II.1.3. Problèmes de financement de transport
II.1.3.1. Transport routier
Dans son ensemble, l'offre est de loin inferieure à la
demande en matière de transport routier. Chaque matin et soir, nous
observons de foules dans les arrêts de bus en attente de quelques moyens
de déplacements disponibles, et ce, souvent dans des bousculades. Un
autre phénomène observé est le demi-terrain, où les
conducteurs modifient de manière unilatérale et circonstancielle
le trajet et son coût.
Le Transport routier est dans sa majorité l'oeuvre des
particuliers, à côté de structures Etatiques et Mixtes
(Partenariat Public - Privé).
La première entreprise de l'Etat est TRANSCO (avec un
parc automobile de 450 bus en 2012, année de son lancement) qui assure
le Transport Urbain.Une entreprise qui se meurt à petit feu faute du
renouvellement de son parc automobile, tous les bus ayant dépassé
le temps d'amortissement.
Le Gouvernement central a également lancé le
« Projet de bus Esprit de Vie » avec des
privés Congolais afin de faire face aux vieux bus Mercedes 207
communément appelés « Esprit de mort
». A ceci, il faudra ajouterl'intervention du Gouvernorat kinois et ses
partenaires privés, avec la série des entreprises TRANSKIN et NEW
TRANSKIN.
Figure 9 : Bus Esprit de Mort faisant le transport en
commun
Bus Esprit de mort
Long fil d'attente au terminus de Bus Transco
II.1.3.2. Le Transport
Ferroviaire
Un vrai handicap pour les millions de Kinois habitant la
partie Est de la ville, et ceux de Kimwenza et Kinsuka pour atteindre à
moindre coût et sans embouteillage le centre-ville, via la Gare
Centrale.
Suite aux multiples difficultés que connait la SCTP,
celle-ci ne parvient plus depuis plusieurs décennies à entretenir
le réseau ferroviaire interurbain kinois, d'où son abandon depuis
plusieurs années.
II.1.3.3. Transport fluvial
Manque de moyens financiers de la RVF.
Mauvais état des ports fluviaux : par manque
d'entretien des quais, des zones de stockage, des outillages.
Bien que le Fleuve Congo soit un grand boulevard naturel qui
permet de joindre la commune de la Gombe à celle de Maluku, le transport
fluvial n'est pas développé à Kinshasa. Pourtant un moyen
efficace d'échapper aux nombreux embouteillages pour atteindre
l'aéroport international de N'djili.
Seules les pirogues sont utilisées pour le
déplacement de la population entre différents ports à de
fins commerciales pour la plupart.
II.1.3.4. Transport aérien
Le manque de moyens financiers est à la base de
nombreux problèmes que connait le secteur de transport aérien,
à savoir :
- l'incompatibilité de pistes face aux avions
modernes ;
- les services portuaires de mauvaise qualité
(activité de handling, assistance en escale, etc.) ;
- Maintenance aéronautique faute de hangars
appropriés et de la main d'oeuvre qualifiée ;
- La flotte des compagnies aériennes congolaises,
généralement vétuste,est constituée de 38 appareils
des petits porteurs, des courts courriers, des moyens courriers et d'un long
courrier de type DC 8-63F (cargo).
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