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Etat des lieux de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la ville de Kikwit : cas du quartier Ngulunzamba dans la commune de Lukemi


par Célestin SUNKEY
Université de KIkwit - d'Ingénieur Agroéconomiste  2020
  

Disponible en mode multipage

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TABLE DES MATIERES

IN MEMORIAM iii

EPIGRAPHIE vi

DEDICACE vii

REMERCIEMENTS viii

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX ix

LISTE DES PHOTOS x

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES xi

RESUME xii

SUMMARY xiii

INTRODUCTION 1

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESES 3

3. OBJECTIFS 3

3.1. Objectif global 3

3.2. Objectifs spécifiques 3

4. CHOIX ET INTETRET DU SUJET 4

5. DELIMITATION 3

6. DIFFICULTE RENCONTREES 4

7. CANEVAS DU TRAVAIL 4

PREMIER CHAPITRE : CADRE THEORIQUE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE 5

GENERALITE 5

1.1. SECURITE ALIMENTAIRE 5

1.1.1. Origine et évolution 5

1.1.2. Définition 6

1.1.3. Concept 6

1.1.4. Groupe et déterminants de la sécurité alimentaire 7

1.1.5. Aperçu de la sécurité alimentaire en RDC 7

1.2. Insécurité Alimentaire 8

1.2.1. Définition 8

1.2.2. Causes de l'insécurité alimentaire 9

1.2.3. Insécurité alimentaire en RDC 3

1.3. Nutrition 10

1.3.1. Ration et équilibre alimentaire quotidien.............................................................................................13

1.4. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES 3

1.4.1. Ménage 15

I.4.2. Disponibilité alimentaire 15

I.4.3. Sécurité et l'insécurité alimentaire des ménages 16

I.4.4. Production alimentaire et sécurité alimentaire 16

I.4.5. Politique alimentaire et développement 17

I.4.6. Paramètres clés de la classification de la sécurité alimentaire 17

I.4.7. Mesures de la sécurité alimentaire 17

I.4.8. Faim 17

1.4.8.1. Bref aperçu sur les besoins nutritionnel 18

1.4.8.2. Besoins en protéines 18

1.4.8.3. Besoins en lipides 18

1.4.8.4. Besoins en glucides 19

1.4.9. Revenu 19

1.4.9.1. Définition 19

1.5. POLITIQUE AGRICOLE 20

1.5.1. Définition 20

1.5.2. Problématique des politiques agricoles en Afrique 21

1.5.3. Politique agricole en RDC 21

1.5.4. Satisfaction des besoins alimentaires selon la théorie économique 22

1.5.5. Politique publique de la lutte contre la faim 23

1.5.6. Importance commerciale et aides alimentaires 23

1.5.7. Causes de la faim selon la théorie économique 24

DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE ET MILIEU D'ETUDE (QUARTIER NGULUNZAMBA) 26

2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE 26

2.1.1. Méthode 26

2.1.2. Techniques 26

2.1.3. Population 26

2.1.4. Echantillonnages 27

2.2. Outils de collecte des données 27

2.3. PRESENTATION DU QUARTIER NGULUNZAMBA 28

2.3.1. Brève histoire 28

2.3.2. Situation géographique 29

2.3.2.1. Localisation 29

2.3.2.2. Altitude et longitude 30

2.3.2.3. Climat 30

2.3.2.4. Nature du sol 30

2.3.2.5. Végétation 30

2.3.2.6. Hydrographie 30

2.3.2.7. Relief 31

2.4. Population 31

2.4.1. Situation socio-économique et culturelle 32

2.4.2. Situation sanitaire 32

2.4.3 Situation sécuritaire 33

TROISIEME CHAPITRE : RESULTATS 34

3.1. PROFIL DES REPONDANTS 34

3.1.1. Caractéristiques sociodémographiques des ménages en insécurité alimentaire 34

3.1.1.1. Sexe 34

3.1.1.2. Age 34

3.1.1.3. Etat civil ou statut marital 35

3.1.1.4. Niveau d'instruction 35

3.1.1.5. Confession religieuse des ménages 36

3.1.1.6. Profession 36

3.2. DIVERS RISQUES DES MENAGES SUR LES MECANISMES DE SURVIE 37

3.2.1. Taille des ménages 37

3.2.2. Statut résidentiel 37

3.2.3. Revenu mensuel des chefs de ménages 38

3.2.4. Répartition des résultats selon l'activité principale des chefs de ménages 39

3.2.5. Résultats selon que le revenu devant assurer la sécurité alimentaire familiale 39

3.2.6. Revenu pour assurer la sécurité alimentaire familiale 40

3.2.7. Ménage privilégiant une catégorie de dépense 40

3.2.8. Catégorie de dépense privilégiée par les ménages 41

3.3. FACTEURS DETERMINANTS LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES DU QUARTIER NGULUNZAMBA 41

3.3.1. Répartition des résultats selon le nombre de repas consommé par jour 42

3.3.2. Habitude de prendre le repas 42

3.3.3. Répartition des résultats selon la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du quartier Ngulunzamba 43

3.3.4. Légume 44

3.3.5. Viande 45

3.3.6. Répartition des résultats sur le dessert de l'enquêté après le repas 45

3.3.7. Répartition des résultats selon que le ménage est satisfait ou pas des repas de la journée 46

3.3.8. Cause de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Nguluzamba 2020 47

3.3.9. Ce que font les ménages pour remédier à la situation de l'insécurité alimentaire 48

3.4. AMELIORATION DES CAPACITES D'ALIMENT CONSOMME PAR JOUR ET VALEUR NUTRITIONNELLE DU QUARTIER NGULUNZAMBA 48

3.4.1. Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes) 48

3.5. DISCUSSION DES RESULTATS PAR RAPPORT A L'ETAT DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DU QUARTIER NGULUNZAMBA 52

CONCLUSION 54

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 56

ANNEXES 59

IN MEMORIAM

Je saisis cette occasion pour rendre hommage à ma très chère mère BOUNIGELA BAPE Cécile que la mort nous a Prématurément arrachée en juin 2010.

EPIGRAPHIE

« Aucune société ne peut être florissante et heureuse, si la majorité de ces membres est pauvre etmisérable : Adam Smith ».

Célestin SUNKEY DAIGAMA  

« Tous savoir réside dans le moi intérieur »

DEDICACE

A l'Eternel Dieu réacteur de l'univers, la force cosmique ;

A toute ma famille ;

A mes amis, collègues et connaissances ;

A tous ceux qui ont un esprit de recherche scientifique.

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de nos recherches en économie agricole, c'est pour nous, un agréable devoir de remercier toutes les personnes physiques et morales qui ont contribué d'une manière ou d'une autre à sa réalisation. Nous tenons à exprimer de manière particulière nos sentiments de gratitude et nos remerciements aux personnes suivantes :

A l'Eternel Dieu Tout Puissant, mon véritable mentor qui est resté cette main invisible qui me plonge dans des marasmes, m'en sort sans la moindre égratignure et m'enlève au-dessus de mes ambitions  pour sa protection, son souffle de vie, son courage, sa force, son intelligence, sa sagesse et sa volonté de pouvoir bien achever notre cursus académique. Que l'honneur, la paix, l'amour, la puissance, la richesse et la gloire te reviennent pour les siècles des siècles ;

Monsieur le Professeur Dr. Ir. MANKONDOJean -Bosco, Monsieur le Chef de Travaux NZAMA BANGUKA André pour vouloir accepter malgré ces innombrables occupations d'orienter cette étude scientifique à la collecte de données et ses analyses ;

Aux personnelles de l'ONG BAKA MBONGO, à mon oncle SUNKEY Djef pour leur financement qui nous a permis à la recherche de cette étude scientifique.

Aux autorités académiques de l'université de Kikwit, au corps professoral de la faculté des sciences agronomique particulièrement le Secrétaire Académique Facultaire le Chef de travaux KIHOSA KIKALULU J.B., au Chef de travaux MUKIAMPELE Chantale MATWO Steeve,les assistants MPUPU Blaise, MAFUTANTANTU Yves, KIBADI Moïse,... pour leurs conseils et accompagnement dans notre formation intellectuelle ;

Monsieur le chef de division de PATO de l'UNIKIK maitre Noël KAYANDA KY'S- KASONGO, Monsieur l'ingénieur agroéconomiste NAKATALA LUZOLO Herve, La famille SUNKEY, La famille NTIL et plus particulièrement à l'ingénieur agroéconomiste NTIL IBAMUR Archange, à ma fille SUNKEY BOUNINGELA Victoria et enfin mes remerciements s'adressent ensuite à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de mémoire et dont nous n'avons pas pu citer les noms. 

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

Figure 1 : Revenu mensuel des chefs de ménages..........................................................38

Figure 2 : Répartition des résultats selon la forme de repas le plus souventconsommé par les ménages du quartierNgulunzamba............................................................................43

Tableau 1 :Liste des sigles et acronymes........................................................................................XI

Tableau 2 : Kilocalorie des aliments pour 100 grammes...................................................11

Tableau 3 : Apport quotidien recommandé en pourcentage des différents nutriments. ...............13

Tableau 4 : Apport quotidien total en calories en fonction de l'activité physique et du sexe..........14

Tableau 5: Commune et quartiers de la ville de Kikwit.....................................................28

Tableau 6: Population du quartier Ngulunzamba en 2020..................................................31

Tableau 7 : Sexe des chefs de ménages (genre).............................................................34

Tableau 8 : Age des chefs de ménages........................................................................34

Tableau 9 : Etat civil ou statut marital........................................................................35

Tableau 10 : Niveau d'instruction des chefs de ménages ...............................................35

Tableau 11: Confession religieuse des ménages............................................................36

Tableau 12 : Profession des chefs de ménages..............................................................36

Tableau 13 : Taille des ménages..............................................................................37

Tableau 14 : Statut résidentiel.................................................................................37

Tableau 15 : Activité principal des chefs de ménages......................................................39

Tableau 16 : Revenus devant assurer la sécurité alimentaire familiale....................................39

Tableau 17 : Répartition des résultats selon que les revenu ne parvient pas à assurer la sécuritéalimentaire familiale............................................................................................40

Tableau 18 : Dépense privilégiée.............................................................................40

Tableau 19 : Dépense privilégiée par les ménages.........................................................41

Tableau 20 : Nombre de repas consommé par jour.........................................................42

Tableau 21: Moment où les ménages du quartier Ngulunzamba ont l'habitude de prendre leur repas..............................................................................................................42

Tableau 22 : Légumes les plus souvent consommés par les ménages...................................44

Tableau 23 : Viande la plus souvent consommés par les ménages......................................45

Tableau 24 : Dessert après le repas ........................................................................45

Tableau 25 : Satisfaction de repas ...........................................................................46

Tableau 26 : Cause de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle........................................47

Tableau 27 : Remédier la situation de l'insécurité alimentaire .........................................48

Tableau 28 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)................................................................................49

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

Photo 2 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

Photo 3 : Revenu mensuel des chefs de ménages

Photo 4 : Répartition des résultats selon la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du quartier Ngulunzamba

Photo 5 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

Photo 6 :Pesage des aliments du quartier Ngulunzamba

Photo 7 : L'état sanitaire des enfants du quartier Ngulunzamba

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

Tableau 1 :Liste des sigles et acronymes

AGVSAN

Analyse Global de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition

AGR

Activités Génératrices de Revenu

APE

Accords de Partenariat Economique

ACP

Agence Congolaise de Presse

ACF

Action Contre la Faim

BM

Banc Mondial

CAID

Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement

CIN

Conférence Internationale sur la Nutrition

C.M.C.O

Centre Médico-Chirurgical et Obstétrical

C.B.C.O

Communauté Baptiste du Congo

DPDR

Déclaration de Politique de Développement Rural

DSF

Direction de la Santé Familiale

FAO :

Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

FIDA

Fonds International de Développements Agricole

INERA

Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomique

IPC

Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire

INS

Institut Nationale de Statistique

IPAR

Initiative Prospective Agricole

OMD

Objectif du Millénaire pour le Développement

OMS

Organisation Mondiale de la Santé

ONASA

Office National de D'appuis à la Sécurité Alimentaire

ONG

Organisation Non Gouvernementale

ONG

Organisation Non Gouvernementale

PAN

Programme Alimentaire Mondiale

PANAN

Plan d'Action National pour l'Alimentation et la Nutrition

PNCSA

Programme National Complet de Sécurité Alimentaire

PA

Programme Agricole

PAC

Politique Agricole Commune

PNIA

Programme National d'Investissement Agricole

PNSA

Programme National de Sécurité Alimentaire

PAM

Programme Alimentaire Mondial

PAM

Programme Alimentaire Mondial

PAS

Plans d'Ajustement Structurel

PUND

Programmé des Nations Unies pour le Développement

UNIKIK 

Universités de Kikwit

COVID -19

Corona Viris Deases-2019

RESUME

Nous voici au terme de ce travail scientifique qui a porté essentiellement sur « Etat des lieux de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la ville de Kikwit : Cas du quartier Ngulunzamba dans la commune de Lukemi ».

L'objectif général de cette recherche était d'analyser la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba afin de fournir des informations susceptibles d'orienter les interventions du gouvernement tant provincial que national en vue d'éradiquer ce fléau de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Pour arriver aux résultats escomptés de cette étude, la méthode d'enquête nous a servi à constituer notre base des données et à cela s'ajoute la méthode statistique qui, elle aussi nous a servi pour l'analyse des données recueillies sur terrain manuellement enfin sous le logiciel Excel. 10 et SPSS.16.

Après diverses analyses des résultats d'enquête sur terrain, nous avons constaté que la plupart des ménages du quartier Ngulunzambaont un système de la monotonie alimentaire, ce qui se justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent les aliments d'origines végétale que animale suite aux revenus faibles de leurs activités, ne leur permettant pas de se procurer des aliments nutritionnels de base.

Au regard des résultats du tableau 28 de cette investigation et tenant compte de la quantité des calories recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Mots clés : Sécurité alimentaire et nutritionKikwit,Ngulunzamba

SUMMARY

Here we are at the end of this scientific work which focused mainly on «State of play of food and nutritional security in the city of Kikwit: Case of the Ngulunzamba district in the municipality of Lukemi».

The general objective of this was to analyze the food and nutritional security situation in the Ngulunzamba district in order to provide information likely to guide the interventions of the government, of both the provincial and national government, in order to eradicate this scourge of food and nutritional insecurity.

To achieve the expected results of this study, the survey method was used to constitute our database and to this is added the statistical method which also served us for the analysis of data collected in the field manually. Under Excel software.10 and SPSS.16.

have a system of food monotony, which is justified by the fact that they most often consume foods of plant origin than animal origin due to the low income from their activities, not allowing them to obtain basic nutritional foods

In view of the results of table 28 of this investigation and taking into account the quantity of calories recommended by the FAO (1800 to 3000 Kilocalories/ day), we can conclude that the households of the Ngulunzamba district are in a state of food insecurity and nutritional.

Keywords: Food Security and nutritional, Kikwit, Ngulunzamba

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Après des décennies de baisse constante de la production agricole, la tendance de la faim dans le monde - mesurée par la prévalence de la sous - alimentation - a repris en 2015 et est restée pratiquement inchangée ces trois dernières années, à un niveau légèrement inférieur à onze pour cent (11%) (FAO, FIDA et all, 2019).

Dans le même temps, le nombre de personnes souffrant de la faim s'est lentement accru. Résultat, plus de 820 millions de personnes dans le monde souffraient toujours de la faim en 2018, ce qui souligne l'immensité du défi à relever si l'on veut atteindre l'objectif « Faim zéro » d'ici 2030 (FAO, FIDA et all, 2019).

La flambée des prix des denrées alimentaires, la multiplication des catastrophes naturelles, l'urbanisation rapide sont autant de facteurs qui aggravent l'insécurité alimentaire et accentuent la complexité des situations d'urgence (PAM, 2009).

La faim est repartie à la hausse dans presque toutes les sous - régions de l'Afrique, laquelle représente la région ou la prévalence de la sous - alimentation est plus élevée, puisqu'elle atteint près de 20 pour cent. La faim progresse aussi lentement en Amérique latine et dans caraïbe, malgré une prévalence qui demeure inférieure à sept pour cent (7%) (FAO, FIDA, 2019).

En RDC, on estime à plus de 4 millions d'enfants souffrant de la malnutrition aigüe. Les résultats des enquêtes SMART menées entre janvier et juin 2018 révèlent des prévalences de malnutrition aiguë globale supérieure au seuil d'alerte de deux pour cent (2%) indiquant une situation nutritionnelle préoccupante. Le système de surveillance nutritionnelle en dégradation entre 2017 et 2018 marquée par l'augmentation du nombre de zones de santé en alerte... (IPC, 2018).

En terme de développement Humain, l'IDH de la République Démocratique du Congo pour 2018 s'établit à 0,459, ce qui place le pays dans la catégorie «développement humain faible » et au 179 ème rang parmi 189 pays et territoires (PNUD, 2019).

Le niveau actuel d'instabilité et d'insécurité ainsi que la succession des déplacements des populations accentue la précarité de la sécurité alimentaire. Cette situation reste fragile dans un contexte de taux de pauvreté élevés, d'instabilité politique, de conflit et d'importants risques de catastrophes naturelles, tous encore exacerbés par le manque d'infrastructures. De nombreux ménages, bien que décrits comme en sécurité alimentaire, sont tellement proches de la marge que même de petits chocs pourraient avoir des conséquences  importantes et immédiates (FAO& INS, 2008).

La RDC possède un important potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie est fortement tournée vers l'exportation des produits miniers. L'agriculture reste la principale activité en milieu rural mais souffre d'une insuffisance voire absence de mécanisation (PNSA, 2010).

Bien que le pays dispose d'énormes potentialités agricoles, les populations demeurent largement exposées aux risques d'insécurité alimentaire. Les conditions de vie restent très précaires pour le plus grand nombre et se dégradent particulièrement en milieu rural et dans les zones d'insécurité où les populations, souvent en fuite, perdent leurs moyens d'existence et subissent périodiquement des abus de la part des éléments armés (PNSA, 2010).

Par ailleurs, l'accroissement démographique (3,3% par an en moyenne avec comme fait nouveau une population urbaine représentant 34% de la population totale), les différents régimes fonciers, le détournement des propriétés terriennes et l'appauvrissement des sols dus à l'exploitation non durable des terres provoquent des tensions souvent exacerbées par des polarisations ethniques qui entretiennent des situations conflictuelles (PNSA, 2010).

S'en tenant aux observations quotidiennes, il est évident que la situation actuelle de la province du Kwilu en générale et celle de la ville de Kikwit en particulier n'est pas en reste de la réalité national. La réduction rapide de la fertilité des sols est une grave menace sur la sécurité alimentaire. La dévastation des forets, le raccourcissement de la durée des jachères et les feux de brousse répétés d'année en année diminuent constamment la fertilité des sols de la zone. La diminution de la production due aux causes susmentionnées doublée de l'impraticabilité des routes de desserte agricole a plongé actuellement la population dans une situation de précarité et de vulnérabilité absolue sur le plan nutritionnel et alimentaire.

A Kikwit, la démographie s'accroit d'une manière exponentielle avec un taux de chômage critique et d'une misère perceptible dans toutes ses dimensions sociales et économiques. Cette situation accélérée est le fait notamment d'une augmentation migratoire depuis les campagnes vers la ville occasionné par l'exode rural et les rébellions en fractions importantes comme les atrocités de KamwenaSapu ayant occasionné le déplacement en masse des populations du Kassaï vers la ville et des régions environnantes, etc. Dans ce contexte, une analyse approfondie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est destinée à fournir une meilleure compréhension de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages dans la ville de Kikwit en générale et le quartier Ngulunzamba en particulier. Cette compréhension guidera l'élaboration des stratégies appropriées pour répondre aux besoins des personnes touchées par l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Eu égard à ce qui précède, cette étude cherche à analyser ou mieux essaye de répondre à trois questions majeurs :

· Quelle est la situation de la sécurité alimentaire dans les ménages de la ville de Kikwit en général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier ?

· Quelle est l'état de la sécurité nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier ?

· La situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba répond - elle aux critères ou piliers de la sécurité alimentaire ?

2. HYPOTHESES

L'hypothèse étant une réponse provisoire et anticipée à une question de recherche, en se basant sur des connaissances théoriques et des observations quotidiennes, trois hypothèses de recherche sont formulées pour cette étude de la manière comme suit :

· La situation de la sécurité alimentaire dans les ménages de la ville de Kikwit en général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier serait fonction de l'utilisation et de la combinaison des avoirs pour se procurer des aliments, un revenu et d'autres biens et services, de chaque ménage ;

· L'état de la sécurité nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier dépendrait en grande quantité et de la qualité des aliments et de l'accessibilité des ménages à ces aliments ;

· La sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba pourrait ne pas répondre aux critères ou piliers de la sécurité alimentaire, car la population n'ayant pas assez des moyens n'a pas complètement accès à un régime alimentaire et nutritionnel efficace.

3. OBJECTIFS

3.1. Objectif global

L'objectif général de cette étude est d'analyser la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et le quartier Ngulunzamba en particulier afin de fournir des informations susceptibles d'orienter les interventions du gouvernement provinciale de la province du Kwilu/ ville de Kikwit et autres acteur intervenant dans ce secteur.

3.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques poursuivis par cette étude sont :

· Déterminer les caractéristiques sociodémographiques des ménages en insécurité alimentaire du quartier Ngulunzamba dans la commune de Lukemi ;

· Identifier les divers risques auxquels les ménages sont exposés ainsi que les mécanismes de survie utilisés ;

· Identifier les principales sources de revenu des ménages ainsi que les principaux postes de dépenses ;

· Evaluer les facteurs qui déterminent la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;

· Améliorer l'accès aux denrées alimentaires et l'état nutritionnel et sanitaire des ménages du quartier Ngulunzamba ;

· Améliorer les capacités des ménages à aborder toutes les dimensions de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en leur sein et dans la communauté.

4. CHOIX ET INTETRET DU SUJET

Le choix de ce thème se justifie par le constat dramatique de la situation alimentaire, nutritionnelle et sanitaire caractérisant la vie des habitants de la ville de Kikwit en général et du quartier Ngulunzamba en particulier.

L'intérêt d'une telle démarche est de mettre sur la place publique à travers le monde scientifique les informations sur la sécurité alimentaire de la ville de Kikwit et de ce fait porter le cri de détresse ou cri d'alarme des populations du quartier Ngulunzamba qui vivent dans une situation d'insécurité alimentaire et de précarité.

5. DELIMITATION

Sur le plan spatial, la présente étude a été menée dans le quartier+Ngulunzamba faisant partie de la ville de Kikwit, dans la commune de Lukemi.

Sur le plan temporel, elle couvre au total la période de dix mois allants de février 2020 à Octobre 2020 pour la recherche documentaire, l'enquête, le dépouillement, les analyses, les interprétations des données, la discussion enfin la conclusion et les recommandations.

6. DIFFICULTE RENCONTREES

La réalisation de cette étude a été butée à plusieurs difficultés d'ordre matériel, financier, sécuritaire et autres. Nous pouvons citer ici surtout la difficile accessibilité du quartier Ngulunzamba à cause de l'état de  délabrement avancé des routes qui y mènent, ce qui a constitué une difficulté majeur.

En outre, il nous avait été difficile d'obtenir toutes les informations nécessaires pour notre étude auprès des enquêtés suite à la panique qu'a entrainé la pandémie de Covid-19 et au manque de compréhension et de collaboration de la part de certains d'eux.

7. CANEVAS DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comprends trois (3) chapitres qui sont :

§ Cadre théorique  sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;

§ Méthodologie et milieu d'étude (Quartier Ngulunzamba) et enfin;

§ Résultats.

PREMIER CHAPITRE : CADRE THEORIQUE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE

GENERALITE

Les 20 dernières années ont été marquées par la multiplication des sommets sur la faim et la sécurité alimentaire qui ont réunis à Rome, la plupart des pays du monde. L'objectif était de réduire l'extrême pauvreté et la faim à l'horizon 2015 (objectif du millénaire pour le développement) et d'éradiquer complètement la faim (« faim zéro ») après 2015 (objectifs de développement durable). Les politiques de lutte contre la faim et l'insécurité alimentaire devaient être ciblées vers les zones vulnérables (l'Afrique - subsaharienne et l'Asie du sud) et les couches défavorisées (les pauvres, les ruraux et les petits agriculteurs). Ces politiques de lutte contre l'insécurité alimentaire devaient être menées à la fois au niveau mondial et au niveau des pays. Le Cameroun a ratifié comme plusieurs autres pays d'Afrique subsaharienne, les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont une de cibles du premier objectif était de réduire de moitié entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffrait de la faim. A - t - on atteint cette cible ? Pour répondre à cette question il faut pouvoir dire de façon précise comment a évolué la sous - alimentation et donc la consommation alimentaire au cours du temps. Les données de la FAO (2014), les 25 dernières années ont été marqué par un accroissement de la disponibilité alimentaire et une réduction de la sous-alimentation au Cameroun. La disponibilité alimentaire est passée de 2055 Kcal/personne/jour en 1990 à 2625 Kcal en 2004. Entre 2001 et 2007 en particulier, elle est passée de 2200 à 2440 Kcal/personne/jour. On dénombrait en 1990, 4,7 millions de sous-alimentés, soit 37,8% de la population totale. En 2001, le taux de sous-alimentation a baissé de 10% par rapport à 1990 et était de 29%. En 2007, le taux de sous-alimentation était de 17% et les estimations l'établissent en dessous de 10% depuis 2014. Dans le même temps, le nombre de sous-alimentés a baissé par rapport au niveau de 1990 et particulièrement entre 2001 et 2007 (FAO 2014, cité par 10ème journée de recherche en science, 2016).

1.1. SECURITE ALIMENTAIRE

1.1.1. Origine et évolution

La question alimentaire s'est nettement modifiée au cours des années avec l'évolution du contexte mondial. En effet comme tout grand problème de développement la question alimentaire subit l'impact de l'environnement économique et politique national et international. Certes, les rationalités et les modalités de la production, de la consommation et de l'échange des biens alimentaires sont variables suivant que l'on se trouve dans le contexte des ajustements structurels des années 80 ou bien encore dans le contexte de l'économie mondialisée actuel (Ya Cor Ndione, 2010).

Dans les années 70, il était évident rapprocher la sécurité de rapprocher la sécurité alimentaire et la sécurité national de même que l'indépendance national de l'indépendance alimentaire. Ces assimilations ont conduit dans les pays en développement à ma mise en oeuvre de politique d'autosuffisance qui ne prenaient en compte les résultats qu'en termes de couvertures des besoins nationaux et non en termes de couts. L'accent était donc mis sur une production et un stockage suffisant pour assurer l'autonomie alimentaire national avec des systèmes d'aide et subventions pour adopter offre et demande. Dans les années 70, donc l'analyse avait mis l'accent seulement sur les aspects macroéconomiques de la question alimentaire avec focalisation sur les équilibres globaux basés sur l'autosuffisance national (Ya Cor Ndione, 2010).

Actuellement, le cadre analytique de la question alimentaire s'articule autour des avantages comparatifs, de la division internationale du travail et la complémentarité planétaire. Ainsi les pays en développement peuvent s'approvisionner sur les marchés mondiaux en contrepartie de leurs biens exportables. Dans cette approche, moins que l'offre l'accent mis sur la demande c'est-à-dire la capacité des populations à se porter acquéreur des biens alimentaires que le système économique mondial est prêt à leur à fournir. Au niveau de la production, il ne s'agit plus de produire le maximum à n'importe quel prix mais de produire le maximum en réduisant le cout aussi bien économiques (prix) qu'environnementaux (pollution) (Ya Cor Ndione, 2010).

1.1.2. Définition

A la suite du sommet mondial sur la santé, organisé en 1961 par l'organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (souvent référée à son acronyme anglais, FAO), la sécurité alimentaire a été définie comme étant : l'accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant (aux humains) de satisfaire leurs besoins énergétique et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active (FAO, 1961 cité par Solidarité Ahntsic,2015).

1.1.3. Concept

Le concept de la sécurité alimentaire a considérablement évolué avec le temps puisqu'il a été redéfini à de nombreuses reprises par la communauté internationale. A la base, le concept était fondé sur la disponibilité faible de la nourriture est un des éléments d'un contexte social, et les rapports de forces existant entre divers groupes d'intérêt qui le constituent, est un facteur essentiel de la situation de sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire est un concept qui recouvre quatre dimensions principales ou piliers( http://www.lafaimeexpliquee.org).

· La disponibilité en quantité suffisantes de nourriture dénature et qualité appropriée et cela dans toutes les portions du territoire national quelle que soit la provenance de cette nourriture (production locale, importation ou aide alimentaire) ;

· L'accès de toute personne aux ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent tant les ressources monétaires que les droits d'accès nécessaires pour produire des aliments ;

· La stabilité de l'accès à la nourriture, c'est-à-dire que l'accès à la nourriture de la population peut pas être mis en cause par un quelconque choc naturel ou économique ;

· L'utilisation appropriée de la nourriture (bonne cuisson et préparation d'aliment varié) favorisant un apport adéquat en nutriments et énergie dans un contexte où la consommation de cette nourriture est sans danger pour la santé (hygiène, eau potable, infrastructures sanitaires ou médicales). Pour qu'un individu soit en situation de sécurité alimentaire, il faut donc que toutes ces conditions soient respectées. Toutes ces quatre dimensions doivent être appliquées simultanément afin d'atteindre tous les objectifs de la sécurité alimentaire.

1.1.4. Groupe et déterminants de la sécurité alimentaire

Dans la classification des niveaux de sécurité alimentaire, (l'analyse globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire) (AGVA, 2014). On distingue quatre groupes à savoir :

· Sécurité alimentaire 

Ménage capable de satisfaire ses besoins alimentaires et non alimentaire essentiels sans recourir à des stratégies d'adaptation atypiques.

· Sécurité alimentairelimité 

Ménage qui a une consommation alimentaire tout juste adéquate sans recourir à des stratégies d'adaptation irréversibles.

· Insécurité alimentaire sévère 

Ménage qui a une consommation alimentaire très importante dans sa consommation alimentaire ou pire (AGVA, 2014).

· Etat nutritionnel 

C'est un état dans la quelle qualifie ce qui est relatif aux propriétés nutritives des aliments, dans un objet de santé ( www.google.Com).

1.1.5. Aperçu de la sécurité alimentaire en RDC

Etant donné, la sécurité alimentaire signifie que tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaire en RDC ( https://reliefweb.int/report/...).

Avec un système national de production agricole du type extensif, il est caractérisé par une faible productivité et repose sur une agriculture de substance pratiquée par de petites exploitations familiales sur une superficie moyenne de 1 à 2 hectares en culture pluviale, et de 0,5 à 1 hectare en culture irriguée. Les importations des végétaux, produits végétaux et autres articles réglementés constituent la voie privilégiée pour l'introduction d'organisme de quarantaine dans les pays. Il est à signalé que la majorité des nuisibles émergeants, observés ces dernières années en République Démocratique Du Congo ont majoritairement pour origine, les échanges commerciaux de matériel de plantation, article réglementés et le changement agro-climatique remarquable dans certaines zones du pays ( https://reliefweb.int/report/...).

Les cultures vivrières occupent annuellement une moyenne de 5 millions d'hectares avec une production estimée en 2006 à 20 millions de tonnes, composées essentiellement de plantes à, tubercule, de banane, de maïs, de riz, d'arachide de haricot et cultivées selon un système traditionnel itinérant sur brulis, associé à une longue jachère allant jusqu'à 5 ans et plus ( https://reliefweb.int/report/...).

Le manioc reste de loin la principale culture vivrière en RDC ; il occupe une superficie d'environ 2 millions d'hectares et depuis 2002, la production annuelle est de l'ordre de 15 millions de tonnes. La demande nationale en manioc représente environ 70% de la demande totale des produits vivriers consommés. La banane est la seconde culture du pays après le manioc tant du point de vue de la production que de la demande ; la production totale des bananes et d'autres fruitiers atteint une valeur annuelle moyenne de 4,1 millions de tonnes dont 47% pour les différents produits e banane : Plantin 25%, douce 8%, de bière 14%. Les céréales viennent en troisième position avec une production totale moyenne annuelle de l'ordre de 1,55 millions de tonnes dont 74% de maïs, 23% de riz 3% de millet et 1% de blé. Quant aux légumineuses, la production moyenne en valeur absolue sur la période de 16 ans (1991 à 2006) est 670. 681 tonnes dont 64% pour l'arachide, 320% pour le haricot, 7% pour le niébé et 5% pour la courge. Les cultures maraichères sont très importantes en volume consommé (24,35 kg/tète en 2000 à Kinshasa) (Ministère de l'agriculture, 2010).

1.2. INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE

L'insécurité alimentaire ne doit être considérée simplement comme une insuffisance de l'offre alimentaire d'un pays mais comme l'impossibilité d'accéder à la nourriture par les ménages et il est désormais reconnu que l'autosuffisance alimentaire d'un pays est une mauvaise indication de l'accès réel des ménages aux aliments (XXVIème journées scientifiques ATM-BETE, 2010).

1.2.1. Définition

L'insécurité alimentaire est un état dans lequel se trouve une personne, pour un groupe de personnes, lorsque la disponibilité d'aliments sains et nutritifs, ou incertaines ( https://www.cius-capitalenational.gouv.qc.ca/snte-publique...).

Ce qui est peut-être le plus significatif est que l'insécurité alimentaire n'est plus simplement considérée comme l'échec d'une agriculture incapable de donner une production suffisante de produits vivriers au niveau national, mais ou contraire comme l'échec es modes et moyens d'existences, incapable de garantir aux ménages l'accès à des aliments en quantité suffisante...  l'insécurité alimentaire (DEVEREUX et MAXWELL, 2001).

1.2.2. Causes de l'insécurité alimentaire

Selon le site internet ( https://www.ciusss-capitalenationale.gouv.qc.ca/sante-publique...), chez nous comme ailleurs, la disponibilité des aliments est une condition essentiel mais non suffisante pour assurer la sécurité alimentaire. En fait, l'insécurité alimentaire est avant tout un problème d'accès aux aliments.

Deux causes principales :

· Surtout des ressources financières limitées

Exemple : Revenue insuffisant, marge budgétaire étroite.

· Une distribution inadéquate des aliments

Exemple : les marchés à grande surface ou l'on peut plus facilement trouver des aliments à de meilleurs prix sont souvent situés dans des zones peu accessibles à pied ou avec le transport public.

L'insécurité alimentaire est un aspect majeur de la pauvreté urbaine (BONFIGLIOLI, 2007).

Les principaux facteurs liés à la sous-nutrition, lorsqu'elle est considérée comme un problème de santé publique, peuvent être groupés comme suit : facteur environnemental (causes naturelle ou entropiques), facteur socioculturel et économique (lié à la pauvreté et aux inégalités) et facteur politico-institutionnel (BONFIGLIOLI, 2007).

1.2.3. Insécurité alimentaire en RDC

Globalement, les résultats de la RDC montrent qu'environ 1.637 milliards de CDF, soit 1,7 milliards de dollars ont été perdus au cours de l'année 2014 suite aux conséquences de la sous-alimentation chez l'enfant. Ceci est équivalent à 4,56% du PIB (COHA, 2017).

13. NUTRITION

C'est l'apport alimentaire répondant aux besoins de l'organisme. Une bonne nutrition c'est-à-dire un régime adapté et équilibré et à la pratique régulière d'exercice physique sont autant de gage de bonne santé. Une mauvaise nutrition peut entrainer un affaiblissement de l'immunité, une sensibilité accrue aux malades, un retard de développement physique et mentale et une baisse de productivité ( https://www.who.int/topics).

Selon le dictionnaire petit la rousse (2011). Est l'ensemble des processus d'absorption et d'utilisation des aliments, indispensables à l'organisme pour assurer son entretien et besoins en énergie. C'est-à-dire la sécurité alimentaire joue un rôle très important dans la mesure où elle dispose en quantité et qualité suffisante des aliments substantiels pour la croissance des êtres vivants.

Dans l'alimentation de base on distingue 3 types d'aliments, à savoir: les protéines (contenu énergétique théorique = 4 kcal /g); les sucres (4 kcal /g) et les graisses (9 kcal /g).

Les aliments contiennent également d'autres éléments comme les fibres (les liaisons (â, 1-4) : exemple cellulose) qui ne sont pas digérées par les enzymes de la plupart des monogastriques, mais stimulent la fonction intestinale. Les fibres insolubles (lignines des végétaux adsorbent des molécules organiques (exemple le cholestérol et ses dérivés). Les pectines (fruits et légumes) forment un gel visqueux qui ralentit l'absorption des aliments.

On trouve aussi des minéraux (Na+, K+, Ca2+, Mg2+, Cl-, Fe3+, oligo-éléments), les vitamines hydro- et liposolubles; les antioxydants (fruits et légumes), les substances aromatiques qui donnent les qualités gustatives des aliments et stimulent ou non l'appétit. Signalons qu'il est possible que des individus présentent des intolérances vis à vis de certains nutriments présents dans les aliments (gluten, lactose, ...) ou des allergies (protéines).

· Sécurité nutritionnelle :

La sécurité nutritionnelle définit la quantité et combinaison appropriées d'apports tels que nourriture, services de nutrition et de, santé, ainsi que le temps requis par le responsable pour assurer à tout moment une vie active et saine pour tous ( www.aquaportail.coim).

Tableau 2 : Kilocalorie des aliments pour 100 grammes

Aliments

Kilocalories

Ail

149

Haricot rouge

124

Aubergine

25

Amarante

371

Soja

147

Haricot de seya

147

Farine de blé

339

Farine de millet

372

Riz

388

Semoule de mais

362

Haricot blanc

336

Haricot noir

341

Noix de soja

471

Champignon

22

Ciboulette

30

Concombre

16

Courge

14

Oignon

46

Piment

27

Gombo

33

Haricot vert

31

Oignon

40

Patate douce

86

Piment

27

Tomate

18

Epinards

23

Feuille de manioc

100

Poissons oseille

95

Oseille

27

Niébé

22

Oseille

27

Niébé

22

Patate douce feuille

35

Mais préparé

60

Manioc tubercule

137

Manioc tubercule Doux

262

Manioc farine

350

Fougère

 

Ciboulette

30

Oseille

27

Courge

14

Riz

388

Champignon

22

Gombo

33

Canne à sucre

396

Huile de palme

884

Ciboulette

30

Tomate

20

Concombre

13

Céleri

20

Ananas frais

51

Banane

90

Igname

100

Mandarine

40

Orange

40

Pamplemousse

40

Papaye

44

Prune

56

Chenilles

430

Mais crue

360

Fretin

208

Poissons

154

Sardines

160

Chinchard

121

Chips de crevette

527

Epaule de veau

183

Mouton

265

Carré de porc

241

Côte de porc

292

Estomac de porc

250

Jambe de porc

201

Omoplate de porc

232

Oriel de porc

166

Pied de porc

243

Ventre de porc

518

Epaule de porc

269

Poulet locale

121

Cuisse de poulet

185

Pigeon

142

Cuises de dinde

208

Dinde

189

Poulet

219

Noix de coco

354

Ananas

50

Avocat

160

Banane

89

Banane Plantin

122

Citron

29

Goyave

95

Mandarine

53

Mangue

60

Orange

47

Source : http://les.calories.free.fr/

1.3.1. Ration et équilibre alimentaire quotidien

Il est ici question de parler de la quantité d'aliment qu'une personne doit manger tous les jours pour être en bonne santé. Evidemment cette quantité est différente en fonction de l'activité journalière. Elle ne peut pas être la même chez un employé de bureau et chez un travailleur de force. La fréquence journalière des prises alimentaires est également très importante pour le maintien d'une bonne santé.

· Valeur énergétique des aliments

La valeur énergétique est la quantité d'énergie nécessaire à un individu pour assurer ses dépenses énergétiques https://www.google.com.

· Glucides (sucres) : 4kcalories

· Lipides (graisses) : 9kcalories

· Protéines (viandes-poissons-oeufs-riz) : 4kcalories

Tableau 3 : Apport quotidien recommandé en pourcentage des différents nutriments

Nutriments

Moyenne en %

Fourchette en %

Glucides

50

45-65

Lipides

20

20-35

Protides

30

10-37

Source: MOURAD. B, 2011

Tableau 4 : Apport quotidien total en calories en fonction de l'activité physique et du sexe

Niveau

Hommes (Kcal)

Femmes (Kcal)

Niveau sédentaire

(employé de bureau)

2300

1800

Niveau peu actif (déplacement fréquents dans la journée : facteur, commercial)

2600

2000

Niveau très actif (travailleur manuel : maçon, terrassier, travailleur de force)

3000

2250

Source: MOURAD. B, 2011

Répartition de la ration alimentaire journalière (en Europe et non en Afrique)

D'après MOURAD. B, (2011).Habituellement, chez un individu normal et en bonne santé les prises alimentaire sont au nombre de 3 plus une collation l'après-midi (gouter vers 16h) : pain chocolat confiture chez les méditerranéens ; thé+biscuits chez les anglo-saxon.

Les trois repas principaux sont le petit déjeuner, le déjeuner ; et le diner.

a) Petit déjeuner

La prise alimentaire la plus importante devrait être au petit déjeuner. Le « petit »  déjeuner traditionnel en France et dans les pays latins se compose le plus souvent d'une tasse de café noir ou au lait, d'une tasse de chocolat chaud ou de thé avec quelques céréales, en générale du pain et de la confiture avec peu ou pas de beurre ou bien une brioche ou un croisant ou un pain au chocolat. Ce «  petit » déjeuner même s'il est loin d'être parfait serait déjà acceptable s'il était appliqué. On devrait consacrer au moins 1 (01)heure à cette préparation : se doucher-petit déjeuner-habillage.

Le petit déjeuner idéal est anglo-saxon. Il contient tous les nutriments de la ration alimentaire (protides-glucides-lipides-vitamines).

- Protéines 

oeufs-omelette-blanc de poulet froid-tranche de roastbeef

- Lipides 

yaourt-fromage blanc maigre

- Glucides 

Céréales : 1 tranche de pain complet ou céréales dans une tasse de lait écrémé

- Vitamines 

Jus de fruit : orange-pamplemousse-ananas. Il existe dans le commerce des bouteilles de jus multivitaminés.

B) Déjeuner

Il devrait être léger et se composer :

D'une entrée à basse de légumes crus frais (carottes, betteraves, salade etc...)

D'un plat : viande ou poisson grillé accompagné de légumes, de pates ou de riz.

Eventuellement d'un dessert de préférence un fruit ou un yaourt plutôt qu`une pâtisserie.

C) Diner

Le diner devrait être le plus léger des trois. On devrait se contenter d'une soupe de légumes, d'un yaourt et d'un fruit. Pourquoi ? Parce qu'après le diner on va un peu regarder la télévision et ensuite se coucher. Et si on s'est complément goinfré le soir, on peut facilement imaginer que la digestion sera un petit peu difficile et le sommeil perturbé.

Rôle de la ration équilibré

La ration alimentaire a un rôle :

? De compenser les dépenses énergétiques de l'organisme (aspect quantitatif) ;

? D'apporter les différents constituants chimiques dont l'organisme a besoin (aspect qualitatif).

Pour cela, les nutritionnistes préconisent une répartition précise de l'apport énergétique provenant des glucides, protides et lipides et un apport judicieux, d'acides aminés, d'acides gras essentiels, de vitamines, d'eau, d'ions minéraux et d'oligo-éléments (Dr F. SENOUCI, 2016).

1.4. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES

1.4.1. Ménage

Un ménage est un ensemble de personnes partageant le même logement et participant à son économie ( www.wikipedia.org/wiki/ménage).

1.4.2. Disponibilité alimentaire 

Quantités suffisantes d'aliments, qu'ils proviennent de la production, de stocks, d'importations ou d'aides  (MUSEMA M, 2020).

1.4.3. Sécurité et l'insécurité alimentaire des ménages 

Les ménages sont en situation de sécurité alimentaire lorsqu'ils sont en mesure de se procurer la quantité nécessaire de produits alimentaires saines, divers et toute l'année pour que les membres de leur famille puissent mener une vie saine et active. Au niveau des ménages, la sécurité alimentaire se définit par la capacité d'obtenir une quantité suffisante de nourriture pour couvrir les besoins alimentaire de tous les besoins alimentaires de tous les membres de la famille, soit par le biais achat ( www.fao.org/agn/nutrition/old).

1.4.4. Production alimentaire et sécurité alimentaire 

Production alimentaire

La notion de production alimentaire désigne les activités qui mènent à l'obtention, pour de finsde la transformation, de consommation ou de commercialisation, d'aliments issus de l'agriculture ( www.Systemealimentairequebec.fr).

Sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire a été définie comme étant : L'accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant [aux humains] de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active (Solidarité Ahuntsic, 2015).

« La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférence² alimentaires pour mener une vie saine et active »(Définition selon le comité de la sécurité alimentaire mondiale adoptée par un consensus international depuis le Sommet Mondial de l'Alimentation réuni à Rome en 1996).

On considère classiquement que la sécurité alimentaire comporte quatre dimensions ou « piliers » :

1. Accès (capacité de produire sa propre alimentation et donc de disposer les moyens de faire, ou capacité d'acheter sa nourriture et donc disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le faire) ;

2. Disponibilité (quantités suffisantes d'aliments, qu'ils proviennent de la production intérieur, de stocks, d'importations ou d'aides) ;

3. Qualité (des aliments et des régimes alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi sociaux-culturels) ;

4. Stabilité (des capacités d'accès et donc des prix et du pouvoir d'achat, des disponibilités et de la qualité des aliments et des régimes alimentaire).

1.4.5. Politique alimentaire et développement 

Politique alimentaire 

Est un ensemble de décision par le gouvernement, la société civile les entreprises et les organisationsInternationales pour donner forme à nos systèmes alimentaire notamment sur le plan de la production, de la transformation, de la distribution et de la consommation des produits alimentaires (( www.fao.og/fsnforum/fr ).

Développement

Faire un être ou une chose se forme ou se transformer, tant au sens physique qu'au sens moral. (Productions végétale et animales), de la pêche, de la chasse ou de la cueillette (fruit sauvages et produits forestier non ligneux) ( www.google.com/search).

1.4.6. Paramètres clés de la classification de la sécurité alimentaire 

La classification de la phase est divisé en cinq phases sont généralement en sécurité alimentaire (1A et 1B), insécurité alimentaire modérée /limitée, crise alimentaire et des moyens d'existence aigue, urgence humanitaire et famine/catastrophe humanitaire( www.google.com/search).

1.4.7. Mesures de la sécurité alimentaire 

Tous les regards se tournent logiquement vers le secteur de l'agriculture, qu'emploie 60% de congolais et qui devrait constituer l'une de composantes essentielles de l'économie à travers L'approfondissement du marché national, amélioration continue de la sécurité alimentaire, la réduction des importations et l'augmentation des exportations ( www.fao.og/fsnforum/fr ).

I.4.8. FAIM 

La faim est une sensation qui se produit notamment quand le niveau de glycogène dans le foie tombe sous un certain niveau, précédant habituellement le désire de manger ( https://fr.m.wikipedia.org ).

1.4.8.1. Bref aperçu sur les besoins nutritionnel

Selon BWANGANGA, (2015).Un individu «normal» utilise entre 50 et 66% de la dépense énergétique pour le métabolisme de base (pompes membranaires, renouvellement des constituants de l'organisme, le travail respiratoire et cardiaque, l'activité cérébrale); 25 à 30% pour l'activité physique et le reste c'est pour la thermogenèse alimentaire (coût de stockage des aliments, système nerveux).Au repos, la répartition est la suivante: le cerveau seul (19%), les muscles (19%), le foie (18%), le tractus intestinal (10%), le coeur (8%), les reins (7%), les tissus adipeux (3%) et le reste (16%).Le cerveau exige pour son métabolisme l'apport continu de glucose (ou de corps cétoniques) plus de l'oxygène (O2). En cas d'athéromatose l'apport de nutriments plus l'O2 au coeur et au cerveau est limitant. L'énergie dont il est question ici est stockée sous forme d'ATP (voir cours de Biochimie). En effet, un individu petit et peu actif a besoin d'environ 1500 kcal ce qui correspond à environ 100 kg d'ATP/jour et individu grand et très actif a besoin de 3600 kcal soit environ 250 kg d'ATP/jour. En réalité la quantité d'ATP à produire / jour est inférieur ou égal au poids corporel.Dans l'alimentation de base on distingue 3 types d'aliments, à savoir: les protéines (contenu énergétique théorique = 4 kcal /g); les sucres (4 kcal /g) et les graisses (9 kcal /g).Les aliments contiennent également d'autres éléments comme les fibres (les liaisons (â,1-4) : exemple cellulose) qui ne sont pas digérées par les enzymes de la plupart des monogastriques, mais stimulent la fonction intestinale. Les fibres insolubles (lignines des végétaux adsorbent des molécules organiques (exemple le cholestérol et ses dérivés). Les pectines (fruits et légumes) forment un gel visqueux qui ralentit l'absorption des aliments.On trouve aussi des minéraux (Na+, K+, Ca2+, Mg2+, Cl-, Fe3+, oligo-éléments), les vitamines hydro- et liposolubles; les antioxydants (fruits et légumes), les substances aromatiques qui donnent les qualités gustatives des aliments et stimulent ou non l'appétit. Signalons qu'il est possible que des individus présentent des intolérances vis à vis de certains nutriments présents dans les aliments (gluten, lactose, ...) ou des allergies (protéines).Les apports énergétiques journaliers sont les suivants: protéines (75 g soient 300 kcal), les sucres (360 g soient 1440 kcal) et les graisses (75 g soient 675 kcal) pour un total d'environ 2400 kcal.

1.4.8.2.Besoins en protéines

D'après Collège des Enseignants de Nutrition 2011

- (c)ANC chez l'adulte : 0,8 g/kg/j de protéines de bonne qualité

10 - 12% de la ration énergétique globale quotidienne : 50% d'origine animale / 50% d'origine végétale nécessite d'un apport calorique suffisant pour métaboliser les protéines = 180-200 kcal/j par gramme d'azote.

1.4.8.3. Besoins en lipides

ANC : 30 à 35% de la ration calorique (1/4 AGS, 1/2 AGMI, 1/4 AGPI) Le ratio n-6/n-3 doit être proche de 5 (5 à 10 chez le nouveau-né).

1.4.8.4.Besoins en glucides

Besoins minimum en glucides : 150g/jr

ANC : 50 à 55% de la ration calorique (1/5 de sucres simples) ANC pour les Fibres : total de fibres 25 à 30g/j (dont 10-15g de fibres solubles). Les ANC pour les vitamines et oligo-éléments ne sont pas abordés ici, mais sont également importants à considérer. La classification des aliments en groupes d'aliments en fonction de leur intérêt nutritionnel permet d'identifier plus facilement des profils alimentaires potentiellement inducteurs de carences, et de donner des repères aux patients en termes de consommation des différents aliments. Les différents groupes d'aliments sont présentés ci-dessous :

· GROUPE 1 : lait et produits laitiers

Protéines animales, calcium, vitamines B 2, A, D

· GROUPE 2 : viandes, poissons, oeufs

Protéines animales, fer, vitamines B 1, B 2, A

· GROUPE 3 : corps gras

Lipides, énergie, vitamines (A et D)

· GROUPE 4 : céréales et dérivés,

Pommes de terre, légumes secs

Glucides, énergie, protéines végétales, fibres

1.4.9. Revenu

1.4.9.1. Définition 

Le revenu d'une personne ou d'un agent économique désigne l'ensemble des droits sur les ressources disponible quoi lui sont attribués à la cour d'une période donné sans prélèvement sur son patrimoine ( https://www.google.com/srch).

Toutefois, un revenu est un ensemble de ressources ou droits qu'un individu, une entreprise ou une collectivité publique, perçoit sur une période donnée, en nature ou en monnaie, sans prélever sur son patrimoine. Contrairement au patrimoine qui est un stock de biens détenus à un instant donné, alors que le revenu est un flux des biens et services dont on dispose pendant une période donnée (MATABISI, 2019).

1.5. POLITIQUE AGRICOLE

1.5.1. Définition

La définition de la politique agricole relève des fortes pressions exercées sur les économies qui sont plus fortement impliquées dans la pratique interventionniste en matière d'agriculture pour qu'elles démantèlent leurs dispositifs de soutien.

La politique agricole peut se définir donc de plusieurs manières en fonction des perceptions idéologique des uns et des autres. Elle se définit idéalement comme l'ensemble des mesures d'intervention publique stables dans le temps, dotées de moyens inscrits dans la durée, articulées entre elles, et qui sont mises en oeuvre dans le secteur agricole afin d'atteindre des objectifs conformes aux préférences collectives d'une nation ou d'une région (B.Daviron et al, 2004). De telles politiques n'existent que très imparfaitement en Afrique Centrale.

Nous pouvons également retenir d'autres définitions moins précises comme :

? l'ensemble des mesures pour réaliser des objectifs de productions, de commercialisations, de consommations, de financement ...etc. contribuant à la politique d'ensemble de régulation macro-économique dans le cadre d'un schéma global de développement.

? l'ensemble d'objectifs et de mesures conçues et exécutées pour améliorer les performances définies du secteur.

? l'ensemble des mesures d'ordre institutionnel, politique et économique, auxquelles

? sont assignés des objectifs macroéconomiques de développement à l'échelle d'une entité étatique ou régionale donnée ;

Les définitions ci-après se basent des critères sur lesquels sont bâties ces politiques, et qui alternent entre une approche théorique et une dimension historique. Selon l'article de Thierry POUCH (mars 2002), ces définitions sont réparties en cinq groupes (MANKONDO Jean-Bosco, 2019).

Les politiques agricoles, qui sont aussi des politiques alimentaires, environnementales, d'aménagement du territoire et de santé publique, sont un sujet de discorde dans les pays de l'Union européenne (UE), entre l'UE et les Etats-Unis, entre les pays émergents et les pays pauvres, entre les pays développés et les pays en développement...( www.universalis.fr).

Au regard du paysage institutionnel du secteur agricole, dans son ensemble, on peut noter qu'il est marqué par la présence d'entités diverses : d'abord, les structures centrales et déconcentrées de l'État regroupant la Primature (pour certains pays), les ministères chargés de la mise en oeuvre des politiques agricoles. Au niveau national, ces ministères interviennent par le biais des directions techniques, des sociétés de développement et des agences nationales. En matière d'appui/conseil, les services sont assurés par des sociétés de développement rural, ou alors par des instituts qui jouent un rôle déterminant dans la recherche/développement agricole comme les Agences Nationales de Conseil Agricole et Rural, les Instituts de Recherches agricoles, les Instituts de Technologie Alimentaire, INERA (Institut Nationale d'Etudes et Recherches Agricoles), etc. (MANKONDO Jean-Bosco, 2019).

1.5.2. Problématique des politiques agricoles en Afrique

Pendant de nombreuses années, l'agriculture a été la grande oubliée des programmes de développement et de l'aide internationale. Dans les années 80-90, la plupart des pays africains ont été soumis à des Plans d'Ajustement Structurel (PAS), qui se sont traduits par une réduction drastique des dépenses publiques, une ouverture à la concurrence internationale et une politique de privatisation. Après ces importantes réformes, les ressources publiques et l'aide au développement du secteur agricole en Afrique n'ont presque plus évolué. La crise alimentaire de 2008 a remis l'agriculture sur le devant de la scène et a montré la nécessité pour les pays de trouver des réponses structurelles capables d'assurer leur sécurité alimentaire, faire face à la pauvreté rurale et assurer des emplois à une population essentiellement constituée de jeunes. Les processus en cours au niveau continental (Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine) mettent l'accent sur l'augmentation des investissements publics dans l'agriculture (engagements pris à Maputo par les chefs d'Etats africains de porter à 10% le budget alloué à l'agriculture) et la croissance agricole (qui doit être portée à 6%). Cependant le principal enjeu pour les pays africains reste la mise en place de politiques agricoles concertées et cohérentes, en rapport avec les principaux enjeux de développement et opportunités du continent, et capables d'assurer la souveraineté alimentaire des pays (IPAR, 2010).

1.5.3. Politique agricole en RDC

La première République de la RDCqui avait débuté le 30 juin 1960 et a fini le 24 novembre 1965 avec le coup d'État réalisé par le feu Président Mobutu, avait été caractérisée par l'absence d'une doctrine agricole et les essais de théorie doctrinale (Jipsy, 2017).

Pendant la deuxième République, comme le notait déjà le Professeur TikerTiker, les autorités zaïroises se distinguent par des brillants balbutiements en matière de définition d'une politique agricole ; plutôt que de concevoir des plans d'ensemble consacrant des mesures intégrées pour une action agricole clairement définie, et en harmonie avec des objectifs bien déterminés relevant de l'intérêt général du Congo et des agriculteurs, les pouvoirs publics se sont adonnés à des improvisations. Les mesures agricoles ont été prises par le procédé de discours présidentiels et par une planification qui ne convainquait pas. Nous analyserons enfin ce qu'a été l'impact du suivi des décisions prises par la Conférence Nationale Souveraine en matière agricole. Tous ces différents points seront débattus dans un premier paragraphe, le second sera consacré à l'évaluation des résultats obtenus (Jipsy, 2017).

1.5.4. Satisfaction des besoins alimentaires selon la théorieéconomique

Pour les premiers économistes, les mercantilistes, l'un des objectifs fondamentaux de toute société est de garantir à sa population un approvisionnement alimentaire régulier et substantiel. De même chez les auteurs libéraux à l'instar d'Adam Smith cette analyse est faite: «aucune société ne peut être florissante et heureuse, si la majorité de ces membres est pauvre et misérable». Les courants de pensée reconnaissent le caractère primordial de la satisfaction des besoins alimentaires mais n'arrivent pas à trouver un consensus sur les modalités d'une telle satisfaction (Senghor Langa, 2015).

A. Analyse mercantiliste

Pour les premiers, mercantilistes, c'est l'État qui doit veiller au bon approvisionnement alimentaire des populations ainsi qu'aux bas prix de marché. Les mercantilistes ont analysé les produits agricoles en particulier le blé d'abord comme un bien de subsistance avant de le considérer comme un objet de commerce. Pour garantir un prix à la portée de tous et donc une satisfaction des besoins alimentaires, l'État doit constamment surveiller et encadrer les marchés et même intervenir s'il y a lieu. L'État remplit cette mission par l'intermédiaire de stocks publics qui ont pour résultat la stabilisation des prix. A cet effet Bodin propose « d'avoir dans chaque ville un grenier public(...) on verrait jamais la cherté si grande qu'elle soit, car outre le fait qu'on aurait provision pour les mauvaises années, on retrancherait les monopoles des marchands de blé...». Ainsi une gestion publique des réserves de même qu'un contrôle du commerce du blé permet d'avoir un prix juste. Les mercantilistes proposent aussi à côté de cette intervention étatique, une réduction de la circulation des céréales à l'extérieur de la nation et donc d'empêcher toute sortie du territoire des produits agricoles. «La France ne fut jamais affamée c'est-à-dire qu'elle a richement de quoi nourrir son peuple quelque mauvaise année qui survienne, pourvu que l'étranger ne vide nos granges». Aussi le commerce extérieur n'est autorisé que si le pays est bien approvisionné (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione, 2010).

B. Analyse libérale

Pour le courant libéral, le meilleur moyen d'assurer un bon approvisionnement alimentaire des populations est de laisser faire le marché avec une harmonisation de ce dernier à travers les ajustements par les prix et les salaires. Cela suppose une libre circulation totale des produits agricoles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays sans que l'État ne réglemente le fonctionnement du marché comme l'exige la tradition séculaire. Pour apaiser les craintes des populations face à cette libéralisation des échanges agricoles les libéraux se fondent sur les spécificités des biens alimentaires. D'abord ces biens étant renouvelables leur abondance est assurée. Pierre Samuel Dupont de Nemours parle de «richesses renaissantes». Le secteur des produits agricoles est ainsi analysé comme une génération et non une simple addition de richesses que multiplie la terre nourricière et qui s'assimile à un véritable don gratuit de la nature (analyse physiocrate). De plus, le caractère volumineux et périssable des biens alimentaires les rend difficilement transportables par rapport aux autres marchandises. Ainsi les échanges avec l'étranger ne concernent qu'une faible partie de la production nationale. Les inquiétudes des populations face aux dangers du commerce extérieur des produits alimentaires n'ont ainsi aucune raison d'être. Cette analyse libérale du marché agricole fut remise en cause (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione, 2010).

1.5.5. Politique publique de la lutte contre la faim

L'élaboration des politiques publiques de lutte contre la faim ne s'inspire pas nécessairement des deux principaux courants d'analyse de la faim mentionnés ci-dessus. Toutefois, on peut noter une certaine filiation entre les politiques publiques de lutte contre la faim et ces courants d'analyse des causes de la faim. En effet rien ne justifie que la politique d'augmentation du ratio disponibilité alimentaire/population soit incompatible avec l'analyse malthusienne des causes de la faim et des solutions possibles. La politique d'abaissement et de stabilisation des prix alimentaires semble elle donner comme solution à la faim celle de Sen à savoir l'augmentation de l'accessibilité par la lutte contre la pauvreté. La politique de sécurité alimentaire plus récente peut être considérer comme englobant les deux précédentes (Ya Cor Ndione, 2010).

1.5.6. Importance commerciale et aides alimentaires

Les importations de denrées alimentaires de base sont pratiquées par les pays soit par obligation, soit par choix. Les marchés internationaux de denrées alimentaires se caractérisent par leur très grande instabilité expliquée par le nombre insuffisant d'exportateurs et un grand nombre d'importateurs. Ainsi cinq territoires seulement à savoir les États-Unis, le Canada, l'Union Européenne, l'Australie l'Argentine ont assuré plus de 80% des exportations durant la période 1997-1999, les États-Unis en assurant près de la moitié. De plus tout le négoce international des denrées alimentaires est aux mains d'une demi-douzaine de firmes internationales. La pratique des importations alimentaires qui représente une part importante des dépenses en devises et de la consommation intérieure est risquée à cause du caractère oligopolistique des marchés internationaux de denrées et de l'instabilité des prix qui en découle (Brunel, 1997, cité par Ya Cor Ndion, 2010).

Concernant l'aide alimentaire, l'un des premiers programmes est né aux États-Unis en 1954 dans le cadre du plan Marshall. La loi relative à cette aide (la Public Law 480) fixait comme objectif la lutte contre la faim dans le monde mais également l'écoulement du surplus agricole américain, de conquérir de nouveaux marchés agricoles et enfin d'asseoir une influence politique pour lutter contre le communisme. Les pays européens quant à eux ont commencé à adopter les programmes d'aide alimentaire à partir de 1960 une fois que leur autosuffisance a été assurée. Actuellement plus d'une soixantaine de pays fournissent l'aide alimentaire mais les États-Unis en assurent à eux seuls près de la moitié. Cette aide se présente le plus souvent sous forme de dons, de ventes à prix particulièrement bas, de prêts à des taux d'intérêt faibles, de devises pour acheter des denrées alimentaires. L'aide d'urgence en cas de catastrophe et de guerre est devenue plus importante quantitativement que l'aide apportée dans le cadre de projets ou programmes. Dans les pays receveurs l'aide est donnée vendue ou échangée en contrepartie de participation en travail à de grands travaux de publics. L'aide alimentaire a été très largement critiquée: d'abord parce que les flux sont très irréguliers et peu prévisibles. De plus lorsque l'aide est très abondante et distribuée gratuitement aux populations elle peut entraîner chez celles-ci la passivité et maintenir la dépendance d'autant plus que les producteurs ne produisent plus. Dans certains cas l'aide arrive en retard ou est composée de denrées qui ne correspondent pas aux habitudes alimentaires des pays receveurs ou encore elle est de mauvaise qualité. Enfin l'une des plus véhémentes critiques de l'aide est qu'elle peut être détournée par des groupes sociaux puissants; elle peut amener certains pays à ne pas combattre les premiers signes d'apparition de la famine pour bénéficier de plus d'aide avec l'aggravation de la situation. Ainsi certaines famines pourraient même être fabriquées de toute pièce (Brunel, 1997, cité par Ya Cor Ndion, 2010).

1.5.7. Causes de la faim selon la théorie économique

Il existe deux grands courants d'analyse des causes de la faim dans le monde. La première est l'oeuvre de Malthus la seconde plus contemporaine est l'oeuvre d'Amartya Sen (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione).

A. Analyse malthusienne

La première analyse est l'oeuvre de Thomas Robert Malthus (1766-1834). Dans sa quête des voies et moyens pour parvenir au bien-être de la population, Malthus a donné une réflexion sur les relations entre population et subsistance. Ainsi dans son essai sur le principe de population (1798), Malthus nous affirme que l'être humain comme tout être vivant n'échappe pas une tendance naturelle qui est d'accroître son espèce plus que ne le permet la nourriture à sa portée. En effet il affirme que « lorsque la population n'est arrêtée par aucun obstacle (...) elle croît de période en période de manière géométrique, alors que les moyens de subsistance dans les conditions les plus favorables à l'industrie ne peuvent croître plus rapidement que selon une progression arithmétique » cette situation a donc pour conséquence de creuser l'écart entre les besoins et les disponibilités alimentaires. Pour éviter les situations catastrophiques qui en découleront nécessairement, Malthus préconise des freins préventifs à l'accroissement de la population. Ainsi l'éducation et la raison peuvent encourager les hommes à avoir moins d'enfants de manière à pouvoir les élever le mieux possible. Toujours dans cette optique de freins préventifs, Malthus considère que l'avortement qui bien qu'étant un vice pour lui est à même de limiter la population. A côté il nous préconise aussi des freins actifs à l'accroissement de la population que sont les guerres, les famines, les maladies qui abaissent durablement le nombre d'hommes à un niveau compatible à celui des vivres. Malthus à travers cette thèse considère que la faim dans le monde a pour cause la surpopulation. Cette thèse malthusienne a été la source d'inspiration de nombreuses analyses tout comme elle fut l'objet de nombreuse controverses. Dans plusieurs rapports célèbres tels que le rapport sur les limites de la croissance, club de Rome (1972), l'état de la planète, rapport annuel du World Watch Institute, les analyses pessimiste de Malthus ont été reprises pour affirmer que la croissance démographique conjuguée à la croissance des activités humaines (agriculture industrie) sont de nature à épuiser les ressources naturelles et à menacer l'avenir des générations futures. Les analyses Malthusiennes ont mis en évidence, à une certaine époque, la gravité des situations agricoles due à la surpopulation dans certaines localités. Toutefois elles ont été démenties par les faits au cours de la seconde moitié du XXème siècle. En effet dans certaine région du monde la croissance des produits agricoles a été plus rapide que celle des besoins des populations (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione).

B. Analyse AmartyaSen

La deuxième analyse des causes de la faim est l'oeuvre d'Amartya Sen (prix Nobel d'économie en 1998). Sen fut l'un des plus grands contradicteurs de Malthus. Selon lui le ratio disponibilités alimentaires/population si cher a Malthus ne suffit pas pour expliquer la faim dans le monde. Pour illustrer son point de vue, il montre que dans plusieurs grandes famines, les disponibilités alimentaires par personne ne sont pas en baise et parfois même elles sont plus importantes que dans les périodes sans famines (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione). Malgré cela, tout un groupe de la population a vu ses capacités d'accès à la nourriture baisser dramatiquement. Ainsi au Bengale les pêcheurs, les ouvriers, les transporteurs subirent en 1943 une baisse de leur capacité d'accès au riz qui constitue leur alimentation de base parce que leur pouvoir d'achat avait baissé. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'en cette période de la seconde guerre mondiale l'intensité de l'activité économique à Calcutta a entrainé une augmentation des revenus ce qui est à l'origine d'une augmentation de la consommation urbaine entrainant une envolée des prix du riz. Au Bengale donc assiste à un paradoxe : il y a une famine dans un contexte de boom économique. Au Bengladesh les familles furent touchées par la famine à cause des inondations qui ont emporté leurs récoltes. L'idée majeur qui est ressortie des travaux de Amartya sen et qui est largement reconnue par les instances internationales c'est que la pauvreté est la cause de la faim. Dès lors un certain nombre de politiques sont préconisées pour lutter contre la pauvreté et partant de la contre dans le monde (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione).

DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE ET MILIEU D'ETUDE (QUARTIER NGULUNZAMBA)

Dans ce chapitre nous présentons d'une part la méthodologie de notre recherche suivie du milieu d'étude qui est le quartier Ngulunzamba, ainsi que quelques matériels qui nous ont permis d'élaborer ce travail.

2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

2.1.1. Méthode

Pour arriver aux résultats escomptés de cette étude, la méthode d'enquête nous a servi à constituer notre base des données. A ceci s'ajoute la méthode statistique qui,nous a aussi servi d'analyser des données recueillies sur terrain manuellement et sous le logiciel Excel. 10 et SPSS.16.

En plus, d'autres méthodes de collecte des données ont été employées pour enrichir les analyses. Il s'agit de pesage des aliments au niveau des ménages. Cette approche avait pour objectif de déterminer les quantités protéiques, lipidiques, glucidique enfin la calorie consommé par jour au sein des ménages/ personne, il faut en plus une table des compositions des aliments illustré au tableau deux (02) relatif à la kilocalorie des aliments pour 100 grammes.

2.1.2. Techniques

La technique documentaire nous a aidés à constituer notre revue de la littérature sur les concepts de base. Les ouvrages Scientifiques, les notes de cours, les articles scientifiques et les sites web ont été consultés pour orienter et enrichir ce travail. A cela nous ajoutons la technique d'interview et d'observation utilisées lors de l'enquête sur terrain afin de bien comprendre la situation de la sécurité alimentaire de la contrée. Les moments d'observation ont été aussi mis à profit pour notamment vérifier sur le plan pratique, certaines déclarations des personnes enquêtées.

2.1.3. Population

La population mère concernée par la présente étude est constituée essentiellement des ménages du quartier Ngulunzamba.

Certes, Il est pour nous impossible d'être en contact avec tous les ménages du quartier Ngulunzamba, cela pour des raisons financières et aussi du temps qui nous est imparti. Au total, nous avons pu dénombrer 12.227 ménages dans ledit quartier.

2.1.4. Echantillonnages

Selon TIARINA (2016), un échantillon est une représentation d'une population donnée.

D'après Depelteau 2000, on peut déterminer avec précision la taille d'un échantillon probabiliste selon la grandeur de la population, la répartition de celle-ci par rapport aux variables retenues par le chercheur et les degrés de précision et de confiance choisis. Le lecteur intéressé à approfondir ces problèmes statistiques pourra le faire en suivant un cours sur les méthodes de recherches quantitatives ou en consultant un ouvrage pertinent. Pour notre part, nous nous contentons de retenir les critères suivants qu'on retrouve dans la plupart des manuels de méthodologie des sciences humaines :

o Dans le meilleur des cas, on se sert de la table d'estimation de la taille d'un échantillon. Si ce n'est pas le cas, on donne généralement les conseils suivants :

o Un échantillon doit représenter au moins 10% de la taille de la population mère ;

o Un échantillon doit se composer d'un minimum de 30 unités.

Vu le nombre de ménages qui constituent le quartier Ngulunzamba, et tenant comptes des difficultés financières et d'accessibilité à la zone d'étude, nous avons pu travailler avec un échantillon de 30 ménages sur un total de 12.227 faisant recourt à la technique d'échantillonnage par choix raisonné.

2.2. Outils de collecte des données

Au cours de nos investigations, nous avons utilisé les matériels ci-après :

· Questionnaires ;

Pour élaborer notre questionnaire, nous nous sommes basé sur les hypothèses élaborées au départ, et aux objectifs de notre travail. Ce guide de collecte des données viables émane ce pendant de la confrontation de plusieurs travaux réalisés autour des agrégats sécurité alimentaire, revenus, consommation, ménage, insécurité alimentaire... consultés pour arriver à son élaboration.

L'enregistrement des données qui sont présentées s'est fait de manière indirecte. Cela veut tout simplement signifier que c'est nous même qui avons rempli le support en lieu et place de l'enquêté (e), de peur que celui-ci ou celle-ci soit effrayé (e), voir aussi pourrait disparaitre après avoir reçu sa copie (pour de plus amples précisions, voir le support d'enquête en annexe 1).

· Interviews ;

Le support d'interview nous a servi pour la collecte des données en vue de cerner la réalité, aussi, la plupart de nos questions étaient fermées pour permettre une nette compréhension à nos enquêtés.

· Observations ;

Cet étape nous a permis de regarder avec attention, de surveiller le mode alimentaire dans le quartier Ngulunzamba.

· Balance électronique.

Cette balance nous a servi à peser les aliments.

2.3. PRESENTATION DU QUARTIER NGULUNZAMBA

Le milieu ou l'environnement géophysique est une donnée de base pour toute planification ou programme des actions dans le secteur agricole. D'où la nécessité d'une connaissance approfondie et détaillée du milieu où l'on veut exercer une activité ou une étude scientifique. En ce qui nous concerne, il s'agit du quartier Ngulunzamba faisant partie de la Commune de Lukemi.

2.3.1. Brève histoire

Administrativement la ville de Kikwit est subdivisée en 4 communes, chacune ayantdes quartiers tels que l'indique le tableau No5 ci-dessous.

Tableau 5: Commune et quartiers de la ville de Kikwit

Communes

Quartiers

1

Kazamba

Lwano, 30 juin, Inga

2

Lukemi

Wenze, Ndangu, Misengi, Nzundu, Etac et Ngulunzamba

3

Lukolela

Mudikwit, Yonsi, Bongisa et Lunia

4

Nzinda

Lumbi, Ndeke-Zulu, Kimwanga, Sankuru et Bruxelles.

Source : Monographie de la ville de Kikwit, 2009

La pression démographique et le sentiment de libertinage créé par l'indépendance ont obligé les autorités urbaines à étendre la ville de Kikwit dans toutes ses dimensions sans un plan préalablement établi.

Ainsi, des lotissements ont été opérés ici et là pour pouvoir installer la population venant de partout. L'espace urbanisé s'est donc étendu et étalé par la suite.

D'après Kipoy M. (1990) cité par Nakatala (2019), l'extension périphérique des nouveaux quartiers à partir du noyau originel a été spectaculaire après la période coloniale.

La partie Sud-ouest de la ville de Kikwit comprend l'espace appelé Kikwit II couvre administrativement la commune de Lukemi et une partie de la commune de Nzinda. Sur le plan de limitation, on peut circonscrire cet espace entre l'avenue Kandale dans le quartier Wenze jusqu'à la direction de l'Eglise Saint Mukasa, située au niveau de la stèle qui donne vers l'aérodrome, d'une part et d'autre part, le quartier Sankuru qui commence à partir de la direction de l'Hôtel Mutangu jusqu'à la C.M.C.O. Pemba dans la commune de Nzinda.

A la suite de l'augmentation sensible de la population urbaine, un accord a été signé entre les autorités de la ville et le chef de terre du village Kazamba qui a cédé une partie de sa concession dans la circonscription urbaine en 1955. Mais le lotissement de ce lopin de terre n'est intervenu qu'en 1962.

Kipoy M. (1990) cité par NAKATALA (2019) note que c'est le quartier Ndangu, marginal à celui de Wenze et de l'autre côté de la route le quartier Sankuru qui ont été les premiers à être occupés. Ces quartiers furent successivement limités à l'ouest par l'avenue Kimpwanza et la direction de Nzanguka. A cette même année, les Jésuites (SJ) ont occupé le terrain sur lequel ils ont construit l'actuel Institut Sadisana. En 1963, les lotissements vont s'étendre, ce fut l'amorce du quartier Misengi et Nzundu vers le sud. Sur l'autre rive de la route, l'autorité décida le transfert du cimetière de Kazamba vers celui de Kambinza dans l'extrémité Sud de la ville. L'espace à proximité de l'ancien cimetière de Kazamba fut confié à la communauté protestante CBCO, au niveau de Mikwati.

Dans l'ensemble, ces nouveaux lotissements du Sud-ouest couvraient 620 hectares d'aire urbanisée groupés en cinq quartiers dont Ndangu, Nzundu, Sankuru,Misengiet Nzanguka. En 1970, il y a eu naissance du quartier Ngulunzammba reconnu comme entité administrative déconcentrée par l'Ordonnance no 0760/1970 du 31 décembre1970, situé dans la commune de Lukemi (Rapport du bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.3.2. Situation géographique

2.3.2.1.Localisation

Le quartier Ngulunzamba est situé :

· Au nord par la rivière Lukemi au croisement de la rivière Misengi ;

· Au sud par la rivière Lwano confluant de la rivière Isingu ;

· A l'Est ligne droit du pont djimba, et la rivière Kabila et Mesengi ;

· A l''ouest pont Lukemi, pont Kwilu à son embouchure avec la rivière Lwano

(Monographie de la ville de Kikwit, septembre 2009).

2.3.2.2. Altitude et longitude 

Le quartier Ngulunzamba est situé entre 400 à 500 m d'altitude et à 5°2'19  de la longitude en DMS (degrés, minutes, secondes) ou -5.03861 (en degrés décimaux). La position UTM (temps mondial) est BV54 et la référence Joint OpérationGraphics est SB34-05 (Monographie de la ville de Kikwit, septembre 2009).

2.3.2.3. Climat 

Le quartier Ngulunzamba connait un climat tropical humide du type AW3 selon la classification de Koppen (MITASHI, 2014).

Alternance des saisons : deux saisons observées :

Une longue saison de pluies allant de Septembre à Mai, mais il sied de signaler qu'il y a une courte période allant du 15 février au 15 mars appelée vulgairement « Elangamoke » qui intervient pendant la saison pluvieuse; tandis que l'autre appelée saison sèche dont la durée est estimée à plus ou moins deux mois, de Juin à Aout (MITASHI, 2014).

2.3.2.4. Nature du sol 

Le quartier Ngulunzamba est sinistré avec beaucoup des ravins, de pentes glissantes qui laissent couler beaucoup d'eau de pluie. Le sol est sablo-argileux, favorable à la culture mais avec une faible résistance aux effets d'érosion (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.3.2.5.Végétation

L'extension de la ville a fait qu'actuellement, ces forêts secondaires comprennent notamment les palmerais subspontannés et des associations comme Tabernaemontanaelactumgunéensis, Mictosumtomentosae. On peut aussi signaler la présence de quelques arbres résiduels comme Brachystegialaurentii. Les savanes herbeuses sont généralement formées de Panicum maximum, Imperatacylindrica, Hyparrheniadiplandra, Chromonelaondorata et Paspaplumnotatum tandis que les recrus pré-forestière sont dominées par Sapiumcornatum et Oncobawelwitshi(Masens, 1997).

2.3.2.6. Hydrographie 

Le quartier est principalement baigné par les rivières Misengi, Lwano,  et Isingi (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.3.2.7. Relief

Le quartier Ngulunzamba comprend au total 27 ravins dont 5 sont le plus menaçant. Nous pouvons citer ceux de boulevard Lumbindi, katshungo, port Mboma, boulevard Folico, boulevard Kabila OTT. Voire aussi celui de la route du marché bambala (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.4. Population

Comme partout dans le monde, l'évolution de la population n'a jamais été stationnaire, elle est toujours fonction du croit naturel et des mouvements migratoires. Les rapports administratifs du quartier Ngulunzamba pour l'année 2019 reconnaissent que ce quartier compte 60.934 habitants.

Aujourd'hui, avec la réduction sensible de l'émigration des habitants du quartier Ngulunzamba vers Lunda en Angola et autres zones minières (Tshikapa, etc.), ainsi que l'arrivée massive des Kasaïens depuis la guerre de KamwenaSapu 2018, la tendance démographique se résume à la croissance continue si pas accélérée de la population. Nous signalons qu'il n'y a pas une précision exacte pour savoir la population de ce quartier (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).Le tableau ci-dessous nous donne l'évolution de la population du quartier en 2020.

Tableau 6: Population du quartier Ngulunzambaen 2020

Catégorie

Nombre

Hommes

12.510

Femmes

14.989

Garçons

16.510

Filles

16.925

Total

60.934

Source : Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019

Le quartier Ngulunzamba est constitué de plusieurs cellules qui sont : malembe, ott, sangu, kongopemba, kamanimani, Ngulunzamba, kazombi centrale, kabuka, mangna,Onatra, lukwela, luvozi, lutondo, masongo, vukana, révolution, itpk, matembo, katololo, Macompagne, katolotolo, kimbila, kinvolo, minière, kimbangu, kangudjanganda, kimbimbi, kibangu1, et 2,Lwano, kamangobe, mwenagabunga, indépendante, nzondo, makwati, plateau de zone, Kamekunga, kusonika, masena, habitat, masina, kubobi, kuyindila, kakendi, musunzi, kuyundila, Kitona, ifangolndo, fuki, matemo, kiboleya, 7 février, setuka, kipanga, nsangu(Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.4.1. Situation socio-économique et culturelle

Du point de vue social, hormis les relations interpersonnelles d'amitié ou des connaissances qui unissent les habitants du quartier, il existe des mutualités à caractère tribale, soit interpersonnelle d'amitié organisées dans le cadre d'assistance entre les personnes en vue de soutenir et de sauvegarder des alliances dialectiques et personnelles. L'éducation est aussi l'un des secteurs qui est pratiquée, (TIARINA, 2016). Le quartier Ngulunzamba n'a pas des magasins, par contre, il contient des boutiques qui supportent le cout d'une grande population de 60,934 habitants. Cette entité n'a pas une accessibilité des routes. Le quartier compte  78 écoles dont 47 primaires, 28 secondaires, et trois (03) maternelles. On y trouve aussi des églises dont une catholique, et plusieurs autres églises de reveuille, protestantes et une église Kimbanguiste (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

Sur le plan économique, On trouve dans ce quartier des activités commerciales (67 boutique, 28 pharmacies, 24 moulins, 4 forages, Kadhafi,...), les activités artisanales (savonnerie, forgeron, briqueterie, scierie, menuiserie) et le service (hôtel, pharmacie, centres de santé, bars, ...).

La couverture est bonne pour ces quatre réseaux de télécommunication (Vodacom, Airtel, Tigo et Orange). Les services M-pesa, Airtel money, Tigocash et Orange money y sont disponibles. La connexion internet à travers ces réseaux est bonne. On y pratique une agriculture extensive du type traditionnel et de subsistance. Les produits agricoles obtenus sont essentiellement destinés à l'autoconsommation, le surplus étant vendu, mais procurant un très faible revenu monétaire ; insuffisant même pour assurer la sécurité alimentaire et la scolarité des enfants. Les cultures les plus importantes pratiquées par les agriculteurs de ce quartier sont : le manioc, l'arachide, le millet et le maïs. Ils produisent aussi mais en petite quantité la courge, la patate douce, l'igname et le niébé (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

Sur le plan culturel, le quartier Nguluzamba est le centre des diverses danses folkloriques, nous pouvons signaler la présence de quelques orchestres folkloriques, entre autres la musique Pende de (KANDA Charme), MumemboDiazz, Ngemba Nationale, Shindanzugu, Mundundu, etc. Quant aux langues parlées dans le quartier Ngulunzamba, le Kikongo et la langue Pende sont les plus parlés par la majorité de la population. Le Lingala est plus parlé par les migrants venus de Kinshasa, Kasaï et même par les natifs du quartier eux-mêmes. Le Tshiluba est plus parlé par les migrants venus du Kasaï. Les principales ethnies et tribus dominants sont : les Pende, les Bunda et les Pindi. Le reste des tribus sont minoritaires dont les Suku, les Kwese, les Tshokwe, les Gongo,lesYansi ... (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.4.2. Situation sanitaire

On y trouve deux (02) hôpitaux de référence de Kanzombi et de Kibangu et 25 centres de santé mais les cas graves sont transférés dans des grands hôpitaux, polycliniques et clinique de la ville. Les maladies les plus récurrentes sont : le paludisme, l'Infection Respiratoire Aigüe (IRA), la diarrhée simple, la malnutrition, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), l'anémie, ... (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).

2.4.3 Situation sécuritaire

La situation sécuritaire et l'état d'esprit de la population de ce quartier est généralement calme, hormis le cas que les jeunes ont incendié le bureau de commandant criminel, celui de protection d'enfant suite à l'incompréhension. Notons aussi qu'il y a un sérieux problème d'urbanisation et d'aménagement du quartier qui provoque des têtes d'érosions (Rapport bureau du quartier Nguluzamba, 2019).

TROISIEME CHAPITRE : RESULTATS

3.1. PROFIL DES REPONDANTS

3.1.1.Caractéristiques sociodémographiques des ménages en insécurité alimentaire

Pour atteindre l'objectif un (01) de notre recherche, le tableau 7, 8, 9, 10, 11, 12, montre clairement comment nous avons déterminé les caractéristiques sociodémographiques des ménages en insécurité alimentaire du quartier Ngulunzamba dans la commune de Lukemi. Ces caractéristiques se remarquent à partir du genre, Age, Statut marital, taille de ménages, Confection religieuse et Profession de la population enquêtées.

3.1.1.1. Sexe

C'est le genre qui peut être masculin ou féminin illustré au tableau 7 ci-dessous :

Tableau 7 : Sexe des chefs de ménages (genre)

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

24

80

Féminin

6

20

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

La lecture du tableau ci-dessus montre que les ménages du quartier Ngulunzamba sont à 80% dirigés par des hommes et les femmes ne représentent que 20%.

3.1.1.2. Age 

Période écoulée depuis la naissanced'un être vivant, la fabrication ou apparition d'une chose. L'âge des chefs de ménages du quartier Ngulunzamba varie entre 20 à 50 ans démontrés au tableau 8 suivant :

Tableau 8 : Age des chefs de ménages

Age

Effectif

Pourcentage

Moins de 20 ans

0

0

20 à 35 ans

16

53

36 à 50 ans

13

44

Plus de 50 ans

1

3

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Il découle de ce tableau que la plupart de ménages du quartier Ngulunzamba sont dirigés par des personnes dont l'âge est supérieur à 20 ans. Les grossesses précoce provoquent les jeunes filles de devenir parents sans un revenu courant assuré, cela entraine une insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des ménages par manque de moyen financier.

3.1.1.3. Etat civil ou statut marital 

Condition d'une personne d'après les actes publics qui établissent sa naissance, sa filiation légitime, illégitime ou adoptive.

Tableau 9 : Etat civil ou statut marital

Etat civil

Effectif

Fréquence (%)

Célibataire

1

3

Marié

29

97

Divorcé (e)

0

0

Veuf (ve)

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Ce tableau montre que 97% des chefs de ménages du quartier Ngulunzamba sont mariés.

3.1.1.4.Niveau d'instruction

Les notions acquises ou la connaissance intellectuelle des chefs de ménage.

Tableau 10 : Niveau d'instruction des chefs de ménages

Niveau d'instruction

Effectif

Pourcentage

Pas de niveau

3

10

Alphabétisation

1

3

Primaire

7

24

Secondaire

18

60

Supérieur ou universitaire

1

3

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Par la lecture de ce tableau, il ressort que 90% des personnes enquêtées sont alphabétisés ayant au moins un niveau d'étude primaire 24%, secondaire 60%, alphabétisation 3%, supérieur 3% et la minorité soit 10% n'a pas été à l'école

3.1.1.5.Confession religieuse des ménages 

C'est l'appartenance à une secte ou croyance ou encore celle qui s'est engagé par de voeux à suivre une certaine règle déterminée par l'église et peuvent influencer l'alimentation.

Tableau 11: Confession religieuse des ménages

Confession religieuse

Effectif

Pourcentage

Catholique

3

10

Protestante

1

3

Eglise de reveuille

21

70

Musulmane

2

7

Kibanguiste

1

3

Non croyant (athées)

2

7

Autres à préciser

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Ce tableau nous montre que 70% des ménages du quartier Ngulunzambaprient dans les églises de reveuille et d'autres églises représentent une faible proportion dont 10% pour les églises catholiques, 7% pour les églises Musulmanes, 3% pour les églises protestantes, 3% pour les églises Kimbanguistes et, enfin, 7% sont non croyants (athées).

3.1.1.6.Profession

Carrière, état ou emploie dans la vie civile ou militaire.

Tableau 12 : Profession des chefs de ménages

Profession

Effectif

Pourcentage

Employé

4

13

Agriculteur

21

70

Commerçant

5

17

Pasteur

0

0

Sans emploie

0

0

Autres à préciser

0

0

Total)

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Au regard de ce tableau, il découle que 70% des ménages du quartier Ngulunzamba parmi les 30 enquêtés sont agriculteurs et 30% de cet échantillon sont respectivement commerçants (17%) et employés (13%). La sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba est assurée par l'exploitation agricole c'est-à-dire avec des petites portions de terre exploitée montre que ces ménages ont des difficultés pour assurer l'autosuffisance alimentaire.

3.2. DIVERS RISQUES DES MENAGES SUR LES MECANISMES DE SURVIE

En ce qui concerne le deuxième objectif sur l'identification des divers risques auxquels les ménages sont exposés ainsi que les mécanismes de survie utilisés. Le tableau 13, 14, 15, 16, 17, enfinillustre l'atteinte dédit objectif.

3.2.1.Taille des ménages 

Nous présenterons d'autres par le nombre ou l'effectif constituant les ménages du quartierNgulunzamba 2020.

Tableau 13 : Taille des ménages

Taille de ménage

Fréquence

Pourcentage (%)

Inférieur ou égale à 5

10

20

De 6 à 10

20

80

Plus de 10

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Le tableau ci-haut montre que les ménages qui ont un effectif de membres variant entre 6 et 10 personnes représentent 80%. Toutefois, il sied de signaler que les ménages dont le nombre est inférieur ou égal à 5 ont une proportion faible, soit 20%. %. La surpopulation au sein des ménages du quartier Ngulunzamba ne permet pas l'accessibilité à une nourriture saine et équilibrée.

3.2.2.Statut résidentiel 

Où l'on séjourne habituellement. Les ménages sont représenté dans le tableau suivant :

Tableau 14 : Statut résidentiel

Statut résidentiel

Effectif

Pourcentage (%)

Propriétaire

9

30

Locataire

15

50

Habitation familial

6

20

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Au vue du tableau ci-dessus, on constate que la moitié de ménages enquêtés du quartier Ngulunzamba sont locataires, 30% de l'échantillon retenu sont propriétaires et, enfin, 20% habitent leurs maisons familiales. Cette situation de la location occasionne la soustraction d'une part de revenu pour payer le loyer au lieu de soutenir les besoins alimentaire.

3.2.3.Revenu mensuel des chefs de ménages 

Ce qu'on gagne pendant une période d'un mois aux chefs des ménages.

Pour atteindre le troisième objectif « Identifier les principales sources de revenu des ménages ainsi que les principaux postes de dépenses » La graphique un (01), le tableau 18, 19 ci-dessous montre lisiblement l'atteinte de cet objectif.

Figure 1 : Revenu mensuel des chefs de ménages

Source : Les données de notre enquête, 2020

La lecture de ces analyses nous explicite clairement que 93% de ménages enquêtés ont un revenu mensuel inférieur à 200.000FC. Les ménages restants, soit présentent une faible proportion (7%)dont un revenu situé entre 300.000 et 400.000FC. Ce qui ne leur donne pas accès aux ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant. Du point de vue social, le quartier Ngulunzamba enregistre un nombre élevé des banditismes communément appelé "Kouluna" en RDC en général et la ville de Kikwit en particulier. Ce mode de vie est dû aux revenus faibles des chefs de ménages c'est-à-dire pour compenser les besoins alimentaires et nutritionnels, de vêtir... Les jeunes gens se lance au volesous forme de braquage.

3.2.4.Répartition des résultats selon l'activité principale des chefs de ménages

C'est ce que font les chefs des ménages en premier lieu pour obtenir un revenu avant une autre activité secondaire.

Tableau 15 : Activité principal des chefs de ménages

Activité

Effectif

Pourcentage

Commerçant

0

0

Enseignant

3

10

Employé

6

20

Agriculteur

17

57

Sans emploie

2

6

Autres à préciser

2

7

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Il ressort de ce tableau que plus de la moitié de ménages du quartier Ngulunzamba soit 57% sont agriculteurs, 20% de ceux-ci sont employés et le reste soit 16% sont respectivement enseignant (10%), et ceux qui n'ont pas l'emploie (6%). 7% de ménages de ce quartier ont autrement précisé qu'ils vivent que des petits commerces et des couts de mains (maçonnerie, menuiserie, etc).

Il sied de noter par ici que tous les ménages enquêtés ont d'autres sources de revenu en dehors de leurs activités principales. Parmi ces sources, nous pouvons citer les dons, les couts de mains, et plusieurs autres activités lucratifs.

3.2.5.Résultats selon que le revenu devant assurer la sécurité alimentaire familiale

Le tableau ci-dessous montre véritablement comment le revenu mensuel des chefs de ménages ne parvient pas à résoudre leur besoin familiale en 2020.

Tableau 16 :Revenus devant assurer la sécurité alimentaire familiale

Mention

Effectif

Pourcentage (%)

Oui

0

0

Non

30

100

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Selon ce tableau, le revenu issu des activités des ménages du quartier Ngulunzamba ne leur permet pas d'assurer leur sécurité alimentaire. Ce qui est à la base de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition surtout aux enfants dont l'âge varie entre 0 et 5 ans.

3.2.6.Revenu pour assurer la sécurité alimentaire familiale 

Les ménages du quartier Ngulunzamba recourent à grande quantité sur rien pour compasser leurs besoins alimentaire et nutritionnels.

Tableau 17 : Répartition des résultats selon que les revenu ne parvient pas à assurer la sécurité alimentaire familiale

Réaction

Effectif

Pourcentage (%)

Absence des solutions

26

87

Autres à préciser

4

13

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Au regard de ce tableau, il ressort que 87% des ménages enquêtés ne trouvent aucune solution lorsque le revenu ne leur permet pas de faire face aux problèmes familiaux et une faible proportion ont soutenu qu'ils font recours à l'aide, aux dons et à la pratique de la tontine selon certains enquêtés.

3.2.7.Ménage privilégiant une catégorie de dépense

C'est une dépense qu'on accorde certaines libertés...

Tableau 18 : Dépense privilégiée

Mention

Effectif

Pourcentage (%)

Oui

30

100

Non

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Il est clairement démontré par le tableau ci-dessus que les ménages du quartier Ngulunzamba privilégient une catégorie de dépense et préjudicient les autres à cause de l'insuffisance de revenu. Ce qui ne leur donne pas accès à un régime nutritionnel souhaité.

3.2.8.Catégorie de dépense privilégiée par les ménages

C'est l'ensemble des dépenses que privilège les ménages du quartier Ngulunzamba.

Tableau 19 : Dépense privilégiée par les ménages

Catégorie de dépense

Effectif

Pourcentage (%)

Restauration

13

43

Habillement

0

0

Logement

2

7

Scolarisation

10

33

Loisir

0

0

Santé

2

7

Epargne

3

10

Autre à préciser

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Il découle de ce tableau que la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba privilégient en prééminence la restauration avec une proportion de 43% ; suivi de la scolarisation, soit 33% ; en suite vient l'épargne (10%) ; suivis respectivement du logement et des soins de santé qui représentent chacun 7%.

3.3. FACTEURS DETERMINANTS LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES DU QUARTIER NGULUZAMBA

Le quatrième objectif poursuivi par cette étude est intitulé « Evaluer les facteurs qui déterminent la sécurité alimentaire et nutritionnelle »nous a permis à démontrer les quatre dimensions ou « piliers » de la sécurité alimentaire:

1. Accès (capacité de produire sa propre alimentation et donc de disposer les moyens de le faire, ou capacité d'acheter sa nourriture et donc disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le faire) ;

2. Disponibilité (quantités suffisantes d'aliments, qu'ils proviennent de la production intérieur, de stocks, d'importations ou d'aides) ;

3. Qualité (des aliments et des régimes alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi sociaux-culturels) ;

4. Stabilité (des capacités d'accès et donc des prix et du pouvoir d'achat, des disponibilités et de la qualité des aliments et des régimes alimentaire).

Le tableau 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26et la figure 2 explique paisiblement la situation actuel de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartierNgulunzamba faisant parti de la Commune de Lukemi 2020.

3.3.1.Répartition des résultats selon le nombre de repas consommé par jour 

C'est le nombre de fois, on consomme la nourriture que l'on prend à certaines heures réglée de la journée.

Tableau 20 : Nombre de repas consommé par jour

Nombre de repas

Effectif

Pourcentage

Une fois

17

57

Deux fois

9

30

Trois fois

4

13

Autres à préciser

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

On constate plus de la moitié des ménages enquêtés soit 57% consomment généralement un repas par jour, 30% des interviewés prennent deux repas par jour et, en fin, 13% en prennent trois fois le jour. Ces résultats nous amène à dire que la population du quartier Ngulunzamba à un problème sérieux de la sécurité alimentaires car la plupart ont une faible fréquence de consommation journalière.

3.3.2.Habitude de prendre le repas

Partant de nos observations, les ménages du quartier Ngulunzambaprennent souvent leur repas le soir suivi du matin, soit illustré au tableau 21 ci-dessous.

Tableau 21: Moment où les ménages du quartier Ngulunzamba ont l'habitude de prendre leur repas

Moment de repas

Effectif

Pourcentage

Matin

0

0

Midi

0

0

Soir

17

57

Matin et Soir

9

30

Matin, midi et soir

4

13

Autres à préciser

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Faisant référence au tableau 20, et au regard du tableau ci-haut, nous pouvons dire que parmi les 30 ménages enquêtés dans le quartier Ngulunzamba, 17 soit 57% ne mangent que le soir ; 9 soit 30% prennent leurs repas le matin et le soir et, enfin, 4 soit 13% seulement prennent trois fois leur repas dont le matin, à midi et le soir. Ce qui entraine de plus en plus ces ménages à un état précaire de l'insécurité alimentaire car la quantité disponible des ressources qu'ils disposent ne leur permet pas de répondre aux piliers de la sécurité alimentaire.

3.3.3.Répartition des résultats selon la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du quartier Ngulunzamba

Les repas le plus souvent consommé dans le quartier Ngulunzamba sont illustrés dans la graphique ci-dessous.

Figure 2 : Repas le plus souvent consommé par les ménages du quartier Ngulunzamba

Source : Les données de notre enquête, 2020

De la lecture du graphique ci-dessus, il découle que la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba consomment le plus souvent le Fufu/chikwangue/riz au légume dont la proportion s'élève à 67% ; suivi de ceux qui consomment le plus souvent le Fufu/chikwangue/riz à la viande accompagnée de légume et, enfin, viennent ceux qui consomment le plus souvent le Fufu/chikwangue/riz à la viande tout simplement. Il a été précisé par certains autres enquêtés qu'en dehors de la viande et de légumes qui sont consommés selon les possibilités d'un ménage à un autre, il s'ajoute les produits forestiers non ligneux (PFNL) dont nous pouvons citer les chenilles et les champignons.

3.3.4.Légume 

C'est toute sorte d'herbes potagères, de plante, racine, des grains comestibles organisme végétal considéré en tant qu'aliment et utilisée principalement dans des plants salés aux ménages du quartier Ngulunzamba en 2020.

Tableau 22 : Légumes les plus souvent consommés par les ménages

Légume le plus consommé

Effectif

Pourcentage (%)

Feuilles de manioc

12

40

Amarante

10

33

Morelle

2

7

Choux

0

0

Autres à préciser

6

20

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

La lecture du présent travail nous montre clairement que parmi les 30 ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés, 12 consomment le plus souvent les feuilles de manioc ; 10 consomment souvent les amarantes ; 2 la morelle et 6 autres ménages ont précisé qu'en plus de ces 4 légumes les plus souvent consommés, il s'ajoute les champignons, le Gnetum africanum (Mfumbwa), l'oseille, et plusieurs autres produits végétaux dont nous n'avons pas répété les noms.

Il sied de noter par ici que la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba consomment en grande quantité les produits végétaux qu'animaux, faute des moyens. Ce qui entraine l'insécurité nutritionnelle au sein des ménages.

3.3.5.Viande 

Toute nourriture carnée ou non. Chair d'un animal utilisé pour la nourriture aux ménages du quartier Ngulunzamba.

Tableau 23 : Viande la plus souvent consommés par les ménages

Viande la plus consommée

Effectif

Pourcentage (%)

Poisons congelés

15

50

Porc

3

10

Boeuf

5

17

Chèvre/bouc

2

6

Poulets congelés

5

17

Autres à préciser

0

0

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Au regard de ce tableau, il découle que plus de la moitié des ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés consomment les plus souvent la viande des poissons et des poulets congelés, soit 67%. Ceci par le fait de l'insuffisance des moyens permettant à avoir un accès aux ressources alimentaires de qualité et en quantité suffisante. Et une faible proportion, soit 33% ont accès à la viande biologiquement acceptable pour la consommation humaine.

Nous ne pouvons pas passer ce paragraphe sans toutefois déclarer que ce qui est à la base de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba est sans doute le mode nutritionnel qu'ils appliquent au sein de leurs ménages.

3.3.6.Répartition des résultats sur le dessert de l'enquêté après le repas 

Met généralement sucré servi à la fin d'un repas.

Tableau 24 : Dessert après le repas

Mention

Effectif

Pourcentage (%)

Oui

0

0

Non

30

100

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

La lecture de ce tableau nous montre qu'aucun ménage enquêté du quartier Ngulunzamba ne prend un dessert après le repas. Ce qui explique clairement l'insécurité alimentaire de cette contrée.

3.3.7.Répartition des résultats selon que le ménage est satisfait ou pas des repas de la journée

Contentement, plaisir que nous éprouvons quand la nourriture sont telles que nous pouvons les souhaiter.

Tableau 25 : Satisfaction de repas 

Mention

Effectif

Pourcentage (%)

Oui

0

0

Non

30

100

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Dans le tableau ci-haut, il ressort qu'aucun parmi les ménages enquêtés n'est satisfait des repas consommés pendant la journée. Ceci par le fait que les ménages s'approvisionnent en aliment selon les moyens qu'ils disposent qui, malheureusement ne leur donnent pas accès aux produits alimentaires de base pour assurer leur sécurité alimentaire.

Notons aussi que la quantité des personnes qui constituent les ménages du quartier Ngulunzamba, comprise entre 6 et 10 personne et la qualité de la cuisson des repas influencent négativement la sécurité alimentaire familiale.

3.3.8. Cause de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba 2020

Les causes de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba sont ce qui suit :

· La surpopulation due au nombre élevé des enfants dans le ménage variant entre 6 et 10 ;

· La pauvreté c'est-à-dire le revenu ne parvient pas à résoudre tous le problème familial.

Tableau 26 : Cause de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle

si non, pourquoi ?

Effectif

Pourcentage (%)

La nourriture ne suffit pas suite à l'insuffisance des moyens financiers

10

20

. nombre élevé de personne qui constituent le ménage

20

80

Mauvaise cuisson

0

0

. Autres à préciser

 

00

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Le tableau 26 montre que plus de la moitié des ménages enquêtés soit 80% ne sont pas satisfait à leur repas journalier suite au nombre élevé de personne qui constituent le ménage et le reste ne suffit pas suite à l'insuffisance des moyens financiers.

L'objectif cinq (05) améliorer l'accès aux denrées alimentaires et l'état nutritionnel et sanitaire des ménages du quartier Ngulunzamba est illustré au tableau 27.

3.3.9.Ce que font les ménages pour remédier à la situation de l'insécurité alimentaire

L'agriculture des substances ou travail qui sert à composer l'insécurité alimentaire...

Tableau 27 : Remédier la situation de l'insécurité alimentaire 

Activité

Effectif

Pourcentage (%)

Rien

23

77

Autres à préciser

7

23

Total

30

100

Source : Les données de notre enquête, 2020

Au regard de ce tableau, il découle que la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés, soit 77% n'envisagent absolument rien pour remédier à ce problème de l'insécurité alimentaire mais une partie seulement de cet échantillon, soit 23% ont précisé que certains ménages font recours aux couts de mains, d'autres augmentent l'espace de leur exploitation agricole et d'autres encore font recourt à la pratique de la tontine.

Les ménages du quartier Ngulunzamba ont recommandé au gouvernement tant provincial que national donner plus d'opportunités d'emplois en vue de permettre aux ménages d'avoir l'accès aux ressources disponibilité et stables en quantités suffisantes de nourriture de nature et qualité appropriées permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant.

3.4. AMELIORATION DES CAPACITES D'ALIMENTCONSOMME PAR JOUR ET VALEUR NUTRITIONNELLE DU QUARTIER NGULUZAMBA

L'objectif 6« Améliorer les capacités des ménages à aborder toutes les dimensions de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en leur sein et dans la communauté » est expliqué au tableau 28.

3.4.1. Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

C'est l'ensemble de la nourriture consommé par ménage pour leurs besoins nutritionnels.

Tableau 28 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

Ménage

Taille de ménage

Quantité en g

Calories en g

Protides en g

Glucides en g

Lipide en g

1

6

3120

1024

89,666

1633,75

272,08

2

4

1635

5239,1

47,4425

964,495

103,97

3

5

2995

7797,5

188,3539

1268,78

201,996

4

8

6850

23932,5

238,025

2989,405

859,64

5

4

2150

6415,5

59,095

1176,47

113,06

6

5

2080

3399,7

58,225

1181,97

28,86

7

6

2125

6538,5

46,5175

987,8

267,125

8

7

1750

6603

170,89

975,075

170,09

9

5

2150

7397

84,365

1244,75

170,3

10

9

3850

12758

105,145

2116,65

326,31

11

7

3100

10079

88,01

1622,95

269,368

12

7

3520

9559

376,886

1643,845

169,99

13

8

3650

12849

167,815

1973,8

363,57

14

6

3120

9894

97,377

1672,22

224,536

15

6

2372

8167,5

63,6822

840,121

215,7178

16

7

2445

8227

71,237

1315,045

206,856

17

4

2410

13595

60,045

1256,85

215,279

18

2

1750

5508

47,655

1155,005

62,5

19

7

3185

10803

96,198

1634,075

322,32

20

10

4000

13052

147,65

2251,8

312,9

21

6

3325

11276,5

101,54

1761,275

325,94

22

7

3614

12113,9

196,0253

1705,015

371,3901

23

8

3450

9737

189,485

1866,17

150,67

24

2

1600

4340

36,39

681,15

109,14

25

8

3405

11435,75

104,8505

1793,15

326,2745

26

8

4120

13978,8

113,015

2224,8

397,04

27

5

3370

11209

102,102

1719,57

326,2745

28

7

3525

11985,45

199,9685

1679,8

367,0225

29

7

3900

12981,3

208,013

1837,2

405,502

30

4

2700

8259

62,358

1248,905

223,954

Somme

185

91266

290155

3618,0274

46421,891

7879,6754

Moyenne

6,166666667

3042,2

9671,833333

120,6009133

1547,396367

262,65585467

Maximum

10

6850

23932,5

378,886

2989,405

859,64

Minimum

2

1600

1024

36,39

681,15

28,86

Ecart-type

1,895245109

1045,9998

4253,176349

75,041222

491,3932542

151,8178122

Variance

3,591954023

1094115,683

18089509,06

5631,184999

241467,3303

23048,64809

Source : Les données de notre enquête, 2020

Il ressort de ce tableau que la taille moyenne, l'Ecart - type, la variance, le minimum et enfin le maximum des ménages du quartier Ngulunzamba est se présente comme suit :

· Moyenne : 6 ;

· l'Ecart - type est de 1,8952455109 ;

· la variance est de 3,59154023 ;

· le minimum est de 2  et, enfin;

· le maximum est 10.

La quantité moyenne, la variance, l'Ecart-type, le minimum, le maximum consomméspar ménage grammes/ménages/jour  sont le suivant :

· Moyenne consommée est de 3042,2;

· l'Ecart-type est de 1045,9998 ;

· la variance est de 1094115,68 ;

· le penché est de 1600;

· le plafond est de 6850.

La moyenne des kilocalories par jour/ménage, l'Ecart-type, la variance le maximum, le minimum se présente comme suit :

· La moyenne des kilocalories est de 9671,8333 ;

· l'Ecart-type est de 4253,176349 ;

· la variance est de 4253,176349 ;

· le minimum est de 1024 ;

· le maximum est de 239332,5.

La moyenne de la quantité des protéines en grammes/ménages/jours, l'Ecart-type, la variance enfin le maximum et le minimumsont les suivants :

· La moyenne de la quantité des protéines/ménages/jours est de 120,6009133 ;

· L'Ecart-type est de 75,041222 ;

· La variance est de 5631,184999 ;

· Maximum est de 378,886 ;

· Le minimum est de 36,39.

La moyenne de taux de glucides en grammes par jour/ménage, l`Ecart-type, la variance, le maximum, le minimum sont :

· La moyenne de taux de glucides est de 1547,396367 ;

· l`Ecart-type est de 491,3932542 ;

· la variance est de 241467,33 ;

· le maximum est de 2989,405;

· le minimum est de 681,15.

La moyenne des lipides en grammespar jour/ménage, l'Ecart-type, la variance, le maximum, le minimum sont les suivants :

· La moyenne des lipides est de 262,65585467;

· l'Ecart-type est de 151,8178122 ;

· la variance est de 23048,64809 ;

· le maximum est de 859,64;

· le minimum est de 28,86.

Les calories, les protéines, les glucides, les lipidesconsommés en grammes par jour/personne dans le quartier Ngulunzamba en 2020 sont illustrés aux données suivantes :

· Les calories consommées par jour/personne est de 1612 Kcal ;

· Les protéines représentent 20 grammes/ jour/personne ;

· Les glucides représentent 257,898grammes/ jour/personne ;

· Les lipides représentent 44 grammes/jour/personne.

La faible consommation de protéine en quantité suffisante ne permet pas aux enfants de 0 à 5 ans d'avoir une bonne croissance, intelligence comme il se doit.

Cette population regorge au moins 70% des ménages dont leur revenu tire sa source dans l'agriculture ce qui nécessite moyennant 3000 kcal par jour pour un homme actif selon une étude menée par MOURAD. B, (2011).

Les ménages de ce contré ont besoin de kilocalories moyennant 3000 pour survivre du fait que l'agriculture est une activité active et une bonne part de la nourriture doit être consommé le matin. Nonobstant dans les ménages du quartier Ngulunzamba le repas est souvent pris le soir.

3.5. DISCUSSION DES RESULTATS PAR RAPPORT A L'ETAT DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DU QUARTIER NGULUZAMBA

A la suite du sommet mondial sur la santé, organisé en 1961 par l'organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (souvent référée à son acronyme anglais, FAO), la sécurité alimentaire a été définie comme étant « l'accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant (aux humains) de satisfaire leurs besoins énergétique et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active » (Solidarité Ahntsic, 2015).

La sécurité nutritionnelle définit la quantité et combinaison appropriées d'apports tels que nourriture, services de nutrition et de santé, ainsi que le temps requis par le responsable pour assurer à tout moment une vie active et saine pour tous ( www.aquaportail.com ).

La sécurité alimentaire est un concept qui recouvre quatre dimensions principales ou piliers : la disponibilité en quantités suffisantes de nourriture de nature et qualité appropriées et cela dans toutes les portions du territoire national quelle que soit la provenance de cette nourriture (production locale, importation ou aide alimentaire) ; l'accès de toute personne aux ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent tant les ressources monétaires que les droits d'accès nécessaires pour produire des aliments ; la stabilité de l'accès à la nourriture, c'est-à-dire que l'accès à la nourriture de la population peut pas être mis en cause par un quelconque choc naturel ou économique ; l'utilisation appropriée de la nourriture (bonne cuisson et préparation d'aliment varié) favorisant un apport adéquat en nutriments et énergie dans un contexte où la consommation de cette nourriture est sans danger pour la santé (hygiène, eau potable, infrastructures sanitaires ou médicales). Pour qu'un individu soit en situation de sécurité alimentaire, il faut donc que toutes ces conditions soient respectées. Toutes ces quatre dimensions doivent être appliquées simultanément afin d'atteindre tous les objectifs de la sécurité alimentaire ( http://www.lafaimeexpliquee.org ).

Pour la FAO, cité par MOURAD B., 2011, il est recommandé pour qu'une personne soit en état de la sécurité alimentaire, une consommation journalière des calories située entre 1800 et 3000 Kcal. Ce qui se repartie selon le tableau 4 du présent travail (cfr page 14).

L'économiste ENGEL (1857) a observé que lorsque le revenu disponible augmente, la part des dépenses consacrée à l'alimentation diminuait au profit des dépenses de consommation consacrées à l'habillement et au logement ; en outre, plus l'augmentation est forte, plus la part de dépenses de santé, de loisir et d'hygiène augmente. Ce même auteur a défini les lois d'évolution de la consommation qui s'énoncent ainsi : lorsque le revenu augmente :

· La part des dépenses consacrée à l'alimentation diminue ;

· La part consacrée à l'habillement et au logement est stable ;

· La part consacrée à l'hygiène et à la santé, aux loisirs et à la culture, aux voyages augmente.

L'Hypothèse du revenu courant de J.M. Keynes stipule que : « la consommation est immédiatement et directement liée au revenu courant de ménage dont elle suit les fluctuations à court terme ».

Friedman (1957) estime donc que la consommation dépend essentiellement du revenu permanent dans la mesure où les individus peuvent recourir à l'épargne et à l'emprunt pour lisser leur consommation en réaction à toute variation temporaire du revenu.

Selon NAKATALA H. (2019), aucun ménage enquêté dans le quartier Misengi a confirmé que le revenu de leurs activités dont le montant est pour la plupart des cas inférieur à 200.000 FC permet à résoudre leurs problèmes de consommation. Tenant compte de la réalité vécue sur terrain lors de l'enquête et selon les analyses faites, nos résultats sont presque le même.

Selon les résultats que nous avons pu collecter sur terrain, il est clairement démontrés que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un état précaire de l'insécurité alimentaire car ils ont un revenu moyen inférieur à 200.000 FC et sont constitués d'un nombre important des personnes, situé entre 6 et 10 par ménage, pour la plupart des cas. Cette réalité ne leur permet pas à avoir accès au système nutritionnel recommandé. Ces ménages ont un système de la monotonie alimentaire, ce qui se justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent les aliments d'origine végétale qu'animale suite aux revenus faibles de leurs activités, ne leur permettant pas de se procurer des aliments nutritionnels de base.

Au regard des résultats du tableau 28 de cette investigation et tenant compte de la quantité des calories recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

CONCLUSION

L'objectif général de cette recherche était d'analyser la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba afin de fournir des informations susceptibles d'orienter les interventions du gouvernement tant provincial que national en vue d'éradiquer ce fléau de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

La présente étude est partie de la problématique qui tentait savoir la situation de la sécurité alimentaire, l'état de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba.

Après diverses analyses des résultats d'enquête sur terrain, nous avons constaté que la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba sont le plus souvent constitués d'un nombre des personnes situé entre 6 et 10. Ce qui augmente le cout de dépense journalière des ménages dont la majorité est locataire et dont le revenu mensuel est inférieur à 200.000 FC, comme nous indiquent les tableaux 13, 14 et la figure 1 de ce travail.

Les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans une situation précaire de la sécurité alimentaire due à l'accès difficile aux ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant à cause de l`insuffisance de revenu généré par leurs activités.

Le quartier Ngulunzamba est dans un état de sécurité nutritionnelle critique suite à non accessibilité aux produits alimentaires de base par manque soit insuffisance des revenus de leurs travaux mais aussi l'utilisation non appropriée de la nourriture (bonne cuisson et préparation d'aliment varié).

La situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba ne répondre presque pas aux critères ou piliers de la sécurité alimentaire, car la population n'ayant pas assez des moyens pour s'approvisionner en produits nutritionnels de base n'a pas complètement accès à un régime alimentaire et nutritionnel efficace.

Il s'avère de signaler que les ménages de quartier Ngulunzamba ont un système de la monotonie alimentaire, ce qui se justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent les aliments d'origines végétale que animale suite aux revenus faibles de leurs activités, ne leur permettant pas de se procurer des aliments nutritionnels de base.

Au regard des résultats du tableau 28 de cette investigation et tenant compte de la quantité des calories recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Ces constats nous amènent à confirmer les hypothèses que nous avons reprises ci-haut.

Dès ce qui précède, l'analyse des modes de consommation alimentaire des ménages du quartier Ngulunzamba ayant suscité des préoccupations, des interrogations et des inquiétudes, il est judicieux qu'au terme de cette analyse soient formulées certaines recommandations et suggestions afin de voir la situation alimentaire des ménages de la ville de Kikwit en général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier s'amélioré dans l'avenir. Cette amélioration ne peut intervenir que si les décideurs manifestent la volonté de mettre en oeuvre les recommandations et suggestions tant dans la présente étude que dans d'autres.

Ø Aux ménages du quartier Ngulunzamba :

ü Elargissement de la superficie emblavée des exploitations agricoles et l'utilisation des semences améliorées, afin de produire en grande quantité pour assurer l'autoconsommation familiale et la vente de l'excédent pour faire face aux autres problèmes notamment la scolarisation des enfants, les soins sanitaires et l'épargne ;

ü La création des activités génératrices de revenu (AGR), pouvant compléter le revenu de l'activité principale du ménage ;

ü L'utilisation appropriée de la nourriture (bonne cuisson et préparation d'aliment varié) favorisant un apport adéquat en nutriments et énergie dans un contexte où la consommation de cette nourriture est sans danger pour la santé (hygiène, eau potable, infrastructures sanitaires ou médicales) ;

ü Selon la réalité de notre étude, nous explicite clairement que 93% de ménages enquêtés ont un revenu mensuel inférieur à 200.000FC et une faible proportion soit 7% ont un revenu situé entre 300.000 et 400.000FC. Ce qui ne leur donne pas accès aux ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant. Certes, la consommation des aliments d'origine animal à faible cout notamment les chenilles, sauterelles, crevettes... ou d'origine végétale riche en protéines tels que le légumineuse peuvent compenser cette situation de l'insécurité alimentaire.

Ø Aux autorités tant provinciales que nationales

ü Soutenir l'agriculture familiale ;

ü Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle par la création des emplois pouvant générer des revenus conséquents aux ménages afin d'éviter l'insécurité alimentaire qui entraines des conséquences néfastes dont la malnutrition et la mortalité enfantine ;

ü Mettre en oeuvre l'article 47 (le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti. La loi fixe les principes fondamentaux et les règles d'organisation de la santé publique) de la constitutionR.D.Congo.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

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3. COHA, 2017, l'incidence sociale et économique de la malnutrition chez l'enfant en RD Congo, PAM, 81P.

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5. Dr F. SENOUCI, 2016, Service de neurophysiologie et d'exploration fonctionnelle du système nerveux, faculté de médecine D'Oran, UO, 13P

6. FAO, FIDA et all, 2019, l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2019. Se prémunir contre les ralentissements et les fléchissements économiques, FAO, Rome, 32p.

7. FRESCO, 1983 FRESCO, L., 2009, techniques agricoles améliorées pour le Kwango-Kwilu, Kinshasa, Médiaspaul, 145 p.

8. IPC, 2018, Situation actuelle de l'insécurité alimentaire aigüe-Août 2018, Cadre intégré de classification de la Sécurité alimentaire, Kinshasa, 7p.

9. IPAR, 2010, Instrument de politique agricole, fondation France, Paris, P20.

10. Jipsy, 2017, Les politiques agricoles sous les première et deuxième Républiques, MA, Kunsha, 126).

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12. Mourad B, 2011, la ration et l'équilibre alimentaire quotidien, CMB/MDT/20111025, Pari 5P).

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19. Définition selon le comité de la sécurité alimentaire mondiale adoptée par un consensus international depuis le Sommet Mondial de l'Alimentation réuni à Rome en 1996.

II. THESE, MEMOIRES, ET TFC

20. Masens, 1997, Masens, D.M.Y., 1997, Etude de phytosociologie de la région de Kikwit (BDD-RDCongo), Bruxelles, ULB, thèse (inédit), 398P.

21. Nakatala, (2019), Analyse de sources de revenus des ménages agricoles dans la ville de Kikwit : Cas du quartier Misengi, Kikwit, UNIKIK, mémoire (inédit), 85P.

22. SENGOR L, 2015, Mesures de politique agricole et sécurité alimentaire au Bénin : cas des subventions d'intrants agricoles, Benin, UB, mémoire master 68 P.

23. Ya Cor NDIONE, 2010, Impact de la politique agricole dans la sécurité alimentaire,U C A D D, mémoire master (inédit), 2010, 60P.

III. NOTES DE COURS

24. MAKONDO J, 2020, Développements et politique agricole, Kikwit, UNIKIK, notes de cours, (inédit), 73 P.

25. MUSEMA M, 2020, Questions spéciales, Kikwit, UNIKIK, notes de cours, (Inédit), 60P.

26. MITASHI, 2014, Climatologie, Kikwit, UNIKIK, notes de cours, (inédit), 95P.

27. TIARINA J, 2016, Initiation à la recherche scientifique, Kikwit, Unikik, notes de cours, (inédit), 75p.

28. TIARINA J, 2016, Sociologie rural, Kikwit, UNIKIK, notes de cours, (inédit), 78P.

29. Collège des Enseignants de Nutrition, 2011, Besoin Nutritionnels, France, UMVF, notes de cours, (inédits ), 9P.

IV. SITOGRAPHIE

30. Le concept de la sécurité alimentaire consulté 25/02/2020 à 18h26(http:// www.lafaimeexpliquee.org/La_faim_expliquee/La_securite_alimentaire.html).

31. Etatnutritionnel consulter le 12/03/2020 à 18h55 ( www.google.com/search?t).

32. Nutrition consulté le 27/02/2020 ( https://www.who.int/topics).

33. Sécurité nutritionnelle consulté le 28/02/2020  ( www.aquaportail.coim).

34. Aperçu de la sécurité alimentaire en RDC consulté le 9/3/2020 à 20h05 ( https://reliefweb.int/report/...).

35. L'insécurité alimentaireconsulté le 9/3/2020 à 21h30( https://www.cius-capitalenational.gouv.qc.ca/snte-publique...).

36. kilocalorie des aliments consulté le 9/3/2020 à 21h30 http://les.calories.free.fr/

37. Valeurénergétiquedesaliments consulter le 02/03/2020 à 18h55 ( www.google.com/search)

38. Ménage Wikipediaconsulté le 09/03/2020 à 18h37) ( www.wikipedia.org/wiki/ménage).

39. Sécuritéetl'insécuritéalimentairedesménages consulté le 15/03/09/2020 à 18h55 ( www.fao.org/agn/nutrition )

40. consulter le 02/03/2020 à 18h55 (https://www. Slideplayer.fr).

41. Production alimentaireconsulter consulté le 12/03/2020 à 18h55 ( www.Systemealimentairequebec.in).

42. Politique alimentaire consulter le 12/03/2020 à 19h37 ( www.fao.og/fsnforum/fr/activitie/discussions/fse ) .

43. Développements consulter le 12/03/2020 à 18h55 ( www.google.com/search?t.

44. La faim consulter le 03/03/2020 ( https://fr.m.wikipedia.org/faim).

45. Politique agricole consulter le 03,09/2020 ( www.universalis.fr/encyclopedie/politique).

46. Sécuritéetl'insécuritéalimentairedesménages consulter le 03,09/2020 à 18h55 ( www.fao.org/agn/nutrition/hold).

47. . Mesuresdelasécuritéalimentaire consulté le 12/03/2020 à 19h37 ( www.fao.og/fsnforum/fr/activitie).

48. Revenu consulter le 31/08/2020 à pâtir de 17h27 ( https://www.google.com/search).

ANNEXES

ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE

ENQUETE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DANS LE

QUARTIER

NGULUNZAMBA, COMMUNE DE LUKEMI A KIKWIT

CONFIDENTALITE : Toutes les informations vous concernant que vous donnerez seront gardées strictement confidentielles et utilisées qu'à des fins académiques

I. PROFIL DU REPONDANT (CHEF DE MENAGE)

1. Sexe du chef de ménage

1. M 2. F

2. Tranche d'âge

1. ? 20 ans 2. 20 à 35 ans 3. 36 à 50 ans 4. Plus 50

3. Statut marital/ Etat civil

1. Célibataire 2. Marié(e) 3. Divorcé (e) 4. Veuf (ve)

4. Niveau d'instruction

1. pas de niveau 2. Alphabétisation 3. Primaire

4. Secondaires

5. supérieur ou universitaire

5. confession religieuse

1. catholique 2. Protestante 3. Eglise de réveille

4. Musulmane

5. kimbanguiste 6. Athée 7. Autresà préciser

6. Profession du chef de ménage

1. Employé 2. Agriculteur 3. Commerçant 4. Pasteur

5. Enseignant 6. Sans emploie 6. Autres à préciser

II. CARACTERISTIQUES DU MENAGE

7. Taille des ménages...............................................................................................................

8. Statut résidentiel

1. Propriétaire 2.Locateur 3. Habitation de famille

9. Revenu mensuel du chef de ménage (mille en FC)

1. Moins de 200 2. 200 à 300 3. 300 à 400

4. 400 à 500 5. Plus de 500

10. Quelle est votre activité principale ? 1. Commerçant

2. Enseignant 3. Employé 4. Agriculteur 5. Sans emploie 6. Autres à préciser

11. Est-ce que votre revenu parvient-il à assurer la sécurité alimentaire familiale ?

1. Oui 2. Non

12. Si non, comment faites-vous pour résoudre ce problème ?........................................................................................................................................................

13. est ce qu'il vous arrive de privilégier une catégorie de dépenses et préjudicier les autres catégories à cause de l'insuffisance du revenu ?

1. Oui 2. Non

14. Si oui, quelle catégorie de dépenses privilégier-vous ?

1. Restauration 2. Habillement 3. Logement

4. Scolarisation 5. Loisir 6. Santé 7. Epargne

8. Autre à préciser

III. SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DU MENAGE

15. Combien de fois prenez-vous un repas par jour ?

1. une fois 2. Deux fois 3. Trois fois

16. A quel moment de la journée avez-vous l'habitude de manger ?

1. Le matin 2. A midi 3. Le soir 4. Le matin et le soir

5. Le matin, à midi et le soir 6. Autres à préciser

17. Quelle forme de repas prenez-vous le plus souvent ?

1. Fufu ou chikwangue/riz + légume 2. Fufu ou chikwangue/riz + viande 3. Fufu ou chikwangue + viande + légume 4. Riz + viande

5. Autres à préciser

18. lesquels de légumes consommez-vous le plus souvent ?

1. Feuilles de manioc (pondu) 2. Amarante 3. Morelle

4. Choux

5. Autres à préciser

19. lesquelles de viandes consommez-vous le plus souvent ?

1. Poisons congelés (chinchards, mabundu, etc) 2. Poissons frais (tilapia, clarias, etc ) 3. Poissons fumés 4. Porc 5. Boeuf

6. Chèvre/bouc 7. Poulet congelés 8. Autres à préciser

20. Prenez-vous un dessert (fruits, gâteau, galette, etc) après le repas ?

1. Oui 2. Non

21. Etes-vous satisfait de vos repas de la journée ?

1. Oui 2. Non

22. si non, pourquoi ?

1. La nourriture ne suffit pas suite à l'insuffisance des moyens financiers

2. nombre élevé de personne qui constituent le ménage

3. Mauvaise cuisson

4. Autres à préciser

23. Que faites-vous pour remédier à cette situation de l'insécurité alimentaire ?

1. Rien 2. Autres à préciser

24. Quelle est la quantité d'aliments consommés par jour/ménage?R/..........................................................................

ANNEXE 2 : BASE DES DONNEES SOUS LOGICIEL SPSS

Photo 1 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

 

Photo 2 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)

ANNEXE 3 : BASE DES DONNEES SOUS LOGICIEL EXCEL

Photo 3 : Revenu mensuel des chefs de ménages

Photo 4 : Répartition des résultats selon la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du quartier Ngulunzamba

Photo 5 : Quantité d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en gramme)

ANNEXE 4 : PHOTOS DE PESAGE DES ALIMENTS ET L'ETAT SANITAIRE DES ENFANTS DU QUARTIER NGULUNZAMBA

Photo 6 : Pesage des aliments du quartier Ngulunzamba

Photo 7 :L'état sanitaire des enfants du quartier Ngulunzamba






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld