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En quoi les savoirs et pratiques locaux pourraient-ils contribuer à  regénerer les sols agricoles? étude de cas croisée au Burkina Faso et en Belgique


par Thomas Romaric KARAGA
Domaine des Sciences économiques et de gestion (ISES) de la Haute Ecole de Bruxelles-Brabant. - Bachelier en sciences économiques et de gestion, option Commerce et développement durable. 2021
  

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1.4.2 Pluviométrie et température

La pluviométrie au Burkina Faso varie d'une zone à une autre, le pays est

divisé en trois zones pluviométriques (Climat du Burkina Faso, s.d.). Ces zones pluviométriques rassemblent des points d'égale quantité de pluies tombées sur une saison donnée. Ces zones pluviométriques sont :

- La zone sahélienne : elle concerne le nord du pays avec une

pluviométrie faible, elle est arrosée par 400 à 600 millimètres de pluie annuellement. Ses températures sont très élevées surtout en période sèche, elle possède une température moyenne supérieure à 29,5 degrés.

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- La zone sub-sahélienne : C'est une zone qui est située au centre du pays. Elle est arrosée de 600 à 750 millimètres de pluie chaque année. La moyenne des températures y et comprise entre 28 degrés Celsius et 29,5 degrés Celsius.

- La zone nord-soudanienne : Elle concerne le sud du pays. C'est la zone la plus pluvieuse du pays et la moins chaude. Elle est caractérisée par des pluies relativement abondantes et une saison des pluies plus longues avec plus de 74 jours de pluies et entre 1 000 et 1 300 millimètres de pluie chaque année et des températures moyennes inférieures à 28°.

Figure 1 : Carte générale du Burkina avec les isohyètes et la zone d'étude ( https://www.researchgate.net/figure/Carte-generale-du-Burkina-avec-les-isohyetes-et-la-zone-detudefig1323203725)

1.5 Techniques agricoles régénératrices au Burkina Faso. 1.5.1 Le zai

1.5.1.1 Définition et origine

Le zaï est une pratique de culture traditionnelle de céréales (mil, mais, sorgho, ...) née dans le nord du Burkina Faso, plus précisément des provinces du Yatenga mais elle s'est aussi répandue dans certains pays limitrophes tels que le Mali et le Niger (Zaï (agriculture), 2021). Zai signifie en langue mooré* « se

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lever tôt et se hâter pour préparer sa terre » parce que c'est une pratique culturale qui a le désavantage de nécessiter des centaines d'heures de laborieux travail à l'hectare. Elle consiste à concentrer l'eau et les éléments nutritifs (fumier) autour de la plante cultivée. La pratique avait été plus ou moins abandonnée du fait de l'arrivée de techniques agricoles mécanisées dans les champs. Cette réapparition est dû au fait que le nord du Burkina Faso a traversé une sécheresse et que le zai était l'une des méthodes pour rendre le sol cultivable et faire renaitre la végétation détruite. Yacouba Sawadogo, paysan burkinabé, vivant dans la région connue sous le nom de Sahel compte parmi ceux qui contribuent à faire renaître cette technique, c'est précisément en 1974 que la lutte de Yacouba Sawadogo a commencé (Yacouba Sawadogo, l'homme qui a vaincu le Sahara, 2021).Cette pratique culturale s'adapte efficacement aux zipellés, qui sont des surfaces de terre encroûtées fortement dégradées. Cette pratique culturale est aujourd'hui classée parmi les techniques de conservation des eaux et des sols.

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