas de l'armée, il faudrait y penser et d'étendre le problème aux autres catégories sociales, vous savez le moment est très très tragique..

18.AN. Général Kifwa, votre réaction...

19.INV2Oui, moi je pense qu'il ne faut pas non non eh non plus dramatiser la situation parce

que les moyens qu'ils ont mis à la disposition des unités d'Ituri ne sont pas gérés par le commandant région, ils arrivent directement à la zone opérationnel, maintenant où est-ce qu'on peut détourner ces moyens-là ?

20. AN. On va maintenant prendre Patrice Kambale de Goma..

21. AUD5 La mauvaise gestion de notre armée finira par retomber le pays à la case

du départ de triste mémoire. Ces mutineries sont un signe avant coureur que le comandant suprême doit remettre de l'ordre dans ces troupes.

22.AN. Réaction professeur René ?

23.INV3Oui madame, je crois que c'est une situation grandissime, qu'il faut prendre eh au sérieux..

24.AN. Alors, on va prendre la dernière réa.. réaction, pour vous Général Kifwa.. eh c'est une réaction qui nous de Bukavu au Sud-Kivu de Raphaël Kasungi..

25.AUD6 A mon avis, la mutinerie d'Ituri n'est pas un fait nouveau pour notre armée, car de

façon générale, les conditions dans lesquelles elle est placée ne sont pas satisfaisantes. D'où le processus de réforme doit accélérer et doit mettre l'accent sur la discipline et l'amélioration du social de nos militaires...

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26. AN. Selon l'auditeur, il faut mettre l'accent sur la discipline et l'amélioration du social des militaires, votre réaction Général ?

27.INV2Madame, mhm mais mais c'est le souci même du commandant suprême et président de la République !

28. AN. Merci, c'est la fin de cette émission, merci à toute l'équipe de dialogue entre congolais, Guy Mateso, la supervision de Martin Sebuejangwe, Jean Claude Kalo à la technique, au micro Kellin Kute, bonne suite de programme sur la fréquence de la paix (jingle).

2. Emission du 21 février 2012

Thème : Installation de 11 commissions parlementaires sans l'UDPS et alliés AN.: Kelly KUTE

INV1: Valentin MUBAKE, conseiller politique d'Etienne Tshisekedi INV2 : INV3 :

AUD1(Alphonse Waseka/ Nord-Kivu), AUD2 (Jean Bernard Mibeko/Mbandaka),

AUD3 (Pierre Kongo Kababa de Mbuji-Mayi/au Kasaï Oriental)

AUD4 (Robert de Béni au Nord Kivu)

1. AN. Bonsoir assemblée nationale, la mise en place de 11 commissions parlementaires

chargées de la validation des mandants des députés, cependant constate toujours l'absence remarquable d'une grande partie des députés de l'opposition notamment ceux de l'UDPS et alliés quelle analyse faire de la non participation de la grande partie des députés de l'opposition aux travaux de l'assemblée nationale c'est le thème de dialogue entre congolais de ce mardi 21 février 2012 pour en parler je reçoit dans cette émission pour le débat Valentin Mubake, il est cadre de l'UDPS et conseiller politique d'Etienne Tshisekedi, monsieur Mubake bonsoir, -bonsoir ; Germain Kambinga, député nationale de l'opposition il est secrétaire national du MLC chargé de la communication, monsieur Kambinga bonsoir-bonsoir, professeur André Lubata, vice-doyen chargé de la recherche à la faculté des sciences sociales administrative et politique de l'Unikin, professeur Lubanza bonsoir, vous êtes nombreux à nous envoyer vos réaction, c'est le cas de Alphonse Waseka au Nord-Kivu

2. AUD1 je ne vois pas comment les députés de l'UDPS participeraient au x débats de

l'assemblée nationale issue des élections que 90% des congolais réfutent à cause de la fraude. Si les députés de l'UDPS participent aux sessions de l'assemblée nationale, cela prouverait qu'en RDC on fait eh on ne de la politique que pour remplir ses poches.

3. AUD2 Jean Bernard MIBEKO de Mbandaka en Equateur, l'analyse qu'on peut

faire de la situation est que l'UDPS et alliés restent toujours dans la logique du refus des résultats publiés par la Ceni, l'atmosphère politique ne va pas s'éclaircir s'éclaircir d'ici là il faut beaucoup d'ingéniosité de la part des politiciens pour détendre le climat politique en RDC

4. AN. Merci de nous suivre à Masisi dans la province du Nord Kivu sur la 96.0 et pour vous

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qui êtes à l'étranger, merci de nous rejoindre sur www.radiookapi.net. Bienvenus à tous dans cette émission(jingle).

5. AN. Session extraordinaire de la nouvelle assemblée nationale en RDC les plénières

commencées depuis samedi dernier sont en ce moment suspendues et ont laissé place ces jours-ci aux travaux en commissions. Donat Madimba, vous couvrez cette actualité pour Radio Okapi depuis le début de cette session extraordinaire, confirmez-vous que les travaux de la session se déroulent maintenant comme en commission ?

7. REP. Tout à fait, je confirme.

8. AN. Mais c'est quoi alors ces commissions et surtout quelles sont leurs missions ?

9. REP. Ces commissions sont des commissions mises en place par la plénière de lundi dernier,

elles sont au nombre de 11 , un peu comme les 11 provinces du pays. Leurs missions : examiner les dossiers des élus et valider leur mandat au pouvoir, un travail souhaité pour cinq jours maximum par cette plénière de lundi dernier. Il s'agit de valider donc 482 députés déjà connus parce qu'officiellement publiés par la Ceni en attendant le 18 postes qui doivent être pourvus(...).

10. AN. Et les plénière proprement dites reprennent quand ?

11. REP. Probablement la semaine prochaine, je dit probablement parce que si les commissions

épuisent les cinq jours que l'Assemblée nationale leur a données sans boucler le travail, elle peut au besoin recourir à une rallonge (...)

12. AN. Donat Madimba, on apprend qu'au deuxième jour de la tenue de la plénière de la

session extraordinaire, les députés de l'opposition refusent toujours de siéger à l'Assemblée nationale.

13. REP. Alors cette affaire est une affaire qui apparaît comme une épine dans le pied de

l'Assemblée nationale, une centaine de députés de l'opposition qui depuis de la session extraordinaire, càd depuis deux plénières déjà n'ont pas encore été vue à l'hémicycle, il s'agit surtout des députés de l'UDPS et des partis qui ont soutenu la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidentielle, il ne s'agit donc pas de toute l'opposition, car le MLC de Jean Pierre Bemba et l'UNC de Kamerhe, eux, ils siègent et confirment qu'ils continueront à siéger même s'ils contestent toujours en même temps les élections de novembre dernier(...°)

14. AN. Valenttin Mubake vous être cadre de l'UDPS et conseiller politique d'Etienne

Tshisekedi l'UDPS a aligné des candidats qui ont été élus, mais aujourd'hui vous demandez à ces députés, eh à ces élus de l'UDPS de ne pas siéger, pourquoi !

6. INV1 je crois qu'il faut d'abord commencer par préciser le contexte politique actuel du

Congo pour comprendre l'intelligence de cette décision du parti, qui a été signé par le secrétaire général, Monsieur Kahungu, et rendu public par le secrétaire national à l'information. Quel est le contexte politique actuel du Congo ? En 2006, pour résumer, tout le monde avait condamné l'UDPS et monsieur Tshisekedi d'avoir refusé de participer aux élections générales d'alors, quand bien même l'UDPS avait démontré à la face du monde que les conditions de transparences n'étaient pas réunies. Aujourd'hui xxx certains compatriotes de certains parties politiques qui avaient accepté malgré tout de participer à ces élections, le

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RCD, MLC, RCD KML et j'en passe, aujourd'hui donc avec le recul du temps, tout le monde dit que c'est monsieur Jean Pierre Bemba qui avait gagné ces élections, je fais allusion aux déclarations du Cardinal Etsou, paix à son âme, bien les collègues qui avaient participé aux législatives, eh à la législature qui vient de prendre fin, pendant cinq ans, ils ont dit qu'il fallait combattre de l'intérieur, ils n'ont plus rien changé. La constitution a été tripatouillée en leur présence, la Loi électorale leur a été imposée, une inique et injuste et j'en passe. Ce n'est pas qu'ils étaient incapables, mais dans une Assemblée, c'est la loi du nombre qui compte. Mais si ce nombre là est celui que je mérite, je m'incline. Mais il ne fait que ce soit un nombre qu'on a imposé injustement(...).

AN. Merci Valentin Mubake, Germain Kambinga, député de l'opposition, vous êtes

secrétaire national du MLC chargé de la communication, les députés ont été nommés selon Valantin Mubake, votre réaction.

INV2. Ecoutez, peut être une petite correction, je suis porte parole du MLC, je ne suis pas

secrétaire national à communication, OK. Ecoutez, je crois que chaque parti politique eh, xxx je crois que l'UDPS reste dans sa logique , une logique dans sa démarche, eh le MLC a fait campagne xxx c'est vrai que les faiblesses structurelles, organisationnelles et opérationnelles de la CENI profiteraient évidemment à celui qui aurait les manettes du pouvoir. Tous unanimement avons considéré qu'il n'était pas possible de faire autrement que de jouer sur la mobilisation populaire pour contraindre la vérité des urnes, malheureusement tout ceci n'a pas pu se faire comme nous l'imaginions. Maintenant nous nous retrouvons tous un tout petit peu comme responsables et victimes de la situation. Quelle est l'alternative pour la MLC dit, dans le cas particulier des élections législatives, notre critique, nos revendications se ferons au cas par cas. Dans la mesure où il y a plus ou moins une certaine quantité plutôt importante de circonscriptions où les élections se sont déroulées plutôt pas mal, il en y a d'autres où effectivement tout devait être remis en question. Donc la position du MLC c'est une vérification au cas par cas(...). Annuler l'élection présidentielle et les élections législatives comme le réclame l'UDPS c'est bien, mais nous resterons avec quoi ? dans ce grand pays nous n'avons plus d'institutions, quelle est la démarche, moi je voudrais peut-être que l'UDPS nous renseigne quant à l'alternative qu'elle propose, qu'est-ce qui remplacerait l'institution Assemblée nationale, qu'est-ce qui remplacerait l'institution président de la république dans le laps de temps où ces deux échéances seraient annulées ?(...°)

AN. Merci Germain Kambinga,c'est e temps de passer la parole aux autres invités, c'est un

débat politique. Professeur André Lubanza, je rappelle que vous êtres analyste et vice doyen chargé de la recherche à la Faculté des sciences sociales administratives et politiques, quelle analyse faites-vous de la non participation de députés l'UDPS et alliés à la session extraordinaire ?

INV3 Bon merci pour la parole, pour ne pas remonter très très loin, je pense que ce refus de

participer aux sessions de l'AN constitue une contestation politique de la part de l'opposition, notamment de l'UDPS et alliés. Mais que vise cette contestation politique ? est-ce qu'elle cherche à délégitimer l'Assemblée nationale où l'objectif est encore plus grand, celui de rendre toutes les élections ? A voir la position que l'UDPS et alliés ont adoptée, on peut se demander sur l'efficacité de cette action là. E+En restant à l'extérieur, est-ce que le message est plus fort qu'en étant à l'extérieur, c'est à eux de donner de la lumière là-dessus. Mais quand j'entends ce que dit le représentant du MLC, je sens un peu beaucoup d'ambiguïté et même de la résignation, c'est comme si malgré tout ce qu'on a constaté, on est sans ignoré eh, dans une situation sans issue et donc on doit accepter, je trouve ça un peu anormal quoi(...) je

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pense qu'une lutte à l'intérieur serait une bonne chose, à condition que l'opposition arrive à s'organiser(...)

AN. Valentin Mubake, vous avez entendu toutes les questions soulevées ici, finalement que

vise la contestation de l'UDPS, reprendre toutes les élections ou seulement législative et que sera l'alternative.

INV1 L'UDPS demande la volonté des urnes, car c'est monsieur Tshisekedi qui a gagné les

élections. Nous sommes dans un contexte où il faut rompre avec ce passé là. Nous demandons, nous comme le président tshisekedi d'annuler les élections législative et l'élection présidentiel c'est lui qui l'a gagnée(...)

AN. Prenons cette réaction qui vient du Kasaï oriental.

AUD3 Kongo Kababa Pierre de Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental, au nom du principe de la

souveraineté nationale, les députés de l'UDPS doivent siéger et en plus ils doivent choisir entre le mot d'ordre de leur leader et le choix fait sur eux par la population, il faut aussi savoir que le boycott de 2006 n'avait rien changé et celui de 2012 ne changera rien parce la mouvance actuelle a une majorité à l'Assemblée.

AN Il y a aussi cette réaction de Robert de Béni au Nord Kivu, qui aborde aussi dans le même

sens il dit ceci :

AUD4 j'aimerais que Valentin Mubake nous dise pourquoi la direction politique de son parti ne veut pas à ce que ses élus participent aux plénières ? Sont-ils députés pour défendre l'intérêt du peuple congolais ou pour défendre l'intérêt de l'UDPS ? Qui fera le contrepoids si l'opposition est absente ?

AN. Votre réaction monsieur Mubake.

INV1. Je dis précise ceci madame, les députés de l'UDPS ont été élus entre guillemets par la

Loi actuelle la proportionnelle sur base des listes de l'UDPS. Ils ne sont pas de candidats indépendants. Par conséquent ils doivent respecter la discipline du parti.

AN. Merci Valentin Mubake, c'est la fin de cette émission , merci à toute l'équipe du

Dialogue entre congolais, Guy Mate, Samuel sous la supervision de Martin Sebuijangwe, merci à , au micro Kelly Kute, vous pouvez réécoutez cette émission sur radiookapi.net rediffusion demain 4h15 heure de Kinshasa, bonne soirée chez vous et bonne suite de programme sur la fréquence de la paix.

AN. Merci beaucoup madame Chantal, on va prendre d'autres réactions des auditeurs qui viennent de nous parvenir jean Bosco de Lubumbashi au Katanga

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3. Emission du 27 février 2012/

Thème : L'Observatoire des medias congolais exige la réouverture de RLTV et Canal Futur AN. :

INV1: Chantal Kanyimbo, Raporteur du CSAC

INV2 : Polydor Muboyay, Président de l'OMC

INV3 : Rigobert Munkeni, Professeur au Département de l'Information de l'UPN, de l'UNILU et de l'IFASIC, et Chef de Bureau de l'Agence panafricaine de l'Information.

AUD1(Bernard Mibeko/Equateur), AUD2 (Pépé Lisungi/Kisangani),

AUD3(Jean Bosco/Lubumbashi), AUD4(Robert Bahome/Bukavu-Sud Kivu),

AUD5 (Matembe/Mbandaka),

AN. Bonsoir et bon début de semaine à tous, situation des médias en RDC, dans un communiqué publié la semaine dernière l'OMC exige la réouverture des chaînes de TV RLTV et Canal Futur , deux chaines proches

de l'opposition fermée comment analyser la recommandation de l'OMC c'est le thème du dialogue entre
congolais de ce lundi 27 fév. 2012, pour en parler je reçois dans cette émission pour le débat Chantal Kanyimbo elle est rapporteur du CSAC , la réalisation me signale qu'elle n'est pas encore en ligne, Polydore Muboyayi président de l'OMC, professeur Munkeni( bonsoir madame), il est professeur au département d'info à l'UPN, Unilu et Ifasic et chef de bureau de l'agence panafricaine de l'info, prof bonsoir, vous êtes nombreux à nous envoyer vos réactions c'est le cas de Bernard Mibeko de l'équateur

AUD1 : nous militons tous pour l'instauration d'un véritable état des droit mettons quand même en pratique les principes qui favorisent cet état de droit au lieu de nous verser dans l'arbitraire

AUD2 : C'est Pepe Lisungi de Kisangani province oriental : je me demande si le CSAC a été créé pour fermer les chaines de l'opposition et donner des blâmes aux chaines du pouvoir, pourquoi toujours les chaines des opposants alors qu'on constate le dérapage partout ?

AN. Merci de nous suivre à Kananga au Kasaï occidental 93.0 et pour vous qui êtes à l'étranger merci de nous rejoindre sur www.radiookapi.net bienvenu à tous dans cette émission. (jingle) l'OMC exige la réouverture de RLTV et canal Futur , OMC demande à mm tps CSAC de prendre ses responsabilité(...) le secrétaire exécutif de l'OMC , le prof Bernard Munsoko wa Bombe joint pat Vivinne mbenga(nous souhaitons que l'autorité puisse s'assumer, nous souhaitons que les deux soient réouvertes dans le meilleur délai)

AN. Chantal Kanyimbo vous êtes bonsoir INV1 bonsoir

AN. Comment vous analyser cette recommandation de l'OMC qui exige la réouverture des chaine de RLTV et c fut

INV1 bon, c'est de c'est de son doit, je pense que l'OMC avec l'UNPC, les deux organisations professionnel dans le cadre de l'autorégulation ont pour mission de défendre l'exercice de la liberté de la presse (...) nous soutenons leur démarche, mais pouvons discuter sur un certain nombre d'affirmation(...)

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AUD3 : C'est bien de fermer une chaîne dans le but de remettre de l'ordre surtout en période tragique , mais je pense qu'il faut essayer de mettre de l'eau dans le vin en équilibrant l'atmosphère médiatique

AUD4 : C'est Robert Bahome de Bukavu au Sud Kivu : les médias doivent normalement travailler en toute liberté pour informer la population , mais ils ne doivent pas confondre la liberté que leur reconnaît la loi avec le libertinage quelles que soit leur tendance politique respective, je pense que sur cela que l'OMC devrait s'appesantir pour bien orienter nos médias dans leurs actions quotidiennes.

AN. Professeur Munkeni comment

AUD5 : Matembe de Mbandaka à l'Equateur : à mon humble avis la mission principale de CSAC comme une institution d'appui à la démocratie consiste à veiller au respect de la déontologie en la matière et donner l'accès équitable à tous les partis politiques et aux citoyens euh les moyens euh donner euh le moyens euh excusez-moi donner l'accès équitable à tous les partis politiques et aux citoyens les moyens officiels d'information et de communication, cette structure doit toujours soutenir les revendications de l'OMC dans un Etat démocratique les médias de l'opposition politique ont ces droits qui sont liés à leur existence et leur activité pour la conquête démocratique du pouvoir , donc les revendications de l'OMC tiennent débout.

Madame Chantal Kanyimbo comment garantir la liberté d'expression en RDC ? INV.1 je pense que le législateur avait raison

4. Emission du 28 février 2012

Thème : Etats des lieux des parcs nationaux de la RDC

AN. Kelly KUTE

INV1. Cosmas Muyungula, ADG de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN)

député national, expert en environnement,

AUD1(Kairi Matembera/ Kalemi- Katangai), AUD2 (Carlos Benga/Butembo -Nord Kivu),
AUD3 (Babet Mande/ Katanga)

AUD4( non identifié),

1. AN. Comment assurez une bonne protection des parcs nationaux en RDC, c'est le thème du

dialogue entre congolais de ce lundi 28 février 2011 et pour en parler, je reçois dans cette émission pour le débat Cosmas Muyungula, Administrateur Directeur Général de l' Institut congolais pour la conservation de la nature, il va nous rejoindre dans un tout petit moment. Dans ce studio avec moi François Nzekuye, député national, expert en environnement, monsieur Nzekuye bonsoir(bonsoir), Muhindo Nzangi, député national bonsoir(bonsoir madame). Vous êtes déjà très nombreux à nous envoyer vos réactions :

2. AUD1 Katanga Kalemi/ Kairi matembera) : la protection de nos parcs est un devoir de tous d'en bénéficier et un droit de tous dans un Etat de droit

3. AUD2 Carlos Benga N Kivu, Butembo, la demande toujours croissante de terre, la pauvreté

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des populations riveraines contrainte de vivre de la chasse, cueillette et ramassage, la méconnaissance de bienfait immédiat du parc, la persistance des groupes armés rendent incertain le travail de l'ICCN.

4. AN. Des cas de braconnage persiste dans les réservés naturelles de la RDC et selon

l'Institut congolais pour la conservation de la nature(ICCN en signle), ce braconnage est pratiqué par des hommes en uniforme incontrôlés, il menace la survie des espèces protégées, NUNU Ngoy nous en dit plus (....).

5. REP La RDC compte plusieurs parcs nationaux reconnus par l'UNESCO comme étant un

patrimoine mondial, mais malheureusement aujourd'hui, beaucoup d'entre eux sont en péril. Ces parcs et aires protégées frappés de plein fouet par le braconnage. Ce phénomène a pris des proportions inquiétantes depuis plus d'une dizaine d'années à cause de la présence des bandes armées dans la partie Est du pays. Les animaux qui sont abattus font partie de la liste des animaux protégés(...). Le parc de virunga n'est pas à l'abri de cette pratique. Les éléphants sont abattus à cause de leur pointe d'Ivoire. Selon l'ICCN, environ 500 têtes d'éléphants ont été abattus en 2011 par principalement des hommes en uniforme incontrôlés (...). Au parc national de la Garamba, ce sont les Rhinocéros blancs qui payent le frais. Au parc de Salonga, dans la province de l'Equateur et Bandundu ce sont les bonobos qui intéressent les braconniers. Ces braconniers sont lourdement armés. Ils opèrent, d'après les informations reçues, avec la complicité des hommes en uniforme incontrôlés qui leur fournissent armes et minutions.

6. AN. Merci Nunu Ngoy pour ces éléments, monsieur Cosmas Muyungula, vous êtes le

directeur de l'Institut congolais pour la conservation de la nature, je vous ai pas salué bonsoir (bonsoir merci). Alors bonsoir l'administrateur comment vous expliquez ce phénomène ? je parle de braconnage.

7. INV1. En fait, le braconnage en ce jour prend de l'ampleur telle que vous la vivez et

connaissez, telle que vous l'avez décrit, parce qu'il y a des raisons qui sont pratiquement des motivations commerciales qui se sont intégrées. Vous savez aujourd'hui, le prix d'Ivoire sur le marché au Japon ou en Taïwan est arrivé jusqu'à 850 euros le kilo, et quand vous regardez maintenant ce qui n'existait pas par le passé, le prix de la peau de l'Okapi pour des raisons d'ornement dans les milieux orientaux ont aussi pris un prix très très grand et ça pose de problème. Au niveau des oiseaux vous ajoutez le trafic des perroquets gris. Tout alimente le braconnage(...).

8. AN. Merci Cosmas Muyungula, François Nzekuye, vous êtes député national et expert en

environnement comment vous expliquez l'ampleur que prend ce phénomène en RDC depuis un certain temps ?

9. INV2 oui eh ce phénomène est inquiétant, eh parce que nous savons que le tourisme au-delà

des parcs, parce que ne faut pas considérer qu'on conserve pour conserver, car si nous mettons suffisamment des moyens pour que les parcs existent dans notre pays c'est parce que nous croyons d'abord à la préservation de la nature. Mais aussi parce que les parcs constituent des ressources. Un pays comme le Kenya tire plus de 20% de ses revenus du tourisme lié au bon entretien de leur parcs. La fait que le braconnage prenne de l'ampleur, c'est un danger pour notre économie d'abord, au-delà'un danger sur la disparition bien évidemment des espèces en danger. C'est une question que nous devons examiner avec sérieux pour doter

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l'ICCN des moyens de pouvoir préserver nos parcs nationaux. Mais au-delà de cette thématique, nous devons poser la question aussi de retombées des parcs nationaux vis-à-vis de la population locale. Parce que s'il y a une grande acuité de ce braconnage, c'est aussi parce que la population locale ne retrouve pas de dividende du fait de vivre à proximité du parce. Un des intervenants a fait relever le fait que la population environnante vit dans une extrême pauvreté, pendant que les animaux sont là. Parfois ils ont de carence alimentaire en viande. Et ils se disent pourquoi nous devons vivre à côté, à 10 m de la viande et non pas la consommer dès lors que ça ne nous coûte rien. Et donc toutes ces questions posent un réel problème de la distribution des revenus, des retombées venant des parcs nationaux aux populations locales. Et comment l'ICCN peut distribuer des revenus qu'il ne génère pas parce que vous savez effectivement que les zones eh constituées par les parcs particulièrement à l'Et sont effectivement des zones post-conflits et pour certains cas ce sont des bastions actuels des mouvements armés non invités. C'est le cas à Virunga où l'on retrouve des éléments non invités venant du Rwanda ; c'est le cas dans la réserve d'Okapi dans la Province Oriental où l'on retrouve la LRA, et donc cette présence militaire n'encourage pas le tourisme. Un touriste a besoin de voir les animaux ; il n'a pas besoin de perdre sa vie en faisant le tourisme. Donc le premier élément pour rentabiliser les parcs, c'est d'assurer la sécurité. Le deuxième élément c'est qu'il y ait des voies d'accès. Aujourd'hui quand vous quittez Goma pour aller à la Rundi, ce n'est plus une heure que vous passez comme à la belle époque. Il faut passer quatre heures sur la route parce que l'état de route n'est pas praticables. Et le dernier fait c'est les structures d'accueil. Quand eh il n'y a pas d'hôtels convenables dans le milieu, et que les services sont plus chers que dans les pays voisins, on remarque que les touristes préfèrent se loger pour ce qui concerne encore le parc de Virunga au Rwanda où ça coûte moins cher, c'est plus sécurisé et il ne font que des randonnées sur les parcs en donnant pratiquement des miettes à l'Etat congolais.

10 AN. Si je vous comprend bien François Nzekuye, vous voulez dire que ce braconnage est

justifié par les éléments que vous venez d'énumérer là?

11. INV2 Bon je ne dis pas que c'est justifié, on ne peut pas justifier un méfait. Disons qu'il y a des raisons qui poussent ce phénomène à prendre de l'ampleur(...)

12. AN. Merci François Nzekuye, eh Muhindo Nzangi, vous êtes député national, comment
vous expliquez ce phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur ?

13. INV3. Bon, moi d'abord je vais regretter, parce que l'ampleur que prend ce braconnage c'est

inquiétant pour l'avenir de notre pays. Parce que nous avons d'abord des espèces qui qui n'existent pas ailleurs, et nous avons intérêt de les garder. Moi je voudrais dire une chose que je suis surpris que ça prenne cette ampleur maintenant. Puisque par rapport à ailleurs, je croyais que les choses étaient en train d'être maîtrisées. Mais je me retrouve que maintenant les éléphants ils sont, eh, alors qu'hier on était en guerre, aujourd'hui on n'est officiellement plus en guerre, on ne devrait plus se retrouver dans des situations dramatiques comme-ci. Bon moi j'ai une autre façon d'expliquer la chose, c'est qu'effectivement il y a une question aussi de marchandage.

14. AN. Merci monsieur Cosmas, je vais aussi vous donner la parole vous êtes encore là. Cette

situation de braconnage qui persiste dans les réserves nationales de RDC est aussi dénoncée par la société civile du Katanga. Pour Maître Sabet Mande, activiste de la société civile xxx La présence de miniers constitue l'un des facteurs à la base de braconnage suite à la destruction des habitats de différents mammifères dont les éléphants, on écoute Maître Babet Mande au téléphone de Samuel Katsha

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15. AUD3 Au Katanga on a suffisamment dénoncé le braconnage et l'ICCN a des rapports sur la

présence des miniers dans les parcs, parce que en même temps qu'il y a braconnage, en même temps qu'il y a destruction de l'habitat de ce mammifères, notamment les éléphants. Les miniers qui se retrouvent dans les parcs comment vous allez protéger les animaux sans protéger leur habitat ? Donc ça pose déjà un problème, donc nous allons faire des actions en justice, nous déplorons quand même le comportement de l'autorité. La société civile dénonce le braconnage, au-delà de cela, il faut qu'on aille dans des résolutions concrètes, dans les mesures pratiques au lieu des voeux politiques, pour quoi ne pas sanctionner, la loi existe mais on n'applique pas la loi, mais aussi amener le lobby au niveau international parce que les questions des aires protégées sont des questions locales mais aussi globales, ça concerne l'ensemble de l'Afrique ça concerne l'ensemble du monde et surtout pour les aires protégées du Congo.

16. AN. François Nzekuye, l'exploitation minière aussi est un des facteurs qui favorise le
braconnage ?

17. INV2 Eh Non il ne l'a pas dit je ne crois pas que l'activité minière peut favoriser le braconnage, par contre contre elle peut éloigner les animaux de leur habitat naturel eh.

18. AN. et lorsque ces animaux s'éloignent et que quelqu'un qui passe par là tire sur cet
animal, est-ce que ce n'est pas le braconnage ?

19. INV2 Non je ne crois pas que cela en soi constitue euh le problème lié au braconnage, c'est

vrai...( Est-ce que ça ne préjudicie pas les parcs ?) suis d'accord que c'est un éléments qui met en danger la vie des animaux. Et en cette matière, le code minier a prévu des zones de restrictions où l'activité minière ne doit pas se dérouler. Et parmi ces zones de restrictions, il est cité nommément les parcs nationaux et les réserves naturelles. Et donc aucun permis ne peut ou ne doit être concédé à un détenteur d'un titre minier dans une zone de restriction. Et si par malheur cela arrive (...), à ce moment il y a des concertations qui doivent avoir lieu avec l'ICCN pour régler ce différend.

20. AN. Merci François Nzekuye, Honorable Nzangi , on a évoqué ici l'exploitation minière et

même pétrolière dans certains parcs de la RDC, si je me rappelle à une certaine époque vous étiez favorable à l'exploitation du pétrole dans le parc de le Virunga, pourquoi ?

21 INV3. Oui bon Je vais le dire, d'abord je vais eh je voudrais qu'effectivement aussi au niveau

de la loi, qu'on ne crée pas de possibilité de compromis. S'il est interdit de faire l'exploitation minière dans une zone, puisque la zone est protégée, il faut qu'il soit ferme qu'on ne peut pas faire l'exploitation dans cette zone puisque c'est la possibilité de compromis qui est en train de nous créer des problème(...) pour les ressources, moi je dis en tant qu'économiste, on ne peut pas puisque on a par la volonté à une certaine époque on a demandé qu'une zone soit déclarée parcs, et qu'on y retrouve une manne, on ne peut pas se dire, puisqu'on a avait dit que cette zone est déclarée parc qu'on va laisser cette manne sans l'exploiter. Moi je ne peux pas savoir expliquer à mon enfant que j'ai faim, il y a du pétrole ici et qu'en 1925 on avait dit que cette partie ici, il n'y aurait pas des activités, qu'on laisse ce pétrole là-bas alors que les gens ont faim autour de cette ressource, non. Au même moment que nous voulons protéger l'environnement, au même moment notre pays a besoin de revenu, au même moment notre

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gouvernement a besoin de ressources. Ce n'est pas pour rien que nous disons à tout le temps que ça fait quand même 80 années que ces parcs existent là-bas et que les gens continuent à marcher pied nu. Si le parc était une fin en soi, peut être qu'il seraient en train de se vêtir, ils ne seraient pas dans une grande pauvreté comme ils le sont aujourd'hui(...)

22. AUD4. xxx l'autorité locale xxx actuellement elle s'est révélée comme adversaire de nos aires

protégées du fait qu'elle s'est conduit pour user d'une démagogie lors des campagnes électorales en incitant à la destruction de nos ressources xxx

23. AN. Votre réaction honorable

24. INV2. Oui vous savez, on a toujours utilisé cette astuce là pour condamner les politiciens

notamment les députés que les députés marchandent les parcs. Moi personnellement on a déjà dit que l'honorable Nzangi marchande les parcs pour se faire élire. Cette fois-ci, je me suis fait élire dans une circonscription qui n'a même pas de parc. C'est pour dire que pour se faire élire on n'a pas besoin de parler du parc.

25. AN. Monsieur Cosmas, comment faire pour assurer une bonne protection de nos parcs
nationaux ?

26. INV1 Merci, je crois une chose qu'il faut bien préciser c'est de connaître ce que c'est

l'ICCN. C'est une institution d'application de la loi. Nous nous sommes une institution d'application de la loi, nous ne faisons pas de loi. Heureusement que j'ai deux députés à mes côtés. (mais est-ce que la loi est appliquée ?). Voilà, et c'est ça le problème, l'ICCN quand elle applique la loi ça signifie que les limites des parcs sont là, on me dit dans les parcs se sont les habitants des animaux et non les habitats des hommes. Dans un parc on ne peut pas faire ça et ça. Il n'y a pas de braconnage(...)

27. AN. Merci, c'est la fin de cette émission, merci à toute l'équipe du dialogue entre congolais

Guy Mate, Samuel Kasha sous la supervision de Martin Sebuejangwe, merci à Diakala qui était à la technique, au micro Kelly KUTE, retrouvez cette émission sur notre site internet www.radiookapi.net, bonne soirée chez vous et bonne suite de programme sur la fréquence de la paix. (jingle)

5. Emission du 29 février 2012

Etats des lieux des routes de desserte agricole en RDC

AN. Alain IRUNG

INV.1 : Fulgence Lobota, DG de Foner

INV2. Tshiatembo Mukanya chef de division des finances et du budget à la Direction des routes de

desserte agricole.

AUD1. (Ruffin/ Beni) AUD2.( Dieudonné/ Kilwezi- Katanga)

AUD3.(Thierry) AUD4(Alex Kabeya)

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AUD5(Guilain de Kiwanja) (...1...)

AN. Ruffin Beni oui effectivement, effectivement monsieur euh je suis à Beni, eh je regrette beaucoup parce que quand on parle des route, on ne parle pas de Foner ici à Beni quand vous voyez par exemple ce qui se passe, euh vous quittez Mombasa au Kenya pour arriver à Bondo à la frontière du Congo vous voyez que la route est parfaite et quand vous arriver maintenant ici chez nous à Kasindi et pour arriver à Beni, c'est vraiment catastrophique, nous demandons à xxx le gouvernement d'intervenir, mais il y a un responsable de FONER il doit chercher des partenaires pour financer ces routes au lieu d'attendre seulement vous avez vu l'état de route quand vous faites cette route là sur 94 km on dirait vous faites un mois sur la route vous voyez les gens de Foner qui sont là ils essaient d'arranger la route, mais ce sont des mendiants que vous faites par exemple la route Beni Butembo, Beni kinsangani, mais c'est vraiment malheureux bon on attend du gouvernement moi je m'adresse au patron de Foner, il n'a qu'à aller chercher des partenaires faire des routes asphaltées, mettre des goudrons comme partout ailleurs, nous avons la honte quand nous faisons des voyages chez nous on voit ceci, vous voulez qu'on amène la nourriture , par exemple je vous donne un exemple pour faire Beni-Kisangani aujourd'hui nous faisons cela avec le transport de bus qui viennent de Kampala, des bus qui viennent qu'on appelle , mais je te dis, avant c'était deux jours, mais aujourd'hui nous faisons 4 à 5 jours sur la route vous connaissez bien nos routes ici quand est-ce que l'Office de route et les gens de Foner parce que ça fait mal vous passez 4, 5 jours sur la route ...

AN. On vous a suivi Ruffin, voilà, Ruffin on vous a suivi , votre souci c'est qu'il ne faudrait pas que Foner vous avez d'ailleurs adressé personnellement cette demande aux responsables de Foner, vous dites qu'il na faudrait pas qu'ils attendent seulement le gouvernement, mais qu'ils cherchent d'autres partenaires ailleurs qui peuvent financer le Foner plutôt que d'attendre seulement au niveau du gouvernement congolais. Merci c'est votre point de vue. Quelle est la situation des routes de desserte agricole dans votre milieu ? vos réactions sont très attendues nous avons Dieudonné qui est à Kolwezi à au Katanga, Bonjour Dieudonné

AUD2. Bonjour monsieur le journaliste et bon anniversaire chez vous à l'Okapi (merci) je voulais seulement intervenir et demander d'abord la première question à notre invité de savoir, d'abord les engins que le gouvernement avait achetés pour la réhabilitation des nos routes, où sont ces engins et dans quel sites ces engins sont en train d travailler aujourd'hui ? à présent moi je suis à Kolwezi, nous avons la route de desserte agricole qui quitte Kolwezi jusqu'à Kinda , cette route qui quitte Kolwezi Kinda si vous voulez pratiquer cette route il y a à peu près une affaire de 100 quelque chose de km , mais si vous prenez le véhicule vous faites à peu près deux semaines pour arriver à une distance de ...

AN. Voilà désolé, on perdu Dieudonné qui donnait le témoignage par rapport à la route qui relie, à la route Kolwezi-Kinda. 100 km pour deux semaines parce qu'elle est en mauvais état. Nous allons quelques messages avant de revenir à notre invité. Monsieur vous êtes avec nous en ligne ?

INV1. Oui, oui, je suis en ligne

AN. Nous allons revenir à vous, lisons d'abord quelques messages. Eli Bariane dit ceci :

AUD3 : je me demande lorsqu'on met de la terre sur le chemin à terre battue, est cela une réhabilitation ? c'est le cas de la route de la route xxx qui euh se détériore. Ces routes sont indispensables pour la promotion de l'agriculture, et c'est une honte pour nous, avec cette potentialité en agriculture que nous avons. Il faut que le gouvernement en tienne compte sinon la RDC continuera à dépendre des importations.

AN. Thierry Atangi de Rutshuru Nord-Kivu dit ceci

AUD4 je constate que ce sont seulement les populations locales qui tentent de maintenir ces routes avec des maigres moyens, il faut que le gouvernement se ressaisisse à ce propos, le gouvernement peut soutenir ses population qui se sont déjà investies

AN. Alexe Kabeya dit :

6. Emission du 01 mars 2012

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AUD5 c'est une question de volonté politique du chef de l'Etat et dans 10 ans tout peut changer, par rapport à ces routes de desserte agricoles

AN. Guillain qui est à Kiwanja au Nord-Kivu dit ceci :

AUD6 nos routes ne sont pas aménagées et celles qui tiennent encore datent de l'époque du Zaïre, euh et et pourtant, nous payons chaque jour, chaque fois de l'argent ch chez Foner , nous voulons savoir comment ces fonds sont gérés ! Pourtant le président de la République est passé lui-même euh par cette route là plus de 3 fois avec sa sa Jeep, je ma demande s'il n'a pas eh constaté l'état de route ! on pensait d'ailleurs pendant ce temps là qu'il pouvait donner la pousse pour réhabiliter cette route. Dommage.

AN. Samuel Mulimirwa dit ceci :

AUD J'ai l'impression que le gouvernement réaménage les routes pour son prestige, surtout pense aux routes qui sont e ville et ne voit pas l'intérêt des routes de desserte agricole.

AN. Carine Kapitene de Butembo dit ceci: peut-être on va terminer par lui, qui dit ceci,

AUD8. avant d'accuser à tort et à travers , il est important de préciser que si ces routes doivent être entretenues par le gouvernement central ou provincial cette précision nous permettra de savoir vers qui nous devons présenter nos doléances, ici à Butembo, la route Mongoshiba est dans un état très critique et pourtant elle est d'une importance capitale.

AN. Nous allons revenir à vous monsieur Tshiatembo pour conclure cette émission, il y a cette question posée par un auditeur qui voudrait savoir si ces routes de desserte agricole sont sous la responsabilité directe du gouvernement central ou du gouvernement provincial.

INV1. Non le Foner est là simplement pour l'entretien des routes déjà réhabilitées. Alors c'est comme je vous ai dit là, les routes sont réhabilitées par nos partenaires, mais nous allons demander au gouvernement congolais de pouvoir prendre en charge toutes les routes de desserte agricole, même dans le cadre du budget des investissements. C'est tout ce que je peux dire pour le moment.

AN. Merci à vous qui avez suivi cette émission, c'est par là que nous terminons l'émission de ce jour. Retrouver cette émission sur notre site www.radiookapi.net.

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Signature d'un contrat de performance entre l'Etat congolais, la SNEL et la Regideso AN. Kelly KUTE

INV1. Kabengele, Professeur à l'Unikin(FSSPA)

INV2. Maître Pathy Lendo, député national de l'opposition

INV3. Ir Victor Kendi

AUD1. Matumaini Franklin/Bukavu AUD2(Jean Kasunge/ Baraka au Sud-Kivu

AUD3 (Kaheri Matembera/ Kalemi au Katanga

AN. Le gouvernement congolais promet d'apurer tous les arriérés de factures qu'il doit à Société nationale d'électricité (SNEL) et à la Régie de distribution d'eau (Regideso) et à faire respecter par ses administrations les délais de règlement des factures, problème de desserte en eau se pose avec acuité, que faire pour résoudre ce problème ? Réaction de Matumaini Franklin Bukavu,

AUD1 : pouvons nous comprendre que c'est le gouvernement qui était à la base des multiples problèmes de ces deux sociétés, et qu'est-ce qui rassure que le gouvernement s'acquittera cette fois-ci de cet s engagements pris vis-à-vis de la SNEL et de la Régideso car notre gouvernement prend souvent des fermes engagements qui sur papier sont porteurs d'espoir mais pour l'exécution ça pose problème ne sera-t-il pas le cas pour cet engagement ? Et le gouvernement a-t-il des moyens pour s'en acquitter car c'est devenu une habitude quand il veut échapper à ses responsabilités il évoque l'absence des moyens.

INV1. Xxx sous constatons que l'entreprise est incapable de recouvrer comme il le faut, il en est de même de la régideso qui demande à l'Etat de payer, ce qui est très bien, l'Etat accepte de payer ses dettes, mais le Regideso insiste sur le tarifs préférentiels qu'elle ne payera plus, mais n'insiste pas sur le tarif forfaitaire qu'elle doit complètement abandonner, parce qu'aujourd'hui la Regideso n'a pas de compteur, pour la regideso, il va falloir que l'on mettre fin à la tarification forfaitaire(...) Il faut disponibiliser les compteur et recouvrer les frais de consommation en fonction de ce qui est réellement consommé. En plus de cela la regideso doit résoudre le problème de la population. Il y a trop de réclamations, trop de plaintes, mais la société est incapable de résoudre le problème (...). Les problèmes de ces deux entreprises n'est pas de moyen, mais de gestion.

AN. Maître Pathy Joseph Lendo, acteur politique de l'opposition, vous quelle analyse vous faites des engagement entre l'Etat congolais d'un côté et de l'autre côte la Snel et la Regideso ?

INV2 Merci encore une fois, mais sincèrement quand j'observe certaines choses qui se passent sous le label gouvernement de mon pays j'ai des larmes aux yeux. Et voyez vous je pleure dans l plus fonction de mon être et de mon coeur au point de pouvoir me dire, est-ce que dans ce pays, nous savons d'où venons où nous sommes et nous voulons aller ? bien nous allons parler du contrat aujourd'hui, mais souvenez-vous autour de cette même table, nous avons évoqué le problème de la Snel, il n'ya pas encore une année avec un des anciens Adg de la Snel où il nous été dit clairement que le gouvernement avait disposé plus de 50 millions de dollars pour que la populataion congolaise ou celle de Kinshasa puisse sentir une rupture dans la manière de rendre l'eau et l'électricité auprès de cette même population. Mais aujourd'hui, le gouvernement a oublié cela. C'est quand même très grave pour une gourvernance d'un Etat qui se dit aussi sérieux comme les autres. Mais aujourd'hui on nous dit contrat, mais tant mieux (...) mais on ne nous a pas rendu compte de ce qui a été des millions mis à la disposition de Snel et de Regideso.

AN. Nous prenons quelques réactions des auditeurs, jean Kasunge de baraka au Sud Kivu

AUD2 : nous souhaitons une suite heureuse à ce contrat de performance conclue entre l'Etat et ces deux sociétés combien important pour le peuple congolais toutefois, tout en saluant l'éveil de conscience du gouvernement congolais, le peuple congolais se réjouira plus si les engagements réciproques entre partis au contrat sont exécutés, car les congolais sont riches en théorie et moins en pratique,

INV2. xxx Si vous voulez, je peux même répéter ce que les évêques disaient, ils disaient à celui qui aura rapporté les élections, on ne savait même pas qui, selon la vérité des urnes, on l'invitera à éviter le

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AN. Une autre réaction nous vient de Kaheri Matembera de Kalemi eu Katanga

AUD3 je doute de cet engagement suite à la bonne santé de corruption dans notre pays

INV3 Le problème des nos entreprise est réduit en ceci, les assainir et avoir une gestion axée sur le résultat, je crois qu'avec les deux, on l'avoir fait. Par contre si l'on reste dans les anciens mécanismes je crois qu'il n'y aura rien. La regideso est le premier client de la Snel. On ne doit seulement voir la ville de Kinshasa, cette façon de voir les choses est aberrante. Et aujourd'hui, on signe ce contrat, on va donner à la regideso et à la Snel des moyens, je crois que ces moyens ne seront plus que les autres moyens que l'on avait déjà mis à la disposition de ces entreprises. Qu'on exige d'eux des performances, c'est normal. Mais la première des choses il faut que l'Etat congolais à s'ingérer dans la gestion courante de ces entreprises. Il faut que ces entreprises, les gestionnaires soient sanctionnés en cas de dérapage. Il faudrait qu'on assainisse systématiquement ces entreprises. Et que la gestion soit axée sur le résultat.

7. Emission du 7 mars 2012

Thème : Les évêques s'entretiennent avec Kabila, Tshisekedi, Kamerhe et un délégué de Kengo

AN. :: Kelly KUTE

INV.1. Abbé Félicien Mwanama, 3è Secrétaire général de Cenco

INV.2. Raphaël LUHULU, conseiller principal du chef de l'Etat chargé du suivi des activités du parlement et des institutions d'appui à la démocratie

INV.3 Raymond Kahungu, secrétaire général adjoint de l'UDPS chargé des questions politiques et déplomatiques.

AUD1(Justice Kahindo), AUD2 ( Olivier Ngoba de Watsha à la province Oriental),

AUD3(Eric Crispin Dikiemfu), AUD4(Mupi Constat / Lubumbashi-Katanga),

AN. Les évêques catholiques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont rencontré lundi 05 mars dernier le président Joseph Kabila, le président de l'UDPS Etienne Tshisekedi, le président de l'UNC Vital Kamerhe et le délégué du président de l'UFC Léon Kengo, tous candida. Que pensez-vous de la démarche des évêques, c'est le thème du dialogue entre congolais de ce soir. (jingle) Réaction de deux auditeurs pour vous monsieur l'abbé, Justice Kahindo dit ceci :

AUD.1 les évêques ne vont-ils pas se trahir ? Pourquoi cette démarche en arrière, car hier ils soutenaient l'opposition aujourd'hui ils cherchent à se racheter en contentant les acteurs politiques du pays, car leur démarche de soutien à l'opposition a échoué, demain on ne sait pas ce qu'ils feront, c'est un jeu de cache cache au quel ils se livrent, une distraction pure et simple car le peuple connaît déjà leur position, ce qu'ils font aujourd'hui devraient le faire depuis euh eh bien avant.

AN. Un autre c'est, euh c'est Olivier Ngoba de Watsha dans la province Oriental

AUD2.: à mon avis les évêques sont en train de chercher à embellir ou couvrir leur attitude affichée, après la proclamation des résultats par la Ceni ils avaient rejeté les résultats proclamés ils avaient fait alliance avec l'opposition et tenté d'organiser les marches avec l'opposition pour réclamer la vérité des urnes au lieu d'aller à la Ceni, ils ont refusé.

AN. Monsieur l'abbé, une une réaction

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triomphalisme et je cite dans une démarche inclusive, privilégiant les vertus de dialogue au service du bien commun et de l'intérêt supérieur de toute la nation congolaise. Qu'il gouverne la RDC de manière à consolider la démocratie. Pour le dernier message, ils reviennent encore sur le dialogue. Donc ce n'est pas quelque chose que l'on a inventé aujourd'hui, c'est question d'être attentif à ce message des évêques , on comprendra qu'il y a une très grande cohérence qui s'inscrit dans ce souci du bien commun, dans ce souci d'un congo pacifié, d'un congo qui se développe et qui développe tout le congolais.

AN. Deux autres auditeurs encore pour vous monsieur l'Abbé : Justice Kahindo :

AUD.1 les évêques ne vont-ils pas se trahir ? Pourquoi cette démarche en arrière, car hier ils soutenaient l'opposition aujourd'hui ils cherchent à se racheter en contentant les acteurs politiques du pays, car leur démarche de soutien à l'opposition a échoué, demain on ne sait pas ce qu'ils feront, c'est un jeu de cache cache au quel ils se livrent, une distraction pure et simple car le peuple connaît déjà leur position, ce qu'ils font aujourd'hui devraient le faire depuis euh eh bien avant

Un autre c'est c'est Olivier Ngoba de Watsha dans la province Oriental

AUD2.: à mon avis les évêques sont en train de chercher à embellir ou couvrir leur attitude affichée, après la proclamation des résultats par la Ceni ils avaient rejeté les résultats proclamés ils avaient fait alliance avec l'opposition et tenté d'organiser les marches avec l'opposition pour réclamer la vérité des urnes pourtant ils devaient aller par la Ceni et qu'ils ont refusé.

INV1. Non ça c'est une lecture partiale et partisane du message des évêques. Evidemment chacun le lit d'après ses propres intérêts ou bien d'après son idéologie, mais celui qui revient à une lecture sereine, impartiale et objective il découvrira que les évêques se battent pour des valeurs. Qu'on les retrouvent dans la majorité ou dans l'opposition, ils sont d'accord que les défaillances se trouvent d'un côté ou de l'autre, ils ne sont pas contre un individu ou contre un camp. Ils sont contre le mal, ils sont contre le non vérité, donc qu'onaille pas identifier ou assimiler la position des évêques à celle de l'opposition ou bine à celle de la majorité. C'est pour le bien et je pense que tout le monde se retrouve dans ce message lorsqu'on sait ce qui s'est passé pendant les élections, ce que même la Ceni a reconnu, ce que même le Président de la République dans son message quand il dit on va améliorer, ça ne veut rien dire d'autre que reconnaître les défaillances qu'il y a eues.

AN. Merci monsieur l'Abbé Félicien Mwanama, le Conseiller principal du Chef de l'Etat chargé de suivi

des activités du parlement et des Institutions d'appui à la démocratie, Raphaël LUHULU, est dans ce studio bonsieur le Conseiller. (Bonsoir). Alors au niveau de la présidence de la République comment on a acceuilli la démarche de Cenco ?

INV2. Eh merci, la démarche de cenco est hm juste à féléciter, Hmmm, pour nous c'est hm pratiquement sur ce que le Président de la République Joseph Kabila a eu à le dire lors de son discours d'investiture que lui il reste ouvert à tout dialogue, avec les fils et les filles du congo qui aiment le congo et qui voudraient réfléchir sur le bien-être du peuple congolais. Dons ce que les évêques de la Cenco ont fait, cette démarche de contacter les acteurs politiques et surtout de rencontrer le Président Joseph Kabila, est une démarche que nous saluons (...) nonobstant le fait que les uns et les autres donnent les avis (...), mais ça revient aussi, cette démarche de la Cenco, corriger les avis tout à fait partisans de certains hommes d'église, de l'Eglise Catholique bien entendu de ceux qui commençaient à donner l'impression que leur avis personnel était l'avis de l'Egl ise Catholique ou l'avis de la Cenco. Parce que depuis la déclaration des évêques de Janvier jusqu'à la démarche entreprise par les évêques ce lundi 5 mars, nulle part les évêques n'ont abondé dans le même sens que les avis ou le discours distillés juste après la proclamation des résultats des novembre 2011.

AN. Nous prenons encore réactions des auditeurs :

AUD.3. Eric Crispin Dikiemfu : la seule porte de sortie à cette situation créée par la Ceni est la formation d'un gouvernement transitoire composé uniquement d'experts sans ambitions politiques et qui aura pour mission essentielle d'organiser dans un délai court les élections transparentes et crédibles après le recensement de la population, nous verrons à ce moment là qui euh à qui réellement le peuple aura donné le pouvoir

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AN. Mupi Constat de lubumbashi au Katanga dit ceci :

AUD4 : nous voulons que ce dialogue puisse avoir lieu pour que l'opposition puisse se retrouver dans le gouvernement afin de mettre en place le processus démocratique en marche pour que les élections prochaines soient crédibles sinon il y aura toujours le chaos pour l'avenir du pays.

AN. Vous pensez que ça peut faire partie de solution ?

AN. Raymond Kahungu, vous êtes Secrétaire Général adjoint de l'UDPS chargé de questions politiques et

diplomatiques. A l'UDPS comment est-ce qu'on reçu cette démarche de Cenco ?

INV3.eh l'UDPS se réjouit de cette démarche d'autant plus que c'est un parti de dialogue. Ca fait 30 ans que nous luttons dans la non-violence et le dialogue reste à l'UDPS comme une de ses principales armes. Le président Tshisekedi a salué l'honneur que lui a fait la Cenco à travers cette visite, donc pour le principe du dialogue, je pense que l'UDPS a salué la démarche, la question ne se pose pas à ce niveau-là. Mais au sortir de l'audience, après la visite des évêques, nous nous sommes mis à réfléchir sur une série de questions que nous nous sommes posées, c.à.d. le dialogue oui, mais pourquoi faire ? et avec qui ? nous savons c'est une spécialité congolaise. On crée des situations, on incite les acteurs à se retrouver autour d'une table pour essayer de sauver les meubles, si c'est pour partager le pouvoir ou légitimer les résultats actuels issus de la fraude électorale, nous attendons que les évêques définissent les termes de référence de ce dialogue pour que nous puissions nous prononcer en connaissance de cause. Le dialogue pour nous servirait justement à faire rappeler aux uns et aux autres les circonstances dans lesquelles les élections se sont déroulées. Parce que le peuple congolais a voté massivement, s'est déplacé et nous à l'UDPS nous avons beaucoup d'intérêt que toutes les formations politiques aient réclamer comme diraient les hommes d'Eglise la vérité des urnes, parce qu'il y a eu des pertes en vies humaines, il y a eu des victimes dans des hôpitaux jusqu'aujourd'hui, dans des prisons jusqu'aujourd'hui, pour justement que ces élections se passent dans la transparence. Cela n'a pas été le cas,(...)

(...1...2...3)

AN.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault