II.5.
Conclusion partielle
Ce présent chapitre a tourné au tour de quatre
points principaux. Premièrement nous avons vu comment la relation avec
la nature bute au seuil du langage. Buber a donné un
éclaircissement sur cette relation en disant qu'elle est
obscurément réciproque et non explicite du fait que le Tu que
nous adressons à la nature n'accède pas au langage.
Deuxième nous avons vu dans l'intersubjectivité que l'homme
placé en face de moi n'est pas une chose mais mon semblable qu'il faut
considérer, écouter tel qu'il est. Il se présente devant
moi avec ses différences, ses problèmes, ses difficultés
Troisièmement dans la vie avec les hommes, la relation est manifeste et
explicite. Nous pouvons y donner et y recevoir le Tu. Le langage ici se
parachève et se plonge dans le discours entre les partenaires.
Quatrièmement dans la considération interpersonnelle, l'autre que
je rencontre est une chance, il est une grâce. Et selon Buber, pour une
bonne réalisation des rapports interpersonnels, il faut un effort de
présence, d'amour, de paix, d'entente etc.
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