2.14.2. Infirmière
L'infirmier doit faire en cas de :
Ø Dépistage de la tuberculose :
o Identification de cas suspects est faire des tris des
patients ;
o Réalisation de l'intradermoréaction à
la tuberculine ;
o Réalisation des crachats BAAR ou tubage gastrique ;
o Recherche systématique de l'infection à VIH.
v Traitement de la tuberculose :
Ø Dispensation supervisé des antituberculeux ;
Surveillance de :
Ø Appétit ;
Ø Poids ;
Ø Fréquence Respiratoire ;
Ø Température.
Ø Notification effet secondaire aux médecins.
Ø Éducations thérapeutique.
Ø Contrôle des crachats BAAR au 2, 5 et
6ème mois.
v Prévention de la tuberculose
Ø Informer l'accompagnant du malade ou le gardien du
malade ;
Ø Mise en place des mesures préventives en
salles d'hospitalisation (port de masque...)
v Gestion des données
Ø Remplir la fiche du traitement pour chaque patient ;
Ø Renseigner régulièrement le registre de
dispensation ;
Ø Gestion des stocks des médicaments ;
Ø Rédiger des rapports trimestriels.
Le rôle de l'infirmier est très important en
milieu hospitalier, il doit en résumé dispenser et faire la
supervision de la prise des antituberculeux et aussi informer et
communiqué avec les patients et à l'accompagnant des malades.
2.15. Prévention
Elle comporte les volets suivants :
v Isoler et traiter les patients contagieux.
Le traitement antituberculeux rapide des malades
représente la meilleure prévention contre la transmission de la
maladie.
v Dépister les sujets infectés.
Le principe du dépistage est de procéder en
cercles concentriques autour du cas (selon l'image du caillou dans l'eau)
impliquant successivement les personnes évoluant dans un cercle
étroit, puis régulier ou occasionnel. Le dépistage est
basé sur la pratique du test tuberculinique. Il sera
complété par une radiographie du thorax chez les personnes ayant
un test tuberculinique positif (égal ou supérieur à 10
mm). La radiographie sera effectuée d'emblée chez les enfants de
moins de 5 ans, les personnes âgées, et les
immunodéprimés, car dans cette éventualité la
négativité du test tuberculinique n'exclut pas une tuberculose
évolutive.
v Traiter les sujets infectés et les sujets-contact.
Une chimio prophylaxie antituberculeuse peut être
prescrite pour prévenir la progression d'une infection tuberculeuse vers
la maladie ou pour prévenir une infection chez un sujet ayant un test
tuberculinique négatif, en contact récent et étroit ou
régulier avec un patient contagieux. La chimio prophylaxie n'est
concevable qu'en l'absence de tout signe de maladie tuberculeuse.
S'il s'agit d'un sujet contact non infecté, un
contrôle du test tuberculinique est effectué trois mois
après le début de la chimio prophylaxie : si le test s'est
positivé en dehors de tout autre signe clinique et/ou radiologique de
tuberculose, le traitement est poursuivi pendant encore trois mois ; si le test
est toujours négatif, une vaccination par le BCG doit être
entreprise.
v La vaccination BCG
Le BCG (bacilles de Calmette et Guérin) est une souche
vivante non virulente de bacilles tuberculeux bovins. La vaccination a pour
conséquence l'acquisition en quelques semaines d'une prémunition
relative contre la tuberculose et d'une allergie tuberculinique (positivation
du test).
DEUXIEME PARTIE : LA PARTIE PRATIQUE
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