TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
iii
EPIGRAPHIE
vi
DEDICACE
vii
REMERCIEMENTS
viii
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
ix
LISTE DES PHOTOS
x
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
xi
RESUME
xii
SUMMARY
xiii
INTRODUCTION
1
1.
PROBLEMATIQUE
1
2.
HYPOTHESES 3
3.
OBJECTIFS
3
3.1.
Objectif global
3
3.2.
Objectifs spécifiques
3
4.
CHOIX ET INTETRET DU SUJET 4
5.
DELIMITATION
3
6.
DIFFICULTE RENCONTREES
4
7.
CANEVAS DU TRAVAIL
4
PREMIER CHAPITRE : CADRE THEORIQUE SUR LA
SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE
5
GENERALITE
5
1.1.
SECURITE ALIMENTAIRE
5
1.1.1.
Origine et évolution
5
1.1.2.
Définition
6
1.1.3.
Concept
6
1.1.4.
Groupe et déterminants de la
sécurité alimentaire
7
1.1.5.
Aperçu de la sécurité
alimentaire en RDC
7
1.2.
Insécurité Alimentaire
8
1.2.1.
Définition
8
1.2.2.
Causes de l'insécurité alimentaire
9
1.2.3.
Insécurité alimentaire en RDC
3
1.3.
Nutrition 10
1.3.1. Ration et équilibre alimentaire
quotidien.............................................................................................13
1.4.
DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES
3
1.4.1.
Ménage
15
I.4.2. Disponibilité alimentaire
15
I.4.3. Sécurité et
l'insécurité alimentaire des ménages 16
I.4.4. Production alimentaire et
sécurité alimentaire 16
I.4.5. Politique alimentaire et
développement 17
I.4.6. Paramètres clés de la
classification de la sécurité alimentaire 17
I.4.7. Mesures de la sécurité
alimentaire 17
I.4.8. Faim 17
1.4.8.1. Bref aperçu sur les besoins
nutritionnel 18
1.4.8.2. Besoins en protéines 18
1.4.8.3. Besoins en lipides 18
1.4.8.4. Besoins en glucides 19
1.4.9. Revenu 19
1.4.9.1. Définition 19
1.5. POLITIQUE AGRICOLE 20
1.5.1. Définition 20
1.5.2. Problématique des politiques agricoles
en Afrique 21
1.5.3. Politique agricole en RDC 21
1.5.4. Satisfaction des besoins alimentaires selon
la théorie économique 22
1.5.5. Politique publique de la lutte contre la
faim 23
1.5.6. Importance commerciale et aides
alimentaires 23
1.5.7. Causes de la faim selon la théorie
économique 24
DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE ET MILIEU
D'ETUDE (QUARTIER NGULUNZAMBA) 26
2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE
26
2.1.1. Méthode 26
2.1.2. Techniques 26
2.1.3. Population 26
2.1.4. Echantillonnages 27
2.2. Outils de collecte des données
27
2.3. PRESENTATION DU QUARTIER NGULUNZAMBA
28
2.3.1. Brève histoire 28
2.3.2. Situation géographique 29
2.3.2.1. Localisation 29
2.3.2.2. Altitude et longitude 30
2.3.2.3. Climat 30
2.3.2.4. Nature du sol 30
2.3.2.5. Végétation 30
2.3.2.6. Hydrographie 30
2.3.2.7. Relief 31
2.4. Population 31
2.4.1. Situation socio-économique et
culturelle 32
2.4.2. Situation sanitaire 32
2.4.3 Situation sécuritaire 33
TROISIEME CHAPITRE : RESULTATS 34
3.1. PROFIL DES REPONDANTS 34
3.1.1. Caractéristiques
sociodémographiques des ménages en insécurité
alimentaire 34
3.1.1.1. Sexe 34
3.1.1.2. Age 34
3.1.1.3. Etat civil ou statut marital 35
3.1.1.4. Niveau d'instruction 35
3.1.1.5. Confession religieuse des
ménages 36
3.1.1.6. Profession 36
3.2. DIVERS RISQUES DES MENAGES SUR LES MECANISMES
DE SURVIE 37
3.2.1. Taille des ménages 37
3.2.2. Statut résidentiel 37
3.2.3. Revenu mensuel des chefs de
ménages 38
3.2.4. Répartition des résultats selon
l'activité principale des chefs de ménages 39
3.2.5. Résultats selon que le revenu devant
assurer la sécurité alimentaire familiale 39
3.2.6. Revenu pour assurer la sécurité
alimentaire familiale 40
3.2.7. Ménage privilégiant une
catégorie de dépense 40
3.2.8. Catégorie de dépense
privilégiée par les ménages 41
3.3. FACTEURS DETERMINANTS LA SECURITE ALIMENTAIRE
ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES DU QUARTIER NGULUNZAMBA 41
3.3.1. Répartition des résultats selon
le nombre de repas consommé par jour 42
3.3.2. Habitude de prendre le repas 42
3.3.3. Répartition des résultats selon
la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du
quartier Ngulunzamba 43
3.3.4. Légume 44
3.3.5. Viande 45
3.3.6. Répartition des résultats sur
le dessert de l'enquêté après le repas 45
3.3.7. Répartition des résultats selon
que le ménage est satisfait ou pas des repas de la journée
46
3.3.8. Cause de l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Nguluzamba 2020 47
3.3.9. Ce que font les ménages pour
remédier à la situation de l'insécurité
alimentaire 48
3.4. AMELIORATION DES CAPACITES D'ALIMENT CONSOMME
PAR JOUR ET VALEUR NUTRITIONNELLE DU QUARTIER NGULUNZAMBA 48
3.4.1. Quantité d'aliment consommé par
jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)
48
3.5. DISCUSSION DES RESULTATS PAR RAPPORT A L'ETAT
DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DU QUARTIER NGULUNZAMBA 52
CONCLUSION 54
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 56
ANNEXES 59
IN MEMORIAM
Je saisis cette occasion pour rendre hommage à ma
très chère mère BOUNIGELA BAPE Cécile que la mort
nous a Prématurément arrachée en juin 2010.
EPIGRAPHIE
« Aucune société ne peut
être florissante et heureuse, si la majorité de ces membres est
pauvre etmisérable : Adam Smith ».
Célestin SUNKEY DAIGAMA
« Tous savoir réside dans le moi
intérieur »
DEDICACE
A l'Eternel Dieu réacteur de l'univers, la force
cosmique ;
A toute ma famille ;
A mes amis, collègues et
connaissances ;
A tous ceux qui ont un esprit de recherche
scientifique.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de nos recherches
en économie agricole, c'est pour nous, un agréable devoir de
remercier toutes les personnes physiques et morales qui ont contribué
d'une manière ou d'une autre à sa réalisation. Nous tenons
à exprimer de manière particulière nos sentiments de
gratitude et nos remerciements aux personnes suivantes :
A l'Eternel Dieu Tout Puissant, mon véritable mentor
qui est resté cette main invisible qui me plonge dans des marasmes, m'en
sort sans la moindre égratignure et m'enlève au-dessus de mes
ambitions pour sa protection, son souffle de vie, son courage, sa force,
son intelligence, sa sagesse et sa volonté de pouvoir bien achever notre
cursus académique. Que l'honneur, la paix, l'amour, la puissance, la
richesse et la gloire te reviennent pour les siècles des
siècles ;
Monsieur le Professeur Dr. Ir. MANKONDOJean
-Bosco, Monsieur le Chef de Travaux NZAMA BANGUKA
André pour vouloir accepter malgré ces innombrables
occupations d'orienter cette étude scientifique à la collecte de
données et ses analyses ;
Aux personnelles de l'ONG BAKA MBONGO, à mon oncle
SUNKEY Djef pour leur financement qui nous a permis à la recherche de
cette étude scientifique.
Aux autorités académiques de l'université
de Kikwit, au corps professoral de la faculté des sciences agronomique
particulièrement le Secrétaire Académique Facultaire le
Chef de travaux KIHOSA KIKALULU J.B., au Chef de travaux MUKIAMPELE Chantale
MATWO Steeve,les assistants MPUPU Blaise, MAFUTANTANTU Yves, KIBADI
Moïse,... pour leurs conseils et accompagnement dans notre formation
intellectuelle ;
Monsieur le chef de division de PATO de l'UNIKIK maitre
Noël KAYANDA KY'S- KASONGO, Monsieur l'ingénieur
agroéconomiste NAKATALA LUZOLO Herve, La famille SUNKEY,
La famille NTIL et plus particulièrement à
l'ingénieur agroéconomiste NTIL IBAMUR Archange, à ma
fille SUNKEY BOUNINGELA Victoria et enfin mes remerciements s'adressent ensuite
à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à
la réalisation de mémoire et dont nous n'avons pas pu citer les
noms.
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
Figure 1 : Revenu mensuel des chefs de
ménages..........................................................38
Figure 2 : Répartition des résultats selon la
forme de repas le plus souventconsommé par les ménages du
quartierNgulunzamba............................................................................43
Tableau 1 :Liste des
sigles et
acronymes........................................................................................XI
Tableau 2 : Kilocalorie des aliments pour 100
grammes...................................................11
Tableau 3 : Apport quotidien recommandé en
pourcentage des différents nutriments. ...............13
Tableau 4 : Apport quotidien total en calories en fonction
de l'activité physique et du sexe..........14
Tableau 5: Commune et quartiers de la ville de
Kikwit.....................................................28
Tableau 6: Population du quartier Ngulunzamba en
2020..................................................31
Tableau 7 : Sexe des chefs de ménages
(genre).............................................................34
Tableau 8 : Age des chefs de
ménages........................................................................34
Tableau 9 : Etat civil ou statut
marital........................................................................35
Tableau 10 : Niveau d'instruction des chefs de
ménages ...............................................35
Tableau 11: Confession religieuse des
ménages............................................................36
Tableau 12 : Profession des chefs de
ménages..............................................................36
Tableau 13 : Taille des
ménages..............................................................................37
Tableau 14 : Statut
résidentiel.................................................................................37
Tableau 15 : Activité principal des chefs de
ménages......................................................39
Tableau 16 : Revenus devant assurer la
sécurité alimentaire
familiale....................................39
Tableau 17 : Répartition des résultats selon
que les revenu ne parvient pas à assurer la
sécuritéalimentaire
familiale............................................................................................40
Tableau 18 : Dépense
privilégiée.............................................................................40
Tableau 19 : Dépense privilégiée par
les
ménages.........................................................41
Tableau 20 : Nombre de repas consommé par
jour.........................................................42
Tableau 21: Moment où les ménages du quartier
Ngulunzamba ont l'habitude de prendre leur
repas..............................................................................................................42
Tableau 22 : Légumes les plus souvent
consommés par les ménages...................................44
Tableau 23 : Viande la plus souvent consommés par les
ménages......................................45
Tableau 24 : Dessert après le repas
........................................................................45
Tableau 25 : Satisfaction de
repas ...........................................................................46
Tableau 26 : Cause de l'insécurité alimentaire
et nutritionnelle........................................47
Tableau 27 : Remédier la situation de
l'insécurité
alimentaire .........................................48
Tableau 28 : Quantité d'aliment consommé par
jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en
grammes)................................................................................49
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Quantité d'aliment consommé par
jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en
grammes)
Photo 2 : Quantité d'aliment consommé par
jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)
Photo 3 : Revenu mensuel des chefs de ménages
Photo 4 : Répartition des résultats selon la
forme de repas le plus souvent consommé par les ménages du
quartier Ngulunzamba
Photo 5 : Quantité d'aliment consommé par
jour/ménages/personne et leurs valeurs nutritionnelles (en grammes)
Photo 6 :Pesage des aliments du quartier Ngulunzamba
Photo 7 : L'état sanitaire des enfants du quartier
Ngulunzamba
LISTE DES SIGLES ET
ACRONYMES
Tableau 1 :Liste des
sigles et acronymes
AGVSAN
|
Analyse Global de la Vulnérabilité et de la
Sécurité Alimentaire et de la Nutrition
|
AGR
|
Activités Génératrices de Revenu
|
APE
|
Accords de Partenariat Economique
|
ACP
|
Agence Congolaise de Presse
|
ACF
|
Action Contre la Faim
|
BM
|
Banc Mondial
|
CAID
|
Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement
|
CIN
|
Conférence Internationale sur la Nutrition
|
C.M.C.O
|
Centre Médico-Chirurgical et Obstétrical
|
C.B.C.O
|
Communauté Baptiste du Congo
|
DPDR
|
Déclaration de Politique de Développement Rural
|
DSF
|
Direction de la Santé Familiale
|
FAO :
|
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture
|
FIDA
|
Fonds International de Développements Agricole
|
INERA
|
Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomique
|
IPC
|
Cadre Intégré de Classification de la
sécurité alimentaire
|
INS
|
Institut Nationale de Statistique
|
IPAR
|
Initiative Prospective Agricole
|
OMD
|
Objectif du Millénaire pour le Développement
|
OMS
|
Organisation Mondiale de la Santé
|
ONASA
|
Office National de D'appuis à la Sécurité
Alimentaire
|
ONG
|
Organisation Non Gouvernementale
|
ONG
|
Organisation Non Gouvernementale
|
PAN
|
Programme Alimentaire Mondiale
|
PANAN
|
Plan d'Action National pour l'Alimentation et la Nutrition
|
PNCSA
|
Programme National Complet de Sécurité
Alimentaire
|
PA
|
Programme Agricole
|
PAC
|
Politique Agricole Commune
|
PNIA
|
Programme National d'Investissement Agricole
|
PNSA
|
Programme National de Sécurité Alimentaire
|
PAM
|
Programme Alimentaire Mondial
|
PAM
|
Programme Alimentaire Mondial
|
PAS
|
Plans d'Ajustement Structurel
|
PUND
|
Programmé des Nations Unies pour le
Développement
|
UNIKIK
|
Universités de Kikwit
|
COVID -19
|
Corona Viris Deases-2019
|
RESUME
Nous voici au terme de ce travail scientifique qui a
porté essentiellement sur « Etat des lieux de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la ville de
Kikwit : Cas du quartier Ngulunzamba dans la commune de
Lukemi ».
L'objectif général de cette recherche
était d'analyser la situation de la sécurité alimentaire
et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba afin de fournir des informations
susceptibles d'orienter les interventions du gouvernement tant provincial que
national en vue d'éradiquer ce fléau de
l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Pour arriver aux résultats escomptés de cette
étude, la méthode d'enquête nous a servi à
constituer notre base des données et à cela s'ajoute la
méthode statistique qui, elle aussi nous a servi pour l'analyse des
données recueillies sur terrain manuellement enfin sous le logiciel
Excel. 10 et SPSS.16.
Après diverses analyses des résultats
d'enquête sur terrain, nous avons constaté que la plupart des
ménages du quartier Ngulunzambaont un système de la monotonie
alimentaire, ce qui se justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent
les aliments d'origines végétale que animale suite aux revenus
faibles de leurs activités, ne leur permettant pas de se procurer des
aliments nutritionnels de base.
Au regard des résultats du tableau 28 de cette
investigation et tenant compte de la quantité des calories
recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons
conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un
état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Mots clés : Sécurité alimentaire et
nutritionKikwit,Ngulunzamba
SUMMARY
Here we are at the end of this scientific work which focused
mainly on «State of play of food and nutritional security in the city of
Kikwit: Case of the Ngulunzamba district in the municipality of Lukemi».
The general objective of this was to analyze the food and
nutritional security situation in the Ngulunzamba district in order to provide
information likely to guide the interventions of the government, of both the
provincial and national government, in order to eradicate this scourge of food
and nutritional insecurity.
To achieve the expected results of this study, the survey
method was used to constitute our database and to this is added the statistical
method which also served us for the analysis of data collected in the field
manually. Under Excel software.10 and SPSS.16.
have a system of food monotony, which is justified by the fact
that they most often consume foods of plant origin than animal origin due to
the low income from their activities, not allowing them to obtain basic
nutritional foods
In view of the results of table 28 of this investigation and
taking into account the quantity of calories recommended by the FAO (1800 to
3000 Kilocalories/ day), we can conclude that the households of the Ngulunzamba
district are in a state of food insecurity and nutritional.
Keywords: Food Security and nutritional, Kikwit,
Ngulunzamba
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Après des décennies de baisse constante de la
production agricole, la tendance de la faim dans le monde - mesurée par
la prévalence de la sous - alimentation - a repris en 2015 et est
restée pratiquement inchangée ces trois dernières
années, à un niveau légèrement inférieur
à onze pour cent (11%) (FAO, FIDA et all, 2019).
Dans le même temps, le nombre de personnes souffrant de
la faim s'est lentement accru. Résultat, plus de 820 millions de
personnes dans le monde souffraient toujours de la faim en 2018, ce qui
souligne l'immensité du défi à relever si l'on veut
atteindre l'objectif « Faim zéro » d'ici 2030 (FAO,
FIDA et all, 2019).
La flambée des prix des denrées alimentaires, la
multiplication des catastrophes naturelles, l'urbanisation rapide sont autant
de facteurs qui aggravent l'insécurité alimentaire et accentuent
la complexité des situations d'urgence (PAM, 2009).
La faim est repartie à la hausse dans presque toutes
les sous - régions de l'Afrique, laquelle représente la
région ou la prévalence de la sous - alimentation est plus
élevée, puisqu'elle atteint près de 20 pour cent. La faim
progresse aussi lentement en Amérique latine et dans caraïbe,
malgré une prévalence qui demeure inférieure à sept
pour cent (7%) (FAO, FIDA, 2019).
En RDC, on estime à plus de 4 millions d'enfants
souffrant de la malnutrition aigüe. Les résultats des
enquêtes SMART menées entre janvier et juin 2018
révèlent des prévalences de malnutrition aiguë
globale supérieure au seuil d'alerte de deux pour cent (2%) indiquant
une situation nutritionnelle préoccupante. Le système de
surveillance nutritionnelle en dégradation entre 2017 et 2018
marquée par l'augmentation du nombre de zones de santé en
alerte... (IPC, 2018).
En terme de développement Humain, l'IDH de la
République Démocratique du Congo pour 2018 s'établit
à 0,459, ce qui place le pays dans la catégorie
«développement humain faible » et au 179
ème rang parmi 189 pays et territoires (PNUD, 2019).
Le niveau actuel d'instabilité et
d'insécurité ainsi que la succession des déplacements des
populations accentue la précarité de la sécurité
alimentaire. Cette situation reste fragile dans un contexte de taux de
pauvreté élevés, d'instabilité politique, de
conflit et d'importants risques de catastrophes naturelles, tous encore
exacerbés par le manque d'infrastructures. De nombreux ménages,
bien que décrits comme en sécurité alimentaire, sont
tellement proches de la marge que même de petits chocs pourraient avoir
des conséquences importantes et immédiates (FAO& INS,
2008).
La RDC possède un important potentiel de ressources
naturelles et minérales. Son économie est fortement
tournée vers l'exportation des produits miniers. L'agriculture reste la
principale activité en milieu rural mais souffre d'une insuffisance
voire absence de mécanisation (PNSA, 2010).
Bien que le pays dispose d'énormes potentialités
agricoles, les populations demeurent largement exposées aux risques
d'insécurité alimentaire. Les conditions de vie restent
très précaires pour le plus grand nombre et se dégradent
particulièrement en milieu rural et dans les zones
d'insécurité où les populations, souvent en fuite, perdent
leurs moyens d'existence et subissent périodiquement des abus de la part
des éléments armés (PNSA, 2010).
Par ailleurs, l'accroissement démographique (3,3% par
an en moyenne avec comme fait nouveau une population urbaine
représentant 34% de la population totale), les différents
régimes fonciers, le détournement des propriétés
terriennes et l'appauvrissement des sols dus à l'exploitation non
durable des terres provoquent des tensions souvent exacerbées par des
polarisations ethniques qui entretiennent des situations conflictuelles (PNSA,
2010).
S'en tenant aux observations quotidiennes, il est
évident que la situation actuelle de la province du Kwilu en
générale et celle de la ville de Kikwit en particulier n'est pas
en reste de la réalité national. La réduction rapide de la
fertilité des sols est une grave menace sur la sécurité
alimentaire. La dévastation des forets, le raccourcissement de la
durée des jachères et les feux de brousse
répétés d'année en année diminuent
constamment la fertilité des sols de la zone. La diminution de la
production due aux causes susmentionnées doublée de
l'impraticabilité des routes de desserte agricole a plongé
actuellement la population dans une situation de précarité et de
vulnérabilité absolue sur le plan nutritionnel et alimentaire.
A Kikwit, la démographie s'accroit d'une manière
exponentielle avec un taux de chômage critique et d'une misère
perceptible dans toutes ses dimensions sociales et économiques. Cette
situation accélérée est le fait notamment d'une
augmentation migratoire depuis les campagnes vers la ville occasionné
par l'exode rural et les rébellions en fractions importantes comme les
atrocités de KamwenaSapu ayant occasionné le déplacement
en masse des populations du Kassaï vers la ville et des régions
environnantes, etc. Dans ce contexte, une analyse approfondie de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle est destinée
à fournir une meilleure compréhension de
l'insécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages
dans la ville de Kikwit en générale et le quartier Ngulunzamba en
particulier. Cette compréhension guidera l'élaboration des
stratégies appropriées pour répondre aux besoins des
personnes touchées par l'insécurité alimentaire et
nutritionnelle.
Eu égard à ce qui précède, cette
étude cherche à analyser ou mieux essaye de répondre
à trois questions majeurs :
· Quelle est la situation de la sécurité
alimentaire dans les ménages de la ville de Kikwit en
général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier ?
· Quelle est l'état de la sécurité
nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et ceux du
quartier Ngulunzamba en particulier ?
· La situation de la sécurité alimentaire
et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba répond - elle aux
critères ou piliers de la sécurité alimentaire ?
2. HYPOTHESES
L'hypothèse étant une réponse provisoire
et anticipée à une question de recherche, en se basant sur des
connaissances théoriques et des observations quotidiennes, trois
hypothèses de recherche sont formulées pour cette étude de
la manière comme suit :
· La situation de la sécurité alimentaire
dans les ménages de la ville de Kikwit en général et ceux
du quartier Ngulunzamba en particulier serait fonction de l'utilisation et de
la combinaison des avoirs pour se procurer des aliments, un revenu et d'autres
biens et services, de chaque ménage ;
· L'état de la sécurité
nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et ceux du
quartier Ngulunzamba en particulier dépendrait en grande quantité
et de la qualité des aliments et de l'accessibilité des
ménages à ces aliments ;
· La sécurité alimentaire et nutritionnelle
du quartier Ngulunzamba pourrait ne pas répondre aux critères
ou piliers de la sécurité alimentaire, car la population n'ayant
pas assez des moyens n'a pas complètement accès à un
régime alimentaire et nutritionnel efficace.
3. OBJECTIFS
3.1. Objectif global
L'objectif général de cette étude est
d'analyser la situation de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle dans la ville de Kikwit en général et le quartier
Ngulunzamba en particulier afin de fournir des informations susceptibles
d'orienter les interventions du gouvernement provinciale de la province du
Kwilu/ ville de Kikwit et autres acteur intervenant dans ce secteur.
3.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques poursuivis par cette
étude sont :
· Déterminer les caractéristiques
sociodémographiques des ménages en insécurité
alimentaire du quartier Ngulunzamba dans la commune de Lukemi ;
· Identifier les divers risques auxquels les
ménages sont exposés ainsi que les mécanismes de survie
utilisés ;
· Identifier les principales sources de revenu des
ménages ainsi que les principaux postes de dépenses ;
· Evaluer les facteurs qui déterminent la
sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
· Améliorer l'accès aux denrées
alimentaires et l'état nutritionnel et sanitaire des ménages du
quartier Ngulunzamba ;
· Améliorer les capacités des
ménages à aborder toutes les dimensions de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle en leur sein et dans la
communauté.
4. CHOIX ET INTETRET DU SUJET
Le choix de ce thème se justifie par le constat
dramatique de la situation alimentaire, nutritionnelle et sanitaire
caractérisant la vie des habitants de la ville de Kikwit en
général et du quartier Ngulunzamba en particulier.
L'intérêt d'une telle démarche est de
mettre sur la place publique à travers le monde scientifique les
informations sur la sécurité alimentaire de la ville de Kikwit et
de ce fait porter le cri de détresse ou cri d'alarme des populations du
quartier Ngulunzamba qui vivent dans une situation d'insécurité
alimentaire et de précarité.
5. DELIMITATION
Sur le plan spatial, la présente étude a
été menée dans le quartier+Ngulunzamba faisant partie de
la ville de Kikwit, dans la commune de Lukemi.
Sur le plan temporel, elle couvre au total la période
de dix mois allants de février 2020 à Octobre 2020 pour la
recherche documentaire, l'enquête, le dépouillement, les analyses,
les interprétations des données, la discussion enfin la
conclusion et les recommandations.
6. DIFFICULTE RENCONTREES
La réalisation de cette étude a
été butée à plusieurs difficultés d'ordre
matériel, financier, sécuritaire et autres. Nous pouvons citer
ici surtout la difficile accessibilité du quartier Ngulunzamba à
cause de l'état de délabrement avancé des routes qui
y mènent, ce qui a constitué une difficulté majeur.
En outre, il nous avait été difficile d'obtenir
toutes les informations nécessaires pour notre étude
auprès des enquêtés suite à la panique qu'a
entrainé la pandémie de Covid-19 et au manque de
compréhension et de collaboration de la part de certains d'eux.
7. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail comprends trois (3) chapitres qui sont :
§ Cadre théorique sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
§ Méthodologie et milieu d'étude (Quartier
Ngulunzamba) et enfin;
§ Résultats.
PREMIER CHAPITRE :
CADRE THEORIQUE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE
GENERALITE
Les 20 dernières années ont été
marquées par la multiplication des sommets sur la faim et la
sécurité alimentaire qui ont réunis à Rome, la
plupart des pays du monde. L'objectif était de réduire
l'extrême pauvreté et la faim à l'horizon 2015 (objectif du
millénaire pour le développement) et d'éradiquer
complètement la faim (« faim zéro ») après
2015 (objectifs de développement durable). Les politiques de lutte
contre la faim et l'insécurité alimentaire devaient être
ciblées vers les zones vulnérables (l'Afrique - subsaharienne et
l'Asie du sud) et les couches défavorisées (les pauvres, les
ruraux et les petits agriculteurs). Ces politiques de lutte contre
l'insécurité alimentaire devaient être menées
à la fois au niveau mondial et au niveau des pays. Le Cameroun a
ratifié comme plusieurs autres pays d'Afrique subsaharienne, les
objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont une de
cibles du premier objectif était de réduire de moitié
entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffrait de la faim. A
- t - on atteint cette cible ? Pour répondre à cette
question il faut pouvoir dire de façon précise comment a
évolué la sous - alimentation et donc la consommation alimentaire
au cours du temps. Les données de la FAO (2014), les 25 dernières
années ont été marqué par un accroissement de la
disponibilité alimentaire et une réduction de la
sous-alimentation au Cameroun. La disponibilité alimentaire est
passée de 2055 Kcal/personne/jour en 1990 à 2625 Kcal en 2004.
Entre 2001 et 2007 en particulier, elle est passée de 2200 à 2440
Kcal/personne/jour. On dénombrait en 1990, 4,7 millions de
sous-alimentés, soit 37,8% de la population totale. En 2001, le taux de
sous-alimentation a baissé de 10% par rapport à 1990 et
était de 29%. En 2007, le taux de sous-alimentation était de 17%
et les estimations l'établissent en dessous de 10% depuis 2014. Dans le
même temps, le nombre de sous-alimentés a baissé par
rapport au niveau de 1990 et particulièrement entre 2001 et 2007 (FAO
2014, cité par 10ème journée de recherche en
science, 2016).
1.1. SECURITE ALIMENTAIRE
1.1.1. Origine et évolution
La question alimentaire s'est nettement modifiée au
cours des années avec l'évolution du contexte mondial. En effet
comme tout grand problème de développement la question
alimentaire subit l'impact de l'environnement économique et politique
national et international. Certes, les rationalités et les
modalités de la production, de la consommation et de l'échange
des biens alimentaires sont variables suivant que l'on se trouve dans le
contexte des ajustements structurels des années 80 ou bien encore dans
le contexte de l'économie mondialisée actuel (Ya Cor Ndione,
2010).
Dans les années 70, il était évident
rapprocher la sécurité de rapprocher la sécurité
alimentaire et la sécurité national de même que
l'indépendance national de l'indépendance alimentaire. Ces
assimilations ont conduit dans les pays en développement à ma
mise en oeuvre de politique d'autosuffisance qui ne prenaient en compte les
résultats qu'en termes de couvertures des besoins nationaux et non en
termes de couts. L'accent était donc mis sur une production et un
stockage suffisant pour assurer l'autonomie alimentaire national avec des
systèmes d'aide et subventions pour adopter offre et demande. Dans les
années 70, donc l'analyse avait mis l'accent seulement sur les aspects
macroéconomiques de la question alimentaire avec focalisation sur les
équilibres globaux basés sur l'autosuffisance national (Ya Cor
Ndione, 2010).
Actuellement, le cadre analytique de la question alimentaire
s'articule autour des avantages comparatifs, de la division internationale du
travail et la complémentarité planétaire. Ainsi les pays
en développement peuvent s'approvisionner sur les marchés
mondiaux en contrepartie de leurs biens exportables. Dans cette approche, moins
que l'offre l'accent mis sur la demande c'est-à-dire la capacité
des populations à se porter acquéreur des biens alimentaires que
le système économique mondial est prêt à leur
à fournir. Au niveau de la production, il ne s'agit plus de produire le
maximum à n'importe quel prix mais de produire le maximum en
réduisant le cout aussi bien économiques (prix)
qu'environnementaux (pollution) (Ya Cor Ndione, 2010).
1.1.2. Définition
A la suite du sommet mondial sur la santé,
organisé en 1961 par l'organisation mondiale de la santé (OMS) et
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (souvent
référée à son acronyme anglais, FAO), la
sécurité alimentaire a été définie comme
étant : l'accès physique et économique à une
nourriture suffisante, saine et nutritive permettant (aux humains) de
satisfaire leurs besoins énergétique et leurs
préférences alimentaires pour mener une vie saine et active (FAO,
1961 cité par Solidarité Ahntsic,2015).
1.1.3. Concept
Le concept de la sécurité alimentaire a
considérablement évolué avec le temps puisqu'il a
été redéfini à de nombreuses reprises par la
communauté internationale. A la base, le concept était
fondé sur la disponibilité faible de la nourriture est un des
éléments d'un contexte social, et les rapports de forces existant
entre divers groupes d'intérêt qui le constituent, est un facteur
essentiel de la situation de sécurité alimentaire. La
sécurité alimentaire est un concept qui recouvre quatre
dimensions principales ou piliers(
http://www.lafaimeexpliquee.org).
· La disponibilité en
quantité suffisantes de nourriture dénature et qualité
appropriée et cela dans toutes les portions du territoire national
quelle que soit la provenance de cette nourriture (production locale,
importation ou aide alimentaire) ;
· L'accès de toute personne aux
ressources permettant d'acquérir les aliments nécessaires
à un régime alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent
tant les ressources monétaires que les droits d'accès
nécessaires pour produire des aliments ;
· La stabilité de l'accès à
la nourriture, c'est-à-dire que l'accès à la
nourriture de la population peut pas être mis en cause par un quelconque
choc naturel ou économique ;
· L'utilisation appropriée de la
nourriture (bonne cuisson et préparation d'aliment
varié) favorisant un apport adéquat en nutriments et
énergie dans un contexte où la consommation de cette nourriture
est sans danger pour la santé (hygiène, eau potable,
infrastructures sanitaires ou médicales). Pour qu'un individu soit en
situation de sécurité alimentaire, il faut donc que toutes ces
conditions soient respectées. Toutes ces quatre dimensions doivent
être appliquées simultanément afin d'atteindre tous les
objectifs de la sécurité alimentaire.
1.1.4. Groupe et déterminants de la
sécurité alimentaire
Dans la classification des niveaux de sécurité
alimentaire, (l'analyse globale de la vulnérabilité et de la
sécurité alimentaire) (AGVA, 2014). On distingue quatre groupes
à savoir :
· Sécurité
alimentaire
Ménage capable de satisfaire ses besoins alimentaires
et non alimentaire essentiels sans recourir à des stratégies
d'adaptation atypiques.
· Sécurité
alimentairelimité
Ménage qui a une consommation alimentaire tout juste
adéquate sans recourir à des stratégies d'adaptation
irréversibles.
· Insécurité alimentaire
sévère
Ménage qui a une consommation alimentaire très
importante dans sa consommation alimentaire ou pire (AGVA, 2014).
· Etat nutritionnel
C'est un état dans la quelle qualifie ce qui est
relatif aux propriétés nutritives des aliments, dans un objet de
santé (
www.google.Com).
1.1.5. Aperçu de la
sécurité alimentaire en RDC
Etant donné, la sécurité alimentaire
signifie que tous les êtres humains ont, à tout moment, un
accès physique et économique à une nourriture suffisante,
saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins
énergétiques et leurs préférences alimentaire en
RDC (
https://reliefweb.int/report/...).
Avec un système national de production agricole du type
extensif, il est caractérisé par une faible productivité
et repose sur une agriculture de substance pratiquée par de petites
exploitations familiales sur une superficie moyenne de 1 à 2 hectares en
culture pluviale, et de 0,5 à 1 hectare en culture irriguée. Les
importations des végétaux, produits végétaux et
autres articles réglementés constituent la voie
privilégiée pour l'introduction d'organisme de quarantaine dans
les pays. Il est à signalé que la majorité des nuisibles
émergeants, observés ces dernières années en
République Démocratique Du Congo ont majoritairement pour
origine, les échanges commerciaux de matériel de plantation,
article réglementés et le changement agro-climatique remarquable
dans certaines zones du pays (
https://reliefweb.int/report/...).
Les cultures vivrières occupent annuellement une moyenne
de 5 millions d'hectares avec une production estimée en 2006 à 20
millions de tonnes, composées essentiellement de plantes à,
tubercule, de banane, de maïs, de riz, d'arachide de haricot et
cultivées selon un système traditionnel itinérant sur
brulis, associé à une longue jachère allant jusqu'à
5 ans et plus (
https://reliefweb.int/report/...).
Le manioc reste de loin la principale culture vivrière
en RDC ; il occupe une superficie d'environ 2 millions d'hectares et
depuis 2002, la production annuelle est de l'ordre de 15 millions de tonnes. La
demande nationale en manioc représente environ 70% de la demande totale
des produits vivriers consommés. La banane est la seconde culture du
pays après le manioc tant du point de vue de la production que de la
demande ; la production totale des bananes et d'autres fruitiers atteint
une valeur annuelle moyenne de 4,1 millions de tonnes dont 47% pour les
différents produits e banane : Plantin 25%, douce 8%, de
bière 14%. Les céréales viennent en troisième
position avec une production totale moyenne annuelle de l'ordre de 1,55
millions de tonnes dont 74% de maïs, 23% de riz 3% de millet et 1% de
blé. Quant aux légumineuses, la production moyenne en valeur
absolue sur la période de 16 ans (1991 à 2006) est 670. 681
tonnes dont 64% pour l'arachide, 320% pour le haricot, 7% pour le
niébé et 5% pour la courge. Les cultures maraichères sont
très importantes en volume consommé (24,35 kg/tète en 2000
à Kinshasa) (Ministère de l'agriculture, 2010).
1.2. INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE
L'insécurité alimentaire ne doit être
considérée simplement comme une insuffisance de l'offre
alimentaire d'un pays mais comme l'impossibilité d'accéder
à la nourriture par les ménages et il est désormais
reconnu que l'autosuffisance alimentaire d'un pays est une mauvaise indication
de l'accès réel des ménages aux aliments
(XXVIème journées scientifiques ATM-BETE, 2010).
1.2.1. Définition
L'insécurité alimentaire est un état dans
lequel se trouve une personne, pour un groupe de personnes, lorsque la
disponibilité d'aliments sains et nutritifs, ou incertaines (
https://www.cius-capitalenational.gouv.qc.ca/snte-publique...).
Ce qui est peut-être le plus significatif est que
l'insécurité alimentaire n'est plus simplement
considérée comme l'échec d'une agriculture incapable de
donner une production suffisante de produits vivriers au niveau national, mais
ou contraire comme l'échec es modes et moyens d'existences, incapable de
garantir aux ménages l'accès à des aliments en
quantité suffisante... l'insécurité alimentaire
(DEVEREUX et MAXWELL, 2001).
1.2.2. Causes de
l'insécurité alimentaire
Selon le site internet (
https://www.ciusss-capitalenationale.gouv.qc.ca/sante-publique...),
chez nous comme ailleurs, la disponibilité des aliments est une
condition essentiel mais non suffisante pour assurer la sécurité
alimentaire. En fait, l'insécurité alimentaire est avant
tout un problème d'accès aux aliments.
Deux causes principales :
· Surtout des ressources financières
limitées
Exemple : Revenue insuffisant, marge
budgétaire étroite.
· Une distribution inadéquate des
aliments
Exemple : les marchés à
grande surface ou l'on peut plus facilement trouver des aliments à de
meilleurs prix sont souvent situés dans des zones peu accessibles
à pied ou avec le transport public.
L'insécurité alimentaire est un aspect majeur de
la pauvreté urbaine (BONFIGLIOLI, 2007).
Les principaux facteurs liés à la
sous-nutrition, lorsqu'elle est considérée comme un
problème de santé publique, peuvent être groupés
comme suit : facteur environnemental (causes naturelle ou entropiques),
facteur socioculturel et économique (lié à la
pauvreté et aux inégalités) et facteur
politico-institutionnel (BONFIGLIOLI, 2007).
1.2.3. Insécurité
alimentaire en RDC
Globalement, les résultats de la RDC montrent
qu'environ 1.637 milliards de CDF, soit 1,7 milliards de dollars ont
été perdus au cours de l'année 2014 suite aux
conséquences de la sous-alimentation chez l'enfant. Ceci est
équivalent à 4,56% du PIB (COHA, 2017).
13. NUTRITION
C'est l'apport alimentaire répondant aux besoins de
l'organisme. Une bonne nutrition c'est-à-dire un régime
adapté et équilibré et à la pratique
régulière d'exercice physique sont autant de gage de bonne
santé. Une mauvaise nutrition peut entrainer un affaiblissement de
l'immunité, une sensibilité accrue aux malades, un retard de
développement physique et mentale et une baisse de productivité (
https://www.who.int/topics).
Selon le dictionnaire petit la rousse (2011). Est l'ensemble
des processus d'absorption et d'utilisation des aliments, indispensables
à l'organisme pour assurer son entretien et besoins en énergie.
C'est-à-dire la sécurité alimentaire joue un rôle
très important dans la mesure où elle dispose en quantité
et qualité suffisante des aliments substantiels pour la croissance des
êtres vivants.
Dans l'alimentation de base on distingue 3 types d'aliments,
à savoir: les protéines (contenu énergétique
théorique = 4 kcal /g); les sucres (4 kcal /g) et les graisses (9 kcal
/g).
Les aliments contiennent également d'autres
éléments comme les fibres (les liaisons (â, 1-4) : exemple
cellulose) qui ne sont pas digérées par les enzymes de la plupart
des monogastriques, mais stimulent la fonction intestinale. Les fibres
insolubles (lignines des végétaux adsorbent des molécules
organiques (exemple le cholestérol et ses dérivés). Les
pectines (fruits et légumes) forment un gel visqueux qui ralentit
l'absorption des aliments.
On trouve aussi des minéraux (Na+,
K+, Ca2+, Mg2+, Cl-,
Fe3+, oligo-éléments), les vitamines hydro- et
liposolubles; les antioxydants (fruits et légumes), les substances
aromatiques qui donnent les qualités gustatives des aliments et
stimulent ou non l'appétit. Signalons qu'il est possible que des
individus présentent des intolérances vis à vis de
certains nutriments présents dans les aliments (gluten, lactose, ...) ou
des allergies (protéines).
· Sécurité
nutritionnelle :
La sécurité nutritionnelle définit la
quantité et combinaison appropriées d'apports tels que
nourriture, services de nutrition et de, santé, ainsi que le temps
requis par le responsable pour assurer à tout moment une vie active et
saine pour tous (
www.aquaportail.coim).
Tableau 2 : Kilocalorie des aliments pour 100
grammes
Aliments
|
Kilocalories
|
Ail
|
149
|
Haricot rouge
|
124
|
Aubergine
|
25
|
Amarante
|
371
|
Soja
|
147
|
Haricot de seya
|
147
|
Farine de blé
|
339
|
Farine de millet
|
372
|
Riz
|
388
|
Semoule de mais
|
362
|
Haricot blanc
|
336
|
Haricot noir
|
341
|
Noix de soja
|
471
|
Champignon
|
22
|
Ciboulette
|
30
|
Concombre
|
16
|
Courge
|
14
|
Oignon
|
46
|
Piment
|
27
|
Gombo
|
33
|
Haricot vert
|
31
|
Oignon
|
40
|
Patate douce
|
86
|
Piment
|
27
|
Tomate
|
18
|
Epinards
|
23
|
Feuille de manioc
|
100
|
Poissons oseille
|
95
|
Oseille
|
27
|
Niébé
|
22
|
Oseille
|
27
|
Niébé
|
22
|
Patate douce feuille
|
35
|
Mais préparé
|
60
|
Manioc tubercule
|
137
|
Manioc tubercule Doux
|
262
|
Manioc farine
|
350
|
Fougère
|
|
Ciboulette
|
30
|
Oseille
|
27
|
Courge
|
14
|
Riz
|
388
|
Champignon
|
22
|
Gombo
|
33
|
Canne à sucre
|
396
|
Huile de palme
|
884
|
Ciboulette
|
30
|
Tomate
|
20
|
Concombre
|
13
|
Céleri
|
20
|
Ananas frais
|
51
|
Banane
|
90
|
Igname
|
100
|
Mandarine
|
40
|
Orange
|
40
|
Pamplemousse
|
40
|
Papaye
|
44
|
Prune
|
56
|
Chenilles
|
430
|
Mais crue
|
360
|
Fretin
|
208
|
Poissons
|
154
|
Sardines
|
160
|
Chinchard
|
121
|
Chips de crevette
|
527
|
Epaule de veau
|
183
|
Mouton
|
265
|
Carré de porc
|
241
|
Côte de porc
|
292
|
Estomac de porc
|
250
|
Jambe de porc
|
201
|
Omoplate de porc
|
232
|
Oriel de porc
|
166
|
Pied de porc
|
243
|
Ventre de porc
|
518
|
Epaule de porc
|
269
|
Poulet locale
|
121
|
Cuisse de poulet
|
185
|
Pigeon
|
142
|
Cuises de dinde
|
208
|
Dinde
|
189
|
Poulet
|
219
|
Noix de coco
|
354
|
Ananas
|
50
|
Avocat
|
160
|
Banane
|
89
|
Banane Plantin
|
122
|
Citron
|
29
|
Goyave
|
95
|
Mandarine
|
53
|
Mangue
|
60
|
Orange
|
47
|
Source :
http://les.calories.free.fr/
1.3.1. Ration et
équilibre alimentaire quotidien
Il est ici question de parler de la quantité d'aliment
qu'une personne doit manger tous les jours pour être en bonne
santé. Evidemment cette quantité est différente en
fonction de l'activité journalière. Elle ne peut pas être
la même chez un employé de bureau et chez un travailleur de
force. La fréquence journalière des prises alimentaires est
également très importante pour le maintien d'une bonne
santé.
· Valeur énergétique des
aliments
La valeur énergétique est la quantité
d'énergie nécessaire à un individu pour assurer ses
dépenses énergétiques
https://www.google.com.
· Glucides (sucres) : 4kcalories
· Lipides (graisses) : 9kcalories
· Protéines (viandes-poissons-oeufs-riz) :
4kcalories
Tableau 3 : Apport quotidien recommandé en
pourcentage des différents nutriments
Nutriments
|
Moyenne en %
|
Fourchette en %
|
Glucides
|
50
|
45-65
|
Lipides
|
20
|
20-35
|
Protides
|
30
|
10-37
|
Source: MOURAD. B, 2011
Tableau 4 : Apport quotidien total en calories en
fonction de l'activité physique et du sexe
Niveau
|
Hommes (Kcal)
|
Femmes (Kcal)
|
Niveau sédentaire
(employé de bureau)
|
2300
|
1800
|
Niveau peu actif (déplacement fréquents dans la
journée : facteur, commercial)
|
2600
|
2000
|
Niveau très actif (travailleur manuel : maçon,
terrassier, travailleur de force)
|
3000
|
2250
|
Source: MOURAD. B, 2011
Répartition de la ration alimentaire
journalière (en Europe et non en Afrique)
D'après MOURAD. B, (2011).Habituellement, chez un
individu normal et en bonne santé les prises alimentaire sont au nombre
de 3 plus une collation l'après-midi (gouter vers 16h) : pain
chocolat confiture chez les méditerranéens ;
thé+biscuits chez les anglo-saxon.
Les trois repas principaux sont le petit déjeuner, le
déjeuner ; et le diner.
a) Petit déjeuner
La prise alimentaire la plus importante devrait être au
petit déjeuner. Le « petit » déjeuner
traditionnel en France et dans les pays latins se compose le plus souvent d'une
tasse de café noir ou au lait, d'une tasse de chocolat chaud ou de
thé avec quelques céréales, en générale du
pain et de la confiture avec peu ou pas de beurre ou bien une brioche ou un
croisant ou un pain au chocolat. Ce « petit »
déjeuner même s'il est loin d'être parfait serait
déjà acceptable s'il était appliqué. On devrait
consacrer au moins 1 (01)heure à cette préparation : se
doucher-petit déjeuner-habillage.
Le petit déjeuner idéal est anglo-saxon.
Il contient tous les nutriments de la ration alimentaire
(protides-glucides-lipides-vitamines).
- Protéines
oeufs-omelette-blanc de poulet froid-tranche de roastbeef
- Lipides
yaourt-fromage blanc maigre
- Glucides
Céréales : 1 tranche de pain complet ou
céréales dans une tasse de lait écrémé
- Vitamines
Jus de fruit : orange-pamplemousse-ananas. Il existe dans
le commerce des bouteilles de jus multivitaminés.
B) Déjeuner
Il devrait être léger et se composer :
D'une entrée à basse de légumes crus frais
(carottes, betteraves, salade etc...)
D'un plat : viande ou poisson grillé
accompagné de légumes, de pates ou de riz.
Eventuellement d'un dessert de préférence un fruit
ou un yaourt plutôt qu`une pâtisserie.
C) Diner
Le diner devrait être le plus léger des trois. On
devrait se contenter d'une soupe de légumes, d'un yaourt et d'un fruit.
Pourquoi ? Parce qu'après le diner on va un peu regarder la
télévision et ensuite se coucher. Et si on s'est
complément goinfré le soir, on peut facilement imaginer que la
digestion sera un petit peu difficile et le sommeil perturbé.
Rôle de la ration
équilibré
La ration alimentaire a un rôle :
? De compenser les dépenses énergétiques
de l'organisme (aspect quantitatif) ;
? D'apporter les différents constituants chimiques dont
l'organisme a besoin (aspect qualitatif).
Pour cela, les nutritionnistes préconisent une
répartition précise de l'apport énergétique
provenant des glucides, protides et lipides et un apport judicieux, d'acides
aminés, d'acides gras essentiels, de vitamines, d'eau, d'ions
minéraux et d'oligo-éléments (Dr F. SENOUCI, 2016).
1.4. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS CLES
1.4.1. Ménage
Un ménage est un ensemble de personnes partageant le
même logement et participant à son économie (
www.wikipedia.org/wiki/ménage).
1.4.2. Disponibilité
alimentaire
Quantités suffisantes d'aliments, qu'ils proviennent de
la production, de stocks, d'importations ou d'aides (MUSEMA M, 2020).
1.4.3.
Sécurité et l'insécurité alimentaire des
ménages
Les ménages sont en situation de sécurité
alimentaire lorsqu'ils sont en mesure de se procurer la quantité
nécessaire de produits alimentaires saines, divers et toute
l'année pour que les membres de leur famille puissent mener une vie
saine et active. Au niveau des ménages, la sécurité
alimentaire se définit par la capacité d'obtenir une
quantité suffisante de nourriture pour couvrir les besoins alimentaire
de tous les besoins alimentaires de tous les membres de la famille, soit par le
biais achat (
www.fao.org/agn/nutrition/old).
1.4.4. Production alimentaire
et sécurité alimentaire
Production alimentaire
La notion de production alimentaire désigne les
activités qui mènent à l'obtention, pour de finsde la
transformation, de consommation ou de commercialisation, d'aliments issus de
l'agriculture (
www.Systemealimentairequebec.fr).
Sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire a été
définie comme étant : L'accès physique et
économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive
permettant [aux humains] de satisfaire leurs besoins énergétiques
et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et
active (Solidarité Ahuntsic, 2015).
« La sécurité alimentaire existe
lorsque tous les êtres humains ont à tout moment, la
possibilité physique, sociale et économique de se procurer une
nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs
besoins et préférence² alimentaires pour mener une vie saine
et active »(Définition selon le comité de la
sécurité alimentaire mondiale adoptée par un consensus
international depuis le Sommet Mondial de l'Alimentation réuni à
Rome en 1996).
On considère classiquement que la
sécurité alimentaire comporte quatre dimensions ou
« piliers » :
1. Accès (capacité de produire sa propre
alimentation et donc de disposer les moyens de faire, ou capacité
d'acheter sa nourriture et donc disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le
faire) ;
2. Disponibilité (quantités suffisantes
d'aliments, qu'ils proviennent de la production intérieur, de stocks,
d'importations ou d'aides) ;
3. Qualité (des aliments et des régimes
alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi
sociaux-culturels) ;
4. Stabilité (des capacités d'accès et
donc des prix et du pouvoir d'achat, des disponibilités et de la
qualité des aliments et des régimes alimentaire).
1.4.5. Politique alimentaire et
développement
Politique alimentaire
Est un ensemble de décision par le gouvernement, la
société civile les entreprises et les
organisationsInternationales pour donner forme à nos systèmes
alimentaire notamment sur le plan de la production, de la transformation, de
la distribution et de la consommation des produits alimentaires ((
www.fao.og/fsnforum/fr ).
Développement
Faire un être ou une chose se forme ou se transformer,
tant au sens physique qu'au sens moral. (Productions végétale et
animales), de la pêche, de la chasse ou de la cueillette (fruit sauvages
et produits forestier non ligneux) (
www.google.com/search).
1.4.6. Paramètres
clés de la classification de la sécurité
alimentaire
La classification de la phase est divisé en cinq phases
sont généralement en sécurité alimentaire (1A et
1B), insécurité alimentaire modérée
/limitée, crise alimentaire et des moyens d'existence aigue, urgence
humanitaire et famine/catastrophe humanitaire(
www.google.com/search).
1.4.7. Mesures de la
sécurité alimentaire
Tous les regards se tournent logiquement vers le secteur de
l'agriculture, qu'emploie 60% de congolais et qui devrait constituer l'une de
composantes essentielles de l'économie à travers
L'approfondissement du marché national, amélioration continue de
la sécurité alimentaire, la réduction des importations et
l'augmentation des exportations (
www.fao.og/fsnforum/fr ).
I.4.8. FAIM
La faim est une sensation qui se produit notamment quand le
niveau de glycogène dans le foie tombe sous un certain niveau,
précédant habituellement le désire de manger (
https://fr.m.wikipedia.org
).
1.4.8.1. Bref aperçu sur
les besoins nutritionnel
Selon BWANGANGA, (2015).Un individu «normal» utilise
entre 50 et 66% de la dépense énergétique pour le
métabolisme de base (pompes membranaires, renouvellement des
constituants de l'organisme, le travail respiratoire et cardiaque,
l'activité cérébrale); 25 à 30% pour
l'activité physique et le reste c'est pour la thermogenèse
alimentaire (coût de stockage des aliments, système nerveux).Au
repos, la répartition est la suivante: le cerveau seul (19%), les
muscles (19%), le foie (18%), le tractus intestinal (10%), le coeur (8%), les
reins (7%), les tissus adipeux (3%) et le reste (16%).Le cerveau exige pour son
métabolisme l'apport continu de glucose (ou de corps cétoniques)
plus de l'oxygène (O2). En cas d'athéromatose l'apport
de nutriments plus l'O2 au coeur et au cerveau est limitant.
L'énergie dont il est question ici est stockée sous forme d'ATP
(voir cours de Biochimie). En effet, un individu petit et peu actif a besoin
d'environ 1500 kcal ce qui correspond à environ 100 kg d'ATP/jour et
individu grand et très actif a besoin de 3600 kcal soit environ 250 kg
d'ATP/jour. En réalité la quantité d'ATP à produire
/ jour est inférieur ou égal au poids corporel.Dans
l'alimentation de base on distingue 3 types d'aliments, à savoir: les
protéines (contenu énergétique théorique = 4 kcal
/g); les sucres (4 kcal /g) et les graisses (9 kcal /g).Les aliments
contiennent également d'autres éléments comme les fibres
(les liaisons (â,1-4) : exemple cellulose) qui ne sont pas
digérées par les enzymes de la plupart des monogastriques, mais
stimulent la fonction intestinale. Les fibres insolubles (lignines des
végétaux adsorbent des molécules organiques (exemple le
cholestérol et ses dérivés). Les pectines (fruits et
légumes) forment un gel visqueux qui ralentit l'absorption des
aliments.On trouve aussi des minéraux (Na+, K+,
Ca2+, Mg2+, Cl-, Fe3+,
oligo-éléments), les vitamines hydro- et liposolubles; les
antioxydants (fruits et légumes), les substances aromatiques qui donnent
les qualités gustatives des aliments et stimulent ou non
l'appétit. Signalons qu'il est possible que des individus
présentent des intolérances vis à vis de certains
nutriments présents dans les aliments (gluten, lactose, ...) ou des
allergies (protéines).Les apports énergétiques
journaliers sont les suivants: protéines (75 g soient 300
kcal), les sucres (360 g soient 1440 kcal) et les graisses (75 g soient 675
kcal) pour un total d'environ 2400 kcal.
1.4.8.2.Besoins en
protéines
D'après Collège des Enseignants de Nutrition
2011
- (c)ANC chez l'adulte : 0,8 g/kg/j de
protéines de bonne qualité
10 - 12% de la ration énergétique globale
quotidienne : 50% d'origine animale / 50% d'origine végétale
nécessite d'un apport calorique suffisant pour métaboliser les
protéines = 180-200 kcal/j par gramme d'azote.
1.4.8.3. Besoins en lipides
ANC : 30 à 35% de la ration calorique (1/4 AGS, 1/2
AGMI, 1/4 AGPI) Le ratio n-6/n-3 doit être proche de 5 (5 à 10
chez le nouveau-né).
1.4.8.4.Besoins en glucides
Besoins minimum en glucides : 150g/jr
ANC : 50 à 55% de la ration calorique (1/5 de sucres
simples) ANC pour les Fibres : total de fibres 25 à 30g/j (dont 10-15g
de fibres solubles). Les ANC pour les vitamines et oligo-éléments
ne sont pas abordés ici, mais sont également importants à
considérer. La classification des aliments en groupes d'aliments en
fonction de leur intérêt nutritionnel permet d'identifier plus
facilement des profils alimentaires potentiellement inducteurs de carences, et
de donner des repères aux patients en termes de consommation des
différents aliments. Les différents groupes d'aliments sont
présentés ci-dessous :
· GROUPE 1 : lait et produits
laitiers
Protéines animales, calcium, vitamines B 2, A, D
· GROUPE 2 : viandes, poissons, oeufs
Protéines animales, fer, vitamines B 1, B 2, A
· GROUPE 3 : corps gras
Lipides, énergie, vitamines (A et D)
· GROUPE 4 : céréales et
dérivés,
Pommes de terre, légumes secs
Glucides, énergie, protéines
végétales, fibres
1.4.9. Revenu
1.4.9.1.
Définition
Le revenu d'une personne ou d'un agent économique
désigne l'ensemble des droits sur les ressources disponible quoi lui
sont attribués à la cour d'une période donné sans
prélèvement sur son patrimoine (
https://www.google.com/srch).
Toutefois, un revenu est un ensemble
de ressources ou droits qu'un individu, une entreprise ou une
collectivité publique, perçoit sur une période
donnée, en nature ou en monnaie, sans prélever
sur son patrimoine. Contrairement au patrimoine qui est un stock de
biens détenus à un instant donné, alors que le revenu est
un flux des biens et services dont on dispose pendant une période
donnée (MATABISI, 2019).
1.5. POLITIQUE AGRICOLE
1.5.1. Définition
La définition de la politique agricole relève
des fortes pressions exercées sur les économies qui sont plus
fortement impliquées dans la pratique interventionniste en
matière d'agriculture pour qu'elles démantèlent leurs
dispositifs de soutien.
La politique agricole peut se définir donc de plusieurs
manières en fonction des perceptions idéologique des uns et des
autres. Elle se définit idéalement comme l'ensemble des mesures
d'intervention publique stables dans le temps, dotées de moyens inscrits
dans la durée, articulées entre elles, et qui sont mises en
oeuvre dans le secteur agricole afin d'atteindre des objectifs conformes aux
préférences collectives d'une nation ou d'une région
(B.Daviron et al, 2004). De telles politiques n'existent que très
imparfaitement en Afrique Centrale.
Nous pouvons également retenir d'autres
définitions moins précises comme :
? l'ensemble des mesures pour réaliser des objectifs de
productions, de commercialisations, de consommations, de financement ...etc.
contribuant à la politique d'ensemble de régulation
macro-économique dans le cadre d'un schéma global de
développement.
? l'ensemble d'objectifs et de mesures conçues et
exécutées pour améliorer les performances définies
du secteur.
? l'ensemble des mesures d'ordre institutionnel, politique et
économique, auxquelles
? sont assignés des objectifs macroéconomiques
de développement à l'échelle d'une entité
étatique ou régionale donnée ;
Les définitions ci-après se basent des
critères sur lesquels sont bâties ces politiques, et qui alternent
entre une approche théorique et une dimension historique. Selon
l'article de Thierry POUCH (mars 2002), ces définitions sont
réparties en cinq groupes (MANKONDO Jean-Bosco, 2019).
Les politiques agricoles, qui sont aussi des politiques
alimentaires, environnementales, d'aménagement du territoire et de
santé publique, sont un sujet de discorde dans les pays de l'Union
européenne (UE), entre l'UE et les Etats-Unis, entre les pays
émergents et les pays pauvres, entre les pays développés
et les pays en développement...(
www.universalis.fr).
Au regard du paysage institutionnel du secteur agricole, dans
son ensemble, on peut noter qu'il est marqué par la présence
d'entités diverses : d'abord, les structures centrales et
déconcentrées de l'État regroupant la Primature (pour
certains pays), les ministères chargés de la mise en oeuvre des
politiques agricoles. Au niveau national, ces ministères interviennent
par le biais des directions techniques, des sociétés de
développement et des agences nationales. En matière
d'appui/conseil, les services sont assurés par des
sociétés de développement rural, ou alors par des
instituts qui jouent un rôle déterminant dans la
recherche/développement agricole comme les Agences Nationales de Conseil
Agricole et Rural, les Instituts de Recherches agricoles, les Instituts de
Technologie Alimentaire, INERA (Institut Nationale d'Etudes et Recherches
Agricoles), etc. (MANKONDO Jean-Bosco, 2019).
1.5.2. Problématique des
politiques agricoles en Afrique
Pendant de nombreuses années, l'agriculture a
été la grande oubliée des programmes de
développement et de l'aide internationale. Dans les années 80-90,
la plupart des pays africains ont été soumis à des Plans
d'Ajustement Structurel (PAS), qui se sont traduits par une réduction
drastique des dépenses publiques, une ouverture à la concurrence
internationale et une politique de privatisation. Après ces importantes
réformes, les ressources publiques et l'aide au développement du
secteur agricole en Afrique n'ont presque plus évolué. La crise
alimentaire de 2008 a remis l'agriculture sur le devant de la scène et a
montré la nécessité pour les pays de trouver des
réponses structurelles capables d'assurer leur sécurité
alimentaire, faire face à la pauvreté rurale et assurer des
emplois à une population essentiellement constituée de jeunes.
Les processus en cours au niveau continental (Programme Détaillé
de Développement de l'Agriculture Africaine) mettent l'accent sur
l'augmentation des investissements publics dans l'agriculture (engagements pris
à Maputo par les chefs d'Etats africains de porter à 10% le
budget alloué à l'agriculture) et la croissance agricole (qui
doit être portée à 6%). Cependant le principal enjeu pour
les pays africains reste la mise en place de politiques agricoles
concertées et cohérentes, en rapport avec les principaux enjeux
de développement et opportunités du continent, et capables
d'assurer la souveraineté alimentaire des pays (IPAR, 2010).
1.5.3. Politique agricole en
RDC
La première République de la RDCqui avait
débuté le 30 juin 1960 et a fini le 24 novembre 1965 avec le coup
d'État réalisé par le feu Président Mobutu, avait
été caractérisée par l'absence d'une doctrine
agricole et les essais de théorie doctrinale (Jipsy, 2017).
Pendant la deuxième République, comme le notait
déjà le Professeur TikerTiker, les autorités
zaïroises se distinguent par des brillants balbutiements en matière
de définition d'une politique agricole ; plutôt que de concevoir
des plans d'ensemble consacrant des mesures intégrées pour une
action agricole clairement définie, et en harmonie avec des objectifs
bien déterminés relevant de l'intérêt
général du Congo et des agriculteurs, les pouvoirs publics se
sont adonnés à des improvisations. Les mesures agricoles ont
été prises par le procédé de discours
présidentiels et par une planification qui ne convainquait pas. Nous
analyserons enfin ce qu'a été l'impact du suivi des
décisions prises par la Conférence Nationale Souveraine en
matière agricole. Tous ces différents points seront
débattus dans un premier paragraphe, le second sera consacré
à l'évaluation des résultats obtenus (Jipsy, 2017).
1.5.4. Satisfaction des besoins
alimentaires selon la théorieéconomique
Pour les premiers économistes, les mercantilistes, l'un
des objectifs fondamentaux de toute société est de garantir
à sa population un approvisionnement alimentaire régulier et
substantiel. De même chez les auteurs libéraux à l'instar
d'Adam Smith cette analyse est faite: «aucune société ne
peut être florissante et heureuse, si la majorité de ces membres
est pauvre et misérable». Les courants de pensée
reconnaissent le caractère primordial de la satisfaction des besoins
alimentaires mais n'arrivent pas à trouver un consensus sur les
modalités d'une telle satisfaction (Senghor Langa, 2015).
A. Analyse mercantiliste
Pour les premiers, mercantilistes, c'est l'État qui
doit veiller au bon approvisionnement alimentaire des populations ainsi qu'aux
bas prix de marché. Les mercantilistes ont analysé les produits
agricoles en particulier le blé d'abord comme un bien de subsistance
avant de le considérer comme un objet de commerce. Pour garantir un prix
à la portée de tous et donc une satisfaction des besoins
alimentaires, l'État doit constamment surveiller et encadrer les
marchés et même intervenir s'il y a lieu. L'État remplit
cette mission par l'intermédiaire de stocks publics qui ont pour
résultat la stabilisation des prix. A cet effet Bodin propose «
d'avoir dans chaque ville un grenier public(...) on verrait jamais la
cherté si grande qu'elle soit, car outre le fait qu'on aurait provision
pour les mauvaises années, on retrancherait les monopoles des marchands
de blé...». Ainsi une gestion publique des réserves de
même qu'un contrôle du commerce du blé permet d'avoir un
prix juste. Les mercantilistes proposent aussi à côté de
cette intervention étatique, une réduction de la circulation des
céréales à l'extérieur de la nation et donc
d'empêcher toute sortie du territoire des produits agricoles. «La
France ne fut jamais affamée c'est-à-dire qu'elle a richement de
quoi nourrir son peuple quelque mauvaise année qui survienne, pourvu que
l'étranger ne vide nos granges». Aussi le commerce extérieur
n'est autorisé que si le pays est bien approvisionné (Bengale,
1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione, 2010).
B. Analyse libérale
Pour le courant libéral, le meilleur moyen d'assurer un
bon approvisionnement alimentaire des populations est de laisser faire le
marché avec une harmonisation de ce dernier à travers les
ajustements par les prix et les salaires. Cela suppose une libre circulation
totale des produits agricoles tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur du pays sans que l'État ne réglemente le
fonctionnement du marché comme l'exige la tradition séculaire.
Pour apaiser les craintes des populations face à cette
libéralisation des échanges agricoles les libéraux se
fondent sur les spécificités des biens alimentaires. D'abord ces
biens étant renouvelables leur abondance est assurée. Pierre
Samuel Dupont de Nemours parle de «richesses renaissantes». Le
secteur des produits agricoles est ainsi analysé comme une
génération et non une simple addition de richesses que multiplie
la terre nourricière et qui s'assimile à un véritable don
gratuit de la nature (analyse physiocrate). De plus, le caractère
volumineux et périssable des biens alimentaires les rend difficilement
transportables par rapport aux autres marchandises. Ainsi les échanges
avec l'étranger ne concernent qu'une faible partie de la production
nationale. Les inquiétudes des populations face aux dangers du commerce
extérieur des produits alimentaires n'ont ainsi aucune raison
d'être. Cette analyse libérale du marché agricole fut
remise en cause (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione,
2010).
1.5.5. Politique publique de la
lutte contre la faim
L'élaboration des politiques publiques de lutte contre
la faim ne s'inspire pas nécessairement des deux principaux courants
d'analyse de la faim mentionnés ci-dessus. Toutefois, on peut noter une
certaine filiation entre les politiques publiques de lutte contre la faim et
ces courants d'analyse des causes de la faim. En effet rien ne justifie que la
politique d'augmentation du ratio disponibilité alimentaire/population
soit incompatible avec l'analyse malthusienne des causes de la faim et des
solutions possibles. La politique d'abaissement et de stabilisation des prix
alimentaires semble elle donner comme solution à la faim celle de Sen
à savoir l'augmentation de l'accessibilité par la lutte contre la
pauvreté. La politique de sécurité alimentaire plus
récente peut être considérer comme englobant les deux
précédentes (Ya Cor Ndione, 2010).
1.5.6. Importance commerciale
et aides alimentaires
Les importations de denrées alimentaires de base sont
pratiquées par les pays soit par obligation, soit par choix. Les
marchés internationaux de denrées alimentaires se
caractérisent par leur très grande instabilité
expliquée par le nombre insuffisant d'exportateurs et un grand nombre
d'importateurs. Ainsi cinq territoires seulement à savoir les
États-Unis, le Canada, l'Union Européenne, l'Australie
l'Argentine ont assuré plus de 80% des exportations durant la
période 1997-1999, les États-Unis en assurant près de la
moitié. De plus tout le négoce international des denrées
alimentaires est aux mains d'une demi-douzaine de firmes internationales. La
pratique des importations alimentaires qui représente une part
importante des dépenses en devises et de la consommation
intérieure est risquée à cause du caractère
oligopolistique des marchés internationaux de denrées et de
l'instabilité des prix qui en découle (Brunel, 1997, cité
par Ya Cor Ndion, 2010).
Concernant l'aide alimentaire, l'un des premiers programmes
est né aux États-Unis en 1954 dans le cadre du plan Marshall. La
loi relative à cette aide (la Public Law 480) fixait comme objectif la
lutte contre la faim dans le monde mais également l'écoulement du
surplus agricole américain, de conquérir de nouveaux
marchés agricoles et enfin d'asseoir une influence politique pour lutter
contre le communisme. Les pays européens quant à eux ont
commencé à adopter les programmes d'aide alimentaire à
partir de 1960 une fois que leur autosuffisance a été
assurée. Actuellement plus d'une soixantaine de pays fournissent l'aide
alimentaire mais les États-Unis en assurent à eux seuls
près de la moitié. Cette aide se présente le plus souvent
sous forme de dons, de ventes à prix particulièrement bas, de
prêts à des taux d'intérêt faibles, de devises pour
acheter des denrées alimentaires. L'aide d'urgence en cas de catastrophe
et de guerre est devenue plus importante quantitativement que l'aide
apportée dans le cadre de projets ou programmes. Dans les pays receveurs
l'aide est donnée vendue ou échangée en contrepartie de
participation en travail à de grands travaux de publics. L'aide
alimentaire a été très largement critiquée: d'abord
parce que les flux sont très irréguliers et peu
prévisibles. De plus lorsque l'aide est très abondante et
distribuée gratuitement aux populations elle peut entraîner chez
celles-ci la passivité et maintenir la dépendance d'autant plus
que les producteurs ne produisent plus. Dans certains cas l'aide arrive en
retard ou est composée de denrées qui ne correspondent pas aux
habitudes alimentaires des pays receveurs ou encore elle est de mauvaise
qualité. Enfin l'une des plus véhémentes critiques de
l'aide est qu'elle peut être détournée par des groupes
sociaux puissants; elle peut amener certains pays à ne pas combattre les
premiers signes d'apparition de la famine pour bénéficier de plus
d'aide avec l'aggravation de la situation. Ainsi certaines famines pourraient
même être fabriquées de toute pièce (Brunel, 1997,
cité par Ya Cor Ndion, 2010).
1.5.7. Causes de la faim selon
la théorie économique
Il existe deux grands courants d'analyse des causes de la faim
dans le monde. La première est l'oeuvre de Malthus la seconde plus
contemporaine est l'oeuvre d'Amartya Sen (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974
cité par Ya Cor Ndione).
A. Analyse malthusienne
La première analyse est l'oeuvre de Thomas Robert
Malthus (1766-1834). Dans sa quête des voies et moyens pour parvenir au
bien-être de la population, Malthus a donné une réflexion
sur les relations entre population et subsistance. Ainsi dans son essai sur le
principe de population (1798), Malthus nous affirme que l'être humain
comme tout être vivant n'échappe pas une tendance naturelle qui
est d'accroître son espèce plus que ne le permet la nourriture
à sa portée. En effet il affirme que « lorsque la population
n'est arrêtée par aucun obstacle (...) elle croît de
période en période de manière géométrique,
alors que les moyens de subsistance dans les conditions les plus favorables
à l'industrie ne peuvent croître plus rapidement que selon une
progression arithmétique » cette situation a donc pour
conséquence de creuser l'écart entre les besoins et les
disponibilités alimentaires. Pour éviter les situations
catastrophiques qui en découleront nécessairement, Malthus
préconise des freins préventifs à l'accroissement de la
population. Ainsi l'éducation et la raison peuvent encourager les hommes
à avoir moins d'enfants de manière à pouvoir les
élever le mieux possible. Toujours dans cette optique de freins
préventifs, Malthus considère que l'avortement qui bien
qu'étant un vice pour lui est à même de limiter la
population. A côté il nous préconise aussi des freins
actifs à l'accroissement de la population que sont les guerres, les
famines, les maladies qui abaissent durablement le nombre d'hommes à un
niveau compatible à celui des vivres. Malthus à travers cette
thèse considère que la faim dans le monde a pour cause la
surpopulation. Cette thèse malthusienne a été la source
d'inspiration de nombreuses analyses tout comme elle fut l'objet de nombreuse
controverses. Dans plusieurs rapports célèbres tels que le
rapport sur les limites de la croissance, club de Rome (1972), l'état de
la planète, rapport annuel du World Watch Institute, les analyses
pessimiste de Malthus ont été reprises pour affirmer que la
croissance démographique conjuguée à la croissance des
activités humaines (agriculture industrie) sont de nature à
épuiser les ressources naturelles et à menacer l'avenir des
générations futures. Les analyses Malthusiennes ont mis en
évidence, à une certaine époque, la gravité des
situations agricoles due à la surpopulation dans certaines
localités. Toutefois elles ont été démenties par
les faits au cours de la seconde moitié du XXème siècle.
En effet dans certaine région du monde la croissance des produits
agricoles a été plus rapide que celle des besoins des populations
(Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione).
B. Analyse AmartyaSen
La deuxième analyse des causes de la faim est l'oeuvre
d'Amartya Sen (prix Nobel d'économie en 1998). Sen fut l'un des plus
grands contradicteurs de Malthus. Selon lui le ratio disponibilités
alimentaires/population si cher a Malthus ne suffit pas pour expliquer la faim
dans le monde. Pour illustrer son point de vue, il montre que dans plusieurs
grandes famines, les disponibilités alimentaires par personne ne sont
pas en baise et parfois même elles sont plus importantes que dans les
périodes sans famines (Bengale, 1943, Bangladesh, 1974 cité par
Ya Cor Ndione). Malgré cela, tout un groupe de la population a vu ses
capacités d'accès à la nourriture baisser dramatiquement.
Ainsi au Bengale les pêcheurs, les ouvriers, les transporteurs subirent
en 1943 une baisse de leur capacité d'accès au riz qui constitue
leur alimentation de base parce que leur pouvoir d'achat avait baissé.
Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'en cette période de la
seconde guerre mondiale l'intensité de l'activité
économique à Calcutta a entrainé une augmentation des
revenus ce qui est à l'origine d'une augmentation de la consommation
urbaine entrainant une envolée des prix du riz. Au Bengale donc assiste
à un paradoxe : il y a une famine dans un contexte de boom
économique. Au Bengladesh les familles furent touchées par la
famine à cause des inondations qui ont emporté leurs
récoltes. L'idée majeur qui est ressortie des travaux de Amartya
sen et qui est largement reconnue par les instances internationales c'est que
la pauvreté est la cause de la faim. Dès lors un certain nombre
de politiques sont préconisées pour lutter contre la
pauvreté et partant de la contre dans le monde (Bengale, 1943,
Bangladesh, 1974 cité par Ya Cor Ndione).
DEUXIEME CHAPITRE :
METHODOLOGIE ET MILIEU D'ETUDE (QUARTIER NGULUNZAMBA)
Dans ce chapitre nous présentons d'une part la
méthodologie de notre recherche suivie du milieu d'étude qui est
le quartier Ngulunzamba, ainsi que quelques matériels qui nous ont
permis d'élaborer ce travail.
2.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE
2.1.1. Méthode
Pour arriver aux résultats escomptés de cette
étude, la méthode d'enquête nous a servi à
constituer notre base des données. A ceci s'ajoute la méthode
statistique qui,nous a aussi servi d'analyser des données recueillies
sur terrain manuellement et sous le logiciel Excel. 10 et SPSS.16.
En plus, d'autres méthodes de collecte des
données ont été employées pour enrichir les
analyses. Il s'agit de pesage des aliments au niveau des ménages. Cette
approche avait pour objectif de déterminer les quantités
protéiques, lipidiques, glucidique enfin la calorie consommé par
jour au sein des ménages/ personne, il faut en plus une table des
compositions des aliments illustré au tableau deux (02) relatif
à la kilocalorie des aliments pour 100 grammes.
2.1.2. Techniques
La technique documentaire nous a aidés à
constituer notre revue de la littérature sur les concepts de base. Les
ouvrages Scientifiques, les notes de cours, les articles scientifiques et les
sites web ont été consultés pour orienter et enrichir ce
travail. A cela nous ajoutons la technique d'interview et d'observation
utilisées lors de l'enquête sur terrain afin de bien comprendre la
situation de la sécurité alimentaire de la contrée. Les
moments d'observation ont été aussi mis à profit pour
notamment vérifier sur le plan pratique, certaines déclarations
des personnes enquêtées.
2.1.3. Population
La population mère concernée par la
présente étude est constituée essentiellement des
ménages du quartier Ngulunzamba.
Certes, Il est pour nous impossible d'être en contact
avec tous les ménages du quartier Ngulunzamba, cela pour des raisons
financières et aussi du temps qui nous est imparti. Au total, nous avons
pu dénombrer 12.227 ménages dans ledit quartier.
2.1.4. Echantillonnages
Selon TIARINA (2016), un échantillon est une
représentation d'une population donnée.
D'après Depelteau 2000, on peut déterminer avec
précision la taille d'un échantillon probabiliste selon la
grandeur de la population, la répartition de celle-ci par rapport aux
variables retenues par le chercheur et les degrés de précision
et de confiance choisis. Le lecteur intéressé à
approfondir ces problèmes statistiques pourra le faire en suivant un
cours sur les méthodes de recherches quantitatives ou en consultant un
ouvrage pertinent. Pour notre part, nous nous contentons de retenir les
critères suivants qu'on retrouve dans la plupart des manuels de
méthodologie des sciences humaines :
o Dans le meilleur des cas, on se sert de la table
d'estimation de la taille d'un échantillon. Si ce n'est pas le cas, on
donne généralement les conseils suivants :
o Un échantillon doit représenter au moins 10%
de la taille de la population mère ;
o Un échantillon doit se composer d'un minimum de 30
unités.
Vu le nombre de ménages qui constituent le quartier
Ngulunzamba, et tenant comptes des difficultés financières et
d'accessibilité à la zone d'étude, nous avons pu
travailler avec un échantillon de 30 ménages sur un total de
12.227 faisant recourt à la technique d'échantillonnage par choix
raisonné.
2.2. Outils de collecte des
données
Au cours de nos investigations, nous avons utilisé les
matériels ci-après :
· Questionnaires ;
Pour élaborer notre questionnaire, nous nous sommes
basé sur les hypothèses élaborées au départ,
et aux objectifs de notre travail. Ce guide de collecte des données
viables émane ce pendant de la confrontation de plusieurs travaux
réalisés autour des agrégats sécurité
alimentaire, revenus, consommation, ménage, insécurité
alimentaire... consultés pour arriver à son
élaboration.
L'enregistrement des données qui sont
présentées s'est fait de manière indirecte. Cela veut tout
simplement signifier que c'est nous même qui avons rempli le support en
lieu et place de l'enquêté (e), de peur que celui-ci ou celle-ci
soit effrayé (e), voir aussi pourrait disparaitre après avoir
reçu sa copie (pour de plus amples précisions, voir le support
d'enquête en annexe 1).
· Interviews ;
Le support d'interview nous a servi pour la collecte des
données en vue de cerner la réalité, aussi, la plupart de
nos questions étaient fermées pour permettre une nette
compréhension à nos enquêtés.
· Observations ;
Cet étape nous a permis de regarder avec attention, de
surveiller le mode alimentaire dans le quartier Ngulunzamba.
· Balance électronique.
Cette balance nous a servi à peser les aliments.
2.3. PRESENTATION DU QUARTIER
NGULUNZAMBA
Le milieu ou l'environnement géophysique est une
donnée de base pour toute planification ou programme des actions dans le
secteur agricole. D'où la nécessité d'une connaissance
approfondie et détaillée du milieu où l'on veut exercer
une activité ou une étude scientifique. En ce qui nous concerne,
il s'agit du quartier Ngulunzamba faisant partie de la Commune de Lukemi.
2.3.1. Brève
histoire
Administrativement la ville de Kikwit est subdivisée en
4 communes, chacune ayantdes quartiers tels que l'indique le tableau
No5 ci-dessous.
Tableau 5: Commune et quartiers de la ville de
Kikwit
N°
|
Communes
|
Quartiers
|
1
|
Kazamba
|
Lwano, 30 juin, Inga
|
2
|
Lukemi
|
Wenze, Ndangu, Misengi, Nzundu, Etac et Ngulunzamba
|
3
|
Lukolela
|
Mudikwit, Yonsi, Bongisa et Lunia
|
4
|
Nzinda
|
Lumbi, Ndeke-Zulu, Kimwanga, Sankuru et Bruxelles.
|
Source : Monographie de la ville de
Kikwit, 2009
La pression démographique et le sentiment de
libertinage créé par l'indépendance ont obligé les
autorités urbaines à étendre la ville de Kikwit dans
toutes ses dimensions sans un plan préalablement établi.
Ainsi, des lotissements ont été
opérés ici et là pour pouvoir installer la population
venant de partout. L'espace urbanisé s'est donc étendu et
étalé par la suite.
D'après Kipoy M. (1990) cité par Nakatala
(2019), l'extension périphérique des nouveaux quartiers à
partir du noyau originel a été spectaculaire après la
période coloniale.
La partie Sud-ouest de la ville de Kikwit comprend l'espace
appelé Kikwit II couvre administrativement la commune de Lukemi et une
partie de la commune de Nzinda. Sur le plan de limitation, on peut circonscrire
cet espace entre l'avenue Kandale dans le quartier Wenze jusqu'à la
direction de l'Eglise Saint Mukasa, située au niveau de la stèle
qui donne vers l'aérodrome, d'une part et d'autre part, le quartier
Sankuru qui commence à partir de la direction de l'Hôtel Mutangu
jusqu'à la C.M.C.O. Pemba dans la commune de Nzinda.
A la suite de l'augmentation sensible de la population
urbaine, un accord a été signé entre les autorités
de la ville et le chef de terre du village Kazamba qui a cédé une
partie de sa concession dans la circonscription urbaine en 1955. Mais le
lotissement de ce lopin de terre n'est intervenu qu'en 1962.
Kipoy M. (1990) cité par NAKATALA (2019) note que c'est
le quartier Ndangu, marginal à celui de Wenze et de l'autre
côté de la route le quartier Sankuru qui ont été les
premiers à être occupés. Ces quartiers furent
successivement limités à l'ouest par l'avenue Kimpwanza et la
direction de Nzanguka. A cette même année, les Jésuites
(SJ) ont occupé le terrain sur lequel ils ont construit l'actuel
Institut Sadisana. En 1963, les lotissements vont s'étendre, ce fut
l'amorce du quartier Misengi et Nzundu vers le sud. Sur l'autre rive de la
route, l'autorité décida le transfert du cimetière de
Kazamba vers celui de Kambinza dans l'extrémité Sud de la ville.
L'espace à proximité de l'ancien cimetière de Kazamba fut
confié à la communauté protestante CBCO, au niveau de
Mikwati.
Dans l'ensemble, ces nouveaux lotissements du Sud-ouest
couvraient 620 hectares d'aire urbanisée groupés en cinq
quartiers dont Ndangu, Nzundu, Sankuru,Misengiet Nzanguka. En 1970, il y a eu
naissance du quartier Ngulunzammba reconnu comme entité
administrative déconcentrée par l'Ordonnance no
0760/1970 du 31 décembre1970, situé dans la commune de Lukemi
(Rapport du bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).
2.3.2. Situation
géographique
2.3.2.1.Localisation
Le quartier Ngulunzamba est situé :
· Au nord par la rivière Lukemi au croisement de
la rivière Misengi ;
· Au sud par la rivière Lwano confluant de la
rivière Isingu ;
· A l'Est ligne droit du pont djimba, et la
rivière Kabila et Mesengi ;
· A l''ouest pont Lukemi, pont Kwilu à son
embouchure avec la rivière Lwano
(Monographie de la ville de Kikwit, septembre 2009).
2.3.2.2. Altitude et
longitude
Le quartier Ngulunzamba est situé entre 400 à
500 m d'altitude et à 5°2'19 de la longitude en DMS
(degrés, minutes, secondes) ou -5.03861 (en degrés
décimaux). La position UTM (temps mondial) est BV54 et la
référence Joint OpérationGraphics est
SB34-05 (Monographie de la ville de Kikwit, septembre 2009).
2.3.2.3. Climat
Le quartier Ngulunzamba connait un climat tropical humide du
type AW3 selon la classification de Koppen (MITASHI, 2014).
Alternance des saisons : deux saisons
observées :
Une longue saison de pluies allant de Septembre à Mai,
mais il sied de signaler qu'il y a une courte période allant du 15
février au 15 mars appelée vulgairement
« Elangamoke » qui intervient pendant la saison pluvieuse;
tandis que l'autre appelée saison sèche dont la durée est
estimée à plus ou moins deux mois, de Juin à Aout
(MITASHI, 2014).
2.3.2.4. Nature du
sol
Le quartier Ngulunzamba est sinistré avec beaucoup des
ravins, de pentes glissantes qui laissent couler beaucoup d'eau de pluie. Le
sol est sablo-argileux, favorable à la culture mais avec une faible
résistance aux effets d'érosion (Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019).
2.3.2.5.Végétation
L'extension de la ville a fait qu'actuellement, ces
forêts secondaires comprennent notamment les palmerais
subspontannés et des associations comme
Tabernaemontanaelactumgunéensis, Mictosumtomentosae.
On peut aussi signaler la présence de quelques arbres résiduels
comme Brachystegialaurentii. Les savanes herbeuses sont
généralement formées de Panicum maximum,
Imperatacylindrica, Hyparrheniadiplandra, Chromonelaondorata et
Paspaplumnotatum tandis que les recrus pré-forestière sont
dominées par Sapiumcornatum et Oncobawelwitshi(Masens,
1997).
2.3.2.6. Hydrographie
Le quartier est principalement baigné par les
rivières Misengi, Lwano, et Isingi (Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019).
2.3.2.7. Relief
Le quartier Ngulunzamba comprend au total 27 ravins dont 5
sont le plus menaçant. Nous pouvons citer ceux de boulevard Lumbindi,
katshungo, port Mboma, boulevard Folico, boulevard Kabila OTT. Voire aussi
celui de la route du marché bambala (Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019).
2.4. Population
Comme partout dans le monde, l'évolution de la
population n'a jamais été stationnaire, elle est toujours
fonction du croit naturel et des mouvements migratoires. Les rapports
administratifs du quartier Ngulunzamba pour l'année 2019 reconnaissent
que ce quartier compte 60.934 habitants.
Aujourd'hui, avec la réduction sensible de
l'émigration des habitants du quartier Ngulunzamba vers Lunda en Angola
et autres zones minières (Tshikapa, etc.), ainsi que l'arrivée
massive des Kasaïens depuis la guerre de KamwenaSapu 2018, la tendance
démographique se résume à la croissance continue si pas
accélérée de la population. Nous signalons qu'il n'y a pas
une précision exacte pour savoir la population de ce quartier (Rapport
bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).Le tableau ci-dessous nous donne
l'évolution de la population du quartier en 2020.
Tableau 6: Population du quartier Ngulunzambaen
2020
Catégorie
|
Nombre
|
Hommes
|
12.510
|
Femmes
|
14.989
|
Garçons
|
16.510
|
Filles
|
16.925
|
Total
|
60.934
|
Source : Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019
Le quartier Ngulunzamba est constitué de plusieurs
cellules qui sont : malembe, ott, sangu, kongopemba, kamanimani, Ngulunzamba,
kazombi centrale, kabuka, mangna,Onatra, lukwela, luvozi, lutondo, masongo,
vukana, révolution, itpk, matembo, katololo, Macompagne, katolotolo,
kimbila, kinvolo, minière, kimbangu, kangudjanganda, kimbimbi, kibangu1,
et 2,Lwano, kamangobe, mwenagabunga, indépendante, nzondo, makwati,
plateau de zone, Kamekunga, kusonika, masena, habitat, masina, kubobi,
kuyindila, kakendi, musunzi, kuyundila, Kitona, ifangolndo, fuki, matemo,
kiboleya, 7 février, setuka, kipanga, nsangu(Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019).
2.4.1. Situation
socio-économique et culturelle
Du point de vue social, hormis les relations interpersonnelles
d'amitié ou des connaissances qui unissent les habitants du quartier, il
existe des mutualités à caractère tribale, soit
interpersonnelle d'amitié organisées dans le cadre d'assistance
entre les personnes en vue de soutenir et de sauvegarder des alliances
dialectiques et personnelles. L'éducation est aussi l'un des secteurs
qui est pratiquée, (TIARINA, 2016). Le quartier Ngulunzamba n'a pas des
magasins, par contre, il contient des boutiques qui supportent le cout d'une
grande population de 60,934 habitants. Cette entité n'a pas une
accessibilité des routes. Le quartier compte 78 écoles dont
47 primaires, 28 secondaires, et trois (03) maternelles. On y trouve aussi des
églises dont une catholique, et plusieurs autres églises de
reveuille, protestantes et une église Kimbanguiste (Rapport bureau du
quartier Ngulunzamba, 2019).
Sur le plan économique, On trouve dans ce quartier des
activités commerciales (67 boutique, 28 pharmacies, 24 moulins, 4
forages, Kadhafi,...), les activités artisanales (savonnerie, forgeron,
briqueterie, scierie, menuiserie) et le service (hôtel, pharmacie,
centres de santé, bars, ...).
La couverture est bonne pour ces quatre réseaux de
télécommunication (Vodacom, Airtel, Tigo et Orange). Les services
M-pesa, Airtel money, Tigocash et Orange money y sont disponibles. La connexion
internet à travers ces réseaux est bonne. On y pratique une
agriculture extensive du type traditionnel et de subsistance. Les produits
agricoles obtenus sont essentiellement destinés à
l'autoconsommation, le surplus étant vendu, mais procurant un
très faible revenu monétaire ; insuffisant même pour
assurer la sécurité alimentaire et la scolarité des
enfants. Les cultures les plus importantes pratiquées par les
agriculteurs de ce quartier sont : le manioc, l'arachide, le millet et le
maïs. Ils produisent aussi mais en petite quantité la courge,
la patate douce, l'igname et le niébé (Rapport bureau du quartier
Ngulunzamba, 2019).
Sur le plan culturel, le quartier Nguluzamba est le centre des
diverses danses folkloriques, nous pouvons signaler la présence de
quelques orchestres folkloriques, entre autres la musique Pende de (KANDA
Charme), MumemboDiazz, Ngemba Nationale, Shindanzugu, Mundundu, etc. Quant aux
langues parlées dans le quartier Ngulunzamba, le Kikongo et la langue
Pende sont les plus parlés par la majorité de la population. Le
Lingala est plus parlé par les migrants venus de Kinshasa, Kasaï et
même par les natifs du quartier eux-mêmes. Le Tshiluba est plus
parlé par les migrants venus du Kasaï. Les principales ethnies et
tribus dominants sont : les Pende, les Bunda et les Pindi. Le reste des
tribus sont minoritaires dont les Suku, les Kwese, les Tshokwe, les
Gongo,lesYansi ... (Rapport bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).
2.4.2. Situation sanitaire
On y trouve deux (02) hôpitaux de
référence de Kanzombi et de Kibangu et 25 centres de santé
mais les cas graves sont transférés dans des grands
hôpitaux, polycliniques et clinique de la ville. Les maladies les plus
récurrentes sont : le paludisme, l'Infection Respiratoire
Aigüe (IRA), la diarrhée simple, la malnutrition,
les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), l'anémie, ... (Rapport
bureau du quartier Ngulunzamba, 2019).
2.4.3 Situation
sécuritaire
La situation sécuritaire et l'état d'esprit de
la population de ce quartier est généralement calme, hormis le
cas que les jeunes ont incendié le bureau de commandant criminel, celui
de protection d'enfant suite à l'incompréhension. Notons aussi
qu'il y a un sérieux problème d'urbanisation et
d'aménagement du quartier qui provoque des têtes d'érosions
(Rapport bureau du quartier Nguluzamba, 2019).
TROISIEME CHAPITRE :
RESULTATS
3.1. PROFIL DES REPONDANTS
3.1.1.Caractéristiques
sociodémographiques des ménages en insécurité
alimentaire
Pour atteindre l'objectif un (01) de notre recherche, le
tableau 7, 8, 9, 10, 11, 12, montre clairement comment nous avons
déterminé les caractéristiques sociodémographiques
des ménages en insécurité alimentaire du quartier
Ngulunzamba dans la commune de Lukemi. Ces caractéristiques se
remarquent à partir du genre, Age, Statut marital, taille de
ménages, Confection religieuse et Profession de la population
enquêtées.
3.1.1.1. Sexe
C'est le genre qui peut être masculin ou féminin
illustré au tableau 7 ci-dessous :
Tableau 7 : Sexe des chefs de ménages
(genre)
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
24
|
80
|
Féminin
|
6
|
20
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
La lecture du tableau ci-dessus montre que les ménages
du quartier Ngulunzamba sont à 80% dirigés par des hommes et les
femmes ne représentent que 20%.
3.1.1.2. Age
Période écoulée depuis la naissanced'un
être vivant, la fabrication ou apparition d'une chose. L'âge des
chefs de ménages du quartier Ngulunzamba varie entre 20 à 50 ans
démontrés au tableau 8 suivant :
Tableau 8 : Age des chefs de
ménages
Age
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Moins de 20 ans
|
0
|
0
|
20 à 35 ans
|
16
|
53
|
36 à 50 ans
|
13
|
44
|
Plus de 50 ans
|
1
|
3
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Il découle de ce tableau que la plupart de
ménages du quartier Ngulunzamba sont dirigés par des personnes
dont l'âge est supérieur à 20 ans. Les grossesses
précoce provoquent les jeunes filles de devenir parents sans un revenu
courant assuré, cela entraine une insécurité alimentaire
et nutritionnelle au sein des ménages par manque de moyen financier.
3.1.1.3. Etat civil ou statut
marital
Condition d'une personne d'après les actes publics qui
établissent sa naissance, sa filiation légitime,
illégitime ou adoptive.
Tableau 9 : Etat civil ou statut
marital
Etat civil
|
Effectif
|
Fréquence (%)
|
Célibataire
|
1
|
3
|
Marié
|
29
|
97
|
Divorcé (e)
|
0
|
0
|
Veuf (ve)
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Ce tableau montre que 97% des chefs de ménages du
quartier Ngulunzamba sont mariés.
3.1.1.4.Niveau
d'instruction
Les notions acquises ou la connaissance intellectuelle des
chefs de ménage.
Tableau 10 : Niveau d'instruction des chefs de
ménages
Niveau d'instruction
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Pas de niveau
|
3
|
10
|
Alphabétisation
|
1
|
3
|
Primaire
|
7
|
24
|
Secondaire
|
18
|
60
|
Supérieur ou universitaire
|
1
|
3
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Par la lecture de ce tableau, il ressort que 90% des personnes
enquêtées sont alphabétisés ayant au moins un niveau
d'étude primaire 24%, secondaire 60%, alphabétisation 3%,
supérieur 3% et la minorité soit 10% n'a pas été
à l'école
3.1.1.5.Confession religieuse
des ménages
C'est l'appartenance à une secte ou croyance ou encore
celle qui s'est engagé par de voeux à suivre une certaine
règle déterminée par l'église et peuvent influencer
l'alimentation.
Tableau 11: Confession religieuse des
ménages
Confession religieuse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Catholique
|
3
|
10
|
Protestante
|
1
|
3
|
Eglise de reveuille
|
21
|
70
|
Musulmane
|
2
|
7
|
Kibanguiste
|
1
|
3
|
Non croyant (athées)
|
2
|
7
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Ce tableau nous montre que 70% des ménages du quartier
Ngulunzambaprient dans les églises de reveuille et d'autres
églises représentent une faible proportion dont 10% pour les
églises catholiques, 7% pour les églises Musulmanes, 3% pour les
églises protestantes, 3% pour les églises Kimbanguistes et,
enfin, 7% sont non croyants (athées).
3.1.1.6.Profession
Carrière, état ou emploie dans la vie civile ou
militaire.
Tableau 12 : Profession des chefs de
ménages
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Employé
|
4
|
13
|
Agriculteur
|
21
|
70
|
Commerçant
|
5
|
17
|
Pasteur
|
0
|
0
|
Sans emploie
|
0
|
0
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
Total)
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Au regard de ce tableau, il découle que 70% des
ménages du quartier Ngulunzamba parmi les 30 enquêtés sont
agriculteurs et 30% de cet échantillon sont respectivement
commerçants (17%) et employés (13%). La sécurité
alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba est assurée par
l'exploitation agricole c'est-à-dire avec des petites portions de terre
exploitée montre que ces ménages ont des difficultés pour
assurer l'autosuffisance alimentaire.
3.2. DIVERS RISQUES DES MENAGES
SUR LES MECANISMES DE SURVIE
En ce qui concerne le deuxième objectif sur
l'identification des divers risques auxquels les ménages sont
exposés ainsi que les mécanismes de survie utilisés. Le
tableau 13, 14, 15, 16, 17, enfinillustre l'atteinte dédit objectif.
3.2.1.Taille des
ménages
Nous présenterons d'autres par le nombre ou l'effectif
constituant les ménages du quartierNgulunzamba 2020.
Tableau 13 : Taille des ménages
Taille de ménage
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Inférieur ou égale à 5
|
10
|
20
|
De 6 à 10
|
20
|
80
|
Plus de 10
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Le tableau ci-haut montre que les ménages qui ont un
effectif de membres variant entre 6 et 10 personnes représentent 80%.
Toutefois, il sied de signaler que les ménages dont le nombre est
inférieur ou égal à 5 ont une proportion faible, soit 20%.
%. La surpopulation au sein des ménages du quartier Ngulunzamba ne
permet pas l'accessibilité à une nourriture saine et
équilibrée.
3.2.2.Statut
résidentiel
Où l'on séjourne habituellement. Les
ménages sont représenté dans le tableau suivant :
Tableau 14 : Statut résidentiel
Statut résidentiel
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Propriétaire
|
9
|
30
|
Locataire
|
15
|
50
|
Habitation familial
|
6
|
20
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Au vue du tableau ci-dessus, on constate que la moitié
de ménages enquêtés du quartier Ngulunzamba sont
locataires, 30% de l'échantillon retenu sont propriétaires et,
enfin, 20% habitent leurs maisons familiales. Cette situation de la location
occasionne la soustraction d'une part de revenu pour payer le loyer au lieu de
soutenir les besoins alimentaire.
3.2.3.Revenu mensuel des chefs
de ménages
Ce qu'on gagne pendant une période d'un mois aux chefs
des ménages.
Pour atteindre le troisième objectif
« Identifier les principales sources de revenu des ménages
ainsi que les principaux postes de dépenses » La
graphique un (01), le tableau 18, 19 ci-dessous montre lisiblement l'atteinte
de cet objectif.
Figure 1 : Revenu mensuel des chefs de
ménages
Source : Les données de notre
enquête, 2020
La lecture de ces analyses nous explicite clairement que 93%
de ménages enquêtés ont un revenu mensuel inférieur
à 200.000FC. Les ménages restants, soit présentent une
faible proportion (7%)dont un revenu situé entre 300.000 et 400.000FC.
Ce qui ne leur donne pas accès aux ressources permettant
d'acquérir les aliments nécessaires à un régime
alimentaire nourrissant. Du point de vue social, le quartier Ngulunzamba
enregistre un nombre élevé des banditismes communément
appelé "Kouluna" en RDC en général et la ville de Kikwit
en particulier. Ce mode de vie est dû aux revenus faibles des chefs de
ménages c'est-à-dire pour compenser les besoins alimentaires et
nutritionnels, de vêtir... Les jeunes gens se lance au volesous forme de
braquage.
3.2.4.Répartition des
résultats selon l'activité principale des chefs de
ménages
C'est ce que font les chefs des ménages en premier lieu
pour obtenir un revenu avant une autre activité secondaire.
Tableau 15 : Activité principal des chefs de
ménages
Activité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Commerçant
|
0
|
0
|
Enseignant
|
3
|
10
|
Employé
|
6
|
20
|
Agriculteur
|
17
|
57
|
Sans emploie
|
2
|
6
|
Autres à préciser
|
2
|
7
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Il ressort de ce tableau que plus de la moitié de
ménages du quartier Ngulunzamba soit 57% sont agriculteurs, 20% de
ceux-ci sont employés et le reste soit 16% sont respectivement
enseignant (10%), et ceux qui n'ont pas l'emploie (6%). 7% de ménages de
ce quartier ont autrement précisé qu'ils vivent que des petits
commerces et des couts de mains (maçonnerie, menuiserie, etc).
Il sied de noter par ici que tous les ménages
enquêtés ont d'autres sources de revenu en dehors de leurs
activités principales. Parmi ces sources, nous pouvons citer les dons,
les couts de mains, et plusieurs autres activités lucratifs.
3.2.5.Résultats selon
que le revenu devant assurer la sécurité alimentaire
familiale
Le tableau ci-dessous montre véritablement comment le
revenu mensuel des chefs de ménages ne parvient pas à
résoudre leur besoin familiale en 2020.
Tableau 16 :Revenus devant assurer la
sécurité alimentaire familiale
Mention
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
30
|
100
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Selon ce tableau, le revenu issu des activités des
ménages du quartier Ngulunzamba ne leur permet pas d'assurer leur
sécurité alimentaire. Ce qui est à la base de
l'insécurité alimentaire et de la malnutrition surtout aux
enfants dont l'âge varie entre 0 et 5 ans.
3.2.6.Revenu pour assurer la
sécurité alimentaire familiale
Les ménages du quartier Ngulunzamba recourent à
grande quantité sur rien pour compasser leurs besoins alimentaire et
nutritionnels.
Tableau 17 : Répartition des
résultats selon que les revenu ne parvient pas à assurer la
sécurité alimentaire familiale
Réaction
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Absence des solutions
|
26
|
87
|
Autres à préciser
|
4
|
13
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Au regard de ce tableau, il ressort que 87% des ménages
enquêtés ne trouvent aucune solution lorsque le revenu ne leur
permet pas de faire face aux problèmes familiaux et une faible
proportion ont soutenu qu'ils font recours à l'aide, aux dons et
à la pratique de la tontine selon certains enquêtés.
3.2.7.Ménage
privilégiant une catégorie de dépense
C'est une dépense qu'on accorde certaines
libertés...
Tableau 18 : Dépense
privilégiée
Mention
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
30
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Il est clairement démontré par le tableau
ci-dessus que les ménages du quartier Ngulunzamba privilégient
une catégorie de dépense et préjudicient les autres
à cause de l'insuffisance de revenu. Ce qui ne leur donne pas
accès à un régime nutritionnel souhaité.
3.2.8.Catégorie de
dépense privilégiée par les ménages
C'est l'ensemble des dépenses que privilège les
ménages du quartier Ngulunzamba.
Tableau 19 : Dépense
privilégiée par les ménages
Catégorie de dépense
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Restauration
|
13
|
43
|
Habillement
|
0
|
0
|
Logement
|
2
|
7
|
Scolarisation
|
10
|
33
|
Loisir
|
0
|
0
|
Santé
|
2
|
7
|
Epargne
|
3
|
10
|
Autre à préciser
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Il découle de ce tableau que la plupart des
ménages du quartier Ngulunzamba privilégient en
prééminence la restauration avec une proportion de 43% ;
suivi de la scolarisation, soit 33% ; en suite vient l'épargne
(10%) ; suivis respectivement du logement et des soins de santé qui
représentent chacun 7%.
3.3. FACTEURS DETERMINANTS LA
SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DES MENAGES DU QUARTIER NGULUZAMBA
Le quatrième objectif poursuivi par cette étude
est intitulé « Evaluer les facteurs qui déterminent la
sécurité alimentaire et nutritionnelle »nous a permis
à démontrer les quatre dimensions ou
« piliers » de la sécurité
alimentaire:
1. Accès (capacité de produire sa propre
alimentation et donc de disposer les moyens de le faire, ou capacité
d'acheter sa nourriture et donc disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le
faire) ;
2. Disponibilité (quantités suffisantes d'aliments,
qu'ils proviennent de la production intérieur, de stocks, d'importations
ou d'aides) ;
3. Qualité (des aliments et des régimes
alimentaires du point de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi
sociaux-culturels) ;
4. Stabilité (des capacités d'accès et donc
des prix et du pouvoir d'achat, des disponibilités et de la
qualité des aliments et des régimes alimentaire).
Le tableau 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26et la figure 2 explique
paisiblement la situation actuel de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle du quartierNgulunzamba faisant parti de la Commune de Lukemi
2020.
3.3.1.Répartition des
résultats selon le nombre de repas consommé par
jour
C'est le nombre de fois, on consomme la nourriture que l'on
prend à certaines heures réglée de la journée.
Tableau 20 : Nombre de repas consommé par
jour
Nombre de repas
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Une fois
|
17
|
57
|
Deux fois
|
9
|
30
|
Trois fois
|
4
|
13
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
On constate plus de la moitié des ménages
enquêtés soit 57% consomment généralement un repas
par jour, 30% des interviewés prennent deux repas par jour et, en fin,
13% en prennent trois fois le jour. Ces résultats nous amène
à dire que la population du quartier Ngulunzamba à un
problème sérieux de la sécurité alimentaires car la
plupart ont une faible fréquence de consommation journalière.
3.3.2.Habitude de prendre le
repas
Partant de nos observations, les ménages du quartier
Ngulunzambaprennent souvent leur repas le soir suivi du matin, soit
illustré au tableau 21 ci-dessous.
Tableau 21: Moment où les ménages du
quartier Ngulunzamba ont l'habitude de prendre leur repas
Moment de repas
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Matin
|
0
|
0
|
Midi
|
0
|
0
|
Soir
|
17
|
57
|
Matin et Soir
|
9
|
30
|
Matin, midi et soir
|
4
|
13
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Faisant référence au tableau 20, et au regard du
tableau ci-haut, nous pouvons dire que parmi les 30 ménages
enquêtés dans le quartier Ngulunzamba, 17 soit 57% ne mangent que
le soir ; 9 soit 30% prennent leurs repas le matin et le soir et, enfin, 4
soit 13% seulement prennent trois fois leur repas dont le matin, à midi
et le soir. Ce qui entraine de plus en plus ces ménages à un
état précaire de l'insécurité alimentaire car
la quantité disponible des ressources qu'ils disposent
ne leur permet pas de répondre aux piliers de la sécurité
alimentaire.
3.3.3.Répartition
des résultats selon la forme de repas le plus souvent consommé
par les ménages du quartier Ngulunzamba
Les repas le plus souvent consommé dans le quartier
Ngulunzamba sont illustrés dans la graphique ci-dessous.
Figure 2 : Repas le plus souvent consommé
par les ménages du quartier Ngulunzamba
Source : Les données de notre
enquête, 2020
De la lecture du graphique ci-dessus, il découle que
la plupart des ménages du quartier Ngulunzamba consomment le plus
souvent le Fufu/chikwangue/riz au légume dont la proportion
s'élève à 67% ; suivi de ceux qui consomment le plus
souvent le Fufu/chikwangue/riz à la viande accompagnée de
légume et, enfin, viennent ceux qui consomment le plus souvent le
Fufu/chikwangue/riz à la viande tout simplement. Il a été
précisé par certains autres enquêtés qu'en dehors de
la viande et de légumes qui sont consommés selon les
possibilités d'un ménage à un autre, il s'ajoute les
produits forestiers non ligneux (PFNL) dont nous pouvons citer les chenilles et
les champignons.
3.3.4.Légume
C'est toute sorte d'herbes potagères, de plante,
racine, des grains comestibles organisme végétal
considéré en tant qu'aliment et utilisée principalement
dans des plants salés aux ménages du quartier Ngulunzamba en
2020.
Tableau 22 : Légumes les plus souvent
consommés par les ménages
Légume le plus consommé
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Feuilles de manioc
|
12
|
40
|
Amarante
|
10
|
33
|
Morelle
|
2
|
7
|
Choux
|
0
|
0
|
Autres à préciser
|
6
|
20
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
La lecture du présent travail nous montre clairement
que parmi les 30 ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés,
12 consomment le plus souvent les feuilles de manioc ; 10 consomment
souvent les amarantes ; 2 la morelle et 6 autres ménages ont
précisé qu'en plus de ces 4 légumes les plus souvent
consommés, il s'ajoute les champignons, le Gnetum africanum
(Mfumbwa), l'oseille, et plusieurs autres produits
végétaux dont nous n'avons pas répété les
noms.
Il sied de noter par ici que la plupart des ménages du
quartier Ngulunzamba consomment en grande quantité les produits
végétaux qu'animaux, faute des moyens. Ce qui entraine
l'insécurité nutritionnelle au sein des ménages.
3.3.5.Viande
Toute nourriture carnée ou non. Chair d'un animal
utilisé pour la nourriture aux ménages du quartier
Ngulunzamba.
Tableau 23 : Viande la plus souvent
consommés par les ménages
Viande la plus consommée
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Poisons congelés
|
15
|
50
|
Porc
|
3
|
10
|
Boeuf
|
5
|
17
|
Chèvre/bouc
|
2
|
6
|
Poulets congelés
|
5
|
17
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Au regard de ce tableau, il découle que plus de la
moitié des ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés
consomment les plus souvent la viande des poissons et des poulets
congelés, soit 67%. Ceci par le fait de l'insuffisance des moyens
permettant à avoir un accès aux ressources alimentaires de
qualité et en quantité suffisante. Et une faible proportion,
soit 33% ont accès à la viande biologiquement acceptable pour la
consommation humaine.
Nous ne pouvons pas passer ce paragraphe sans toutefois
déclarer que ce qui est à la base de l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba est sans doute le
mode nutritionnel qu'ils appliquent au sein de leurs ménages.
3.3.6.Répartition des
résultats sur le dessert de l'enquêté après le
repas
Met généralement sucré servi à la
fin d'un repas.
Tableau 24 : Dessert après le
repas
Mention
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
30
|
100
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
La lecture de ce tableau nous montre qu'aucun ménage
enquêté du quartier Ngulunzamba ne prend un dessert après
le repas. Ce qui explique clairement l'insécurité alimentaire de
cette contrée.
3.3.7.Répartition des
résultats selon que le ménage est satisfait ou pas des repas de
la journée
Contentement, plaisir que nous éprouvons quand la
nourriture sont telles que nous pouvons les souhaiter.
Tableau 25 : Satisfaction de
repas
Mention
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
30
|
100
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Dans le tableau ci-haut, il ressort qu'aucun parmi les
ménages enquêtés n'est satisfait des repas consommés
pendant la journée. Ceci par le fait que les ménages
s'approvisionnent en aliment selon les moyens qu'ils disposent qui,
malheureusement ne leur donnent pas accès aux produits alimentaires de
base pour assurer leur sécurité alimentaire.
Notons aussi que la quantité des personnes qui
constituent les ménages du quartier Ngulunzamba, comprise entre 6 et 10
personne et la qualité de la cuisson des repas influencent
négativement la sécurité alimentaire familiale.
3.3.8. Cause de
l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le quartier
Ngulunzamba 2020
Les causes de l'insécurité alimentaire et
nutritionnelle du quartier Ngulunzamba sont ce qui suit :
· La surpopulation due au nombre élevé des
enfants dans le ménage variant entre 6 et 10 ;
· La pauvreté c'est-à-dire le revenu ne
parvient pas à résoudre tous le problème familial.
Tableau 26 : Cause de l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle
si non, pourquoi ?
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
La nourriture ne suffit pas suite à l'insuffisance des
moyens financiers
|
10
|
20
|
. nombre élevé de personne qui constituent le
ménage
|
20
|
80
|
Mauvaise cuisson
|
0
|
0
|
. Autres à préciser
|
|
00
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Le tableau 26 montre que plus de la moitié des
ménages enquêtés soit 80% ne sont pas satisfait à
leur repas journalier suite au nombre élevé de personne qui
constituent le ménage et le reste ne suffit pas suite à
l'insuffisance des moyens financiers.
L'objectif cinq (05) améliorer l'accès aux
denrées alimentaires et l'état nutritionnel et sanitaire des
ménages du quartier Ngulunzamba est illustré au tableau 27.
3.3.9.Ce que font les
ménages pour remédier à la situation de
l'insécurité alimentaire
L'agriculture des substances ou travail qui sert à
composer l'insécurité alimentaire...
Tableau 27 : Remédier la situation de
l'insécurité alimentaire
Activité
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Rien
|
23
|
77
|
Autres à préciser
|
7
|
23
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Au regard de ce tableau, il découle que la plupart des
ménages du quartier Ngulunzamba enquêtés, soit 77%
n'envisagent absolument rien pour remédier à ce problème
de l'insécurité alimentaire mais une partie seulement de cet
échantillon, soit 23% ont précisé que certains
ménages font recours aux couts de mains, d'autres augmentent l'espace de
leur exploitation agricole et d'autres encore font recourt à la pratique
de la tontine.
Les ménages du quartier Ngulunzamba ont
recommandé au gouvernement tant provincial que national donner plus
d'opportunités d'emplois en vue de permettre aux ménages d'avoir
l'accès aux ressources disponibilité et stables
en quantités suffisantes de nourriture de nature et qualité
appropriées permettant d'acquérir les aliments nécessaires
à un régime alimentaire nourrissant.
3.4. AMELIORATION DES CAPACITES
D'ALIMENTCONSOMME PAR JOUR ET VALEUR NUTRITIONNELLE DU QUARTIER NGULUZAMBA
L'objectif 6« Améliorer les capacités
des ménages à aborder toutes les dimensions de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle en leur sein et dans la
communauté » est expliqué au tableau 28.
3.4.1. Quantité
d'aliment consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs
nutritionnelles (en grammes)
C'est l'ensemble de la nourriture consommé par
ménage pour leurs besoins nutritionnels.
Tableau 28 : Quantité d'aliment
consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs
nutritionnelles (en grammes)
Ménage
|
Taille de ménage
|
Quantité en g
|
Calories en g
|
Protides en g
|
Glucides en g
|
Lipide en g
|
1
|
6
|
3120
|
1024
|
89,666
|
1633,75
|
272,08
|
2
|
4
|
1635
|
5239,1
|
47,4425
|
964,495
|
103,97
|
3
|
5
|
2995
|
7797,5
|
188,3539
|
1268,78
|
201,996
|
4
|
8
|
6850
|
23932,5
|
238,025
|
2989,405
|
859,64
|
5
|
4
|
2150
|
6415,5
|
59,095
|
1176,47
|
113,06
|
6
|
5
|
2080
|
3399,7
|
58,225
|
1181,97
|
28,86
|
7
|
6
|
2125
|
6538,5
|
46,5175
|
987,8
|
267,125
|
8
|
7
|
1750
|
6603
|
170,89
|
975,075
|
170,09
|
9
|
5
|
2150
|
7397
|
84,365
|
1244,75
|
170,3
|
10
|
9
|
3850
|
12758
|
105,145
|
2116,65
|
326,31
|
11
|
7
|
3100
|
10079
|
88,01
|
1622,95
|
269,368
|
12
|
7
|
3520
|
9559
|
376,886
|
1643,845
|
169,99
|
13
|
8
|
3650
|
12849
|
167,815
|
1973,8
|
363,57
|
14
|
6
|
3120
|
9894
|
97,377
|
1672,22
|
224,536
|
15
|
6
|
2372
|
8167,5
|
63,6822
|
840,121
|
215,7178
|
16
|
7
|
2445
|
8227
|
71,237
|
1315,045
|
206,856
|
17
|
4
|
2410
|
13595
|
60,045
|
1256,85
|
215,279
|
18
|
2
|
1750
|
5508
|
47,655
|
1155,005
|
62,5
|
19
|
7
|
3185
|
10803
|
96,198
|
1634,075
|
322,32
|
20
|
10
|
4000
|
13052
|
147,65
|
2251,8
|
312,9
|
21
|
6
|
3325
|
11276,5
|
101,54
|
1761,275
|
325,94
|
22
|
7
|
3614
|
12113,9
|
196,0253
|
1705,015
|
371,3901
|
23
|
8
|
3450
|
9737
|
189,485
|
1866,17
|
150,67
|
24
|
2
|
1600
|
4340
|
36,39
|
681,15
|
109,14
|
25
|
8
|
3405
|
11435,75
|
104,8505
|
1793,15
|
326,2745
|
26
|
8
|
4120
|
13978,8
|
113,015
|
2224,8
|
397,04
|
27
|
5
|
3370
|
11209
|
102,102
|
1719,57
|
326,2745
|
28
|
7
|
3525
|
11985,45
|
199,9685
|
1679,8
|
367,0225
|
29
|
7
|
3900
|
12981,3
|
208,013
|
1837,2
|
405,502
|
30
|
4
|
2700
|
8259
|
62,358
|
1248,905
|
223,954
|
Somme
|
185
|
91266
|
290155
|
3618,0274
|
46421,891
|
7879,6754
|
Moyenne
|
6,166666667
|
3042,2
|
9671,833333
|
120,6009133
|
1547,396367
|
262,65585467
|
Maximum
|
10
|
6850
|
23932,5
|
378,886
|
2989,405
|
859,64
|
Minimum
|
2
|
1600
|
1024
|
36,39
|
681,15
|
28,86
|
Ecart-type
|
1,895245109
|
1045,9998
|
4253,176349
|
75,041222
|
491,3932542
|
151,8178122
|
Variance
|
3,591954023
|
1094115,683
|
18089509,06
|
5631,184999
|
241467,3303
|
23048,64809
|
Source : Les données de notre
enquête, 2020
Il ressort de ce tableau que la taille moyenne, l'Ecart -
type, la variance, le minimum et enfin le maximum des ménages du
quartier Ngulunzamba est se présente comme suit :
· Moyenne : 6 ;
· l'Ecart - type est de 1,8952455109 ;
· la variance est de 3,59154023 ;
· le minimum est de 2 et, enfin;
· le maximum est 10.
La quantité moyenne, la variance, l'Ecart-type, le
minimum, le maximum consomméspar ménage
grammes/ménages/jour sont le suivant :
· Moyenne consommée est de 3042,2;
· l'Ecart-type est de 1045,9998 ;
· la variance est de 1094115,68 ;
· le penché est de 1600;
· le plafond est de 6850.
La moyenne des kilocalories par jour/ménage,
l'Ecart-type, la variance le maximum, le minimum se présente comme
suit :
· La moyenne des kilocalories est de 9671,8333 ;
· l'Ecart-type est de 4253,176349 ;
· la variance est de 4253,176349 ;
· le minimum est de 1024 ;
· le maximum est de 239332,5.
La moyenne de la quantité des protéines en
grammes/ménages/jours, l'Ecart-type, la variance enfin le maximum et le
minimumsont les suivants :
· La moyenne de la quantité des
protéines/ménages/jours est de 120,6009133 ;
· L'Ecart-type est de 75,041222 ;
· La variance est de 5631,184999 ;
· Maximum est de 378,886 ;
· Le minimum est de 36,39.
La moyenne de taux de glucides en grammes par
jour/ménage, l`Ecart-type, la variance, le maximum, le minimum
sont :
· La moyenne de taux de glucides est de
1547,396367 ;
· l`Ecart-type est de 491,3932542 ;
· la variance est de 241467,33 ;
· le maximum est de 2989,405;
· le minimum est de 681,15.
La moyenne des lipides en grammespar jour/ménage,
l'Ecart-type, la variance, le maximum, le minimum sont les suivants :
· La moyenne des lipides est de 262,65585467;
· l'Ecart-type est de 151,8178122 ;
· la variance est de 23048,64809 ;
· le maximum est de 859,64;
· le minimum est de 28,86.
Les calories, les protéines, les glucides, les
lipidesconsommés en grammes par jour/personne dans le quartier
Ngulunzamba en 2020 sont illustrés aux données
suivantes :
· Les calories consommées par
jour/personne est de 1612 Kcal ;
· Les protéines
représentent 20 grammes/ jour/personne ;
· Les glucides représentent
257,898grammes/ jour/personne ;
· Les lipides représentent 44
grammes/jour/personne.
La faible consommation de protéine en quantité
suffisante ne permet pas aux enfants de 0 à 5 ans d'avoir une bonne
croissance, intelligence comme il se doit.
Cette population regorge au moins 70% des ménages dont
leur revenu tire sa source dans l'agriculture ce qui nécessite
moyennant 3000 kcal par jour pour un homme actif selon une étude
menée par MOURAD. B, (2011).
Les ménages de ce contré ont besoin de
kilocalories moyennant 3000 pour survivre du fait que l'agriculture est une
activité active et une bonne part de la nourriture doit être
consommé le matin. Nonobstant dans les ménages du quartier
Ngulunzamba le repas est souvent pris le soir.
3.5. DISCUSSION DES RESULTATS
PAR RAPPORT A L'ETAT DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DU QUARTIER NGULUZAMBA
A la suite du sommet mondial sur la santé,
organisé en 1961 par l'organisation mondiale de la santé (OMS) et
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (souvent
référée à son acronyme anglais, FAO), la
sécurité alimentaire a été définie comme
étant « l'accès physique et économique
à une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant (aux humains)
de satisfaire leurs besoins énergétique et leurs
préférences alimentaires pour mener une vie saine et
active » (Solidarité Ahntsic, 2015).
La sécurité nutritionnelle définit la
quantité et combinaison appropriées d'apports tels que
nourriture, services de nutrition et de santé, ainsi que le temps requis
par le responsable pour assurer à tout moment une vie active et saine
pour tous (
www.aquaportail.com ).
La sécurité alimentaire est un concept qui
recouvre quatre dimensions principales ou piliers : la
disponibilité en quantités suffisantes de nourriture de
nature et qualité appropriées et cela dans toutes les portions du
territoire national quelle que soit la provenance de cette nourriture
(production locale, importation ou aide alimentaire) ;
l'accès de toute personne aux ressources permettant
d'acquérir les aliments nécessaires à un régime
alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent tant les ressources
monétaires que les droits d'accès nécessaires pour
produire des aliments ; la stabilité de l'accès
à la nourriture, c'est-à-dire que l'accès
à la nourriture de la population peut pas être mis en cause par un
quelconque choc naturel ou économique ; l'utilisation
appropriée de la nourriture (bonne cuisson et
préparation d'aliment varié) favorisant un apport adéquat
en nutriments et énergie dans un contexte où la consommation de
cette nourriture est sans danger pour la santé (hygiène, eau
potable, infrastructures sanitaires ou médicales). Pour qu'un individu
soit en situation de sécurité alimentaire, il faut donc que
toutes ces conditions soient respectées. Toutes ces quatre dimensions
doivent être appliquées simultanément afin d'atteindre tous
les objectifs de la sécurité alimentaire (
http://www.lafaimeexpliquee.org
).
Pour la FAO, cité par MOURAD B., 2011, il est
recommandé pour qu'une personne soit en état de la
sécurité alimentaire, une consommation journalière des
calories située entre 1800 et 3000 Kcal. Ce qui se repartie selon le
tableau 4 du présent travail (cfr page 14).
L'économiste ENGEL (1857) a observé que lorsque
le revenu disponible augmente, la part des dépenses consacrée
à l'alimentation diminuait au profit des dépenses de consommation
consacrées à l'habillement et au logement ; en outre, plus
l'augmentation est forte, plus la part de dépenses de santé, de
loisir et d'hygiène augmente. Ce même auteur a défini les
lois d'évolution de la consommation qui s'énoncent ainsi :
lorsque le revenu augmente :
· La part des dépenses consacrée à
l'alimentation diminue ;
· La part consacrée à l'habillement et au
logement est stable ;
· La part consacrée à l'hygiène et
à la santé, aux loisirs et à la culture, aux voyages
augmente.
L'Hypothèse du revenu courant de J.M. Keynes stipule
que : « la consommation est immédiatement et
directement liée au revenu courant de ménage dont elle suit les
fluctuations à court terme ».
Friedman (1957) estime donc que la consommation dépend
essentiellement du revenu permanent dans la mesure où les individus
peuvent recourir à l'épargne et à l'emprunt pour lisser
leur consommation en réaction à toute variation temporaire du
revenu.
Selon NAKATALA H. (2019), aucun ménage
enquêté dans le quartier Misengi a confirmé que le revenu
de leurs activités dont le montant est pour la plupart des cas
inférieur à 200.000 FC permet à résoudre leurs
problèmes de consommation. Tenant compte de la réalité
vécue sur terrain lors de l'enquête et selon les analyses faites,
nos résultats sont presque le même.
Selon les résultats que nous avons pu collecter sur
terrain, il est clairement démontrés que les ménages du
quartier Ngulunzamba sont dans un état précaire de
l'insécurité alimentaire car ils ont un revenu moyen
inférieur à 200.000 FC et sont constitués d'un nombre
important des personnes, situé entre 6 et 10 par ménage, pour la
plupart des cas. Cette réalité ne leur permet pas à avoir
accès au système nutritionnel recommandé. Ces
ménages ont un système de la monotonie alimentaire, ce qui se
justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent les aliments d'origine
végétale qu'animale suite aux revenus faibles de leurs
activités, ne leur permettant pas de se procurer des aliments
nutritionnels de base.
Au regard des résultats du tableau 28 de cette
investigation et tenant compte de la quantité des calories
recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons
conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un
état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
CONCLUSION
L'objectif général de cette recherche
était d'analyser la situation de la sécurité alimentaire
et nutritionnelle dans le quartier Ngulunzamba afin de fournir des informations
susceptibles d'orienter les interventions du gouvernement tant provincial que
national en vue d'éradiquer ce fléau de
l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
La présente étude est partie de la
problématique qui tentait savoir la situation de la
sécurité alimentaire, l'état de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle du quartier Ngulunzamba.
Après diverses analyses des résultats
d'enquête sur terrain, nous avons constaté que la plupart des
ménages du quartier Ngulunzamba sont le plus souvent constitués
d'un nombre des personnes situé entre 6 et 10. Ce qui augmente le cout
de dépense journalière des ménages dont la majorité
est locataire et dont le revenu mensuel est inférieur à 200.000
FC, comme nous indiquent les tableaux 13, 14 et la figure 1 de ce travail.
Les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans une
situation précaire de la sécurité alimentaire due à
l'accès difficile aux ressources permettant d'acquérir les
aliments nécessaires à un régime alimentaire nourrissant
à cause de l`insuffisance de revenu généré par
leurs activités.
Le quartier Ngulunzamba est dans un état de
sécurité nutritionnelle critique suite à non
accessibilité aux produits alimentaires de base par manque soit
insuffisance des revenus de leurs travaux mais aussi l'utilisation non
appropriée de la nourriture (bonne cuisson et préparation
d'aliment varié).
La situation de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle du quartier Ngulunzamba ne répondre presque pas aux
critères ou piliers de la sécurité alimentaire, car la
population n'ayant pas assez des moyens pour s'approvisionner en produits
nutritionnels de base n'a pas complètement accès à un
régime alimentaire et nutritionnel efficace.
Il s'avère de signaler que les ménages de
quartier Ngulunzamba ont un système de la monotonie alimentaire, ce qui
se justifie par le fait qu'ils consomment le plus souvent les aliments
d'origines végétale que animale suite aux revenus faibles de
leurs activités, ne leur permettant pas de se procurer des aliments
nutritionnels de base.
Au regard des résultats du tableau 28 de cette
investigation et tenant compte de la quantité des calories
recommandée par la FAO (1800 à 3000 Kcal/jour), nous pouvons
conclure que les ménages du quartier Ngulunzamba sont dans un
état de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Ces constats nous amènent à confirmer les
hypothèses que nous avons reprises ci-haut.
Dès ce qui précède, l'analyse des modes
de consommation alimentaire des ménages du quartier Ngulunzamba ayant
suscité des préoccupations, des interrogations et des
inquiétudes, il est judicieux qu'au terme de cette analyse soient
formulées certaines recommandations et suggestions afin de voir la
situation alimentaire des ménages de la ville de Kikwit en
général et ceux du quartier Ngulunzamba en particulier
s'amélioré dans l'avenir. Cette amélioration ne peut
intervenir que si les décideurs manifestent la volonté de mettre
en oeuvre les recommandations et suggestions tant dans la présente
étude que dans d'autres.
Ø Aux ménages du quartier
Ngulunzamba :
ü Elargissement de la superficie emblavée des
exploitations agricoles et l'utilisation des semences améliorées,
afin de produire en grande quantité pour assurer l'autoconsommation
familiale et la vente de l'excédent pour faire face aux autres
problèmes notamment la scolarisation des enfants, les soins sanitaires
et l'épargne ;
ü La création des activités
génératrices de revenu (AGR), pouvant compléter le revenu
de l'activité principale du ménage ;
ü L'utilisation appropriée de la nourriture (bonne
cuisson et préparation d'aliment varié) favorisant un apport
adéquat en nutriments et énergie dans un contexte où la
consommation de cette nourriture est sans danger pour la santé
(hygiène, eau potable, infrastructures sanitaires ou
médicales) ;
ü Selon la réalité de notre étude,
nous explicite clairement que 93% de ménages enquêtés ont
un revenu mensuel inférieur à 200.000FC et une faible proportion
soit 7% ont un revenu situé entre 300.000 et 400.000FC. Ce qui ne leur
donne pas accès aux ressources permettant d'acquérir les aliments
nécessaires à un régime alimentaire nourrissant. Certes,
la consommation des aliments d'origine animal à faible cout notamment
les chenilles, sauterelles, crevettes... ou d'origine végétale
riche en protéines tels que le légumineuse peuvent compenser
cette situation de l'insécurité alimentaire.
Ø Aux autorités tant provinciales que
nationales
ü Soutenir l'agriculture familiale ;
ü Assurer la sécurité alimentaire et
nutritionnelle par la création des emplois pouvant générer
des revenus conséquents aux ménages afin d'éviter
l'insécurité alimentaire qui entraines des conséquences
néfastes dont la malnutrition et la mortalité enfantine ;
ü Mettre en oeuvre l'article 47 (le droit à la
santé et à la sécurité alimentaire est garanti. La
loi fixe les principes fondamentaux et les règles d'organisation de la
santé publique) de la constitutionR.D.Congo.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
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www.fao.og/fsnforum/fr/activitie).
48. Revenu consulter le 31/08/2020 à pâtir de
17h27 (
https://www.google.com/search).
ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
ENQUETE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE
DANS LE
QUARTIER
NGULUNZAMBA, COMMUNE DE LUKEMI A KIKWIT
CONFIDENTALITE : Toutes les
informations vous concernant que vous donnerez seront gardées
strictement confidentielles et utilisées qu'à des fins
académiques
I. PROFIL DU REPONDANT (CHEF DE MENAGE)
1. Sexe du chef de ménage
1. M 2. F
2. Tranche d'âge
1. ? 20 ans 2. 20 à 35 ans 3.
36 à 50 ans 4. Plus 50
3. Statut marital/ Etat civil
1. Célibataire 2. Marié(e)
3. Divorcé (e) 4. Veuf (ve)
4. Niveau d'instruction
1. pas de niveau 2. Alphabétisation
3. Primaire
4. Secondaires
5. supérieur ou universitaire
5. confession religieuse
1. catholique 2. Protestante 3. Eglise
de réveille
4. Musulmane
5. kimbanguiste 6. Athée 7.
Autresà préciser
6. Profession du chef de ménage
1. Employé 2. Agriculteur 3.
Commerçant 4. Pasteur
5. Enseignant 6. Sans emploie 6. Autres
à préciser
II. CARACTERISTIQUES DU MENAGE
7. Taille des
ménages...............................................................................................................
8. Statut résidentiel
1. Propriétaire 2.Locateur
3. Habitation de famille
9. Revenu mensuel du chef de ménage (mille en
FC)
1. Moins de 200 2. 200 à 300 3.
300 à 400
4. 400 à 500 5. Plus de 500
10. Quelle est votre activité principale ?
1. Commerçant
2. Enseignant 3. Employé 4. Agriculteur 5. Sans
emploie 6. Autres à préciser
11. Est-ce que votre revenu parvient-il à assurer
la sécurité alimentaire familiale ?
1. Oui 2. Non
12. Si non, comment faites-vous pour résoudre ce
problème ?........................................................................................................................................................
13. est ce qu'il vous arrive de privilégier une
catégorie de dépenses et préjudicier les autres
catégories à cause de l'insuffisance du revenu ?
1. Oui 2. Non
14. Si oui, quelle catégorie de dépenses
privilégier-vous ?
1. Restauration 2. Habillement 3.
Logement
4. Scolarisation 5. Loisir 6.
Santé 7. Epargne
8. Autre à préciser
III. SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE DU
MENAGE
15. Combien de fois prenez-vous un repas par
jour ?
1. une fois 2. Deux fois 3. Trois fois
16. A quel moment de la journée avez-vous
l'habitude de manger ?
1. Le matin 2. A midi 3. Le soir
4. Le matin et le soir
5. Le matin, à midi et le soir 6. Autres
à préciser
17. Quelle forme de repas prenez-vous le plus
souvent ?
1. Fufu ou chikwangue/riz + légume 2. Fufu ou
chikwangue/riz + viande 3. Fufu
ou chikwangue + viande + légume 4. Riz + viande
5. Autres à préciser
18. lesquels de légumes consommez-vous le plus
souvent ?
1. Feuilles de manioc (pondu) 2. Amarante
3. Morelle
4. Choux
5. Autres à préciser
19. lesquelles de viandes consommez-vous le plus
souvent ?
1. Poisons congelés (chinchards, mabundu, etc) 2.
Poissons frais (tilapia, clarias, etc ) 3. Poissons fumés
4. Porc 5. Boeuf
6. Chèvre/bouc 7. Poulet congelés
8. Autres à préciser
20. Prenez-vous un dessert (fruits, gâteau,
galette, etc) après le repas ?
1. Oui 2. Non
21. Etes-vous satisfait de vos repas de la
journée ?
1. Oui 2. Non
22. si non, pourquoi ?
1. La nourriture ne suffit pas suite à l'insuffisance des
moyens financiers
2. nombre élevé de personne qui constituent le
ménage
3. Mauvaise cuisson
4. Autres à préciser
23. Que faites-vous pour remédier à cette situation
de l'insécurité alimentaire ?
1. Rien 2. Autres à préciser
24. Quelle est la quantité d'aliments
consommés par
jour/ménage?R/..........................................................................
ANNEXE 2 : BASE DES DONNEES SOUS LOGICIEL
SPSS
Photo 1 : Quantité d'aliment
consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs
nutritionnelles (en grammes)
Photo 2 : Quantité d'aliment
consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs
nutritionnelles (en grammes)
ANNEXE 3 : BASE DES DONNEES SOUS LOGICIEL
EXCEL
Photo 3 : Revenu mensuel des chefs de
ménages
Photo 4 : Répartition des résultats
selon la forme de repas le plus souvent consommé par les ménages
du quartier Ngulunzamba
Photo 5 : Quantité d'aliment
consommé par jour/ménages/personne et leurs valeurs
nutritionnelles (en gramme)
ANNEXE 4 : PHOTOS DE PESAGE DES ALIMENTS ET L'ETAT
SANITAIRE DES ENFANTS DU QUARTIER NGULUNZAMBA
Photo 6 : Pesage des aliments du quartier
Ngulunzamba
Photo 7 :L'état sanitaire des enfants du
quartier Ngulunzamba
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