La Prévention Juvénile :
Un outil de traitement
au coeur de la maitrise médicalisée
?
REMERCIEMENTS
En préambule à ce mémoire, je souhaite
adresser ici tous mes remerciements aux personnes qui m'ont apporté
leur aide et qui ainsi ont contribué à l'élaboration de
ce
mémoire.
Tout d'abord, mes remerciements à Mme Stéphanie
VAUTIER, responsable de l'Institut 4.10, pour son dévouement de
chaque instant ainsi qu'à Mme Isabelle CABROL, directrice de ce
mémoire, pour l'aide et le temps qu'elle a bien voulu me consacrer et
sans qui ce mémoire n'aurait jamais été aussi limpide et
didactique.
J'exprime ma gratitude au Dr Christine GREBUS-SAADIA, à
Mme Anita BRILLAND et Mme Christine GLEMEAU. Elles m'ont accompagné
et ont contribué à mon insertion mais surtout elles m'ont
permis de confirmer mon intérêt certain pour la fonction de
Délégué de l'Assurance Maladie.
J'ai une reconnaissance également envers toute
l'équipe des DAM, pour leurs bons conseils, leur temps, leurs
expériences terrain. Ils ont accepté de répondre à
mes questions avec dévouement et gentillesse.
Enfin, j'adresse mes plus sincères remerciements
à tous mes amis et mes proches, notamment ma mère, ils m'ont
toujours soutenu et encouragé au cours de la réalisation
de ce mémoire.
SOMMAIRE
Introduction 1
La Prévention en faveur des mineurs
2
1. La prévention au sens large 2
1.1. Avant l'apparition de la maladie : la «
prévention primaire » 2
1.2. Au début de la maladie : la «
prévention secondaire » 2
1.3. Une fois la maladie installée : la «
prévention tertiaire » 3
2. Mieux vaut prévenir que guérir nos
enfants 3
3. Comparatif de la prévention des jeunes
français face à une population juvénile en Europe.
4
4. Le rôle de la CPAM de Paris et les actions
de prévention 6
4.1. Paris, ville lumière et sa population 6
4.2. Le service des Délégués de
l'Assurance Maladie 7
4.3. Campagne : la prévention globale 8
4.4. Campagne de prévention du surpoids et de
l'obésité de l'enfant 11
15
4.5. Campagne de prévention de la contraception des
mineures 13
Mon parcours professionnel
1. Mes premiers pas dans la relation avec les
professionnels de santé 16
2. Mes premiers rendez-vous en tant que DAM
17
3. La prévention juvénile : En faire
une priorité chez les Médecins Généralistes
19
3.1. Préparation avant visite 20
3.2. Prise de rendez-vous 21
3.3. Mes premières poignées de main 23
4. Mon rôle de DAM dans l'exercice
d'accompagnement de la prévention juvénile 25
4.1. L'obésité infantile 26
4.2. Contraception des mineures 28
5. Les obstacles à prendre en compte
29
6. Les pistes d'évolution, pour une
patientèle mineure 30
6.1. DAM-Médecin et Assuré-Patient :
l'éducation thérapeutique et dispositif d'accès aux soins
31
6.2. La ROSP des médecins traitants de l'enfant de
moins de 16 ans 36
38
6.3. Bilan global : Retour sur expérience 37
Conclusion
Notes et Références Bibliographiques
39
OUVRAGE : 39
PRESSE - DOCUMENTATION : 39
SITES INTERNET : 40
Introduction
Mon expérience professionnelle et mon parcours
universitaire dans l'éducation (Master Métiers de l'Enseignement,
de l'Education et de la Formation), ainsi que ma curiosité pour les
thèmes de santé m'ont permis de réaliser l'observation
suivante : un enfant, ayant des comportements à risque
(boire et fumer de façon excessive, mal se nourrir...),
accroît les facteurs de risque, entrainant fréquemment des
maladies chroniques à l'âge adulte (cancer,
diabète, hypertension...). Ce constat a des conséquences
sur les futures dépenses de santé. Inculquer à
nos enfants les bonnes pratiques dans leur quotidien, au travers de la
prévention, permettrait de déjouer cette spirale d'insuffisance
thérapeutique et favoriserait leur santé à l'âge
adulte.
En parallèle en 2016, l'Avenant 1 à la
convention des médecins a instauré 8 indicateurs de pratique
clinique, relatif au Médecin Traitant dans la Rémunération
sur Objectif de Santé Publique liés à
l'enfant. Il a permis de mettre en lumière
l'importance d'avoir une bonne santé dès le plus jeune âge
pour favoriser celle-ci à l'âge adulte.
Les comportements à risque sont un danger de
santé publique. Le choix de ce mémoire est motivé
par l'importance d'éduquer les enfants et adolescents, à travers
la prévention : il faut semer les bonnes graines pour avoir une belle
plante vertueuse. Les enfants et les adolescents doivent devenir les
acteurs de leur santé à l'âge adulte. Pour cela, ils
peuvent être accompagnés par leur médecin traitant,
entourés par leur famille, les amis ainsi que l'environnement
éducatif et associatif.
Etant l'interlocuteur privilégié des
médecins traitants sur les campagnes en faveur des enfants et des
adolescents, ma question est de savoir comment accompagner les professionnels
de santé sur le thème de la prévention juvénile et
ainsi favoriser la prise en charge des mineurs. Selon Michel FIZE, sociologue
au CNRS, la prévention juvénile en France concerne une
tranche d'âge bien spécifique, les 0-28 ans, comme la
définition des institutions européennes le mentionne.
Ma conclusion présentera un bilan concis sur la
prévention dans un premier temps. Dans un second temps, j'identifierai
les freins lors de mes visites terrain et je finaliserai sur les leviers
thérapeutiques, sociaux et sociétaux pouvant améliorer la
pratique des médecins généralistes.
Analyse contextuelle
La Prévention en faveur des mineurs
1. La prévention au sens large
Pour l'Organisation Mondiale de la Santé,
« la prévention est l'ensemble des mesures visant
à éviter ou réduire le nombre et la gravité des
maladies, des accidents et des handicaps ». L'OMS distingue
3 types de prévention, qu'elle qualifie de primaire, secondaire ou
tertiaire. Ainsi, cela va des moyens à mettre en oeuvre pour
empêcher l'apparition des pathologies jusqu'à leurs
thérapeutiques, et éventuellement, la réinsertion sociale
des malades.1
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