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Problematique de l'efficacite de la politque monétaire dans une économie dollarisée, cas de la RDC de 1988 a 2018


par Thomas LOKUNDA ETAMBELA
Université de Kinshasa - Licence 2019
  

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INTRODUCTION GENERALE

1. ETAT DE LA QUESTION

La problématique de l'efficacité de la politique monétaire continue à faire débat entre différentes approches. Cette étude commence par analyser les travaux antérieurs dont voici quelques résultats:

KATIM SECK (2010) à analyser l'impact de la politique monétaire sur la croissance économique dans l'UEMOA, et est parti de la question selon laquelle existe-t-il une relation entre la politique monétaire et la croissance économique ? Après analyse des résultats, cette étude a eu le mérite de révéler l'effet de la politique monétaire sur la croissance économique par le biais de l'investissement total réel.1(*)

Rodriguez BAHATI (2010) cherchant à connaitre l'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC de 1976 à 2010, est parti de la question de savoir si la politique monétaire (par la fixité des taux directeurs) a-t-elle influencée la croissance économique en RDC ?, après analyse, les résultats obtenus montrent que les taux directeurs ne constituent pas une priorité marquante en RDC pour stabiliser le prix sur le marché de biens et services, d'autant que le recours à l'émission incontrôlée de la monnaie constituait un point culminant du financement de déficit budgétaire pendant plus d'une décennie et demie, ainsi que la croissance du secteur informel dans l'espace économique national constitue également un choc négatif et la stabilisation des prix.

En outre, la dollarisation de l'espace monétaire engendre une dépréciation de la monnaie nationale, tous ces facteurs rendent la politique monétaire en RDC moins influente sur les agrégats économiques du pays.2(*)

Reagan KIBABELA POLO (2011) à mener son étude sur : l'incidence de la politique monétaire sur le niveau général des prix en RDC de 1998 à 2009, il est parti de la question de savoir le caractère inopérant de la politique monétaire de la BCC sur le niveau général des prix découle-t-il du mauvais agencement des instruments directs et indirects, de l'inélasticité de l'offre des biens et services ou bien de la mauvaise allocation des ressources ? Après analyse et interprétation des résultats, il ressort que la responsabilité de l'inefficacité de la politique monétaire en RDC incombe aussi bien au gouvernement qu'à l'autorité monétaire (BCC) étant donnée son incapacité attestée de résister aux pressions du gouvernement en matière d'octroi des avances pour combler le déficit budgétaire qui est pour la plupart de cas, sources de la housse généralisée des prix c'est-à-dire l'inflation.3(*)

Félix FISCHER, Charlotte LUNDGREN, et Samir JAHJAH (2013) dans leur article : « vers une politique monétaire plus efficace : le cas de la République démocratique du Congo », arrive à trouver plusieurs facteurs qui expliquent l'inefficacité de la politique monétaire en RDC, confirmée par l'analyse économétrique dont : forte dollarisation, faiblesse institutionnelle et administrative, prééminence de la politique budgétaire et manque de capacités et de crédibilité des autorités monétaires.4(*)

Emmanuelle KAMOLO BITOTA (2017) à étudiée la transmission de la politique monétaire, une analyse empirique par le canal du taux d'intérêt de 2002 à 2016, se posant la question de savoir si la transmission de la politique monétaire de la BCC sur l'économie réelle est-elle efficace par le canal du taux d'intérêt ? A l'issue de l'analyse des données recueillies et des tests statistiques et économétriques effectués, il en ressort que la politique monétaire n'est pas efficace dans sa transmission sur l'économie réelle via le canal du taux d'intérêt. Les impulsions de celle-ci par le taux directeur n'atteignent pas la croissance économique, faute des taux débiteurs exorbitants qui n'encouragent pas le crédit à l'investissement.5(*)

De ce qui précède, cette étude s'inscrit dans la continuité des travaux antérieurs. Sa particularité se situe à deux niveaux. D'un côté, elle propose d'analyser l'efficacité de la politique monétaire dans un contexte particulier, celui d'une économie dollarisée comme c'est le cas de la République Démocratique du Congo ; et l'efficacité de cette dernière va dans le sens de sa capacité à atteindre les objectifs, tout ceci durant une période précise, de 1988 à 2018. Et de l'autre côté, elle recherche les contraintes qui pèsent sur l'efficacité de la politique monétaire et du secteur bancaire en général.

* 1 KATIM S., L'impact de la politique monétaire sur la croissance économique dans l'UEMOA, Mémoire de DEA, UGBS, 2010, p.11.

* 2BAHATI R., L'incidence de politique monétaire sur la croissance économique en RDC de 1976 à 2010, Mémoire de licence, UCC, 2010, p.9.

* 3KIBABELA P., L'Incidence de la politique monétaire sur le niveau général des prix en RDC de 1998 à 2009, Mémoire de licence, ULK, 2011, p.15.

* 4Felix F., Charlotte L., et Samir J. (2013) : « Vers une politique monétaire plus efficace : le cas de la République démocratique du Congo », in Working Paper, n°13/226, Fonds monétaire international,Octobre, p.28.

* 5KAMOLO BITOTA E.,Transmission de la politique monétaire une analyse empirique par le canal du taux d'intérêt de 2002 à 2016, mémoire de licence, UCC, 2017, p.5.

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