Conclusion
Au terme de notre analyse il est important de préciser
que l'histoire de la République centrafricaine est marquée par
des crises militaro politique et une multitude de coups d'Etats.
En 2013, un nouveau conflit s'éclate, celui d'un coup
d'état militaire lancée contre le Général
François Bozize par la prise du pouvoir du président Michel
Ndjotodjia grâce à l'appui des seleka.
Des violences graves à Bangui et sur tout étendu
du territoire ainsi que des graves violations des droits de l'homme et du Droit
international humanitaire fait par les seleka.
Incontrôlés, les seleka se propagent sur tout le
territoire, semant la panique, entrainant la fuite des populations et certaines
vers les pays voisins.
Cependant la population civile doit être
protégée à l'abri de toute violence. Cette protection
consiste en la mise en oeuvre des instruments juridiques de protection. Ces
instruments juridiques peuvent être nationaux et internationaux.
Les instruments juridiques nationaux sont ceux dites internes
qui confèrent des droits à tout citoyen et assurent la protection
à travers la constitution, la loi ainsi que les différents
règlements.
Les instruments juridiques internationaux sont
constitués par les conventions de Genève et les protocoles
additionnels ainsi que les autres conventions et traités internationaux
qui assurent la protection de l'homme.
Les instruments juridiques sont nécessaires et
permettent d'affirmer l'efficacité de la protection.
L'efficacité se traduit par le respect des garanties
fondamentales et particulières accordées à la population,
mais aussi par les différentes sanctions qui peuvent être
infligées en cas de violations.
La cour pénal internationale joue cependant un
rôle très important dans le mécanisme de protection des
civils en ce qu'elle juge et sanctionne les infractions commises en temps de
paix comme en temps de paix.
La cour pénale spéciale de Bangui (CPS) n'est
pas restée indifférente face à cette situation en
infligeant des sanctions aux auteurs de ces crimes.
Toutefois, cette protection présente des failles
d'où l'inefficacité de la protection.
Cette inefficacité est due non seulement aux
insuffisances que présente cette protection dans tous ses aspects mais,
par les manques en matière de déploiements des troupes, par un
manque de moyens logistiques, financiers et un manque de volonté
politique pour assurer la, paix la sécurité et la
stabilité du pays . Il est nécessaire que la protection soit
assurée et que les moyens qui favorisent son efficacité soient
mises en place afin de parvenir à la sécurité, la
sureté la paix et bien être de la population.
Pour mettre fin à ce conflit nous pouvons envisager une
méthode de résolution interne en ce sens que les centrafricains
doivent prendre conscience de l'état actuel de leur pays et aussi
prendre conscience du devenir de ce pays qui pendant longtemps était
sous le joug du colonisateur et continue de l'être. Une autre solution
est de se retourner vers les systèmes traditionnels de la
résolution des conflits fondés sur nos valeurs
coutumières, traditionnels par l'implication des chefs traditionnels ou
des griots ou encore des guides religieux comme le font certains pays de
l'Afrique de l'ouest en l'occurrence le Mali et le Sénégal ou les
guides religieux s'impliquent activement dans le processus de la paix et de la
résolution de conflits.
Une autre solution revient aux forces de la défense de
pouvoir s'engager dans la défense interne du territoire. Elles doivent
cependant être conscientes que l'avenir du pays dépend d'eux, et
doivent cependant cultiver le sens du patriotisme.
|