EPIGRAPHE
« En période de réduction des
salaires, sitôt qu'un certain niveau est atteint, l'ouvrier aime mieux
rester oisif que de travailler pour une rémunération qui ne
dépasserait guère ce qu'il pourrait gagner sans rien
faire ».
Jean D.
DEDICACE
A mes parents, NAWEZI KANDJUNG Jacques et
KAT-A-KAIJ SANZA pour leurs multiples efforts tant
matériels, financiers et spirituels.
A mes frères, soeurs, cousins, cousines, oncles et
tantes ; Héritier MUSWIL, Aurélie OMBA, Paline SAMRING,
Naomie KATAM, Marc TSHIWISA, Lolie KAT, David KIJ, Snaïe KARIYA, Joel
TSHIBUMB, Zita NGOIE, Kassy KAPEND, Dérick KAZADI, Yves KIJ, Dallie
KAZAL,david MWANGAL, ...
A tous les membres les plus proches de la famille en
générale et plus particulièrement à Martha KAKOMA,
Fabien Nguej, Trésor YAV, Bertille KALUNGA, Nono KIBANZA, Appo Nguej,
pour leurs encouragements et dévouements dont-ils ont fait preuve.
Recevez ce travail en guise de remerciement et
témoignage de mon amour.
Jacques N. KANDJUNG
REMERCIEMENTS
Notre remerciement s'adresse en premier lieu au bon Dieu, le
Seigneur Tout Puissant, Maitre des temps et des circonstances, lui qui n'a
jamais cessé de nous protéger tous les jours de notre vie et de
nous donner le souffle de vie.
Personne ne saurait trouver son chemin dans ce labyrinthe qui
est la gestion des ressources humaines sans l'encadrement des personnes plus
instruites. Voilà pourquoi, nous tenons à remercier toutes les
autorités académiques de l'Université de Kolwezi et ton
son corps professoral, particulièrement celui de la faculté des
sciences économiques et de gestion de leurs instructions.
Nous songeons de prime à bord au guide de cette oeuvre
scientifique en la personne du Professeur KADIAT MANGAND
Bruno, nous tenons aussi à remercier le chef des travaux
BONDO MECKY Rudolph d'avoir accepté la codirection de
ce travail.
Nous adressons notre profonde reconnaissance et nos vifs
remerciements aux agents du département de la gestion des ressources
humaines de l'entreprise KCC/S.A. qui par leurs aides ont bien voulus nous
donner les connaissances et savoir sur ce sujet durant toute notre
période de recherche sans oublier l'implication de Monsieur
Héritier KUNGWA.
A nos compagnons de lutte, Blaise MPANGA, jonathan KABUYA,
François TSHISOLA, Isaac MATEMBO, Chadrack FIMBO, Nicla MUSOYA, Jacquie
KASENG, Nicia MALOBA, Priscille KABONDO, Ornella KASONGO, Clorette NAMA,
recevez à travers cette phrase notre gratitude.
A vous mes amis et connaissances, ainsi qu'à vous tous
que je n'ai pas eu l'occasion de citer, trouvent à travers ces
écrits l'expression de notre reconnaissance.
Jacques N. KANDJUNG
SIGLES ET ABREVIATION
ü KCC : Kamoto Copper Company ;
ü SA : Société Anonyme
ü MS : Masse Salariale ;
ü RH : Ressources Humaines ;
ü GRH : Gestion des Ressources Humaines ;
ü GMS : Gestion de la Masse Salariale ;
ü SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel
Garanti ;
ü SMAG : Salaire Minimum Agricole Garanti ;
ü GP : Gestion du Personnel ;
ü GCM : Gécamines ;
ü GECAMINES : Générale des
Carrières et des Mines ;
ü RDC : République Démocratique du
Congo ;
ü GO : Groupe Ouest ;
ü CNSS : Caisse Nationale de la
Sécurité Sociale ;
ü INSS : Institut National de Sécurité
Sociale ;
ü INPP : Institut National de Préparation
Professionnelle ;
ü TFC : Travail de Fin de Cycle ;
ü KOV : KamotoOlivera Virgule ;
ü KTC : Concentrateur de Kamoto ;
ü DCP : DRC Copper and Cobalt Project ;
ü OHADA : Organisation pour l'Harmonisation du Droit
des Affaires en Afrique ;
ü KFL : Kinross Forrest Limited ;
ü SARL : Société A
Responsabilité Limitée ;
ü USD : United State Dollar ;
ü DRH : Direction des Ressources Humaines ;
ü PME : Petites et Moyennes Entreprises ;
ü GVT : Glissement Vieillissement
Technicité.
INTRODUCTION GENERALE
« Tout travail mérite salaire »
dit-on, et pour une entreprise, ce « salaire » qui n'est
autre qu'une contrepartie ou le prix d'un travail effectué1(*) est un coût que les
décideurs (gestionnaires des ressources humaines) sont sensés
gérer bien que constituant pour son percepteur (travailleur) un
revenu.
Plusieurs théories sur la rémunération
ont vu le jour au fil du temps, mais toutes s'accordent néanmoins
à considérer l'importance et l'apport de l'homme dans
l'entreprise d'une part, et d'autre part, les stratégies et politiques
de valorisation et de rémunération de cet apport comme nous le
verrons dans les pages qui suivent, et comme nous le remarquerons
également plus loin dans ce travail scientifique, ces deux grands
questionnements font partie des points saillants de la Gestion des Ressources
Humaines en tant que science.
Considérée depuis des décennies comme
« poumon économique » de la République
Démocratique du Congo, la ville de Kolwezi est connue pour ses grands
gisements riches en cuivre et en cobalt principalement, et ayant attiré
un nombre important d'investisseurs du secteur minier comme les entreprises du
groupe KATANGA MINING, le groupe IVANOE, les investisseurs Chinois,
Australiens, Canadiens, etc.
L'apport de ces investissements directs étrangers dans
le secteur minier de la ville de Kolwezi s'est aussi évidement traduit
par la création d'emplois, suscitant ainsi une interrogation comme
nous venons de le souligner ci-haut : « comment sont
rémunérés » ces emplois ?
En rédigeant le présent travail, nous n'avons
pas la prétention de pouvoir aborder tous les aspects de la Gestion des
Ressources Humaines dans la vie d'une entreprise, par contre, nous nous
limiterons à l'analyse de la structure du personnel,
c'est-à-dire, comment est structuré le personnel
(catégories, classifications, postes, etc.) en procédant à
quelques comparaisons et en essayant de dégager un probable impact sur
le comportement de la masse salariale.
1. REVUE DE LA
LITTERATURE
Si pour Patrice Roussel2(*), la « Gestion des Ressources
Humaines » se définit comme étant
« l'ensemble des activités qui visent à
développer l'efficacité collective des personnes qui travaillent
pour l'entreprise » et que l'efficacité est comprise comme
étant « la mesure dans laquelle les objectifs sont
atteints », la G.R.H. aura pour mission de conduire le
développement du personnel en vue de la réalisation des objectifs
de l'entreprise en définissant ainsi les stratégies et les
moyens en termes de Ressources Humaines, des modes de fonctionnement
organisationnels et de logistique de soutien afin de développer les
compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de
l'entreprise.
Par ailleurs, Weiss et Al3(*) vont arriver à la conclusion selon laquelle, la
Gestion du Personnel dans sa vision, considérait l'homme comme
« un coût à minimiser » tandis que la Gestion
des Ressources Humaines étant une association de cette Gestion du
Personnel au management, va plutôt considérer ce dernier comme
« une ressource à développer » afin
d'atteindre les objectifs de l'entreprise.
La fonction « Gestion du Personnel » qui
se limitait à deux principauxrôles à savoir : le
recrutement et l'affectation du personnel dans l'entreprise, ayant
été englobée dans celle de « Gestion des
Ressources Humaines » plus tard, connaitra un
véritable changement par l'apparition des premiers
éléments qui structurent la vie salariale tels que :
· Le 24 mai 1864 est reconnu le droit de grève,
· Le 27 décembre 1890 naît le contrat de
travail,
· En 1910 apparaît le code du travail,
· En 1919 le régime des conventions collectives
voit le jour.
Mais outre les deux rôles qui étaient reconnus
à la gestion du personnel, s'ajouteront par la suite d'autres objectifs
tels que la centralisation de la fonction et la recherche d'harmonisation qui
consistaient en :
· La centralisation du recrutement ;
· L'harmonisation des procédures de notations et
de systèmes de paie ;
· La prise en compte des syndicats et des facteurs
humains (moins de brutalité dans la gestion des hommes).
Et pendant la période des trente glorieuses, le
contexte est propice à la pérennisation des pratiques de gestion
du personnel sous l'impulsion du fordisme, de la standardisation et de
l'uniformisation des emplois ainsi que du prestige de l'organisation
bureaucratique.
A cette époque, se développe aussi le courant
des relations humaines qui met l'accent sur le facteur humain. Prise de
conscience que la motivation et la performance sont liées aux conditions
de travail et à la qualité des relations humaines dans
l'entreprise.
Complémentaires, ces deux fonctions (GP et GRH)
permettent ainsi de mettre en relation harmonieuse
« employeur » et « employé » par
« un contrat de travail », lequel sous réserve des
droits humains, va nous conduire au coeur même de notre sujet se
rapportant à « la rémunération » et
constituant une partie explicite du contrat de travail.
Etant donné que du point de vue comptable, le travail
est assimilé à un facteur de production dont il faut
réduire le coût, la nécessité de connaître
l'importance de ces dépenses liées à la
rémunération de ce dernier et l'utilisation du concept de «
masse salariale » s'avèrent ainsi une préoccupation
majeure des responsables des Ressources Humaines dans les entreprises.
Ainsi, le comportement de la masse salariale (total des
dépenses liées à la rémunération des
salariés) se rapporte à la politique et aux stratégies de
rémunération (internes et externes) qui sont mises en place par
les responsables des RH en vue trouver un équilibre permettant la
satisfaction des deux parties signataires d'un contrat de travail4(*), et c'est ce qui va constituer
notre préoccupation majeure tout au long de ce document
scientifique.
En définitif, nous disons que si la fonction GRH est
plus globalisante, la fonction GP n'en demeure pas la moindre de ses
composantes car c'est elle qui influe pertinemment sur le comportement de la
masse salariale par le biais du choix de la politique de recrutement et de
celui de la rémunération qui constituent l'un des défis
majeurs auxquels sont confrontés les gestionnaires du personnel dans les
entreprises.
2. ETAT DE LA
QUESTION
Comme
le souligne BallangerBELLY G., l'état de la question
est une lecture in extenso d'ouvrages des chercheurs précédents
cette lecture, permet de pénétrer leurs pensées,
d'apprécier les difficultés auxquelles ils ont fait face et les
moyens utilisés pour les surmonter ainsi que de saisir
l'originalité de leur contribution et la lecture qu'une autre recherche
devra combler.5(*)
Comme
tout chercheur scientifique devra faire preuve de modestie et
d'humilité, il doit savoir qu'il n'est pas forcément le premier
à aborder un sujet à sa disposition. Ainsi, en rédigeant
cet ouvrage scientifique, nous nous pouvons prétendre être le
premier à aborder un sujet se rapportant à la problématique de la
Gestion des Ressources Humaines et de son incidence sur la masse salariale dans
une entreprise :
- Dans « Etude de pointage et
calcul de rémunération des travailleurs (cas de la GECAMINES
Groupe Ouest)6(*) », MUMBA MWEPU Christian
insiste sur l'importance d'assurer un suivi permanent sur le pointage des
agents et que ce dernier est un outil efficace pour le calcul de leurs
salaires ; il constate en outre qu'à la GECAMINES Groupe Ouest,
l'effectif du personnel était très réduit face aux
tâches à effectuer et que par conséquent, les agents
étaient obligés de faire plusieurs heures supplémentaires
pour assurer le bon déroulement des activités de
l'entreprise.
- LWASHI TSHIBAMABA Mike-victoire dans son Travail de fin
d'étude intitulé : « Analyse de
l'indexation des salaires comme instrument d'attraction, de motivation et de
fidélisation des salariés dans une entreprise industrielle (cas
de la GECAMINES Ouest) »7(*) stipule qu'une entreprise qui se retrouve dans un
environnement concurrentiel devrait appliquer une indexation des salaires,
c'est-à-dire les adapter au coût de la vie des salariés
afin de pouvoir motiver et fidéliser ces derniers tout en attirant des
nouvelles compétences par cette politique de rémunération.
Il arrive à la conclusion selon laquelle, la GECAMINES Groupe Ouest
n'applique la politique d'indexation des salaires et que cela devrait conduire
l'entreprise à une fuite de sa main d'oeuvre vers d'autres
sociétés en quête de leurs compétences et soucieuses
de les motiver et de les fidéliser par ces genres de politiques de
rémunération.
Pour notre part, dans : « De la
gestion des ressources humaines face à la gestion de la masse salariale
dans une entreprise minière en RDC », nous
allons tenter de démontrer que la détermination et
l'élaboration d'une structure du personnel et sa
rémunération dans une entreprise minière peuvent avoir des
conséquences sur le comportement de la masse salariale de cette
dernière.
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESES
3.1. Problématique
Rappelons que la problématique est l'ensemble
des questions que le chercheur se pose sur un phénomène qu'il se
propose d'étudier. Elle peut être formulée affirmativement
ou interrogativement.8(*)
C'est
pourquoi dans le cadre du présent travail, nous aborderons la question
de la problématique de la gestion du personnel et son incidence la masse
salariale.
C'est ainsi que, pour établir quelle serait le lien de
corrélation entre la politique de Gestion des Ressources Humaines chez
KCC et la masse salariale, nous nous sommes posé les questions
suivantes :
1.
Qu'est-ce qui détermine la rémunération d'un agentKCC ? Il est
évident que lorsqu'on pose une question, on ait aussi une réponse
anticipative considérée comme hypothèse du travail,
c'est-à-dire une
2. Quel serait l'impact des ressources humaines (effectifs)
face à la masse salariale ?
3.2. HYPOTHESES
Proposition qu'on peut soit affirmer, soit infirmer à
la fin de l'analyse sur laquelle on raisonne pour résoudre un
problème ou démontrer un théorème.Ainsi, les
hypothèses que nous émettons à l'endroit de notre
problématique sont les suivantes :
1. La rémunération d'un salarié de KCC
serait fonction : (de sa productivité et non de son
rendement) :
- Du poste qu'occupe le salarié,
- De la fonction ou tâche qu'il remplit,
- De la qualification du salarié,
- De ses compétences,
- De l'ancienneté du salarié,
- De l'âge du salarié,
- De sa situation familiale, etc.
2.
L'effectif des agents dans une entreprise est un paramètre essentiel de
la variation de la masse salariale car celui-ci est un indicateur principal
même de cette dernière. Si l'effectif augment la masse salariale
augmente aussi et si ça diminue cette dernière diminue aussi
à son tour.
4.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
4.1. Choix du sujet
Le choix de notre sujet est parti d'une double observation
faite dans le domaine de l'emploi à Kolwezi :
- La différenciation des salaires des travailleurs des
différentes entreprises oeuvrant dans le même domaine (secteur
minier) faisant ressortir des écarts très considérables
parfois pour les mêmes qualifications ou fonctions d'une part,
- Et d'autre part, l'adoption des horaires de travail
très différents entre lesdites entreprises du même
secteur.
4.2. Intérêt du sujet
4.2.1. Intérêt
personnel
Ce travail nous permet de mettre en pratique les connaissances
acquises dans le cours de gestion des ressources humaines, notamment sur les
politiques et stratégies de rémunération des
salariés et du calcul de la masse salariale dans les limites du choix
des politiques mises en place par les décideurs d'entreprises.
4.2.2. Intérêt social
Nous tenterons de mesurer l'incidence des différentes
politiques de rémunération sur la masse salariale d'une
organisation pour ensuite ressortir des pistes de solution en matière de
gestion rationnelle et efficace des ressources humaines dans une entreprise
privée, et ainsi de fournir des explications sur ce sujet au public
ignorant en la matière ainsi qu'à la communauté
scientifique.
4.2.3.
Intérêt scientifique
Notre travail revêt un aspect spécifique du fait
qu'il soulève une interrogation importante quant au choix de
différentes politiques de rémunération adoptées par
les différentes entreprises du domaine minier à Kolwezi ainsi que
de servir de référence ou de document scientifique pour d'autres
chercheurs.
5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
Dans
le but de mener à bien notre étude, nous nous voyons dans
l'obligation de délimiter notre sujet dans le temps et dans l'espace.
5.1. Délimitation dans le temps
Pour
éviter à nos lecteurs toute spéculation et les fixer sur
les contours du travail ou de l'étude, nous avons choisi la
période allant de 2015 à 2019.
5.2. Délimitation dans l'espace
Nous
avons choisi comme cadre de recherche pour notre étude, l'entreprise
Kamoto Copper Company KCC située dans la ville de
Kolwezi, Province du Lualaba, en République Démocratique du
Congo.
6. METHODES ET
TECHNIQUES
Tout
travail scientifique exige l'utilisation des méthodes et des techniques
pour atteindre les objectifs préalablement fixés.
6.1. Méthodes
Comme
le stipule R. PINTO et M. GRAWITZ, une méthode est définie comme
étant un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à étudier les vérités qu'elle
poursuit, à les démontrer et à les vérifier.
Elle
peut être utilisée également dans le sens de la
procédure appliquée tant au stade de la récolte des
données et du traitement, qu'à celui de leur
exploitation.9(*)
Du
fait que toute recherche scientifique est destinée à
découvrir et à démontrer la pertinence d'une
vérité préexistante de manière ordonnée,
nous avons trouvé important d'utiliser les méthodes et techniques
suivantes pour mieux appréhender notre sujet :
ü La
méthode historique
Elle
nous permettra d'établir la présentation de l'entreprise Kamoto
Copper Company, KCC en sigle ainsi que sa structure organisationnelle et
fonctionnelle.
ü La
méthode analytique
Etant
une méthode qui permet d'analyser dans les détails les
éléments pouvant influencer les réalisations d'une action
ou d'un fait, la méthode analytique nous sera utile pour mesurer
l'impact de l'adoption d'une politique de rémunération sur la
variation de la masse salariale d'une entreprise privée, ainsi que les
éléments déterminants qui accompagnent ce choix.
6.2. Techniques
La
technique est une application de la connaissance théorique ; elle
est l'outil mis à la recherche et organisé par la méthode
dans le but prédéfini.10(*)
Pour
avoir les données pratiques cadrant avec notre sujet, nous utiliserons
les techniques documentaires et d'interview.
· Technique
documentaire
Cette
facilitera la consultation des ouvrages, articles et autres publications se
rapportant à notre sujet de recherche.
· Technique
d'enquête par interview
Partant d'un guide entretien nous aurons à
évaluer la manière dont la rémunération a
évolué sur une période donnéeà partir des
questions posées aux personnels dirigeants et dirigés de
l'entreprise KCC, auprès de qui, nous nous renseigneront sur les
contours de notre sujet.
·
Technique d'enquête par questionnaire
Cette technique nous a servi d'outil important pour la
rédaction d'un questionnaire d'enquête auquel devrait être
ciblés les salariés en vus de recueillir leurs avis et
considérations sur l'évolution des rémunérations
dans cette entreprise.11(*)
7. PLAN SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Outre
l'introduction générale et la conclusion générale,
notre travail comporte quatre chapitres dont :
ü
Le premier est consacré aux généralités ;
ü
Le deuxième est axé sur une approche théorique de la
fonction de Gestion des Ressources Humaines ;
ü
Le troisième chapitre abordera les questions relatives aux
généralités sur la rémunération et la
gestion de la masse salariale ;
ü Et enfin, le quatrième et dernier chapitre
portera sur l'analyse corrélative entre les ressources humaine et la
masse salariale dans la gestion de KAMOTO COPPER COMPANY.
8. DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de notre recherche sur le sujet sous examen,
certaines difficultés se sont opposées à nous et c'est
entre autres :
- L'accès à certaines données
détaillées et relatives aux salaires des agents ;
- L'accès aux budgets prévisionnels et
réalisés de la masse salariale des entreprises ayant
constitué nos champs de recherche et qui devaient nous permettre de
dégager un écart probable entre les deux ;
- Les données détaillées de la masse
salariale par catégories, fonctions et/ou par départements des
agents employés dans l'entreprise sous examen ;
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
I.1.
DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1.
Les concepts-clés
I.1.1.1. La rémunération
La rémunération est la somme en espèces
due par un employeur à un travailleur en vertu d'un contrat de travail
ou des dispositions légales. Elle comprend le salaire et les accessoires
convenus.12(*)
On distingue la rémunération directe et
indirecte :
- La rémunération directe : Elle comprend
les paiements en espèces et en nature, les sommes gagnées par les
salariés et les gains résultant d'autres systèmes de
rémunération, comme le régime d'incitation et
d'intéressement. Elle englobe en outre la rémunération des
heures supplémentaires dépassants les taux des salaires
réguliers. Tous ces paiements ont généralement un rapport
direct avec le travail accompli.
- La rémunération indirecte : Elle s'ajoute
à la rémunération directe pour le salarié. Il
s'agit d'autres paiements ou prestations dont bénéficient les
salariés. Elle porte le nom d'avantages sociaux ou les
éléments sociaux. Pour l'employeur, les éléments
sociaux sont un ajout au coût de la main d'oeuvre. Ces sont des frais
incontournables qui dépassent la rémunération directe des
salariés.
I.1.1.2. Le personnel
Jean-Marie LAMSA TSHIKUNA TSHITUKA définit le personnel
d'une entreprise comme l'ensemble des hommes au travail dans une organisation.
D'après lui, il s'agit des individus effectuant une activité
contraignante appelée « travail ».
C'est aussi l'ensemble des personnes employées par un
service public ou par l'entreprise. Qu'il s'agisse es cadres ou
auxiliaires.13(*)
C'est également l'ensemble de plusieurs
catégories des personnes physiques quels que soient leur âge,
leurs sexes, leurs races et leurs activités professionnelles moyennant
une rémunération sous la direction et l'autorisation d'une
personne physique ou morale, publique ou privée dans les liens d'un
contrat de travail.
I.1.1.3. La masse salariale
La masse salariale désigne la somme
financière que l'entreprise consacre à la
rémunération de ses salariés, il convient que le
niveau de la masse salariale ne dépasse pas le
niveau possible des engagements financiers d'une entreprise.
L'entreprise doit être capable de verser les salaires
en temps précis et pour assurer la mise en
conformité de la masse avec les possibilités de
trésorerie à court terme et avec les ressources
financières à long terme.14(*)Les facteurs d'évaluation de la masse
salariale sont de deuxtypes :
Les variations quantitatives et qualitatives de la
main d'oeuvre et son emploi, à savoir :
- Les évolutions des effectifs par
catégorie ;
- Les changements de qualification, sont liés
au système de promotion, soit associés à
certaines modifications de structure d'emploi et de travail ;
- Les variations dansla durée du travail.
I.1.1.4. La productivité
Le dictionnaire électronique Encarta définit la
productivité comme étant la production en valeur ou en volume
rapportée sur les facteurs utilisés pour celle-ci (travail,
capital). Ainsi, il y a autant de productivité que des facteurs de
production (la productivité du facteur travail par exemple).15(*)
Dans le cas de notre travail, nous considèreront plus
la productivité du facteur travail comme l'apport de ce dernier à
la production en volume réalisée par l'entreprise sous examen.
I.1.1.5. Le rendement
Ce terme prend différents sens selon le domaine de
recherche. Pour MOKHTAR LAKAHAL, le rendement dans le domaine financier se
définit comme la rentabilité d'un placement à
intérêt et du calcul permettant de mesurer cette
performance.16(*) Ces
rendements sont en général sous forme brute, il faut donc
considérer les possible déductions fiscales afin d'obtenir leurs
résultats nets.
Pour PERROUX F., le rendement peut être compris comme le
rapport entre une production, un travail et la totalité des valeurs des
unités qui permettent de l'obtenir17(*)
Dans le cadre du présent travail, le rendement sera
pris au sens de PERROUX et exprimera un rapport entre le volume de production
réalisée par une entreprise ainsi que l'effectif du personnel
utilisé pour la réalisation de cette dernière.
I.1.2.
Concepts auxiliaires
I.1.2.1. La fonction
La fonction désigne un ensemble d'activités
prescrites qui relèvent de domaines de responsabilités
plutôt que de tâches précise. C'est aussi l'ensemble des
obligations et devoirs inhérent à l'exercice d'un poste.
La fonction a pour mission de faire en sorte que
l'organisation dispose du personnel nécessaire à son
fonctionnement et que ce personnel fasse de son mieux pour améliorer la
performance de l'organisation, tout en s'épanouissant.
I.1.2.2. La motivation
La motivation est l'ensemble des facteurs déterminant
l'action et le comportement d'un individu pour atteindre un objectif ou
réaliser une activité.
Les facteurs de la détermination sont :
· La rémunération ;
· La culture et le projet d'entreprise ;
· Les conditions de travail ;
· Le management et la communication et
· Le développement des compétences
professionnelles.
I.1.2.3. La compétence
La compétence est la capacité à
mobiliser une combinaison spécifique de connaissance, savoir-faire et
aptitudes pour atteindre un niveau de performance donné.
I.1.2.4. La qualification ou classification
La classification/qualification
désigne le processus qui permet d'évaluer et de classer les
emplois afin de hiérarchiser les rémunérations.
I.1.2.5. Le poste
Le poste en organisation de travail correspond à une
fonction occupée par un salarié dans une entreprise ainsi qu'a
l'espace dans lequel il travail. En autre le poste est le lieu dans lequel une
personne dispose des ressources matérielles lui permettra d'effectuer
son travail. Sa désigne un ensemble précis de tâches.
I.2.
PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
Pour trouver les données nécessaires à
l'élaboration du présent travail, nous avons consulté les
responsables du département des Ressources Humaines de l'entreprise
Kamoto Copper Company, « KCC » en sigle. C'est ainsi que
dans la présente partie de notre travail, il sera question de
présenter cette institution qui nous servi de cadre de recherche.
I.2.1.
Description de l'entreprise Kamoto Copper Company (KCC)
L'entreprise Kamoto Copper Company « KCC »
en sigle est une entreprise privée travaillant en partenariat avec la
Générale des Carrières et des Mines
« GECAMINES » en sigle, et dont l'activité
principale est l'extraction et la production du cuivre et du cobalt.
Elle s'étend et opère sur sept grands sites
à savoir :
- La mine souterraine de KAMOTO
- La mine à ciel ouvert de KOV
- La mine à ciel ouvert de T17
- Le concentrateur de Kamoto KTC
- Les usines de traitement de LUILU
- SKM
- Et PHOENIX
I.2.2. Historique et évolution de l'entreprise
L'entreprise Kamoto Copper Company
« KCC » est née d'une fusion de deux anciennes
entreprises minières à savoir DCP et KOL. Mais cette fusion fut
un projet qui datait de plusieurs années auparavant. L'on a pu noter par
exemple la chronologie suivante :
- 2006 : création de KOL et DCP ;
- 2009 : le 30 septembre de cette année, la fusion
officielle des deux entreprises susmentionnées est effective ;
- 2010 : le 27 avril, le président de la
République signe un décret reconnaissant KCC comme une entreprise
privée partenaire de la Gécamines et respectant la
législation congolaise en vigueur ;
- 2013 : le 25 mai, KCC devient une société
du groupe GLENCORE XTRATA ;
- 2014 : le 13 septembre, KCC devient une
Société Anonyme selon l'OHADA.
I.2.2.1. Genèse du projet KCC SARL
Bien avant de présenter la chronologie faite ci-haut
qui retrace les dates marquantes de qui ont débouché à la
création et l'évolution de KCC, nos recherches nous ont permis
de noter que KCC était un projet élaboré et proposé
depuis plusieurs années.
Ce projet débute le 24 juin 2003 quand la GECAMINES et
KINROSS-FORREST LIMITED « KFL » ont signé un accord
préliminaire pour l'exploitation et la transformation des minerais
localisés dans le groupe ouest de la GECAMINES avec une convention de
confidentialité y relatif. L'accord préliminaire avait fait
l'objet de l'avenant n° 1 du 04 Juillet 2003. Aux termes de cet accord
préliminaire, les parties ont convenu de la création, par elles,
d'une société par action à responsabilité
limitée dénommées « KAMOTO COPPER COMPANY » en
abrégé «KCC», en vue de la réalisation du
projet.
Ce projet consistait en la réhabilitation de la mine
souterraine de KAMOTO, la réhabilitation et le développement
d'une mine à ciel ouvert comme source des minerais oxydes (DIKULWE,
MASHAMBA et T17), la réhabilitation des concentrateurs de KAMOTO et de
DIMA, ainsi que des usines de LUILU.
Un plan pratique fut présenté au Chef de l'Etat
qui le soumettra, à son tour, à l'étude du
Ministère des mines et aux services techniques de la Gécamines.
Par la suite, une convention de joint-venture fut signée entre les
mêmes parties le 07 février 2004.La convention de joint-venture
est un contrat de société. Il renferme les dispositions se
rapportant à l'amodiation. La convention de joint-venture
susvisée a repris les dispositions de l'accord préliminaire qui
prévoyaient entre autres à la création de KCC SARL. C'est
ainsi que les parties ont signé, au mois de novembre 2005, les statuts
de KCC SARL.
En 2006, ce projet se réalise en deux temps ou sous
forme de deux entreprises comme nous l'avons déjà souligné
ci-haut à savoir DCP et KOL et leur fusion n'interviendra que quelques
années plus tard.
I.2.2.2. Durée du contrat
La convention de Joint-venture est conclue pour une
durée de vingt (20) ans renouvelable par deux périodes chacune de
dix (10) ans.
I.2.2.3. Retombées financières pour la
GECAMINES
Il va de soi qu'en sa qualité d'actionnaire dans KCC
SARL, la GECAMINES se trouve en droit de toucher les dividendes de 25% sur les
bénéfices nets à distribuer. A côté de
dividendes, le contrat prévoit que la GECAMINES perçoit les
royalties au taux de 1,5% les recettes nettes de vente.
Il est prévu également conformément aux
dispositions de l'article 6.10 a) que KCC versera trimestriellement à la
GECAMINES une somme égale à 2% des recettes nettes de ventes
réalisées durant les trois premières années et 1,5%
des recettes nettes de ventes réalisées pendant chaque
période annuelle ultérieure.
Ce montant représente le loyer pour la location de
l'équipement et des installations par GECAMINES à KCC.
I.2.2.4. Mission et code d'éthique de KCC
L'entreprise KCC a pour mission :
- Produire le cuivre e le cobalt ;
- Assurer le bien-être social et la
sécurité des travailleurs ;
- Contribuer au développement.
Elle s'est assigné comme d`éthique :
- Viser le niveau le plus élevé de
professionnalisme, de responsabilisation et d'esprit entrepreneurial des
travailleurs
- Appliquer une approche pour la réussite et le
rendement supérieur pour l'intérêt de l'ensemble des
parties prenantes.
I.2.2.5. Aspect social
A ce jour, le projet KCC a permis la création de plus
de cinq mille (5000) emplois. Plusieurs actions sociales à impact
visible ont été réalisées dans le cadre de ce
projet : notamment la construction de l'université de Kolwezi, la
construction d'un Hôpital Général, la réhabilitation
des routes, écoles, hôpitaux et centres de santé ainsi que
la formation professionnelle des étudiants et cadres des plusieurs
entreprises locales.
DIR OPER
PROD
(C O O)
DIR PROJET ENERGIE
DIR FIN
CHAIRMAN
DEV DES AFFAIRES
SERV SEC SANTE ET HYGIENNE
DIRECTEUR GENERAL (C E O)
SERV SAFETY
INFO ET DEV
R H
SECURITE
SERVICE MEDICAL
DEV ORGANISATION
SECRETARIAT GEN
SERV ENVIRONNEMENT
DEPT JURIDIQUE
I T
EXPORT
APPRO
CPTE GESTION ET FINANCES
RAFINERIE
CONCENTRATEUR
DIR TECHNIQUE
PROJETS
TRAITEMENT
MINES
I.2.2.6. Structure organisationnelle
Et fonctionnelle de KCC
CONCLUSION PARTIELLE
Ce présent chapitre vient de passer en revue. Ainsi, nous
avons focalisé notre attention sur deux points notamment :
Les définitions des concepts et la présentation de
champ d'investigation.
- Le cadre conceptuel a consisté en la définition
de certains concepts terminologiques de notre travail y compris les concepts
auxiliaires.
- Dans le cadre de la présentation de champ
d'investigation qui est l'entreprise minière KAMOTO COPPER COMPANY
(KCC), nous avons fait une description de ce dernière.
Celle-ci est une entreprise privée travaillant en partenariat avec la
générale des carrières et des mines
(GECAMINES) en sigle, et dont l'activité principale est
l'extraction et la production du cuivre et du cobalt.
CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE THEORIQUE SUR LA FONCTION
DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Dans cette deuxième partie du présent travail,
il sera question pour nous d'aborder de manière générale
la fonction de gestion des ressources humaines qui se trouve être le
pilier de notre recherche scientifique, de présenter son
évolution dans le temps, de définir ses objectifs ainsi que de
présenter quelques approches liées à cette
dernière.
Si une ressource, en comptabilité,
peut être comprise comme tout ce dont on dispose (nature,
numéraire et industrie) et qui est susceptible, une fois engagé
dans une activité économique, de générer des
bénéfices, alors il va de soi, dans cette optique, que l'homme,
dans une entreprise, soit considéré comme une ressource (apport
en industrie ou connaissance) génératrice des gains.
En permanence en proie au changement
(comportement, émotions, caractère, environnement, etc.) l'homme
devient ainsi la ressource la plus instable de toutes, d'où l'importance
de savoir le gérer ; ce qui nous conduit à poser la question
: « qu'est-ce que la gestion des ressources humaines (G.R.H.)
? »
Pour Cadin, la gestion de ressources humaines
« est l'ensemble des activités permettant à
une organisation de disposer des ressources humaines correspondant à ses
besoins en quantité et qualité. »18(*)
Parmi les activités qui permettent à une
organisation ou une entreprise de disposer de ressources humaines dont elle a
besoin, nous pouvons identifier : le recrutement, la
rémunération, l'évaluation ou appréciation, la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et des
carrières, la formation, la négociation avec l'ensemble des
acteurs de l'entreprise, la mobilité (incluant le licenciement).
II.1. DEFINITION DE LA GRH
Comme nous l'avons mentionné dans l'introduction
générale du présent travail, Patrice Roussel
définit la Gestion des Ressources Humaines comme
« l'ensemble des activités qui visent à
développer l'efficacité collective des personnes qui travaillent
pour l'entreprise »19(*). Cette définition va rejoindre
celle de Cadin qui souligne l'importance pour l'entreprise de
« disposer des hommes (Ressources Humaines) qu'il faut,
tant en quantité (nombre) qu'en qualité (niveau d'étude,
psychologie, expérience, etc.) » selon les
objectifs de cette dernière.
Il sied de noter que plusieurs définitions de cette
fonction ont été émises par différents auteurs au
fil des années, mais sa demeure celle de conduire au
développement du personnel en vue de la réalisation des objectifs
de l'entreprise en définissant ainsi les stratégies et les moyens
en termes de Ressources Humaines, des modes de fonctionnement organisationnels
et de logistique de soutien afin de développer les compétences
nécessaires pour atteindre les objectifs de l'entreprise.
II.2. EVOLUTION DE LA FONCTION GRH
La gestion des ressources comme toute autre fonction a subi
beaucoup de mutations ou changements au cours des années pour arriver
à sa forme actuelle, et nous avons pu regrouper ces changements en deux
temps forts, à savoir : le passage de la fonction
« personnel »
vers « la gestion des ressources
humaines » ainsi que la forme actuelle des ressources
humaines.
II.2.1. De la fonction Personnel à la fonction
Ressources Humaines
Ce passage de la fonction « personnel »
à celle des « ressources humaines » ne s'est pas
opéré en un temps, mais plutôt par une série
d'évènements et des périodes de temps
caractéristiques ; c'est ainsi que nous tenterons d'en
énumérer quelques-uns :
II.2.1.1. Genèse de la Gestion des hommes au
19ème siècle
Historiquement, la gestion des hommes a commencé
à se rationnaliser au cours du 19ème siècle.
D'une force de travail disséminée et pluriactive, le passage se
réalise vers une main d'oeuvre qui se sédentarise dans les villes
et n'exerce plus qu'une seule activité. A ceci s'ajoute le
développement des premières grandes entreprises, illustré
par les compagnies de chemin de fer. La masse de travailleurs à
gérer rend nécessaire une rationalisation des pratiques de
gestion de tous ces hommes.
II.2.1.2. De la fin du 19ème siècle jusqu'en
1945
Cette tranche de temps connaît une
véritable émergence de la fonction Personnel,
là encore les grands groupes, notamment automobiles comme Renault,
jouent un rôle significatif. Avec des effectifs de plus en plus
importants, la rationalisation de la production s'impose sous l'influence des
ingénieurs.
Elle sera également marquée par les
évènements ci-après :
o Le 24 mai 1864 : Légalisation du droit de
grève ;
o Le 27 décembre 1890 : Naissance du contrat de
travail ;
o En 1910 : Apparition du code du travail ;
o En 1919 : Le régime des conventions collectives
voit le jour.
A cette époque, les patrons développent une
politique sociale sous forme de paternalisme et les premières
activités du service du Personnel se limitaient
o Au recrutement
o A l'affectation des personnes dans les ateliers,
La centralisation de la fonction et la recherche
d'harmonisation par :
o La centralisation du recrutement ;
o L'harmonisation des procédures de notations, de
systèmes de paie ;
o La prise en compte des syndicats et des facteurs humains
(moins de brutalité dans la gestion des hommes).
II.2.1.3. Pendant la période des trente glorieuses
C'est pendant cette période que le contexte
était devenu propice à la pérennisation des pratiques de
gestion du personnel sous l'impulsion du fordisme, de la standardisation et de
l'uniformisation des emplois ainsi que du prestige de l'organisation
bureaucratique.
A cette époque, se développe aussi le courant
des relations humaines qui met l'accent sur le facteur humain. Prise de
conscience que la motivation et la performance sont liées aux conditions
de travail et à la qualité des relations humaines dans
l'entreprise. Selon Dimitri Weiss4 et ses collaborateurs, la
fonction Personnel se caractérisait notamment par :
o La centralisation : l'homogénéisation des
statuts, structuration de leur mode de gestion, négociation avec les
syndicats,
o La rationalisation quasi-taylorienne de la fonction avec des
techniques bien définies et ordonnées,
o Et une professionnalisation de la fonction et la recherche
de cohérence avec la stratégie de l'entreprise.
II.2.1.4. Depuis les années 1970
De façon schématique, l'évolution de la
fonction Ressources Humaines se traduit par le glissement de la fonction
Personnel qui s'apparente à une approche administrative de la population
d'une entreprise, vers la Gestion des Ressources Humaines et le management de
cette dernière.
C'est ainsi que nous pouvons représenter cette
évolution sous forme d'une comparaison entre la GP et la GRH par le
tableau suivant :
Tableau n° 1 : Comparaison
entre la GP et la GRH
Approches des RH
|
Gestion du personnel
|
GRH
|
Assomption principale
|
L'homme est un coût qu'il faut minimiser
|
L'homme est une ressource qu'il faut
Développer
|
Formation
|
Sert à adapter l'homme à son poste de travail
|
C'est un investissement
|
Avantage compétitif
|
Marché ou technologie
|
Qualité des RH
|
Source de l'efficacité productive
|
Machine et organisation
|
Machine, organisation et qualité des RH
|
Source de la motivation
|
Argent et progression de carrière
|
Argent, progression de carrière et nature du travail
confié
|
Face au changement
|
Résistance au changement. C'est l'homme qu'onchange
|
La RH est flexible
|
Horizon de prévision
|
Court et Moyen termes
|
Long terme
|
Source : Jacques Igalens, dans : La
pratique des Ressources Humaines, éd. d'Organisation,
1991, p154
Parmi les raisons qui ont contribué à
l'évolution de cette fonction (de la fonction GP à celle de GRH),
nous pouvons noter la modification des objectifs stratégiques de
l'entreprise dont les exigences contemporaines concernent la minimisation des
coûts, les exigences en termes de qualité et de flexibilité
étant donné que la standardisation et le fordisme ont atteint
leurs limites.
Ces nouvelles donnes de la concurrence ont une influence sur
les modes de production. Les entreprises abandonnent (pas toujours) le
modèle productif fordien au profit du modèle productif flexible
afin de faire face aux évolutions brutales de l'activité. De
fait, l'apprentissage est essentiel car selonCadin et ses
collègues :« Gagne celui qui apprend plus vite que
ses concurrents. »20(*)
II.2.2. La fonction moderne des ressources humaines
(Dès 2000)
Aujourd'hui, les compétences sont de plus en plus
élevées et la coopération au sein d'une équipe est
source de performance et d'amélioration constante.
Remarquons par ailleurs que cette nouvelle conception des RH a
tendance considérer que la logique de poste cède la place
à la logique de compétences car les salariés cessent
d'être considérés par rapport à leurs postes mais
sont considérés comme porteurs de compétences. L'accent
mis sur les compétences et son impact sur les pratiques de formation,
est lié à la nécessité de posséder une main
d'oeuvre en quantité nécessaire et de qualité comme nous
l'avons souligné dans les pages précédentes.
Ainsi, cette pratique moderne des ressources humaines met
l'accent tant sur les objectifs de l'entreprise que sur l'apport de ses
ressources humaines à la réalisation des objectifs de cette
dernière.
Jean-Marie Peretti dans un de ses ouvrages, va définir
les objectifs spécifiques de la fonction moderne des ressources humaines
en quatre grandes phases à savoir :21(*)
· Administrer efficacement,
· Développer la motivation et l'implication des
salariés,
· Favoriser le changement,
· Mettre en oeuvre la stratégie.
· Administrer efficacement :
Correspond à la mise en place d'une organisation
décentralisée de la fonction RH et une responsabilisation de la
ligne hiérarchique. Ainsi, des activités de GRH sont parties
intégrantes de certaines fonctions (chef de chantier, chef
d'équipe...)
· Développer la motivation et
l'implication des salariés :
La motivation peut être définie comme le
processus qui gouverne l'engagement dans une action en déclenchant,
donnant la direction, l'intensité et la persistance à un
comportement. Elle se manifeste sous divers aspects tels que l'enthousiasme,
l'assiduité, la persévérance... « Réserve
d'énergie », la motivation naît de l'enregistrement et de la
régulation de nombreux paramètres qui permettent à
l'individu :
ü De s'adapter et comprendre l'environnement
et les situations données ;
ü De choisir l'investissement dans le temps
et le sens voulu avec l'intensité souhaitée ;
ü D'assurer la prolongation de l'action
engagée jusqu'à son terme.
Les considérations concernant la motivation et
l'implication des salariés se développent en raison de
l'essoufflement du modèle du contrôle et en rapport avec un
environnement de plus en plus concurrentiel.
L'atteinte des objectifs passe principalement par la
collaboration des subordonnés (et non par l'intimidation...). Se
développent de nouveaux modèles de GRH, notamment celui
proposé par Lawler22(*), de haute implication qui repose sur le partenariat
et la mobilisation des employés : participation et mobilisation.
Il convient de connaître les attentes des
salariés considérés comme des clients, notamment en
matière d'équité, d'employabilité,
d'épanouissement, d'écoute, d'éthique et y répondre
selon une logique de réciprocité pour favoriser les attitudes et
comportements souhaités. Les moyens d'action sont les suivants :
Ø Variété des tâches,
Ø Partage du pouvoir,
Ø Promotion,
Ø Rémunération,
Ø Participation,
Ø Formation...
· Favoriser le changement :
Il s'agit là d'encourager les comportements nouveaux,
efficaces grâce à la formation et à certains programmes de
mobilisation tels que de nouvelles modalités de travail ou la
rémunération.
· Mettre en oeuvre la stratégie :
Si la stratégie peut être définie comme
« le processus de formulation et de mise en oeuvre des moyens
appropriés en vue d'atteindre les objectifs d'une entreprise et de
réaliser sa mission dans un environnement difficilement
prévisible et concurrentiel »23(*), le D.R.H. doit participer à la
définition de la stratégie de son entreprise, doit veiller
à la prise en compte en amont des conséquences des R.H des
décisions prises.
Le D.R.H. doit veiller à la cohérence de la
stratégie R.H. avec celle de l'entreprise et à la
cohérence des différentes pratiques de G.R.H. entre elles de
manière à accompagner efficacement la stratégie
définie au sommet stratégique
II.3. APPROCHES DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
II.3.1. Une approche contingente de la fonction
Cette approche se base sur la théorie de la contingence
qui stipule que chaque milieu de travail a des caractéristiques propres
qui commandent les décisions et les pratiques.
L'évocation des principales raisons qui ont conduit
à une évolution de la G.R.H. au cours du 20ème
siècle, met en évidence l'influence de facteurs internes mais
aussi externes à l'entreprise. Ainsi, comprendre l'évolution de
la G.R.H. mais aussi façonner une politique de G.R.H. et la mettre en
oeuvre ne peut se faire sans tenir compte de tous ces facteurs.
II.3.2. Une approche systémique de la fonction
La perception de l'approche contingente est à
rapprocher de l'approche systémique de la G.R.H. : La fonction «
personnel », devenue « G.R.H ». Ne correspond plus
à un nombre d'activités disparates sans référence
à une vision d'ensemble. Les composantes de l'environnement sont prises
en compte car elles ont une influence sur les ressources consacrées
à la G.R.H. et les objectifs poursuivis.
La G.R.H. est un sous-système du système
organisation : elle doit donc avoir des objectifs cohérents avec ceux du
système global. Enfin, la G.R.H. est influencée par chacun des
autres sous-systèmes qui composent l'organisation. L'approche
systémique nécessite une définition des objectifs à
atteindre pour assurer une meilleure adaptation et permettre
l'évaluation.
II.3.3. Une approche Client-Fournisseur
La G.R.H. travaille pour quatre catégories de clients :
1. Le dirigeant,
2. Les actionnaires,
3. Les salariés,
4. Les organisations syndicales.
Ces clients ont des attentes spécifiques que le D.R.H.
doit satisfaire afin que la G.R.H. soit considérée comme
performante et créatrice de valeur.
II.4. LES TENDANCES LOURDES DE LA G.R.H.
II.4.1. Une fonction stratégique
On assiste depuis les années 1980 à une
transformation des pratiques de G.R.H. les modèles les plus
récents tentent de « réunir diverses
activités choisies en fonction de l'obtention de résultats et
qu'ils les intègrent dans un ensemble orienté de façon
prospective vers les besoins de l'organisation » souligne
Dimitri Weiss dans un de ses ouvrages.24(*)
La définition des termes
« stratégie » et « tactique »
qui prennent différents sens selon qu'il s'agit d'une organisation ou
non, s'avère ici essentielle pour comprendre l'application de ces deux
termes dans la pratique des Ressources Humaines :
a. Stratégie :
- Art de conduire des opérations militaires donc faire
des choix en tenant compte de ce qui peut influencer la victoire ou la
défaite.25(*)
- Dans l'organisation : « Processus de formulation et de
mise en oeuvre des moyens appropriés en vue d'atteindre les objectifs
d'une entreprise et de réaliser sa mission, dans un environnement
difficilement prévisible et fortement concurrentiel »26(*)
Selon Mintzberg (1987), la stratégie est essentielle
pour l'organisation. C'est elle qui lui donne une direction, assure la
coordination des activités et peut permettre efficacité et
efficience. La gestion stratégique présente quatre étapes
: le diagnostic, la formulation de la stratégie (buts
à atteindre), la mise en oeuvre, et
l'évaluation.
b. Tactique :
- Une tactique est une composante de la stratégie, art
de mener une bataille particulière ;
- Au niveau de la G.R.H., la gestion stratégique
implique des liens étroits entre les stratégies de l'entreprise
et les pratiques de G.R.H. Ceci nécessite que les professionnels de la
G.R.H. (notamment le responsable de la formation) soient fortement
impliqués dans la définition des stratégies de
l'entreprise (indicateur : appartenance du D.R.H. au comité de
direction ou pilotage des problématiques stratégiques de la
fonction, les relations entre D.G. et D.R.H.).
II.4.2. Décentralisation et internationalisation
II.4.2.1. La décentralisation
La tendance à la contraction du service R.H. organise
un nombre réduit d'experts autour du noyau central composé du
D.R.H ; ceci entraîne une focalisation sur l'aspect
stratégique de la fonction. Une partie de la fonction est
décentralisée auprès des dirigeants des filiales et des
managers de proximité. Le rôle des cadres hiérarchiques se
développe. Etant donné qu'un cadre est une personne qui supervise
au moins le travail d'une autre.
Les cadres hiérarchiques quant à eux, ont des
rôles importants en matière de G.R.H., d'abord parce que la
qualité de la G.R.H. perçue par les employés repose sur la
qualité des relations avec le cadre de proximité (cadre
immédiatement en rapport avec l'agent).
Le cadre hiérarchique doit chercher à :
- Établir des relations efficaces, respectueuses et
équitables ;
- Assurer la supervision des employés,
particulièrement dans le cas des P.M.E. où la fonction R.H. est
souvent absente (cadre responsable des résultats de son équipe,
de l'organisation du travail, de la sélection des employés, de
l'évaluation de leur rendement et de la détermination de leur
augmentation de salaire).
Le rôle des cadres en matière de G.R.H. devrait
s'accentuer dans l'avenir car les dirigeants accordent plus d'importance aux
ressources humaines et incitent les cadres à s'engager dans des
activités qui relèvent traditionnellement des professionnels de
la G.R.H.
Il peut être envisagé une décentralisation
de la G.R.H. poussée à l'extrême dans les groupes de
travail autonomes ou semi autonomes où, à tour de rôle les
employés réalisent des activités de G.R.H.
II.4.2.2. L'internationalisation
La forme la plus poussée de la décentralisation
est actuellement l'internationalisation. L'internationalisation des entreprises
les oblige à mettre en oeuvres des politiques et des pratiques
cohérentes au niveau international telles que les plans d'actionnariat,
les salariés mondiaux, politique harmonisée de
rémunération variable, les intranets monde, etc.
II.4.3. L'informatisation
Le développement de l'informatique a fait
évoluer les pratiques de G.R.H. Les systèmes d'information (S.I.)
permettent un stockage de données sur le personnel facilitant la
diffusion des informations aux personnes habilitées et concernées
par les problématiques de G.R.H., en temps et au moment opportun
(managers de proximité et salariés lui-même qui peut saisir
des informations et piloter sa carrière). Ceci libère les
responsables R.H. des activités administratives (souvent
décentralisées).
L'informatisation contribue à :
o Augmenter la productivité ;
o L'amélioration du service ;
o Développer la qualité des décisions
R.H. ;
o Partage de la fonction entre D.R.H. et hiérarchie ;
o Anticipation.
Selon Peretti27(*), les systèmes d'information des ressources
humaines (SIRH) sont utilisés dans
o La gestion de la paie,
o La gestion administrative du personnel,
o Dans des domaines tels que le recrutement, la formation, le
paiement des formations, le bilan formation, la rémunération, la
gestion des carrières, des effectifs et des postes, la gestion de la
présence et de l'absentéisme, le bilan social individuel, le
bilan social de l'entreprise, gestion prévisionnelle des
carrières, etc.
L'informatisation participe significativement à
l'évolution de la G.R.H. Elle contribue au partage de la fonction,
à la personnalisation et à l'individualisation des pratiques de
G.R.H. Nous retiendrons ici trois types de systèmes d'information :
ü L'intranet : Facilite la
communication et la transmission des informations. A titre d'exemple nous
pouvons citer l'état des présences au travail,
l'absentéisme, la gestion des congés et des sessions de
formation...
ü Les progiciels : Qui sont des
logiciels pros actifs permettant d'enregistrer des informations, de les capter
et de les mobiliser de manière à fournir un résultat
construit en termes de G.R.H. tel que la gestion paie ou du personnel...
ü Systèmes experts : En fonction
de données collectées puis fournies à ces logiciels,le
système élabore des réponses en simulant le raisonnement
d'un expert.
II.4.4. La responsabilité sociale et environnementale
(R.S.E.)
Elle fait allusion à l'influence des actionnaires sur
les pratiques des entreprises, notamment en matière sociale (conditions
de travail...exemple d'entreprises boycottées sous l'influence des
actionnaires), de communication boursière (fonds éthique) et
d'environnement. La responsabilité sociale et environnementale
ou responsabilité sociale des entreprises (R.S.E.) est un
concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations
sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités
et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes qui peuvent être
les actionnaires, le personnel de l'entreprise, les instances
représentatives du personnel, les partenaires ou concurrents.
La responsabilité sociale résulte de
l'évolution des pratiques de travail et, conséquemment, d'une
meilleure prise en compte des impacts environnementaux et sociaux des
activités des entreprises.
La R.S.E. peut être à l'origine, pour
l'entreprise, des concepts de développement durable, qui
intègrent les trois piliers environnementaux, sociaux, et
économiques.
A titre d'exemple, la qualité globale des
filières d'approvisionnement, de la sous-traitance, le bien-être
des salariés, l'empreinte écologique de l'entreprise etc. en sont
l'expression. L'exercice de la R.S.E. demande une bonne perception de
l'environnement de l'entreprise, ainsi que le respect de l'équilibre des
intérêts des parties prenantes.
Le lien entre la visée macroéconomique et la
satisfaction des parties prenantes de l'entreprise est toutefois assez
complexe, d'autant que le développement durable ne dépend pas
exclusivement des entreprises mais de l'ensemble des agents économiques.
La R.S.E. tend à définir les
responsabilités des entreprises vis-à-vis de ses parties
prenantes, dans la philosophie « agir local, penser global
»28(*)
selon la pensée de René Dubos. Il s'agit donc d'intégrer
le contexte mondial et local dans la réflexion stratégique.
II.5. LES ACTIVITES DE LA FONCTION « PERSONNEL » DU
MANAGEMENT DES RH
L'administration du personnel recouvre :
o L'application des dispositions légales,
conventionnelles et réglementaires et les mesures qui accompagnent la
mise en oeuvre des décisions R.H. ;
o L'administration courante (enregistrement et suivi des
données individuelles);
o La tenue des documents imposés par la
réglementation ;
o L'application des dispositions légales et
réglementaires ;
o La relation avec les services administratifs de l'emploi, de
l'inspection du travail ;
o Le développement des outils informatiques de la
fonction ;
o L'administration des rémunérations ;
o Le calcul des charges sociales ;
o Le calcul et répartition des avantages sociaux.
La gestion des RH et des coûts inclut :
o La prévision des besoins quantitatifs et qualitatifs
;
o Le recrutement ;
o L'évaluation des emplois/postes ;
o L'évaluation des personnes ;
o La promotion et les mutations ;
o Le suivi des rémunérations ;
o La budgétisation des coûts de personnel ;
o La recherche d'allègement des coûts.
Outre les autres activités reconnues à la
fonction de GRH et du personnel, nous pouvons citer :
- La formation : domaine sui connaît un
développement très important depuis les années 1970
(1er texte sur la formation). L'investissement en formation est une
préoccupation majeure des entreprises.
- Le développement social :
o Reconfiguration de l'organisation du travail,
o Définition des postes et gestion des
compétences,
o Adaptation aux nouvelles technologies,
o Projet d'entreprise,
o Cercle de qualité,
o Intéressement, etc.
- L'informatique et la communication :
définition d'une politique d'information cohérente avec ses
objectifs et ses choix. Utilisation de la voie hiérarchique pour
diffuser les informations...l'encadrement doit donc être
sensibilisé et formé.
- L'amélioration des conditions de travail
: responsable des R.H. a un rôle défini par les textes
qui orientent son action auprès du comité d'entreprise et du
comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de
travail (C.H.S.C.T.).
- Les relations sociales : soient les
relations à titre individuel avec les instances représentatives
des salariés, les syndicats, ou plus largement, conduite des
négociations collectives.
- Le conseil à la hiérarchie dans la
gestion du personnel : le D.R.H. partage ses attributions entre 4
domaines (procédures et méthodes de gestion du personnel,
traitement des cas individuels, solution des problèmes collectifs).
- Les relations externes : relations avec
inspection du travail, sécurité sociale, conseil des Prud'hommes
et avocats, police, enseignement...
CONCLUSION PARTIELLE
En guise de conclusion, nous pouvons affirmer qu'il a
été question dans le présent chapitre de :
- Définir la gestion des ressources humaines en tant
que fonction ;
- Faire une étude évolutive et comparative entre
les termes « gestion du personnel » et
celui de « gestion des ressources
humaines ». La gestion des ressources humaines
(GRH) est une conception élargie de la gestion du
personnel (GP) et cette différence est clairement
expliquée grâce au tableau n°1 élaboré
ci-haut ;
- Donner quelques approches de la fonction (pas toutes),
à l'instar de celle liée à la contingence de la fonction,
c'est-à-dire de la prise en compte des facteurs externes comme internes
de l'entreprise avant de procéder à la prise de décisions,
celle systémique qui sous-entend la nécessité pour la
direction des ressources humaines de s'assurer de la cohérence entre ses
objectifs et ceux de l'organisation afin de permettre à la direction
d'assurer une meilleure adaptation et procéder à une
l'évaluation ; et enfin celle de client-fournisseur qui nous a
permis de comprendre que la fonction de gestion des ressources humaines doit
répondre aux attentes des quatre clients à savoir : les
dirigeants, les actionnaires, les salariés ainsi que les
syndicats ;
- Déterminer quelques tendances de la fonction qui
laissent entrevoir sa portée globale dans tous les domaines de la vie
d'une organisation, tenter de donner sa vision d'autonomie et de partage de
responsabilité avec des collaborateurs (cadres d'entreprises) tout en
restant fixé sur la réalisation des objectifs de l'organisation.
Enumérer quelques activités liées
à la fonction notamment l'administration des ressources humaines ainsi
que les domaines couverts par cette dernière, la gestion des coûts
liés à la masse salariale, de l'importance de la
sécurité du travail pour les employés, de la
responsabilité sociale des entreprises et de leur devoir de s'impliquer
dans le développement des communautés, ainsi que la nature des
relations externes et internes que doit avoir une organisation avec son
environnement.
CHAPITRE TROISIEME : GENERALITES SUR LA REMUNERATION ET
LA GESTION DE LA MASSE SALARIALE
Le présent chapitre est consacré aux notions de
base sur la rémunération du personnel dans une entreprise ainsi
qu'aux généralités sur le calcul de la masse salariale
dans une entreprise.
Il sera question dans la première section du
présent chapitre de relever les principaux points tournants autour de la
rémunération ou de la problématique salariale dans les
entreprises qui, constitue autant un grand questionnement social étant
donné que d'une part, les travailleurs apportent leur main d'oeuvre dans
les entreprises afin de soutenir sa production et qu'en contrepartie cette
dernière est aussi tenue à assurer une rétribution
équitable et conséquente à ces derniers et cela compte
tenu de certains paramètres tels que nous le verrons dans les lignes qui
suivent.
Quant à la deuxième section, ainsi que nous
l'avons évoqué dans notre introduction générale, le
salaire comme la masse salariale constitue pour les gestionnaires d'entreprises
un véritable casse-tête car étant sur le plan comptable un
coût qu'ils sont sensés maitriser et surtout minimiser au maximum
pour assurer la viabilité et la pérennité des
activités d'une entreprise. Ainsi, i s'agira pour l'entreprise par
exemple d'évaluer quelle quantité de main d'oeuvre est
nécessaire à sa production, évaluer ses besoins en termes
de formation de cette main d'oeuvre pour garantir son évolution au
rythme des nouvelles technologies de production, de gérer les emplois et
les compétences détenue, etc. mais pour notre part, nos nous
limiterons aux simples calculs pour éviter de perdre nos lecteurs
étant donné les contours et les limites préalablement
fixés dans notre partie introductive.
Section I : GENERALITES SUR LA REMUNERATION
Pour atteindre ses objectifs, toute entreprise attend de ses
salariés ou de son personnel une certaine productivité ainsi
qu'un rendement important, chose qui dépend également de la
motivation que cette dernière s'engage à fournir à ce
personnel ; et parmi ces facteurs motivationnels qui incitent le personnel
à améliorer sa productivité, nous pouvons souligner la
rémunération ou le salaire.
Compte tenu de son caractère symbolique, la
rémunération reste au centre des préoccupations majeures
des décideurs d'entreprises, qui tendent à appliquer
différentes méthodes pour gérer tant les augmentations
collectives qu'individuelles du personnel, bien que la tendance actuelle penche
plus vers l'individualisation de celle-ci dans le but d'inciter le personnel
à s'impliquer davantage dans la production globale et ainsi, de le faire
participer au succès de l'entreprise tout en récompensant les
salariés les plus performants.
De manière générale, nous conviendrons
que la rémunération comme facteur de motivation du personnel a
pour objectif d'attirer et de fidéliser la main d'oeuvre d`une
entreprise.
III.1.1. Définition de la
rémunération
La rémunération est l'un des moyens qu'une
entreprise possède pour fidéliser et motiver des candidats
compétents ainsi que `attirer de nouveaux candidats à rejoindre
ses effectifs ; elle permet ainsi à l'entreprise de répondre
aux missions de base de la fonction des RH et d'atteindre ses objectifs.
Dans le langage courant, le terme
« rémunération »
désigne :
- Un traitement : qui est la rémunération
perçue par un fonctionnaire ;
- Un salaire : qui traduit la rétribution d'un
ouvrier ;
- Une rémunération : qui est la
rétribution des cadres.
Le dictionnaire français Larousse définit ce
terme comme étant « le prix d'u travail fourni ou d'un service
rendu ». Techniquement, la rémunération constitue la
contrepartie directe du travail effectué par le salarié au profit
de son employeur. Elle correspond en principe à une prestation en
espèce (salaire, gratification, prime, etc.). Dans certains cas, elle
est combinée à une prestation en nature (logement gratuit,
nourriture, voiture de service, etc.)
Mais de manière générale, elle est
librement déterminée par les deux parties signataires d'un
contrat (employeur et employé) bien qu'il existe certaines
références à prendre en considération tels que
l'existence d'un salaire minimum, les barèmes de
rémunération prévus dans certaines conventions collectives
de travail.
III.1.2. Les formes de rémunération
Pour mieux décrire et expliquer les différentes
formes de rémunération tout en faisant ressortir tant leurs
avantages ainsi qu'inconvénients qui s'y rattachent, nous nous
permettons de les présenter sous forme d'un tableau que voici :
Tableau n°2 : Formes de
rémunérations
Formes
|
Description
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Salaire au temps
|
Rémunération liée au temps de
présence et de travail
|
- Simple application
- Calculs simples
- Répond aux besoins de sécurité
- Applicable à tous les emplois
|
- Absence de motivation liée au salaire
- Absence de lien entre travail et revenu
|
Salaire au rendement
|
Rémunération liée à la production
réalisée
|
- Stimule la productivité
- Existence d'un lien entre le coût de la main d'oeuvre et
la productivité
- Flexibilité du salaire
|
- Faible qualité de travail
- Usure de l'outillage
- Conflits sociaux
- Accidents de travail fréquents
|
Salaire à la prime
|
On parle ici d'un salaire mixte ou d'une combinaison des deux
principes précédents
|
- Compromis entre la garantie d'un revenu fixe et la recherche du
rendement souhaité par un revenu variable
|
- Calculs complexes
- Conflits sociaux
|
Formes
|
Description
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Salaire au temps
|
Rémunération liée au temps de
présence et de travail
|
- Simple application
- Calculs simples
- Répond aux besoins de sécurité
- Applicable à tous les emplois
|
- Absence de motivation liée au salaire
- Absence de lien entre travail et revenu
|
Source : Christine, Marie, Vacher, Henninger,
« Recherche congruence entre stratégie de
diversification et politique de rémunération appliquée aux
cadres non dirigeants ». Thèse de doctorat en sciences de
gestion, Université de Sciences Sociales Toulouse I, Nov. 2000, p.22
III.1.3. Les objectifs de la rémunération
Il est préférable pour toute entreprise d'offrir
à ses employés des conditions de rémunération qui
lui permettent d'embaucher et de garder à son service la main d'oeuvre
dont elle a besoin. Pour ce faire, l'entreprise devra agir à des niveaux
différents tels que :
v Sur le plan social
v Sur le plan économique
v Sur le plan des attentes des
parties
III.1.3.1. Les objectifs sociaux de la
rémunération
Sur le plan social, la rémunération devra
prendre en compte les éléments suivants :
ü L'équité interne : cela veut dire
que l'entreprise devra établir une classification et une échelle
de salaires (grille de salaire) : salaire établi en fonction des
postes occupés ou des fonctions et non des individus
ü Récompense de la performance ou du
mérite : il est question ici de faire la différence entre
l'individualisation des salaires ainsi que la performance des
équipes.
Concernant l'individualisation des salaires, l'on notera par
exemple que le salaire d'un employé dépendra :
1. De sa fonction
2. De son degré de responsabilité au sein de
l'entreprise
3. De ses missions
4. De ses compétences, son apport dans l'entreprise,
etc. et dont la récompense se traduit par des augmentations
individuelles, des commissions ou des cadeaux
La récompense des équipes par contre, se traduit
par une reconnaissance (voyages, centres des vacances, les primes
d'équipes, etc.).
ü La création d'un climat social favorable :
implication dans les négociations des deux parties ainsi que la
participation des deux parties dans le processus de prise de
décisions.
ü La gestion des carrières : mesure des
capacités, analyse des potentiels
ü La prévention de la discrimination : la
rémunération doit être équitable
ü Motivation du personnel : une structure de
rémunération doit viser à établir un
mécanisme de rétribution sous forme de promotion d'incitation
et/ou d'intéressement pour récompenser les salariés qui
oeuvrant dans les sens des objectifs de l'organisation.
ü Le respect de la législation : toute
structure de rémunération doit être gérée
dans le respect de la législation établie par l'Etat, les
conventions signées avec les syndicats ou d'autres groupes, tels que le
respect du salaire minimum.
III.1.3.2. Les objectifs économiques de la
rémunération
Voici les critères que doit comporter la
rémunération sous l'angle économique :
ü Fidélisation des salariés occupant des
postes clés : faire un suivi d'enquêtes des salaires pour
s'assurer de l'équité externe (comparer les salaires
proposés par une entreprise à ceux sur le marché de
l'emploi)
ü Recherche de la compétence : il s'agit de
la rémunération qui satisfait les salariés,
c'est-à-dire une rémunération comparable à celle
offerte sur le marché de l'emploi et répondant aux qualifications
de chacun des salariés, il contribue à concurrencer
adéquatement les autres organisations de façon à conserver
les salariés performants. L'on parlera de compétitivité
externe pour désigner le fait, pour une organisation, d'attirer les
meilleurs collaborateurs et d'en retenir les plus performants d'entre eux par
des salaires et des conditions de travail plus attractifs.
ü Equilibre financier : éviter une
progression trop rapide de la masse salariale ou encore un mauvais recrutement
qui pourrait engendrer une perte pour l'organisation.
III.1.3.3. Les attentes des parties
La rémunération doit en général
satisfaire et concilier les attentes des deux parties signataires d'un contrat
de travail :
ü Pour le salarié :
o La couverture des besoins matériels
o La sécurité du revenu
o L'équité : salaire correspondant à
sa fonction, qualification
o Un climat social favorable
o La clarté : transparence dans le calcul de la
rémunération.
ü Pour l'employeur :
o La productivité du travail
o Une bonne qualité de travail
o Un climat favorable dans l'entreprise
o La motivation du personnel
III.1.4. Le processus de la rémunération
La rémunération dans une entreprise se fait en
suivant quatre grandes étapes à savoir :
I. La phase de conception
Il s'agit ici de :
· Identifier et définir le rôle de chaque
acteur impliqué dans le processus
· Définir une politique de
rémunération et les moyens d'action y associés
· Etudier le comportement des salaires sur le
marché de l'emploi
· Choisir une méthode de classification des
emplois et réaliser la classification
· Définir le budget de
rémunération
· Préparer la communication sur la
rémunération
II. La phase d'organisation
a. Construire la grille des salaires
b. Définir les différents éléments
de la rémunération par catégorie de salaire
c. Définir les procédures d'augmentation de
salaires : individuelles comme générales
d. Construire les outils de communication sur la politique de
rémunération
e. Définir les modalités de pilotage et
d'évaluation du système.
III. La phase de mise en oeuvre
a. Fixer les salaires
b. Gestion des demandes d'informations et de contestation
c. Attribution des augmentations tant individuelles que
générales.
IV. La phase de contrôle
a. Pilotage du système de rémunération
b. Evaluation du système de
rémunération
Remarquons que la rémunération est un outil
clé dont dépend considérablement la performance d'une
entreprise ; car comme nous l'avons souligné plus haut,
« rémunérer » n'est plus seulement synonyme
de « payer » mais aussi « d'attirer, de motiver
et de fidéliser » les salariés performants dont les
capacités sont indispensables à la réussite de
l'entreprise étant donné le coût élevé du
recrutement.
III.1.5. La fixation du salaire
La liberté des salaires s'inscrit dans le respect des
obligations légales, des dispositions conventionnelles et
contractuelles. Et les règles les plus importantes concernent :
1) L'existence d'un salaire minimum interprofessionnel garanti
(SMIG) ou de croissance (SMIC)
2) L'existence des rémunérations minimales
hiérarchiques
3) L'égalité des salaires masculins et
féminins
4) L'existence de l'indexation des salaires
5) L'obligation des négociations.
Le salaire minimum interprofessionnel
Par définition, le SMIG est le montant minimum en
dessous duquel aucun salaire ne doit être versé. Par contre, le
salaire minimum interprofessionnel de croissance a été
instauré en 1970 dans le but d'assurer aux salariés une garantie
de leur pouvoir d'achat par l'indexation de leurs salaires au coût de la
vie ou en tenant compte de l'indice de prix à la consommation.
Les rémunérations minimums
hiérarchiques
Ce sont des salaires minima fixés par les conventions
collectives, déterminant des coefficients hiérarchiques en
fonction des qualifications.
L'égalité des salaires masculins et
féminins
Tout employeur est tenu d'assurer, pour u même travail
ou pour des travaux de valeur égale, l'égalité des
rémunérations entre les hommes et les femmes. Cette règle
n'interdit pas les écarts des salaires dès lors que les
critères objectifs permettent de différencier les postes de
travail tenus par les hommes et ceux occupés par les femmes.
L'indexation des salaires
Les indexations peuvent porter sur l'activité (chiffre
d'affaire), sur la rentabilité (bénéfice) ainsi que sur
tout autre indicateur lié à la vie de l'entreprise ou lié
à des réalités économiques comme le niveau
général des prix, etc.
L'obligation des négociations
Les décisions relatives aux classifications comme
à la structure des salaires relèvent des négociations des
branches collectives. Le niveau de rémunération dépend des
décisions propres à l'entreprise dans le respect des minima
légaux et conventionnels.
Au niveau des branches par exemple, les organisations
liées par une convention doivent se réunir au minimum tous les
ans pour négocier sur les salaires et tous les cinq ans sur les
classifications. L'obligation de négocier n'est pas une obligation de
clôture.
Au niveau de l`entreprise, une négociation sur les
salaires doit avoir lieu au moins une fois par an (salaires bruts par
catégories, y compris les primes et avantages e nature).
III.1.6. Les politiques de rémunération
Entendons par politique de rémunération
« la mise en place et l'utilisation des critères
spécifiques qui concernent la fixation et l'évolution des
salaires et des moyens nécessaires pour amener tous les acteurs à
s'y soumettre (employeurs, employés, syndicats).
Faisant partie intégrante de la politique des
ressources humaines, et considérées comme support indispensable
de la réussite d'une entreprise, les différentes politiques de
rémunération sont considérées comme un instrument
de création de valeur à cause du caractère essentiel dont
revêt la rémunération ou le salaire dans la gestion des
ressources humaines.
Dans cette optique, une politique de
rémunération sera ainsi perçue comme l'ensemble des
décisions et stratégies sur le salaire de l'entreprise,
reflétant ainsi le système de valeurs ainsi que les moyens dont
dispose une entreprise. Elle est le résultat :
- D'une série d'équilibres fondamentaux qu'il
sied de respecter
- Des choix délibérés d'une entreprise
- Et des contraintes réglementaires et
conventionnelles.
III.1.6.1. Les objectifs d'une politique de
rémunération
Une politique de rémunération
vise à :
· Attirer et recruter des candidats répondant aux
besoins de l'organisation
· Démontrer la reconnaissance aux employés
en leur versant rétribution juste
· Respecter l'équité interne
· Etre compétitif par rapport au marché
(équité externe)
· Contrôler les coûts liés à la
masse salariale
· Respecter les contraintes légales
· Respecter les accords des conventions collectives dont
dépend l'organisation
· Assurer une certaine compatibilité entre les
salaires et les moyens financiers de l'organisation
· Fidéliser la main d'oeuvre en adaptant les
salaires au marché
· Prendre en compte les différentes qualifications
individuelles et les niveaux de responsabilité des employés
III.1.6.2. Types de politiques de
rémunération
Généralement, nous retiendrons trois types de
politiques de rémunération à savoir : La
politique de rémunération individualisée ; La
politique de rémunération fixe ; Ainsi que celle
variable.
III.1.6.2.1. La politique de rémunération
individualisée
Apparue au cours des années 1970, cette politique de
rémunération vient en solution aux entreprises qui, jadis
réalisaient une production de masse et désormais obligées
de s'adapter à une demande très diversifiée ; c'est
ainsi que les entreprises vont adopter le système de
rémunération individualisée dans le but d'augmenter la
productivité des salariés par des augmentations individuelles.
La politique de rémunération
individualisée consiste ainsi en une rémunération de
chaque salarié selon ses performances individuelles et
l'efficacité de son travail, c'est-à-dire ici que, la
rémunération dépend de la personne et non du poste qu'elle
occupe. Elle est fonction de :
· L'intensité des efforts déployés
par le salarié dans son travail
· L'implication du salarié dans les objectifs de
l'entreprise
· La réalisation des objectifs individuels
précis qui sont fixés à l'avance
· La contribution du salarié au fonctionnement de
l'équipe.
Elle trouve son essence dans la motivation du salarié
et permet ainsi de fidéliser ce dernier quand il est jugé
performant. Cette politique comporte également des limites qui peuvent
être considérées comme inconvénients et c'est
notamment :
v La création des tensions à cause des
instruments d'évaluation qui sont souvent peu faibles et mal
acceptés par les salariés
v Le développement d'un comportement individualiste et
la perte du sentiment d'appartenance et de mobilisation pour le projet
commun
Cette politique est adoptée par les entreprises
soucieuses d'accroitre la productivité des salariés ; et
c'est notamment le cas des industries et des entreprises de grande taille.
III.1.6.2.2. La politique de rémunération
fixe
Par définition, cette politique fait
référence à l'application d'un salaire fixe qui correspond
très souvent à un temps de travail déterminé,
généralement un mois.
Mais il est également possible de faire
référence à un horaire hebdomadaire des lors qu'il s'agit
d'horaire habituel pratiqué. De même il peut faire
référence à la durée annuelle de travail lorsque le
salarié est soumis à une annualisation de son temps de travail.
Dans ce cas, la rémunération étant lissée sur
l'année à raison d'un douzième ou d'un treizième
mois (en cas de treizième mois) de la rémunération
annuelle.
Ainsi, la détermination du salaire passe par les cinq
phases suivantes :
- Etude et description du poste
- Evaluation du poste
- Classification des postes
- Prix des postes par échelle de salaires
- Fourchettes des salaires par poste
III.1.6.2.3. La politique de rémunération
variable
La politique de rémunération variable fait
référence au fait que la rémunération des
salariés devient liée dans une certaine mesure aux performances
tant individuelles que collectives des salariés. Il correspond à
un salaire différent du salaire normal (fixe) dans la mesure où
cela suppose une part d'incertitude, tant pour l'employeur que pour le
salarié. Cette politique de rémunération traduit ainsi une
corrélation entre les performances (rendement) des salariés
(individuelles et collectives) et le salaire qui leur est versé.
v Critères de la rémunération
variable
a. De primes individuelles
Dans le cadre de la fixation des objectifs
individualisés, des bonus ou primes variées se développant
dans tous les secteurs d'activités.
Ces bonus sont liés à la réalisation des
objectifs préalablement fixés par l'organisation.
b. Des primes collectives
Elles visent à intéresser pécuniairement
l'ensemble des salariés à la bonne marche et au résultat
de leur unité. Elles développent le sentiment d'appartenance
à une collectivité avec pour objectif de souder les
équipes dans une organisation.
III.1.7. La démarche d'une politique de
rémunération
La définition de la politique de
rémunération reste propre à chaque entreprise ; mais
généralement, on admet que sa démarche passe par les
phases suivantes :
1) Recueillir les besoins de l'entreprise
2) Déterminer la philosophie de gestion des
salaires
3) Créer un comité de
rémunération
4) Procéder à une enquête de
rémunération
5) Etablir la valeur des postes (équité
interne)
6) Définir les classes salariales
7) Etablir les échelles des salaires
8) Déterminer les salaires individuels
9) Mettre à jour annuellement la structure salariale
10) Etablir un politique salarial
Ainsi donc, eût égard à ce qui
précède, nous pouvons comprendre que la
rémunération est un levier indispensable tant de
l'amélioration de la productivité des salariés que de
l'efficacité dans la réalisation des objectifs poursuivis par les
décideurs dans une entreprise.
Outre la rémunération directe qui peut se
décomposer en salaire de base (partie fixe), le salaire lié
à la performance (partie variable), et les diverses primes, à la
rémunération peuvent s'ajouter certains
périphériques d'ordre collectifs comme l'intéressement, la
participation financière et le plan d'épargne.
Section II : NOTIONS SUR LA MASSE
SALARIALE
La masse salariale est plus que jamais une variable
économique et sociale clé de l'organisation, et principalement
composer des dépenses liées aux rémunérations
directes ou indirectes perçues par les salariés telles que les
rémunérations principales, les salaires, les primes et
indemnités, les heures supplémentaire, les charges employeurs,
les impôts et les taxes assis sur les rémunérations. Sa
structure est généralement fonction du statut de l'agent
recruté, de son service et de son lieu d'affectation.
Elle représente l'ensemble des charges se rattachant
à la paie du personnel, peut même présenter la majeure
partie des charges que supporte une organisation. En outre elle est un
élément déterminant de l'équilibre financier des
entreprises.
Ainsi, les directeurs des ressources humaines (DRH),
aujourd'hui doivent répondre à des enjeux humains,
organisationnels et financiers. Il est donc extrêmement important pour
eux de mettre en place une gestion de la rémunération et une
optique que le thème « masse salariale » fait objet de
notre étude dans cette partie qui est la deuxième section du
chapitre trois consiste a développé la notion de masse salariale
afin d'en avoir une idée plus claire. Nous signalons qu'il y a plusieurs
types de masse salariale mais quant à nous, nous nous limiterons sur la
masse salariale RH concerne les salaires.
III.2.1. Définition et approches de la masse
salariale
La masse salariale se définit comme étant la
représentation de la totalité des dépenses engagées
par l'entreprise au titre de la rémunération de travail.
III.2.1.2 les approches de la masse salariale
Sur cette base de la définition on distingue trois
approches de la masse salariale selon qu'elle est utilisée par :
· Le technicien de paie ;
· Le comptable et ;
· Le gestionnaire.
v Pour les techniciens de paie :
« c'est la masse salariale annuelle des
éléments de salaire qui sont soumis aux cotisations patronales de
sécurité sociale ». C'est la masse salariale
sociale. Cette acception se confond avec l'approche fiscale qui veux que la
masse salariale soit calculer à partir des informations de la DADS
(Déclaration Annuelle De Salaires) autrement dit l'ensemble des
éléments imposables tels que :
ü Indemnité de remboursement des frais
professionnels ;
ü Montant des avantages en nature ;
ü Véhicule ;
ü Nourriture ;
ü Logement.
Le calcul d'une masse salariale de référence sur
la base de déclaration annuelle des salaires, permet une valorisation
rapide et valide (contrôle des informations) de la masse salariale.
v Pour le comptable : c'est
« le total des postes comptables concernés par les
écritures de la paie, c'est-à-dire les
rémunérations du personnel et les charges sociales légales
ou contractuelles », c'est la masse salariale comptable.
C'estsont les comptes de classes 66 « charge de personnel »
de l'organisation pour l'harmonisation des droits Africains (OHADA) comprenant
l'ensemble d'éléments liés à utiliser dans
l'estimation de la masse salariale au sens large dans la mesure où elle
comporte aussi les cotisations sociales de l'employeur.
v Pour le gestionnaire de la masse salariale :
c'est « l'ensemble des salaires versés à une
population donnée pendant une période donnée
(Généralement annuel) », c'est la masse salariale
budgétaire qui se décompose en masse salariale de base
(Eléments permanents) et en masse des éléments non
permanents. Toutefois, toutes ces approches excluent de la masse salariale, les
éléments de rémunération ne dépend pas de
l'exécution du travail dans sa durée normale (gratification
exceptionnelle, perdiem, primes particulières).
La masse salariale est au coeur de l'équilibre
économique et social de toutes les organisations. A ce double titre,
elle constitue une variable stratégique de la direction
générale. Tous politiques salaires reposent sur la recherche d'un
triple équilibre :
v Le niveau de la masse salariale ;
v La compétitivité externe ;
v L'équilibre interne.
Le premier équilibre est interne : la masse
salariale ne doit pas dépasser le niveau possible des engagements de
l'entreprise. Elle constitue dans la plupart des entreprises le poste des
dépenses le plus important. On constate que les difficultés des
sociétés se concrétisent très souvent par
l'impossibilité de verser le salaire.
III.2.2. Les différentes notions de masse
salariale
Les différents types de masses salariales
généralement la masse salariale est la masse qui est
dépensée au titre de rémunération par les
entreprises. Il y a plusieurs masses salariales dans une entreprise, tout
dépend de qui en parle et cela rend le sujet un peu complexe. Il y
a :
v La masse salariale RH concerne les salaires ;
v La masse salariale comptable intégrant des
éléments supplémentaires tels que les provisions. Par
exemple : la comptabilité enregistre les masses brutes et
accessoires ;
v La masse salariale budgétaire qui sert à
prévoir à l'avance combien l'entreprise va
dépenser ;
v La masse salariale fiscale, la fiscalité
déduit les charges supportées par l'employeur.
NB : comme nous l'avons dit, nous
n'avons aucune prétention de pouvoir traiter tous les types de masse
salariale, par contre nous nous focalisons sur la masse salariale RH concerne
les salaires.
III.2.3.1. La masse salariale RH concerne le salaire.
Hors rémunération en nature et cotisation, la
masse salariale est définie comme le cumul des
rémunérations brutes des salaires, il s'agit de la
totalité de rémunérations brutes et des primes
versées par l'entreprise pour le compte de tous les salariés au
cours d'un exercice.
a. Rémunération en nature
C'est une forme de rémunération sous forme
monétaire prise en charge par l'employeur (Pour les salariés) ou
par l'Etat (Pour les Fonctionnaires ou les Elus). C'est sont les biens ou
services sans contrepartie financière or contre une participation
inférieure à leurs valeurs réelles. Le paiement en nature
ne peut concerner que certains avantages :
ü Le logement ;
ü L'électricité ;
ü L'eau ;
ü La nourriture (consommée sur le lieu de
travail) ;
ü La jouissance d'un terrain (non attenant au
logement) ;
ü Les outils, les tenues de service ou de travail, ainsi
que leurs entretiens pour autant qu'une disposition légale ou
conventionnelle n'en impose la fourniture ou l'entretien à
l'employeur ;
ü Les matières ou matériaux
nécessaires au travail et dont le travailleur a la charge aux termes de
son engagement ou selon l'usage.
On rappellera que, sauf stipulations contraires, l'employeur
est tenu de fournir les outils et matières nécessaires à
l'accomplissement du travail. De plus, en vertu de la réglementation
relative à la protection au travail, l'employeur doit fournir à
certaines catégories de travailleurs les vêtements de travail
nécessaires et pouvoir à leur entretien.
La rémunération en nature ne peut comprendre des
spiritueux ni des produits nuisibles à la santé du travailleur et
de sa famille. Seuls les avantages en nature susmentionnés sont
réglementés au niveau de leur paiement par la loi du 12 Avril
1965.
NB : La loi fixe la proportion maximale
de la rémunération qui peut être payée en nature. La
part de la rémunération qui peut être payée en
nature est limitée au minimum 20% de la rémunération brute
totale du travailleur.
b. Cotisations Patronales
Les cotisations sociales sont des prélèvements
sur les salaires bruts pour financer les prétentions sociales (retraite,
chômage, sécurité sociale). Les charges patronales
étaient de 12% et actuellement le pourcentage prélevé est
à 18%.
Toute entreprise est tenue de s'acquitter de charges
patronales, calculées sur les revenus bruts versés aux
employés. Elles ont vacation à courir pour partie le cout de la
protection sociale et permettant de financer entre autres la branche maladie,
la branche chômage, la branche vieillesse et la branche famille de la
sécurité sociale.
NB : les charges patronales
étaient prélevées à l'époque par l'INSS
(Institut National de Sécurité Sociale) à 12%, et
après depuis 2019 cela a changé et a pris le nom de CNSS (Caisse
Nationale de la Sécurité Sociale) actuellement 18%
prélevé sur le salaire brut d'un employé
immatriculé.
C'est cette dernière qui détermine leur montant
en fonction de la situation de l'entreprise, de la situation du salarié
et du type de contrat de travail conclu entre deux parties.
III.2.3.2. Evolution de la MS
· Politique : La politique
de l'évolution salariale de l'entreprise peut se traduire par des
augmentations collectives ou catégorielles des salaires.
En outre les hausses de rémunérations
appliquées pendant un exercice ont un effet sur l'évolution de la
MS de l'exercice suivant :
ü Effetdereports
Mesures collectives Effet Niveau
Variation de la Masse Effet Masse
Mesures individuelles Effet de Report
Elle consiste aussi en un système d'évolution
des rémunérations individuelles au mérites, à
l'ancienneté ou liées aux changements de postes. L'ensemble de
ces hausses collectives catégorielles ou individuelles, ont un impact
sur la masse salariale totale (effet masse plus ou moins fort en fonction des
taux de hausse (effet niveau) et des dates de leur mise en application).
a. La masse salariale de base
Afin d'isoler les variations de rémunérations
des autres facteurs d'évolution de la masse salariale (variations
d'effectifs, modifications structurelles de l'emploi), la mesure des effets de
masse, niveau et de report est calculée à effectifs constants. La
MS de base est la somme de salaires, indemnités et primes
régulièrement perçues par un effectif constant.
b. L'effet niveau
L'effet niveau est une mesure d'évolution de la
rémunération mensuelle entre deux dates données,
généralement de Décembre N à Décembre
N+1.
c. Effet masse
L'effet masse traduit la hausse réelle de la MS pendant
une année du fait de hausses salariales. Effet masse= (Masse
annuelle avec augmentation/masse annuelle sans augmentation)x100.
d. Effet de report
L'effet de report mesure l'incidence sur une année des
augmentations échelonnées pendant l'année
précédente. Effet de report=(Masse plancher de l'exercice
N+1/masse de l'exercice N)x100.
La masse de la plancher est la MS de base de l'exercice
N+1 sans augmentation pendant cet exercice.
III.2.3.3. La relation effet niveau, masse et de report
L'effet est indépendant de dates auxquelles les hausses
sont appliquées au cours d'une année. Au contraire, l'impact
d'une hausse en niveau des salaires de l'année et de l'année
suivante dépend de la date de la mise en application de cette hausse.
Plus la hausse est proche du début de l'année,
plus l'effet masse se rapproche de l'effet niveau et plus l'effet de report est
faible. Plus la hausse est proche de la fin de l'année, plus l'effet
masse est faible et plus l'effet de report se rapproche de l'effet niveau.
Dans le cadre de négociations salariales, l'entreprise
doit prendre en compte ces considérations :
ü Une hausse mise en application au début de
l'année N a un cout financier immédiat plus important ;
ü Plus la date est tardive, plus le cout financier est
retardé sur l'année suivante au risque cependant d'entraver
suivant dans le cadre de nouvelles négociations salariales.
III.3.2.2. Le GVT
(Glissement-Vieillissement-Technicité)
Le terme « GVT », permet
de mieux comprendre l'augmentation du salaire moyen de salariés.
- L'effet vieillissement est lié au
mode de rémunération en fonction de l'ancienneté
décidé par l'entreprise ou issu d'accords collectifs.
- L'effet technicité s'explique par
les promotions accordées au personnel, induisant un changement de
rémunération avec changement de postes. Il inclut
également les ajustements salariaux conventionnels tels que la
revalorisation du SMIC ou du minimum conventionnel.
- L'effet glissement est dû aux
augmentations ou aux mérites accordées par l'entreprise.
C'est trois effets se traduisent par une augmentation de la MS
et peuvent êtres mesurés en niveau, masse et report.
III.3.2.2.1.Les écarts de
la MS
Ecart de la MS (E/MS)=MS N+1 - MSN. On
explique ensuite cet écart en 4 catégories
Tableau N°3 : différents types des
écarts
ECARTS
|
DEFINITIONS
|
Ecarts sur effectif
|
Ecart de la masse salariale dû à une variation de
l'effectif
entre les années N et N+1.
|
Ecarts de structure professionnelle
|
Ecart de masse salariale du aux variations de structure
(effectif d'employés, de techniciens, d'ingénieurs,
gestionnaires, comptables, etc.).
|
Ecarts d'ancienneté
|
Ecart de masse salariale du au niveau d'ancienneté des
salaires. Cet écart est souvent favorable en cas de remplacement des
salariés partout à la retraite par des salariés plus
jeunes et moins bien rémunérés. On parle de l'effet de
« Noria ».
|
Ecarts sur taux nominal
|
Ecart lié à la hausse des salaires non
liée à une promotion ou l'ancienneté (hausse
générale ou mérité).
|
Source : les experts RH by GERESO
Le tableau ci-dessus nous donne les différents types
d'écarts que nous avons ainsi que leurs définitions pour
différencier les uns et les autres dans le but d'avoir une idée
claire.
III.3.2.2.2. Les formules de la
MS
Pour évaluer ces 4 écarts, il est
nécessaire de procéder au calcul de la MS fictive afin d'isoler
les variations liées aux effectifs de structure, d'ancienneté et
taux nominal.
Formule de calcul :
Ø Ecart sur effectif = MS N+1 à salaire constant
- MSN ;
Ø Ecart sur structure = MS N+1 à structure
constant - MSN+1 à salaire constants ;
Ø Ecart sur ancienneté (effectif Noria) =
MS N+1 à ancienneté constante - MSN+1 à structure
constante ;
Ø Ecart sur taux = MS N+1 - MS N+1 ancienneté
nominale constante.
Calcul de la masse salariale brute : MS brutes = salaires
bruts+ primes + heures supplémentaire - charge patronale.
NB:Pour connaitre le salaire moyen d'un
employé on fait masse salariale sur nombre effectif
d'employés :
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre à été subdivisé en
deux grandes sections, à savoir :
ü SECTION I :
Généralités sur la
rémunération : la rémunération
considérée comme facteur de la motivation du personnel a pour
objectifs d'attirer et de fidéliser la main d'oeuvre d'une
entreprise ; décrire et expliquer différente forme des
rémunérations tout en faisant ressortir tout leur avantage et
inconvénient qui s'y rattachent ; déterminer les
éléments sur lesquels le salaire est basé, ...
ü SECTION II : Notions sur la masse
salariale : à travers cette section, nous avons
considéré la masse salariale comme plus que jamais une variable
économique et sociale clé de l'organisation et principalement
composé des dépenses liées aux rémunérations
directes ou indirectes perçues par les salariés. Il existe
plusieurs sortes des masses salariales, quant à nous, avions mis plus
l'accent sur la masse salariale RH concerne le salaire ; avions
également parlé des effets de la MS ainsi que le GVT
(Glissement-Vieillissement-Technicité), ces deux éléments
permets de mieux comprendre la variation du salaire moyen des
salariés.
QUATRIEME CHAPITRE : L'ANALYSE CORELATIVE ENTRE LES
RESSOURCES HUMAINES ET LA MASSE SALARIALE DANS LA GESTION DE KAMOTO COPPER
COMPANY
Vu l'importance d'une gestion, nous nous baserons sur les deux
types de gestion dans l'entreprise KCC, à savoir :
1. La GRH
2. La GMS
IV.1. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (CHEZ KAMOTO COPPER
CAMPANY)
La gestion des ressources humaines chez KCC (anciennement
gestion du personnel ; parfois appelé gestion du capital humain)
est l'ensemble des pratiques mises en oeuvre pour administrer, mobiliser et
développer les ressources humaines impliquées dans
l'activité de son organisation.
IV.1.1. Rapport entre GRH et l'acquisition du personnel
Le rapport en est qu'une fois les besoins identifiés,
l'entreprise procède à l'acquisition des compétences pour
le satisfaire toute en suivant une démarche de la gestion des ressources
humaines qui consiste en un processus d'activités pour
l'évaluation, le recrutement, la formation et intégration de son
effectif.
IV.1.2.Catégorisation et classification
professionnelle a kamoto copper campany
La catégorisation des fonctions et postes dans le
système de gestion de KCC, tous les emplois au sein de cette
dernière sont répartis respectivement en plusieurs
catégories et se classifient de la manière suivante :
IV.1.2.1. Personnel de direction
Un personnel est un responsable de la gestion administrative
et des conditions de travail de l'effectif salarié de l'entreprise. Il a
comme rôle la coordination des employés et de la
hiérarchie. Il assure le dialogue entre les salariés et les
différents partenaires sociaux, en accord avec la politique de gestion
du personnel définie par la direction générale et la
réglementation en matière de droit du travail.
IV.1.2.2. Personnel cadre (C14 à 2)
Un cadre d'entreprise est un salarié dont le niveau de
salaire est situé parmi les élevés de son entreprise en
raison des fonctions et des responsabilités que ce dernier assume au
sein de l'entreprise, ainsi que son encadrement et son management qu'il exerce
dans celle-ci.
IV.1.2.3. Personnel de maitrise (B 09 à B13)
Un agent de maitrise est un salarié faisant partie
d'une catégorie de personnel de production dotée d'une
responsabilité d'encadrement du personnel ouvrier au niveau d'un staff
ou équipe de travail d'un atelier, une chaine ou de tout autre
sous-ensemble de production.
L'agent de maitrise assure sous les ordres, l'encadrement, le
bon déroulement des opérations de production. Il dispose d'un
savoir-faire professionnel spécifique et d'une plus grande autonomie que
les employés.
La position d'agent de maitrise correspond
généralement à une section spécifique de
l'échelle hiérarchique ou de la classification professionnelle
mise en place par les conventions collectives. Il est un statut social se
situant entre l'employé et le cadre.
IV.1.2.4. Personnel d'exécution (A 01 à A
08)
Il s'agit généralement des postes
sédentaires en atelier ou sur l'espace plus large de l'entreprise. Un
agent d'exécution est placé sous la responsabilité d'un
chef de groupe qui lui transmettra toutes les consignes nécessaires.
Ainsi dans le cadre de KAMOTO COPPER COMPANY, nous vous
présenterons la classification des emplois pour le
Personnel (d'exécution, de maitrise et cadre) sous un
tableau :
Tableau N°4: De classification des emplois
à KCC.
Catégories
|
Echelons
|
Agents d'exécutions
|
Manoeuvre Lourd
|
A01
|
Manoeuvre spécialisé
|
A02
|
Travailleur semi-qualifié
|
A03
|
Travailleur qualifié
|
A04
|
A05
|
Travailleur hautement qualifié
|
A06
|
A07
|
A08
|
Agents de maitrise
|
B09
|
B10
|
B11
|
B12
|
B13
|
Agents de maitrise
|
Superviseur
|
C14
|
C15
|
C16
|
C17
|
Coordonateur
|
C18
|
C19
|
0
|
1
|
2
|
Source : KCC/SA, convention collective, mai 2016.
IV.1.2.5. La tension
Les tensions professionnelles peuvent-elles renforcer la
cohésion, l'univers des organisations est souvent rude et les relations
humaines se maintiennent grâce aux compromis, au renoncement de certaines
idées, d'où certaines tensions pouvant
dégénérer en conflits.
Ces situations de conflit occasionnent du stress,
élément déclencheur de pathologies diverses. L'entreprise
a donc mis en oeuvre des mesures pour protéger le climat relationnel ou
si le conflit existe déjà, elles doivent apporter une
réponse rapide et efficace pour sauver leur climat relationnel.Le climat
relationnel est vécu par les collaborateurs de toutes les organisations
et peut se traduire par l'ambiance de travail ou la convivialité des
relations humaines.Les facteurs qui favorisent le climat relationnel peuvent
être regroupés dans cinq catégories :
· La culture d'entreprise :
Les valeurs affichées dans le cadre de la culture
d'entreprise sont très mobilisatrices. Les normes, les codes, les
règles de vie sont autant de moyens de souder un groupe au sein d'une
organisation.
· Le plaisir d'aller au travail :
L'emploi occupé, les responsabilités
quotidiennes sont des éléments qui motivent et mobilisent les
salariés au travail.
· La communication interne :
Elle est primordiale entre les salariés eux-mêmes
ou entre la hiérarchie et les collaborateurs. Le partage de
l'information renforce le sentiment d'appartenance. Les relations entre
collègues favorisent l'entraide et la transparence de l'information
apaise le climat.
· Le leadership :
Les supérieurs hiérarchiques doivent savoir
mobiliser autour d'un objectif en donnant la direction à suivre, le
calendrier des opérations et en sachant encourager l'équipe de
collaborateurs.
Le respect de la parole donnée et le traitement
équitable des différentes situations favorisent la
cohésion des groupes. Le leader doit parfois accepter de se former
à certaines techniques managériales pour être un manager
suivi par des collaborateurs en toute confiance.
· La stratégie des ressources humaines :
La reconnaissance de l'investissement et de la qualité
du travail passe par une rémunération équitable et
satisfaisante. La rémunération reste une motivation pour tout
poste de travail mais l'évolution de carrière accompagnée
de la possibilité d'obtenir des formations favorise également le
climat relationnel.
IV.1.3. Les besoins des employés
Notre échantillon est constitué de 300 agents
comme repartis dans le tableau. Le dépouillement des questions
fermées s'effectuera par pointage pour ressortir les fréquences
de distribution, à la fin nous dégagerons les effectifs à
partir desquelles nous allons calculer les pourcentages selon la formule
suivante :
ü P : pourcentage ;
ü F : la fréquence d'apparition de la
réponse ;
ü N : nombre total des fréquences ou de la
distribution.
Données en rapport avec les variables
Tableau N°5 : Répartition des
enquêtes selon leur sexe.
Sexe
|
Fréquence
|
Population (%)
|
Féminin
|
62
|
21
|
Masculin
|
238
|
79
|
Total
|
300
|
100
|
Source: GRH KAMOTO COPPER COMPANY.
Pour ressortir les besoins des employeurs il nous a fallu
faire un sondage des 300 représentatifs sur un ensemble de 4500
personnes comme indiquer dans le tableau d'effectif N°10. Comme
fréquence, nous avons eu 238 hommes (79%)et 62 femmes (21%) ce qui veut
dire les hommes sont nombreux que les femmes
Tableau N°6 : Sur le besoin en matière de
rémunération.
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
En matière de rémunération :
que pourriez-vous suggérer à la direction de KAMOTO COPPER
COMPANY, à vos attentes ?
|
Octroyer les avantages sociaux (soins médicaux, primes
de production et de responsabilité, etc.).
|
20
|
4
|
Primes de risques/d'encouragement.
|
60
|
11
|
Favoriser les emprunts (avance sur salaire).
|
10
|
2
|
Améliorer les conditions au travail.
|
80
|
14
|
Songer au loisir des agents.
|
6
|
1
|
Congé des agents.
|
5
|
1
|
Respect d'horaire du travail.
|
45
|
8
|
Augmentation de salaire.
|
62
|
11
|
Paie des heures supplémentaires.
|
45
|
8
|
Rémunération par rapport de performances.
|
60
|
11
|
Catégorisations des agents.
|
45
|
8
|
Octroi de bonus.
|
80
|
14
|
Fixation de salaire par rapport au panier
ménagère.
|
38
|
7
|
Total
|
556
|
100
|
Source : sondage effectué par
nous-même sur terrain.
Ce tableau reprend les attentes des employés de KAMOTO
COPPER COMPANY, leurs besoins se manifestent en 556 réponses,
ainsi :
Les primes de
risques/d'encouragement ;L'amélioration des conditions au
travail ;La rémunération en rapport avec les performances
individuelles ; L'octroi de bonus.
Ont été les réponses les plus
répétées lors de notre sondage. Nous pouvons ainsi
comprendre que « le social et autres avantages
exprimés » n'est pas pris en compte au sein de l'entreprise,
une entreprise industrielle utilisant entre autres les produits toxiques et
nocifs à la vie des agents.
Tableau N°7 : Du contrat de travail.
QUESTION
|
FREQUENCES
|
%
|
Aviez-vous signé un contrat de travail avec votre
employeur ?
|
Oui
|
300
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Source : sondage effectué par nous-même sur
terrain.
Tableau N°8 : De fixation des
rémunérations à KCC.
QUESTION
|
FREQUENCES
|
%
|
Aviez-vous eu une discussion avec votre employeur concernant
votre salaire ?
|
Oui
|
20
|
7
|
Non
|
280
|
93
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Source : sondage effectué par nous-même sur
terrain.
Ce tableau montre que 20 agents soit un pourcentage de 7% qui
avais discuté avec leur employeur lors de la signature du contrat et le
93% restant n'avez eu aucune discussion avec l'employeur.
Tableau N°9 : Respect de l'échéance
de rémunération.
QUESTION
|
FREQUENCES
|
%
|
Votre employeur tient-il au respect de la date de paie
fixée dans le contrat ?
|
Oui
|
300
|
300
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Source : sondage effectué par nous-même sur
terrain.
L'entreprise a pris l'engagement d'effectuer le virement
bancaire et le bulletin de paie est donné à chaque employé
le 25 ou 26 du mois en cours et elle y tient au respect de cet engagement.
IV.1.4. L'évolution des
effectifs
L'évolution des effectifs est un paramètre
essentiel de la variation de la masse salariale et de la gestion. Celui-ci est
un indicateur principal même de la masse salariale.
Tableau N°10 : De l'effectif
Années
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Effectifs
|
4.500
|
2.500
|
4.500
|
4.500
|
4.500
|
Source : RH
système KCC.
Graphique N°1 de
l'effectif
Depuis l'an 2015, l'ensemble du personnel de KCC
était de 4.500 employés, mais avec l'arrêt de la
productivité qui est intervenu en Septembre 2015, l'opération
départ libre a ramenée cet effectif à presque 2.500
employés et lorsque KCC a repris la production après la
construction de la nouvelle usine W.O.L (Whole Ore Leach) qui
veut signifier lixiviation direct des minerais, KCC a repris le recrutement qui
a fait qu'à la fin de 2019, l'effectif est revenu comme en début
de 2015 (4.500 employés).
IV.2. LA GESTION DE LA MASSE
SALARIALE
La gestion de la masse salariale de KAMOTO COPPER COMPANY est
une préoccupation majeure de l'entreprise, car elle constitue
généralement un gros poste des dépenses et se rattache
à l'élément primordial du bon fonctionnement de toute
l'entreprise. Elle est basée notamment sur : les calculs, la
gestion de la rémunération, le pilotage.
IV.2.1. Le salaire de base des agents KCC
Le salaire de base (SMB) correspond au brut d'avant
déduction des cotisations sociales et avant versement des prestations
sociales. In ne correspond ni aux primes, ni aux heures supplémentaires,
son montant correspond généralement à celui de la
première ligne du bulletin de paie des salariés.
Celui-ci n'est pas laissée à l'entière
initiative de l'entreprise, car l'Etat d'un côté fixe un salaire
minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et de l'autre côté un
salaire minimum agricole garanti (SMAG).
Tableau N°11 : Le barème
salarial.
Echelons
|
Catégories KCC
|
Base (USD)
|
A01
|
22.0
|
178.78
|
A02
|
31.0
|
223.84
|
A03
|
32.0
|
268.73
|
A04
|
41.0
|
310.36
|
A05
|
42.0
|
349.63
|
A06
|
52.0
|
383.72
|
A07
|
60.0
|
439.07
|
A08
|
61.0
|
450.14
|
B09
|
62.0
|
491.52
|
B10
|
70.0
|
542.10
|
B11
|
70.1
|
654.29
|
B12
|
71.0
|
759.37
|
B13
|
71.1
|
866.46
|
C14
|
71.2
|
1.150.23
|
C15
|
72.0
|
1.252.27
|
C16
|
72.1
|
1.280.71
|
C17
|
72.2
|
1.402.06
|
C18
|
73.0
|
1.545.46
|
C19
|
73.1
|
1.695.86
|
0
|
73.2
|
1.846.32
|
1
|
73.3
|
2.000.88
|
2
|
73.4
|
2.169.12
|
Source : RH système
KCC.
Le présent tableau nous montre la différence des
salaires de base par rapport auxéchelons et catégories. Donc
celui qui a une catégorie plus élevée reçoit plus
que l'autre.
Pour l'entreprise KCC, la rémunération est la
somme représentative de l'ensemble des gains susceptibles d'être
évalués et fixés par accord ou par dispositions
légales et réglementaires qui sont dû en vertus d'un
contrat de travail, par un employeur à un employé. Elle
comprend :
Ø Le salaire de base barémique en
vigueur ;
Ø L'indemnité complémentaire ;
Ø Les allocations familiales
extralégales ;
Ø L'indemnité exceptionnelle
forfaitaire ;
Ø La somme versée pour prestation ;
Ø Le prime fond ;
Ø Les allocations de congé ou indemnité
compensatoire de congé ;
Ø Les sommes payées par l'employeur pendant
l'incapacité de travail consécutive à une maladie ou
accident professionnel ou non-professionnel.
IV.2.2. L'évolution de la masse salariale
L'évolution de la charge du personnel (masse salariale)
pour l'exercice clos du 31 Décembre 2015 au 31 Décembre 2019 se
présente de la manière suivante :
Tableau N°12 : De l'évolution de la
masse salariale.
Année
|
Charge du personnel
|
Unité
|
2015
|
172.198.600
|
USD
|
2016
|
86.099.300
|
USD
|
2017
|
258.297.900
|
USD
|
2018
|
258.297.900
|
USD
|
2019
|
258.297.900
|
USD
|
Source : GRH système
KCC.
La masse salariale des années sous examen a connu une
grande baisse en 2016 de la moitié du montant de m'année 2015
suite à la diminution de l'effectif qui a été
causée par la chute du prix de cuivre et de cobalt sur le marché
mondialavec comme raison, l'abondance de ces derniers sur l'échelle
mondiale. Et âpres cette conjoncture l'entreprise a repris l'effectif de
celui de l'année 2015 en 2017 tout en ajoutant les heures du travail le
jour, la production a augmentée ensemble avec la masse salariale
jusqu'à maintenant.
La rémunération globale se réalise avec
les taux de salaire qui sont fixés par catégorie et en fonction
du poste occupé dans l'entreprise qui sont fractionnées à
l'heure, à la journée au mois. Et cette organisation du travail
se fait en deux postes à savoir :
1) Poste fixé : exerce 9h de travail par
jour :
2) Poste tournant : 12h de travail pour 2
équipes : (de surface et de fond).
Les charges du personnel constituent souvent la charge la plus
importante dans une entreprise. On peut les diviser en
rémunération du personnel et en charge connexes sur salaire, car
il doit tenir compte des dispositions du code de travail et de la
législation fiscale.
En plus, la paie représente souvent un gros travail de
préparation ; c'est pourquoi la comptabilité des charges du
personnel doit être parfaitement connue à la GRH dans une
entreprise.
IV.2.3. Les facteurs d'évolution de la masse
salariale
Le niveau de la masse salariale et évolution sont le
résultat des facteurs internes et externes a l'entreprise, qui agissent
sur la quantité, la qualité et le cout du travail. Plusieurs
facteurs peuvent influencer l'évolution de la masse salariale il
s'agit :
Ø Des mouvements de personnel (turn-over)
Ø Accroissement ou diminution de l'effectif
Ø Augmentation générale des salaires
Ø Absentéismes
Ø Suspensions du contrat (congé parental,
sabbatique)
Ø Couts liés au départ (indemnités
de licenciement)
Ø Recours au personnel de suppléance (CDD,
stagiaire, apprentis...)
La maitrise de la masse salariale suppose que l'entreprise
sache anticiper et agir de façon significative sur ces facteurs ou leurs
effets citez dans les chapitres précédents.
Graphique N° 2 de la masse
salariale
Le graphique nous montre que la masse salariale de 2015
était normale, arriver en 2016 cette dernière aconnu une
chuteà cause de la baisse de la production qui a durée une
année et après il y a eu une montée de ce dernier
dès les années 2017, la situation est restée identique
jusqu'en 2019.Nous devons savoir que la masse salariale dépend de la
production réalisée par l'entreprise, car elle permet au service
de ressources humaines de recruter au besoin ou d'assainir dans le cas
contraire, comme fut le cas de 2015-216 dans ladite entreprise.
IV.2.4. L'évaluation dûà la production
par mois
L'évaluation est liée à la production de
l'entreprise en question, fait sur base de l'offre et de la demande sur le
point de vue du marché mondial.
Tableau N°13 : Tableau approximatif de la
production de KCC/Mois.
Année
|
Tonnage
|
Charge du personnel
|
Heure de prestation
|
2015
|
100.000t
|
Normale
|
8h/jr
|
2016
|
Stockage
|
Salaire de base
|
8h/jr
|
2017
|
150.000t
|
Augmentation
|
12h/jr
|
2018
|
150.000t
|
Augmentation
|
12h/jr
|
2019
|
150.000t
|
Augmentation
|
12h/jr
|
Source : GRH système
KCC.
Le tableau nous montre l'évolution de la production de
cuivre par mois, ce qui veut dire du janvier au décembre de
l'année 2015 la production de chaque mois était de 100 000
tonnes, du janvier au décembre de l'année 2016 il y a eu stockage
alors nous considérons toujours 100 000 tonnes, du janvier au
décembre de l'année 2017, 2018 et 2029 la production de chaque
mois était de 150 000 tonnes.
Tableau N°14 : Tableau approximatif de la
production de KCC/Année
Année
|
Tonnage
|
Temps presté
|
2015
|
1.200.000
|
Normale
|
2016
|
Stock
|
Salaire de base
|
2017
|
1.800.000
|
Augmentation
|
2018
|
1.800.000
|
Augmentation
|
2019
|
1.800.000
|
Augmentation
|
Source : GRH système
KCC.
Le tableau nous montre l'évolution de la production de
cuivre par mois, ce qui veut dire du janvier au décembre de
l'année 2015 la production de chaque mois était de 1 200 000
tonnes, du janvier au décembre de l'année 2016 il y a eu stockage
alors nous considérons toujours 1 200 000 tonnes, du janvier au
décembre de l'année 2017, 2018 et 2029 la production de chaque
mois était de 1 800 000 tonnes.
Graphique N°3 de la production
L'évolution de la courbe de production nous montre que
la production des années 2015 et 2016 était la même bien
qu'en 2016 il n'y a eu que le stockageà cause de la baisse du prix des
cuivres sur l'échelle mondiale suite à la une conjoncture
économique et après sa stabilité, la vente a repris, on a
ajouté les heures du travail, au lieu de 8h le jour comme avant, ce
devenu 12heurs. Ainsi donc en 2017 la production a pris de l'ampleur qu'avant
jusqu'à nos jours.
IV.3. LA CORRELATION ENTRE LES
DEUX GESTIONS
La gestion de MS et celle de la RH va de pair en paire parce
que toutes deux dépendent de la production due à l'entreprise. En
cas d'une chute de la production la masse salariale diminue et la gestion des
ressources humaines réduit son effectif, dans le cas contraire
c'est-à-dire, lorsqu'il y a augmentation de la production elles
augmentent encore ensemble.
Tableau N°15 : De la corrélation
entre la MS et la GRH (effectif).
Année
|
Masse Salariale
|
Gestion des RH (effectif)
|
2015
|
172.198.600
|
4.500
|
2016
|
86.099.300
|
2.500
|
2017
|
258.297.900
|
4.500
|
2018
|
258.297.900
|
4.500
|
2019
|
258.297.900
|
4.500
|
Source : GRH système
KCC
Ici nous avons le tableau des données chiffrées
de nos deux gestions sous-examen celles des masses salariales et des effectifs
desdifférentes années.
IV.3.1. La corrélation desgraphiques de la
masse salariale et de l'effectif
Les deux graphiques ci-dessus nous fait voir la
corrélation qui a entre l'effectif et la gestion de la masse salariale
de 2015 à 2019, une légère différence se fait
remarquée entre les deux du fait qu'après la chute due à
la production de 2016 qui avait obligée l'entreprise à
diminuée son effectif, cette dernière a recourue au recrutement
remettant son personnel au même effectif que celui de 2015 bien que sa
masse salariale soit plus élevée que celle-ci.Au lieu de recruter
un personnel plus que celui de 2015, l'entreprise a optée pour
l'augmentation des heures de prestation et revoir à la hausse le salaire
de son personnel.
NB : la gestion de la masse salariale consiste
donc à la fois à faire la gestion financière et la gestion
du personnel.
IV.3.2 La régression linéaire
simple
Tableau N°16 de Modèle :
N°
|
X
|
Y
|
Y-
|
X-
|
Yi(X- )
|
X(X- )
|
(X- )2
|
(X- ) (Y- )
|
1
|
4,5
|
172198,6
|
-34 439,72
|
0,4
|
68 879,44
|
1,8
|
0,16
|
-13 775,90
|
2
|
2,5
|
86099,3
|
-120 539,02
|
-1,6
|
-137 758,88
|
-4
|
2,56
|
192 862,43
|
3
|
4,5
|
258 297,9
|
51 659,58
|
0,4
|
103 319,16
|
1,8
|
0,16
|
20 663,83
|
4
|
4,5
|
258 297,9
|
51 659,58
|
0,4
|
103 319,16
|
1,8
|
0,16
|
20 663,83
|
5
|
4,5
|
258 297,9
|
51 659,58
|
0,4
|
103 319,16
|
1,8
|
0,16
|
20 663,83
|
?
|
20,5
|
1 033 191,6
|
0
|
0
|
241 078,04
|
3,2
|
3,2
|
241 078,04
|
Source : conception personnelle
=
a)
b)
c)
v
Tableau N°17 : suitede Modèle :
N°
|
|
Y-
|
(Y- )2
|
(Y- )/
|
(Y- )2
|
|
2
|
1
|
236 773,08
|
-64574,5
|
4 169 866 050
|
-1,5
|
1 186 094 314
|
30 137,76
|
908 103 760,26
|
2
|
86 099,3
|
0
|
0
|
0
|
14 529 655 342,56
|
-120 539,02
|
14 529 655 342,56
|
3
|
236 773,08
|
21524,8
|
463 317 015
|
0,50
|
2 668 712 205,78
|
30 137,76
|
908 103 760,26
|
4
|
236 773,08
|
21524,8
|
463 317 015
|
0,50
|
2 668 712 205,78
|
30 137,76
|
908 103 760,26
|
5
|
236 773,08
|
21524,8
|
463 317 015
|
0,50
|
2 668 712 205,78
|
30 137,76
|
908 103 760,26
|
?
|
1 033 191,62
|
|
5 559 817 095
|
0
|
23 721 886 274
|
|
18 162 070 384
|
Source : conception personnelle
Coefficient de correction : L'effectif et la MS sont en corrélation à 88%.
C'est-à-dire que nous avons un bon modèle estimatif.
Le coefficient de détermination (R2)
vaut 77%. Alors 77% de la variabilité de la masse salariale
estexpliquée par l'effectif.
Test d'hypothèse : le
modèle est-il globalement significatif ?
Le principe : si Fisher calculé est
supérieur au Fisher Théorique on rejette l'hypothèse
nulle.
H0 : le modèle n'est pas globalement
significatif.
H1 : le modèle est globalement
significatif.
Fisher theories (2,3) = 9,55
Fisher calculé=
Puisque le Fisher Calculé est à supérieur
Fisher Théorique, on rejette l'hypothèse initiale et donc le
modèle est globalement significatif. Ceci implique que l'effectif a une
influence sur la masse salariale.
Tableau N°18 : d'ANOVA
Source de variation
|
Somme de carré
|
Degré de liberté
|
Carré moyen
|
Régression
|
18 162 070 384
|
1
|
18 162 070 384
|
Résiduelle
|
5 559 817 085
|
3
|
1 853 272 365
|
Total
|
23 721 886 274
|
4
|
5 930 471 569
|
Source : conception
personnelle
Le tableau d'analyse de la variance se présente de la
manière décrite ci-haut, nous avons la somme de carré due
à la régression qui correspond à 2 et vaut/18 162 070 384, son degré de
liberté est de 1. Ensuite nous avons la somme de carré
résiduelle (? ) 5 559 817 085, son degré de liberté est de 3
et enfin nous avons la somme de carré total de 23 721 886 274 avec comme degré de liberté
4.
CONCLUSION PARTIELLE
Il a été question de(s)/du :
ü Traitement de la gestion des ressources humaines au
sein de l'entreprise KAMOTO COPPER COMPANY SA ; l'objectif qu'elle s'est
assignée à l'égard de son personnel, entre autres :
l'objectif explicite, implicite et à long terme ;
ü Activités et missions des RH ; de son
apport dans l'action de son personnel ; le but de sa gestion ;
ü La présentation et la définition de la
catégorisation et classification professionnelle des emplois ;
ü L'analyse de la tension professionnelle des
salariés par rapport à la différenciation des
catégories et classifications d'emplois ;
ü La récolte des quelques données à
l'aide d'un questionnaire ouvert ;
ü Salariés entre autres, leurs besoins concernant
la rémunération, le contrat de travail, la fixation de salaire et
l'échéance de la rémunération ;
ü Traitement de la masse salariale, de la
présentation de salaire de base des agents selon leurs
catégories ;
ü L'évolution des effectifs et de la masse
salariale, de leurs facteurs d'évolution ;
ü Présentation des tableaux et
graphiques ;
ü Schématisation du flux des valeurs des
fonctions ; et avions finis par la corrélation de la gestion des
ressources humaines à celle de la masse salariale.
Nous sommes conscients que le présent travail n'a pas
épuisé toutes les dimensions de sa problématique, par
conséquent, nous sommes et resterons ouverts à tout critique pour
améliorer les résultats.
CRITIQUES ET SUGGESTION
1. Critiques :
Quand on parle de KAMOTO COPPER COMPANY, on voit
déjà une entreprise grande et émergeante, et il en sera
parfois déplorable qui ai tant des critiques à son égard,
de grâce pour cette dernière elle tient au moins à
satisfaire ses employés au grand besoin.
· Les temps prestés de 12heures par jour fatiguent
les travailleurs, surtout pour ceux qui font les postes ;
· L'entreprise est commerciale elle surprend tant de fois
l'assainissement de ses agents, ce qui entraine une variation fréquente
de la masse salariale ;
· Un temps réservé au loisir pour les
agents est moindre ;
· L'entreprise n'engage pas des discussions avec
l'employé concernant le salaire lors de son engagementdefois ;
· Des primes de risques ou d'encouragement
2. Suggestion
· Elle devrait augmenter l'effectif de son personnel au
lieu d'augmenter les heures de travail, car en augmentant le nombre d'heures de
travail d'un employé, cela pourrait avoir une répercussion
néfaste sur la production en cas de la fatigue de celui-ci ;
· Elle devrait aussi tenir compte aux besoins et
avis de ces employés afin de garantir une bonne production
· Que l'entreprise tienne compte des performances des
travailleurs
· Que l'entreprise pense à l'octroi des bonus
mensuelspour booster les travailleurs d'être dans une concurrence de
performance dans le but de produire davantage ;
· L'octroi des primes de risques ou
d'encouragement ;
· L'amélioration des conditions au travail sur
tous les plans ;
· L'instauration de temps de loisir des agents.
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail a été
réalisé en vue de l'obtention du diplôme de licence en
sciences économiques et de gestion, option : gestion des ressources
humaines à l'université de Kolwezi.
Notre champ d'investigation a été la
société KAMOTO COPPER COMPANY S.A. basée à Kolwezi
dans la province du Lualaba, en République Démocratique du
Congo.
C'est une société anonyme, c'est dans celle-ci
que nous avons jugé bon de mener une étude
sur : « DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES FACE
A LA GESTION DE LA MASSE SALARIALE DANS UNE ENTREPRISE
MINIERE ».
Comme d'aucuns ignorent, au sein d'une entreprise, il ne
suffit pas seulement d'avoir un personnel et le rémunérer, mais
il faut savoir aussi comment le gérer. Une bonne gestion des ressources
humaines et de la masse salariale est source d'un pilotage et bonne marche de
la production et de la performance de l'entreprise.
Ainsi, la gestion apparait à tous les niveaux comme un
impératif.
C'est pourquoi dans le cadre du présent travail, nous
aborderons la question de la problématique de la gestion du personnel et
son incidence la masse salariale.
C'est ainsi que, pour établir quelle serait le lien de
corrélation entre la politique de Gestion des Ressources Humaines chez
KCC et la masse salariale, nous nous sommes posé les questions
suivantes :
- Qu'est-ce qui détermine la rémunération
d'un agent de KAMOTO COPPER COMPANY S.A. ?
- Quel serait l'impact des ressources humaines (effectif) face
à la masse salariale ?
Pour infirmer ou confirmer notre hypothèse, mis
à part l'introduction générale, nous avons
subdivisé le travail en quatre grands chapitres qui sont :
NOTIONS SUR LES CONCEPTS DE BASE ET PRESENTATION DU
CADRE DE RECHERCHE ; dans lesquelles nous avons définis
des concepts clés et la présentation de champ d'investigation.
Le cadre conceptuel a consisté en la définition
de certains concepts terminologiques de notre travail y compris les concepts
auxiliaires.
Dans le cadre de la présentation de champ
d'investigation qui est l'entreprise minière KAMOTO COPPER
COMPANY (KCC), nous avons fait une description de
cette dernière. Celle-ci est une entreprise privée travaillant en
partenariat avec la générale des carrières et des mines
(GECAMINES) en sigle, et dont l'activité principale est
l'extraction et la production du cuivre et du cobalt.
APPROCHES THEORIQUES SUR LA FONCTION DE GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES.
Nous avons évoqué les quelques approches
théoriques sur l'étude évolutive et comparative, entre les
termes gestion du personnel (GP) et celui de gestion des ressources humaines
(GRH), tout en disant que la gestion des ressources humaines est une conception
élargie de la gestion du personnel.
GENERALITES SUR LA REMUNERATION ET LA GESTION DE LA
MASSE SALARIALE
Ce chapitre a été subdivisé en deux
grandes sections, à savoir :
ü SECTION I :
Généralités sur la
rémunération : la rémunération
considérée comme facteur de la motivation du personnel a pour
objectifs d'attirer et de fidéliser la main d'oeuvre d'une
entreprise ; décrire et expliquer différentes formes des
rémunérations tout en faisant ressortir tout leur avantage et
inconvénient qui s'y rattachent ; déterminer les
éléments sur lesquels le salaire est basé, ...
ü SECTION II : Notions sur la masse
salariale : à travers cette section, nous avons
considéré la masse salariale comme plus que jamais une variable
économique et sociale clé de l'organisation et principalement
composé des dépenses liées aux rémunérations
directes ou indirectes perçues par les salariés. Il existe
plusieurs sortes des masses salariales, quant à nous, avions mis plus
l'accent sur la masse salariale RH concerne le salaire ; avions
également parlé des effets de la MS ainsi que le GVT
(Glissement-Vieillissement-Technicité), ces deux éléments
permets de mieux comprendre la variation du salaire moyen des
salariés.
ANALYSE CORRELATIVE ENTRE LES RESSOURCES HUMAINES ET
LA MASSE SALARIALE DANS LA GESTION DE KAMOTO COPPER COMPANY
Il a été question de(s)/du :
ü Traitement de la gestion des ressources humaines au
sein de l'entreprise KAMOTO COPPER COMPANY SA ; l'objectif qu'elle s'est
assignée à l'égard de son personnel, entre autres :
l'objectif explicite, implicite et à long terme ;
ü Activités et missions des RH ; de son
apport dans l'action de son personnel ; le but de sa gestion ;
ü La présentation et la définition de la
catégorisation et classification professionnelle des emplois ;
ü L'analyse de la tension professionnelle des
salariés par rapport à la différenciation des
catégories et classifications d'emplois ;
ü La récolte des quelques données à
l'aide d'un questionnaire ouvert ;
ü Salariés entre autres, leurs besoins concernant
la rémunération, le contrat de travail, la fixation de salaire et
l'échéance de la rémunération ;
ü Traitement de la masse salariale, de la
présentation de salaire de base des agents selon leurs
catégories ; etc.
Nous sommes conscients que le présent travail n'a pas
épuisé toutes les dimensions de sa problématique, par
conséquent, nous sommes et resterons ouverts à tout critique pour
améliorer les résultats.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
· André Petit, Laurent Bélanger, Charles
Bénamou, Roland Foucher et Jean-Louis Bergerou, Gestion
stratégique et opérationnelle des ressources humaines,
éd. Gaëtan Morin, Montréal, 1993 ;
· Ballanger BG, La recherche en sciences humaines,
éd. Dalloz, Paris 1997 ;
· Dimitri Weiss et al, Relever les défis de la
gestion des ressources humaines, éd. Gaëtan Morin,
Montréal, 1998 ;
· Jean-Marie Peretti, Gestion des Ressources
Humaines, éd. Vuibert, Paris, 1998 ;
· Jean-Marie Peretti, Ressources humaines - Tout ce que
vous souhaitez savoir, éditions Vuibert, Paris, 2006 ;
· JOHNSTON J., Méthodes
économétriques, éd. Economica, Paris, 2005 ;
· L. Cadin et al., Gestion des ressources humaines,
pratiques et éléments de théorie, éd.
D'organisation, Paris, 2002S ;
· L. Cadin, F. Guérin et F. Pigeyre,Gestion des
ressources humaines, éd. Dunod, 2007.
· Lawler J., High-Involvement Management,
cité par Maxime MORENO dans « cours de
GRH », Université de Toulouse, Toulouse, 2008 ;
· Patrice Roussel, « Cours de Gestion des
Ressources Humaines », inédit, Université de
Toulouse, 2009 ;
· Peretti et Roussel, Les rémunérations,
politiques et pratiques pour les années 2000, éd. Vuibert,
2000 ;
· PERROUX F., Economie du XXème siècle,
éd. Dunod, Paris, 1964 ;
· PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971 ;
· René Dubos, cité par Maxime MORENO dans
« Cours de GRH », inédit, Université
de Toulouse, Toulouse, 2008 ;
· Weiss et Al, Ressources humaines, éd.
Organisations, 2005 ;
II. Notes des ours
Ø FANA MUSANGU Simon, « cours de
méthodes de recherche en sciences sociales »,
inédit, G2 Economie, UNIKOL, Kolwezi, 2012-2013.
III. Mémoires et TFC
v MUMBA MWEPU Christian, « Etude de pointage et
calcul de rémunération des travailleurs (cas de la GECAMINES
Groupe Ouest), inédit, TFE, L2 Economie, UNIKOL,
2014-2015 ;
v LWASHI TSHIBAMABA Mike-victoire, « Analyse de
l'indexation des salaires comme instrument d'attraction, de motivation et de
fidélisation des salariés dans une entreprise industrielle (cas
de la GECAMINES Ouest) », inédit, TFE, L2 Economie,
UNIKOL, 2014-2015
v Jean-Marie LAMSA TSHIKUNA TSHITUKA, « La gestion
du personnel dans une organisation publique (cas de
l'INSS) », inédit, TFC, G3 Economie, Université
Protestante au Congo, Kinshasa, 2007 ;
IV. Dictionnaires
ü Dictionnaire de langue française, Larousse
illustré, Nouvelle édition, Paris, 2012 ;
ü J.Y. CAPULCO et O. GARNIER, dictionnaire
d'économie et des sciences sociales, éd. Hatier, Paris,
2003 ;
ü Dictionnaire électronique Encarta 2012, Microsoft
Corporation, 2012 ;
ü MOKHTAR LAKAHAL, Dictionnaire de l'économie et
des principaux faits sociaux, éd. PUF, Paris, 2012.
Table des matières
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
3
SIGLES ET ABREVIATION
4
INTRODUCTION GENERALE
5
1. REVUE DE LA
LITTERATURE
6
2. ETAT DE LA
QUESTION
8
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESES
9
3.1.
Problématique
9
3.2.
HYPOTHESES
10
4. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
10
4.1. Choix du
sujet
10
4.2.
Intérêt du sujet
11
5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
12
5.1.
Délimitation dans le temps
12
5.2.
Délimitation dans l'espace
12
6. METHODES ET
TECHNIQUES
12
6.1.
Méthodes
12
6.2.
Techniques
13
7. PLAN SOMMAIRE DU
TRAVAIL
14
8. DIFFICULTES
RENCONTREES
14
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES
15
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
15
I.1.1. Les concepts-clés
15
I.1.1.1. La
rémunération
15
I.1.1.2. Le personnel
15
I.1.1.3. La masse salariale
16
I.1.1.4. La productivité
16
I.1.1.5. Le rendement
17
I.1.2. Concepts auxiliaires
17
I.1.2.1. La fonction
17
I.1.2.2. La motivation
18
I.1.2.3. La compétence
18
I.1.2.4. La qualification ou
classification
18
I.1.2.5. Le poste
18
I.2. PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
19
I.2.1. Description de l'entreprise Kamoto
Copper Company (KCC)
19
I.2.2. Historique et évolution de
l'entreprise
19
I.2.2.2. Durée du
contrat
21
I.2.2.3. Retombées financières
pour la GECAMINES
21
I.2.2.4. Mission et code d'éthique de
KCC
21
I.2.2.5. Aspect social
22
I.2.2.6. Structure
organisationnelle
23
Et fonctionnelle de KCC
23
CONCLUSION PARTIELLE
24
CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE THEORIQUE
SUR LA FONCTION DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
25
II.1. DEFINITION DE LA GRH
26
II.2. EVOLUTION DE LA FONCTION
GRH
26
II.2.1. De la fonction Personnel à la
fonction Ressources Humaines
26
II.2.1.1. Genèse de la Gestion des
hommes au 19ème siècle
27
II.2.1.2. De la fin du 19ème
siècle jusqu'en 1945
27
II.2.1.3. Pendant la période des
trente glorieuses
27
II.2.1.4. Depuis les années
1970
28
II.2.2. La fonction moderne des ressources
humaines (Dès 2000)
29
II.3. APPROCHES DE LA GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
32
II.3.1. Une approche contingente de la
fonction
32
II.3.2. Une approche systémique de la
fonction
32
II.3.3. Une approche
Client-Fournisseur
33
II.4. LES TENDANCES LOURDES DE LA
G.R.H.
33
II.4.1. Une fonction
stratégique
33
II.4.2. Décentralisation et
internationalisation
34
II.4.2.1. La
décentralisation
34
II.4.2.2.
L'internationalisation
35
II.4.3. L'informatisation
35
II.4.4. La
responsabilité sociale et environnementale (R.S.E.)
37
II.5. LES ACTIVITES DE LA FONCTION «
PERSONNEL » DU MANAGEMENT DES RH
38
CONCLUSION PARTIELLE
40
CHAPITRE TROISIEME : GENERALITES SUR LA
REMUNERATION ET LA GESTION DE LA MASSE SALARIALE
41
Section I : GENERALITES SUR LA
REMUNERATION
42
III.1.1. Définition de la
rémunération
42
III.1.2. Les formes de
rémunération
43
III.1.3. Les objectifs de la
rémunération
44
III.1.3.1. Les objectifs sociaux de la
rémunération
44
III.1.3.2. Les objectifs économiques
de la rémunération
45
III.1.3.3. Les attentes des
parties
46
III.1.4. Le processus de la
rémunération
46
I. La phase de
conception
46
II. La phase
d'organisation
46
III. La phase de
mise en oeuvre
47
IV. La phase de
contrôle
47
III.1.5. La fixation du salaire
47
III.1.6. Les politiques de
rémunération
49
III.1.6.1. Les objectifs d'une politique de
rémunération
49
III.1.6.2. Types de politiques de
rémunération
50
III.1.6.2.1. La politique de
rémunération individualisée
50
III.1.6.2.2. La politique de
rémunération fixe
51
III.1.6.2.3. La politique de
rémunération variable
51
III.1.7. La démarche d'une politique
de rémunération
52
III.2.1. Définition et approches de
la masse salariale
53
III.2.1.2 les approches de la masse
salariale
53
III.2.2. Les différentes notions de
masse salariale
55
III.2.3.1. La masse salariale RH concerne le
salaire.
55
a.
Rémunération en nature
56
b. Cotisations
Patronales
57
III.2.3.2. Evolution de la MS
57
a. La masse
salariale de base
58
b. L'effet
niveau
58
c. Effet
masse
58
d. Effet de
report
58
III.2.3.3. La relation effet niveau, masse
et de report
58
III.3.2.2. Le GVT
(Glissement-Vieillissement-Technicité)
59
III.3.2.2.1. Les écarts de la
MS
59
Source : les experts RH by
GERESO
60
III.3.2.2.2. Les formules de la
MS
60
CONCLUSION PARTIELLE
61
QUATRIEME CHAPITRE : L'ANALYSE
CORELATIVE ENTRE LES RESSOURCES HUMAINES ET LA MASSE SALARIALE DANS LA GESTION
DE KAMOTO COPPER COMPANY
62
IV.1. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
(CHEZ KAMOTO COPPER CAMPANY)
62
IV.1.1. Rapport entre GRH et l'acquisition
du personnel
62
IV.1.2. Catégorisation et
classification professionnelle a kamoto copper campany
62
IV.1.2.1. Personnel de
direction
62
IV.1.2.2. Personnel cadre (C14 à
2)
63
IV.1.2.3. Personnel de maitrise (B 09
à B13)
63
IV.1.2.4. Personnel d'exécution (A 01
à A 08)
63
IV.1.2.5. La tension
64
IV.1.3. Les besoins des
employés
65
Données en rapport avec les
variables
66
IV.1.4. L'évolution des
effectifs
67
IV.2. LA GESTION DE LA MASSE
SALARIALE
68
IV.2.1. Le salaire de base des agents
KCC
68
IV.2.2. L'évolution de la masse
salariale
70
IV.2.3. Les facteurs d'évolution de
la masse salariale
71
Graphique N° 2 de la masse
salariale
71
IV.2.4. L'évaluation dû
à la production par mois
72
IV.3. LA CORRELATION ENTRE LES DEUX
GESTIONS
73
CONCLUSION PARTIELLE
78
CRITIQUES ET SUGGESTION
79
CONCLUSION GENERALE
80
BIBLIOGRAPHIE
83
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