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Problematique de l'efficacite de la politque monétaire dans une économie dollarisée, cas de la RDC de 1988 a 2018


par Thomas LOKUNDA ETAMBELA
Université de Kinshasa - Licence 2019
  

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3.1.2. Coefficient de la réserve obligatoire

La réserve obligatoire est régie par l'instruction n°10 de la BCC. Au regard des dispositions de cette instruction, les banques sont tenues de constituer des réserves en les livres de la Banque Centrale. L'assiette de calcul et le taux (coefficient) de la réserve obligatoire sont déterminés par l'autorité monétaire.

En général, l'assiette et le coefficient de la réserve obligatoire restent stables. Les ajustements de cet instrument de politique monétaire ne sont opérés qu'en cas de chocs structurels sur la liquidité.

La réserve obligatoire a pour rôle d'exercer une influence sur la liquidité bancaire et par conséquent agir sur la capacité d'octroi des crédits des banques commerciales. Elle vise à contraindre les banques agréées à détenir, sous forme de monnaie centrale, une fraction des dépôts de la clientèle. La réserve obligatoire, introduite avec une vocation prudentielle, n'est désormais utilisée que dans le cadre de la politique monétaire.

Le durcissement ou l'assouplissement de la réserve obligatoire, en raison de ses incidences en termes de coûts induits et d'opportunité sur l'exploitation du système bancaire, peut provoquer un relèvement ou une détente des taux d'intérêts débiteurs des banques ou amener les banques à offrir des conditions de rémunération plus ou moins attractives sur les ressources de l'épargne.

Par ailleurs, les réserves obligatoires orientent la structure des dépôts bancaires. Elles peuvent entraîner une modification de la gestion des éléments du bilan au profit des valeurs non soumises à constitution de réserves.

3.1.3. Adjudications des billets de trésorerie (BTR)

La Banque Centrale du Congo réalise des enchères des billets de trésorerie dans le cadre de la régulation à très court terme de la liquidité bancaire. Le billet de trésorerie est un titre de créance négociable émis par l'Institut d'Emission. Les opérations sur ce titre sont régies par l'instruction n°20 de la BCC. Les BTR sont dématérialisés. Les opérations se déroulent à une fréquence hebdomadaire et les titres ad hoc sont émis pour deux maturités : 7 et 28 jours.

Les adjudications des BTR ont été mises en place au début du mois d'avril 2008 en vue de conférer une plus grande souplesse à la politique monétaire et de donner davantage l'initiative à la Banque Centrale. Elles ont permis de renforcer la régulation de la liquidité.

En guise de conclusion, il était question d'analyser dans ce chapitre le processus de la mise en oeuvre de la politique monétaire par la Banque Centrale du Congo. La première section de ce chapitre aborde le cadre institutionnel de la politique monétaire qui est l'ensemble des fondements juridiques (dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires) qui définissent la mission de la Banque Centrale, ses pouvoirs, son indépendance, ses organes de décision, et sa transparence en matière de politique monétaire.

Enfin, la deuxième section a été consacrée sur le cadre analytique de la politique monétaire de la BCC qui en premier lieu concerne les objectifs de la politique monétaire, les principaux axes d'analyse : les canaux de transmission de la politique monétaire, les analyses monétaires, la nature des chocs sur la liquidité et sur l'économie, l'analyse de l'économie et des marchés internationaux, l'analyse de la croissance de l'activité économique et des opérations du secteur public et en second lieu démontrer les facteurs qui freinent l'efficacité de la politique monétaire en RDC à savoir : la forte dollarisation, le faible développement du système financier congolais qui limite l'influence des variations du taux directeur sur le reste de l'économie, la dominance budgétaire, la vulnérabilité aux chocs exogènes, et l'inélasticité de la demande de monnaie au taux d'intérêt. Cette situation fait que la portée des impulsions de la politique monétaire soit restreinte.

La troisième section a eu le mérite d'examinée le cadre opérationnel de la politique monétaire en RDC qui se focalise sur l'ensemble des instruments (les taux d'intérêt sur le refinancement, le coefficient de la réserve obligatoire et les adjudications de billets de trésorerie) que la Banque Centrale utilise dans le but d'atteindre ses objectifs (final, intermédiaire, opératoire) de politique monétaire.

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