EPIGRAPHE
« La chose la plus
importante en matière de communication est d'entendre ce qui n'est pas
dit »
Peter DRUCKER
IN
MEMORIAM
De nos défunts père Guylain MBUILA NGOY et grand
frère Kelvin MBUILA, que leurs âmes reposent en paix là
où l'éternel Dieu Tout Puissant les a appelés.
DEDICACE
A notre très Chère Maman Marie
Thérèse ASAMO ;
A nos frères et soeurs Djiken, Steve, Carine et Nancy
MBUILA pour les innombrables bienfaits indispensables qui resteront à
jamais gravés dans notre mémoire.
Aucun mot ne peut mieux exprimer l'estime, la
considération, la gratitude et l'amour que nous vouons à votre
égard.
Que le très haut vous en rendent au centuple.
REMERC
IEMENTS
Au terme de ce travail qui marque la fin de notre cycle de
licence au Département des Sciences de l'Information et de la
Communication, nous voulons nous acquitter d'un agréable devoir, celui
de remercier en premier le Créateur de tout l'univers,Maitre de temps et
des circonstances, Source de toute vie, et en deuxième lieu tous ceux
qui de près et de loin, d'une manière ou d'une autre, ont
apporté leur contribution à la réalisation de ce
mémoire.
Notre particulière gratitude s'exprime à
l'endroit du Professeur Frederick BABU, Directeur de ce travail et du Chef de
Travaux Deogratias DZ'BA SAFARI, notre rapporteur, pour l'attention
particulière avec laquelle ils ont assuré notre encadrement.
Nous pensons ensuite aux Eminents Professeurs, Chef de
Travaux, Assistants et membres du corps administratifde l'Université
Pédagogique Nationale en général, ceux du
Département des Sciences de l'Information et de la Communication en
particulierqui méritent sincèrement notre admiration et notre
reconnaissance.
A nos frères et soeurs : Carine, Nancy, Djiken et
Steve MBUILA pour leurs soutiens tant financier, spirituel et moral.
Anos enfants Christ-vie, Mike, Henock, Gladys, Mechack, Fouad
et Agathe MBUILA, que cette oeuvre scientifique et notre parcours universitaire
vous servent d'exemple.
Que les familles Nanga et du Révérend
Pasteur Pierre MPEMBELEqui sont toujours disposées à nous
prodiguer des conseils et à nous encourager trouvent ici l'expression de
nos sincères remerciements.
Nos penséesvont également aux
amis,connaissances et compagnons de lutte notamment Gilbert KAPUKU,
Irène AMALA, Rachel NGALULA, Djulia MUKOKO, Gloire DITOMENE,
Arlène LUMBE, Tanya WANSAULA, Tryphène ENDEYI, Edmond LANDU,
Sarah NGELEZA, Joëlle KALELA, Grace TEGANYI, Glory LONGOMO,
Fregniance Emmanuel MBUILA, Djika Beau, Grand Pays, Papy NGINDU,
J.C MEKE et Richard OKITO.
Que tous ceux qui nous ont soutenues tout au long de notre
parcours universitaire dont nous n'avons pas cités les noms trouvent
à travers ces lignes l'expression de notre reconnaissance.
Seef MBUILA
INTRODUCTION
0.1.
OBJET DE L'ETUDE
Notre étude porte sur la communication institutionnelle
et image de marque de la Société Nationale d'Assurance (SONAS)
avec un regard critique. Elle vise àévaluer la stratégie
de la communication institutionnelle de cette société commerciale
et la manière dont elle positionne son image sur le marché et
oriente le choix de ses clients.
0.2. PROBLEMATIQUE
Le processus de communication est devenu
« équipotent » c'est- à-dire,
caractérisé par la rétroactive et le feed-back. Il n'est
plus une simple émission d'informations ou des signaux, c'est un partage
de sens pour l'interprétation réciproque des signes et symboles
entre l'émetteur et son destinataire (la SONAS et son public dans le cas
de notre travail). Ceci est d'autant vrai que l'entreprise elle, se
présente comme un système vivant ayant des relations avec son
environnement et soumis aux variations externes.
La communication devient pour l'entreprise, un facteur de paix
sociale des bonnes relations avec son environnement. Elle est au centre des
modifications profondes importantes pour l'organisation en termes de
comportements, d'attitudes et d'image.
Les entreprises évoluent chaque jour dans un
environnement économique plus compétitif et complexe qui leur
impose à bien se positionner dans la communauté. De nombreuses
institutions ont tendance à construire leur identité propreafin
de se distinguer des autres à travers les dispositifs, crées
à cette fin.
La communication institutionnelle est le principal outil qui
permettrait alors de nouer une relation, de passer les messages,
d'établir le contact, de répondre aux différents enjeux
qui interpellent aujourd'hui l'entreprise. Dans le monde de l'entreprise
où tout va de plus en plus vite, où les clients sont de plus en
plus exigeants où les délais sont de plus en plus courts pour des
demandes, il faut toujours établir un plan de communication efficace et
cohérent.
Dans l'entreprise, l'objet de la communication peut être
de mobiliser, d'informer les personnels et d'autres partenaires ou de
persuader, séduire les publics dont on veut susciter l'adhésion
et gagner la confiance.
En ce qui concerne notre travail, nous voulons nous
imprégner de la manière dont une entreprise construit son
identité en se dotant d'une image de marque et de meilleure
qualité.
Avant la création de la SONAS, le marché des
assurances était entièrement entre les mains des étrangers
parmi lesquels nous pouvons citer : les Belges, les Français, les
Britanniques, les Allemands, etc. Toutes les sociétés
initiées par l'étranger transférant tous les revenus dans
leurs pays d'origine, cette situation n'avait pas manqué de tiquer le
président MOBUTU qui avait décidé de fermer toutes les
maisons d'assurance et avait confié la responsabilité de
l'assurance aux fils du pays, c'est-à-dire aux nationaux d'où la
création en 1960 de laSociété Nationale d'Assurance.La
Société nationale d'assurance en sigle SONAS est une entreprise
publique à caractère technique et commerciale placée sous
la tutelle du ministre du portefeuille et celui de finance.
Son siège social se situe sur le boulevard du 30 Juin
au numéro 34,73 dans la commune de la Gombe à Kinshasa, ses
activités s'étendent sur tout le territoire national. La SONAS a
comme missions d'assurer :
- Toutes les opérations d'assurance
- Les opérations des assurances et réassurances
avec les sociétés étrangères établies en
dehors de nos frontières
- Le service de contrôle technique des véhicules
automoteurs.
Notonsque la mission principale de la SONAS est d'assurer la
protection des personnes et de leurs biens en cas de sinistre par la vente de
l'assurance.
En ce qui concerne les assurances, la SONAS exploite ou met
à la disposition de la population congolaise six types d'assurances qui
sont :
1) Assurances automobile ;
2) Assurances incendie ;
3) Assurances accident et risques divers ;
4) Assurances vie ;
5) Assurances de transport ;
6) Assurances de l'assureur.
Sur ce, la SONAS est appelée à communiquer
à l'opinion ses objectifs pour la faire adhérer à sa
vision et souscrire à ses services.
Dans ce travail, nous tenterons de répondre aux
questions suivantes: de quelle manière la SONAS utilise-t-elle la
communication pour promouvoir son image ? Quelle image la SONAS a-t-elle
dans l'opinion publique ?
0.3. HYPOTHESE
Philip WALTER, définit l'hypothèse
« comme étant une présomption que l'on peut construire
autour d'un problème donné »1(*)
C'est ainsi pour répondre à cette interrogation
nous formulons notre hypothèse selon laquelle laSONASmettrait en place
une stratégie de communication institutionnelle officielle pour
promouvoir son image. Cette tâche sous-entend la formulation des
objectifs, la définition des cibles et des messages, la sélection
des outils de communication et la fixation du coût de la
communication.
La SONAS aurait une image mitigée au sein de l'opinion
publique kinoise. En dehors de l'événement hebdomadaire
« Jeudi Sinistre », peu de kinois pourraient avoir
confiance en cette institution publique, étant donné que
l'insatisfaction est la caractéristique principale des services offerts
par cette société.
0.4. ETUDES ANTERIEURES
Nous avons lu plusieurs travaux qui sont en rapport avec notre
thème de recherche.
Le premier est intitulé `` communication
institutionnelle des entreprises, établissements et services publics en
RDC '' écrit par MUKANYA LUSANGA Franck2(*), la problématique était notamment :
Cerner les fondements des stratégies de communication
mises en place par ces différentes entités, afin de pouvoir en
évaluer la performance relative au regard des exigences
théoriques et des échos en termes d'image issus de leurs
partiesprenantes en termes notamment d'image. Cette préoccupation
devrait nousconduire à déterminer de qui étaient fonction
le rôle et la place de la communication dans les entreprises,
établissement et service publics en RDC.
Cette étude se proposait de répondre à la
question spécifique suivante : « Quels sont les
facteurs déterminants de la place et du rôle de la
communication Institutionnelle dans les entreprises, établissement
et service publics en RDC ?».
Face à cette problématique, dans son
hypothèse, l'auteur confirme que les résultats de la recherche
sur les aspects liés proprement dits à la communication
institutionnelle sont présentés, à l'instar du cadre
empirique, par types d'entreprises au sens générique.
A la fin de son travail, il a conclu que, toute organisation a
des objectifs d'efficacité, notamment à toute situation où
l'entreprise prend la parole dans le but principal de se créer une
identité forte et valoriser son image.
La deuxième étude qui nous a
intéressée est intitulée « le niveau
d'application des moyens de communication interne et externe au sein d'une
entreprise privée » cas de cobra tyre and rubbercompany.
Réalisée par Iloko Alvine cette étude avait comme
problématique d'identifier la qualité et les
particularités des outils utilisés d'une part et les analyser
d'autre part. Elle a émis une hypothèse selon laquelle le recours
aux outils communicationnels de l'entreprise cible freine le
développement de celle-ci.
Pour mieux guider son étude, l'auteur a fait recours
à la méthode analytique et la technique documentaire.Après
des recherches, elle a conclu que la communication au sein de l'entreprise
cobra tyre and rubbercompany dont il est question dans son travail connait un
déficit communicationnel ce qui l'a poussé à proposer
quelques suggestions3(*).
0.5. METHODE ET TECHNIQUE
Tout travail scientifique obéit à une
démarche qui exige des règles pour guider l'esprit du chercheur.
Dans le respect de ce principe et en vue de bien exploiter et élaborer
notre travail, nous recourons à la méthode fonctionnelle et la
méthode statistique appuyée par les techniques documentaires et
d'enquêtes par questionnaires ainsi que l'entretien.
La méthode fonctionnelle : est une démarche
qui consiste à rechercher et à caractériser les fonctions
offertes par un produit pour satisfaire les besoins de son utilisateur.
La méthode statistique : est l'étude qui se
fait par la collecte des données, leur traitement et leur analyse enfin
d'interpréter ses résultats et de rendre ces données
compréhensibles par tous.
Technique documentaire : Elle nous a permis de confronter
les différents livres, ouvrages, notes des cours, des travaux de fin de
cycles, ... et d'autres documents ayant trait à notre étude.
Technique d'enquêtes par questionnaire : Elle a
consisté à faire un sondage, sélectionner un
échantillon des personnes à interroger et établir un
questionnaire et ensuite regrouper les résultats et les analyser.
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Aucun travail scientifique n'est réalisé au
hasard, le chercheur, en choisissant un sujet éprouve en lui une
certaine motivation qui justifie son choix et précise son
intérêt.
En ce qui nous concerne, notre choix porté sur laSONAS,
notre champ d'investigation et à la communication institutionnelle, se
justifie par notre curiosité scientifique d'analyser minutieusement
l'image de l'entreprise.Quant à son intérêt, nous pensons
qu'il est vraisemblablement triple.Il est à la fois scientifique,
personnel et pratique pour la Société Nationale
d'Assurance.L'étude sur la communication institutionnelle et image de
marque présente un intérêt évident.
Sur le plan scientifique, ce travail constitue un document de
référence pour d'autres chercheurs intéressés par
le domaine des sciences de l'information et de la communication.
Sur le plan pratique : notre apport est d'aider les
entreprises à prendre en compte des données récentes de la
communication d'entreprise en vue d'améliorer leur manière de
travailler.
Du point de vue personnel, cette étude nous aide
à enrichir nos connaissances aussi bien théoriques, que pratiques
et de confronter nos connaissances en communication avec la
réalité du terrain, et à être opérationnel
dans le contexte où la professionnalisation des enseignements permet
d'amortir la coupure entre l'université et le monde du travail.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Notre champ spatial d'analyse demeure la SONAS (Direction
Générale) dont le siège se trouve à Kinshasa. Sur
le plan temporel, nous considérons la période allant de 2018 -
2019. C'est pourraison de fiabilité des données.
0.8. DIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail se divise en
trois chapitres. Le premier chapitre définit l'approche conceptuelle et
théorique. Le deuxième chapitre jette un regard sur la
présentation de la SONAS, enfin le troisième chapitre qui est le
dernier analyse la communication institutionnelle de la SONAS.
CHAPITRE
PREMIER.
APPROCHE CONCEPTUELLE ET
THEORIQUE
Dans ce chapitre, nous allons analyser les notions
conceptuelles et théoriques qui composent notre étude. Il est
composé de deux sections. La première s'étend sur le cadre
conceptuel et la seconde sur le cadre théorique.
SECTION 1 : CADRE
CONCEPTUEL
Dans cette section nous allons clarifier les concepts
clés de notre sujet, il s'agit de :
« communication », « communication
institutionnelle », « image », « image
de marque ».
1.1. COMMUNICATION
1.1.1. Définition
Le terme « communication »
dérivé du latin « communicare » est apparu en
français depuis le 14 siècle, il signifie « être
en relation avec », « mettre en commun »4(*).
La communication est un acte social, une interaction et se
présente comme un phénomène dynamique produisant une
transformation5(*).
Pour Moles Abraham, la communication est l'action de faire
participer un organisme ou un système situé en un point
donné, aux stimulis et aux expériences de l'environnement d'un
autre individu ou système situé en un autre lieu et à une
autre époque, en utilisant les éléments de connaissance
qu'ils ont en commun6(*)
Selon Alain Kempf, la communication est l'affaire de toutes
les organisations : entreprises publiques, privées associations...
Elles communiquent par des campagnes de publicité produits ou marques,
des campagnes institutionnelles, sociales et de la communication
interne. Les différents types de communication s'entrecroisent et
utilisent des outils très diversifiés tels que les grands
médias, la promotion, la mercatique directe, les relations publiques.
La communication étant un lien établi entre deux
partenaires par l'intermédiaire d'un moyen de transmission et qui
permet l'échange d'information symbolique entre ces correspondants sur
ce, EDGAR Morin, présente les éléments de base du
processus de communication de la manière suivante :
l'émetteur qui émet le message, le destinataire qui le
reçoit, le message lui-même, un code ou un langage commun au
destinateur et destinataire, un canal de communication, à l'intention de
communiquer, les effets du message sur le destinataire et la
rétroaction7(*). La
représentation de ce schéma nous permettra de mieux visualiser
ces éléments de base du processus de communication cité
ci-haut.8(*)
· Destinateur
· Action
· Destinataire.
Communication signifie avoir des rapports, entrer en relation,
établir des contacts.La vie n'aurait pas de sens sans la
communication ; elle est le pilier de la vie sociale. Cependant,
communiquer est une opération difficile et complexe dont il faut
connaitre les règles pour tisser des relations correctes avec les
autres.
· Emetteur (E) ;
· Un message (M)
· Un récepteur (R) ;
· Un instrument (I) ou moyen reliant E-R :
vois, geste... 9(*)
La communication est comprise comme l'étude des actes
de communication socialement élaborés, des significations
portées par des actes, des relations et phénomènes
cognitifs sollicités par ceux-ci, des représentations socialement
partagéesqui y sont liées et des effets des
représentations sur les rapports sociaux.10(*)
Pour l'école de Palo Alto, la communication est
fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas
ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est
communication.11(*)Les
gestes, la posture, les mimiques, la façon d'être, la façon
de dire, la façon de ne pas dire,toutes ses choses « parlent,
donnent un message ».
La communication est un moyen technique par lequel des
personnes communiquent ; aussi le fait d'établir une relation avec
quelqu'un ou avec chose.
Gilles willet, donne une définition globalisante de la
communication en considérant celle-ci comme un phénomène
des relations inédit qui provoquent à partir des nouvelles, la
transformation en quelque chose d'autre les idées et les connaissances
dont chaque être humain dispose.12(*)
Enfin, Christine AUBREE définit la communication un
choix infini de lieux d'exercices (entreprise, agence, structure publique) dans
tous les secteurs d'activité possible13(*).
La communication est un constituant sans lequel rien n'est
possible, rien ne peut tourner. Elle conditionne la vie de l'organisation.
14(*)
Par rapport à l'intitulé de notre travail, nous
soutenons la position de Bernard Lamizet, qui dit, la communication
désigne l'ensemble des actions entreprises en vue de donner la meilleure
image de cette entreprise ou organisation, d'accéder à une
certaine notoriété, de connaitre les activités de
l'organisation, pour développer éventuellement15(*).
Etant donné que toute entreprise doit communiquer pour
se faire connaitre, faire connaitre ses produits, ses services, ses
activités, ses exploits, ses projets en vue de donner une certaine image
positive du public, tout en sachant que la communication travaille d'une
manière ou d'une autre la visibilité d'une entreprise.
1.1.2. Formes de communication
On distingue deux grandes formes de communication : la
communication verbale et la communication non verbale.
1. La communication verbale
Elle est constituée des signaux linguistiques ayant un
sens comme les lettres, la ponctuation, les panneaux de signalisation qui
appartiennent aussi à la communication non verbale le (trois types des
signes : indices signal, symbole). Elle sert à évoquer une
réalité, les mots et le langage lui sont nécessaires, au
travers de la parole, le langage répond à une motrice volontaire.
Les mots peuvent avoir un sens dénotatif (sens donné par le
dictionnaire) et connotatif (sens qui dépend du contexte, et de la
signification subjective de celui qui l'émet).
Dans les nombreuses pathologies, la communication verbale va
être altérée, qualitativement ou quantitativement, voire
devenir impossible. Eneffet, pour que la communication verbale puisse avoir
lieu, plusieurs étapes sont nécessaires. Elaboration d'un langage
cohérent au niveau cérébral (aire du langage) production
au niveau oral ainsi, les pathologies qui vont toucher soit les commandes
motrices, les tous cérébrales du langage et le cortex frontal,
soit l'appareil phonique, cordes vocales et oropharynx, vont entraver la
possibilité du patient de communiquer.
2. La communication non verbale
C'est la transmission et le partage entre deux personnes
d'éléments signifiants (ayant un sens) sans emploi de la parole.
C'est le premier mode de communication dans l'instauration de la relation
mère et bébé, au travers du toucher ou des gestes, du
regard, des odeurs... certaines formes de communication non verbale sont
probablement biologiquement ou génétiquement
déterminées et sont communes à des nombreuses cultures,
restant temporellement tout à fait stables (par exemple, les expressions
faciales). La communication non verbale vient compléter la communication
orale de différentes manières :
· Simple complément
· Accentuation du discours
· Régulation du langage oral
· Contradiction du langage oral
1.1.3. Types de communication
La communication des entreprises repose sur deux niveaux,
l'interne et l'externe. Elle passe par la promotion publicitaire mais ne peut
se résumer à cela et se joint à toutes les actions de
l'organisation. Elle s'applique tant aux entreprises privées qu'aux
institutions publiques.
A. La communication interne16(*)
Elle vise à obtenir l'adhésion des membres aux
buts fixés par l'organisation, elle répond aux besoins de
mobilisation et motivation de l'ensemble du personnel.
La communication interne a plusieurs rôles parmi
lesquels :
Ø Encourager le comportement d'écoute ;
Ø Faire circuler l'information ;
Ø Faciliter le travail en commun
Ø Promouvoir l'esprit de coopération.
On appel « communication interne »,
la communication qui s'effectue entre une organisation et ceux qui lui
fournissent leur force de travail.17(*)
B. La communication externe18(*)
Elle est constituée de l'ensemble des communications
destinées à valoriser aux yeux des différentes cibles,
l'entreprise elle - même, son image, ou ses produits. Elle a pour but
d'établir un dialogue avec les différents acteurs
extérieurs à l'entreprise, d'entrer en relation avec son
environnement et valoriser l'image de marque de celle-ci.
1.1.4 Importance de la communication au sein de
l'entreprise.
Etant donné qu'une entreprise nait, vit, se
développe et peut mourir. Tout au long de son développement, la
communication accompagne désormais ses succès et ses
difficultés, quelles que soient les circonstances que les gestionnaires
de la communication anticipent pour soigner et infléchir l'image de
l'entreprise
D'une certaine manière, la communication travaille
à la visibilité d'une entreprise.
La communication revêt d'une importance
particulièrecar l'entreprise évolue dans un milieu où il
est plus difficile de se foncer une identité propre. Elle a conscience
que ses réussites commerciales dépendent aussi de succès
en communication.20(*)
1.2. COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
1.2.1. Définition
La communication institutionnelle peut être aussi
appelée communication d'entreprise ou communication corporate, qui tend
son approche à l'institution de par sa notion d'autorité. Cette
entité sous-entend les pouvoirs publics, nationaux, etc.
La communication institutionnelle est l'ensemble des actions
de communication ayant pour objectif de valoriser l'image et la
réputation d'une entreprise ou d'une institution auprès de
différents publics.
La communication institutionnelle ou d'entreprise
désigne l'ensemble des moyens qu'utilisent une entreprise pour
bâtir et développer sa notoriété et son image
positive auprès de ses différents publics21(*).
Libaert et Westphalen privilégient la définition
de la communication d'entreprise comme l'action volontaire d'émission,
de transmission et de réception des messages dans un système des
signes qui s'échangent au sein de l'entreprise et entre celle - ci et
son environnement.22(*)
La différence du discours commercial qui vise
essentiellement la vente du produit ou de service, la communication
institutionnelle est en revanche non marchande, l'entreprise se contente avant
tout de parler d'elle-même. Ce qui revient à dire, sur sa nature
spécifique, sur sa légitimité, ses principes, sa
personnalité, son projet, son choix, ses objectifs, ses actes, ses
performances.23(*)
La communication institutionnelle regroupe l'ensemble des
actions de communication qui visent à promouvoir l'image d'une
institution, d'une entreprise ou d'une organisation vis-à-vis de ses
administrés, clients et différents partenaires24(*).
La communication institutionnelle est une prise de la parole
de l'entreprise comme un tout, un corps unifié. Elle a comme objectif de
gagner l'adhésion de ses parties prenantes à l'interne et externe
et de les souder en les assurant.25(*)
La communication institutionnelle regroupe les actions de
communication visant à promouvoir l'entreprise et à
véhiculer une image positive de cette dernière à travers
la diffusion de ses valeurs, de ses missions et de ses stratégies. La
cible de la communication institutionnelle est à la fois externe et
interne. A l'interne elle s'adresse aux actionnaires et aux salariés de
l'entreprise et à l'externe elle s'adresse aux clients de l'entreprise,
à ses fournisseurs, aux médias, à l'Etat etc. Les valeurs
transmises au public externe seront également diffusées au sein
même de l'entreprise.26(*)
A) Rôles de la communication institutionnelle :
Selon Lucien Sfez, la communication institutionnelle a pour
rôle de :
- Nommer, identifier : faire connaitre et valoriser le
nom de l'institution
- Situer ; déterminer l'identité et
établir le positionnement de l'institution
- Légitimer : faire apparaitre le
bien-fondé de l'institution et de son action
- Améliorer la lisibilité : faciliter la
compréhension de l'institution en le rendant plus claire.
- Amplifier : donner aux actions conduites par
l'institution une résonance externe et/ou interne susceptible de retenir
favorablement l'attention sur son image.
- Mobiliser : donner aux agents de l'institution des
raisons de confiance, de fierté, capables de les motiver et de les
dynamiser.
- Mettre en relation : susciter et coloniser des
opportunités de faire appel à l'institution et à ses
services.
B) Objectifs
- Faire connaitre (notoriété) :
développer la notoriété de l'entreprise ou de
l'institution.
- Faire aimer (image) : changer la réputation,
parler des valeurs, des missions de l'entreprise.
- Faire agir.
B) Les formes de la communication institutionnelle.
La communication institutionnelle s'adresse à des
publics variés, utilise une variété d'outils et
méthodes, se déploie dans les diverses formes en rapport avec les
objectifs à atteindre.
a) Le partenariat
Il se définit comme une association active des
différents intervenants (organismes publics et privés) qui, tout
en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs efforts en
vue de réaliser un objectif commun relié à un
problème ou à un besoin clairement identifié dans lequel
en vertu de leur mission respective. Les deux parties ont un
intérêt, une motivation et une même une obligation. Ces
associations avec des organismes prestigieux sont les plus souvent des aides
financières déguisées ; la présence plus ou
moins discrète de l'entreprise ou de ses produits (brochure,
service etc.)
b) Le mécénat
C'est une action institutionnelle destinée à
valoriser socialement l'entreprise. Son but est de développer un outil
de communication stratégique valorisant l'image citoyenne de
l'organisation plus ou moins à long terme.
c) Le sponsoring ou parrainage.
C'est un soutien financier et/ou matériel
apporté par une entreprise commanditaire à un individu27(*). Son but est de
développer l'image de marque et la notoriété de
l'organisation, ou entreprise en associant une de ses marques à une
réussite, un exploit, de prouver la qualité des services ou
produits, de motiver et d'animer le réseau de vente et les
salariés.
d) Les relations presse
Il s'agit d'une communication par l'intermédiaire de la
presse écrite et audiovisuelle. Les relations presses'assimilent aux
relations publiques et constituent un effort continu pour développer un
climat de confiance et de coopération entre l'entreprise et la presse.
e) La communication évènementielle.
Elle regroupe des actions de relations publiques, de
stimulation, de motivation qui donnent lieu à des manifestations
réunissant les publics internes et externes et parfois mixtes.
1.3. IMAGE
1.3.1. Définition
Une image est définie d'abord comme les ombres ensuite
comme les reflets qu'on voit dans les eaux ou à la surface des corps
opaques, polis et brillants et toutes les représentations de ce genre.
L'image est la perception ou impression antérieure en l'absence de
l'objet qui lui avait donné naissance, la vision intérieure d'un
être ou d'une chose28(*) ; Lemot image vient du latin
« imago », qui désignait autrefois les masques
mortuaires.29(*)
D'après Decaudin, l'image est l'ensemble des
représentations rationnelles et affectives associées par une
personne ou un groupe des personnes à une entreprise, une marque ou un
produit30(*).
Pour Leclaire, l'image peut être définiecomme la
représentation physique et mentale de la perception d'un objet ou d'un
événement susceptible de subsister à travers l'espace et
le temps d'être récréée par
l'évocation.31(*)
L'imageest l'ensemble des associations que vous cherchez
à construire autour de votre marque et vos produits au moyen de logos,
slogans et publicités mais aussi au travers de votre communication et
d'autres aspects de votre marketing (événements, sponsorings
...). Quand une personne entend votre nom, elle pense à la nature, au
goût, à la performance, à la fiabilité, à la
sécurité, au plaisir, à l'exotisme ... autant
d'éléments de l'image qu'une entreprise cherche à
accentuer ou diminuer en fonction de sa cible.32(*)
1.3.2. Sortes d'image
L'image peut être subdivisée en trois
sortes : l'image voulue, perçue et transmise.
a) L'image voulue : est une image que l'entreprise
souhaite transmettre à ses différentes cibles grâces aux
techniques de communication. Ici, c'est l'entreprise qui souhaite positiver une
image ; il s'agit du positionnement souhaité par l'entreprise.
b) L'image perçue : c'est l'image que lescibles se
font après avoir reçu les techniques de communication
utilisées par l'entreprise. Elle prend en compte la perception,
l'analyse et la compréhension du message par la cible. En d'autres
termes, c'est le résultat de l'action de communication. La perception de
l'image a tendance à transmettre ou à communiquer une autre
couleur d'image.
c) L'image transmise : c'est la traduction de l'image
voulue à travers les techniques de communications utilisées. A ce
niveau, l'entreprise communique de telle sorte à faire passer le message
à la cible.
1.4. IMAGE DE MARQUE
1.4.1. Définition
C'est l'élément fondamental de tout produit,
toute entreprise, de toute administration, de toute école, etc. Il n'y
a pas d'activité humaine sur laquelle, on ne mettra pas une
étiquette ; qu'il s'agisse d'un acteur ou d'une entreprise, la
chose la plus importante à considérer est l'image qu'il a ou
qu'elle veut donner de lui - même ou d'elle - même.33(*)
L'image de marque est une stratégie marketing qui sert
à représenter la façon dont l'entreprise est perçue
par les consommateurs. Elle est la résultante de l'identité
d'entreprise qui comprend son histoire, sa culture, ses objectifs
stratégiques, son positionnement, sa concurrence...
L'image de marque est devenue actuellement l'un des actifs les
plus importants d'une marque. Cette dernière étant le souffle
vital d'une entreprise, il faut donc la défendre avec
acharnement.34(*)
L'image de marque est la représentation perçue
par le public d'une entreprise, d'une organisation ou d'une institution.
Jean Jacques Lambin apporte une définition
précise de l'image de marque. Pour lui, il s'agit de
« l'ensemble des représentations mentales, cognitives et
affectives, qu'une personne ou groupe de personnes se font d'une
marque. » Il dégage trois niveaux d'image de marque :
- L'image perçue, c'est-à-dire la manière
dont le segment cible (le public visé, sur lequel on projette l'image
voit et perçoit la marque, elle reflet des messages diffusés vers
le grand public par des intermédiaires, des relais...etc. Elle est
difficile à contrôler car ces derniers peuvent
l'interpréter de façon positive ou négative ; voir
même déformer les informations qui leurs sont fournies ;
- L'image vraie ou réalité de la marque avec ses
forces et ses faiblesses, telle qu'elle est connue et ressentie par
l'entreprise, c'est l'image que l'on pense avoir envers ses clients et
partenaires. Elle est à mi-chemin entre les deux autres ;
- L'image voulue ; c'est la manière dont
l'entreprise souhaite être perçue par le segment cible et qui
résulte d'une décision de positionnement35(*).
L'image de marque est :
a) Voulue par l'entreprise, elle se fixe des objectifs, des
intentions et des valeurs qu'elle souhaite véhiculer auprès du
public.
b) Perçue par le public, correspond aux
représentations existantes à un moment donné auprès
la population ciblée.
SECTION 2 : CADRETHEORIQUE
Dans le souci de réaliser une étude authentique
et objective, l'importe de la situer sur le cheminement d'une théorie
donnée. Mais avant tout, définissons ici le concept
théorie.
Une théorie est l'ensemble des principes qui servent
à expliquer les réels, ou à résoudre un
problème. Ce travail repose sur la théorie Systémique de
la communication.
La théorie est le point de repère des chercheurs
qui, soit quelle s'incorpore dans un paragraphe, soit en comble les
lacunes36(*).
Le cadre théorique se construite ainsi dans le but
avoué d'expliquer un seul fait, un seul problème alors qu'une
théorie est destinée à généraliser
l'explication des certaines relations a plusieurs faits37(*).
Le cadre théorique est la perspective que se donne le
chercheur afin d'expliquer le phénomène sous l'étude.
Nous pensons que, l'étude sur la communication
institutionnelle et image de marque de laSONASpeut être mieux
appréhendée à travers la théorie systémique
de la communication celle-ci part du principe selon lequel « les
sujets d'études, quelles que soient leurs natures se trouvent toujours
insérés dans un système, qui est une conformation complexe
auxquelles ils participent par actions et interactions38(*).
2.1. APPROCHE SYSTEMIQUE DE COMMUNICATION
2.1.1. Notions de
Système
Le concept « système » est un mot
d'origine grecque qui signifie ensemble. Toutefois, il sied de signaler que les
définitions sont multiples. Mais l'on s'accorde à dire,
cependant, qu'un système n'est pas une simple addition
d'éléments à l'intérieur qui interagissent.Pour la
théorie des systèmes, inspirée de la Cybernétique,
« un système est un ensemble cohérent, finalisé
et donc régulé d'éléments interdépendants,
relativement stable »39(*).
Autrement dit, cette théorie insiste sur
l'intégration de chaque système dans des entités plus
vastes et sur les échanges entre systèmes.
Pour Alex Mucchielli, la méthode ou approche
systémique et communicationnelle des organisations consiste à
expliciter et à analyser sous forme d'un modèle relationnel les
principaux systèmes des communications rituels contrés sur les
problèmes clés d'une organisation. Cette approche étend
aux organisations l'approche internationaliste et système de
l'école de Palo Alto. Elle permet également de revisiter les
concepts de « Style de management » pour proposer des
« jeux managériaux typiques ».
En outre, cette approche consiste d'abord à
expliciter, sous formes de schémas d'interactions, les principales
communications internes d'une organisation. Ensuite, elle consiste à
analyser le fonctionnement de ces noyaux stable d'échanges pour faire
ressortir les problèmes et les émergentes des systèmes qui
orientent et freinent les évolutions.40(*)
2.1.2. Principes de
la pensée systémique
La systémique se fonde sur le principe selon lequel, le
réel se caractérise par une gigantesque
interpénétration des systèmes humains, sociaux,
économiques, écologiques en interaction constante.
Tout est vivant pour cette théorie. Tout a une
signification en ce sens que chaque processus peut être réduit
à l'axiome suivant : « vie = échange
d'énergie+ échange d'information ».
En effet, partant de l'école de Palo alto,
« la communication est envisagée comme la participation d'un
individu à un système d'interactions qui le relie aux
autres »41(*).
Une interaction a lieu lorsqu'une unité d'action
produite par un sujet A agi comme stimulus d'une unité réponse
chez un autre sujet B et vice - versa.
Somme toute, l'approche systémique repose sur trois
principes fondateurs : le principe d'interaction, le principe de
totalité et le principe de rétroaction.
Selon le principe d'interaction ou d'interdépendance,
on ne peut pas comprendre un élément sans connaître le
contexte dans lequel il interagit. Le principe de totalité rappelle que
le tout est supérieur à la somme des parties. Le principe de
rétroaction (feed-back) est un type de causalité circulaire
où un effet B rétro agit sur la cause A qui l'a produit.
2.1.3. La
théorie systémique de la communication
Du point de vue de la systémique, le fonctionnement
particulier et la compréhension d'un système sont
déterminés par la nature des interactions qui s'y
déroulent. L'élément central est donc constitué par
l'ensemble des interactions, qui doivent pouvoir être
interprétés en fonction du contexte dans lequel elles
apparaissent. Ce contexte est pour partie lui-même le résultat des
individus et des groupes avec des éléments de l'environnement
plus large.
La théorie systémique tire son fondement de
l'école de Palo Alto qui postule que l'on ne peut pas ne pas
communiquer, la communication est inhérente à tout individu et
que tout est communication. Pour les tenants de cette école, tout
comportement de l'individu est une communication pour celui qui l'observe. Mais
ce comportement n'est compréhensible et explicable que dans un contexte
donné et par des acteurs bien définis qui compose le
système.
Il convient cependant de relever que le modèle de Palo
- Alto s'attache à étudier les interactions à l'oeuvre
dans tout système. Cette communication permet de comprendre le
système, son sens, son fonctionnement, les événements qui
s'y découlent.
Mais qu'appelle-t-on
« système » ?
Le système selon Edgar Morin est défini comme
une « unité globale organisée d'interaction entre des
éléments, actions ou individus ». De manière
générale un système est un ensemble d'objets, de relations
entre ces objets et entre leurs attributs.
Les objets ici sont les composantes ou éléments
du système, les attributs sont les propriétés des objets
et les relations, ce qui fait tenir ensemble le système.
En effet un système n'est pas une simple addition
d'éléments, mais possède des caractéristiques
propres, différentes de celles des éléments pris
isolement. Le système ainsi compris répond à une dynamique
spécifique qui ne peut être déduite des traits de chaque
participant.
Une organisation peut en effet comme tout ensemble social
être considérée comme un système de
communication.
Un système de communication est un ensemble
récurrent, régulier et repérable de formes
d'échanges existant, dans une certaine temporalité, entre des
acteurs participants d'un cadre d'action pertinent, ensemble qui entraîne
les acteurs dans sa dynamique propre. Cet ensemble peut être
schématisé de telle sorte que l'on puisse parcourir, en divers
circuits, les communications qui s'enchainent les uns les autres en
s'impliquant réciproquement, et que l'on puisse accéder à
une compréhension globale de cet enchaînement à travers la
construction de la logique de son fonctionnement et ensuite, à travers
l'explication des diverses émergences dues à ce fonctionnement,
tant au niveau de segments de communication ou des boucles qui le composent
qu'au niveau des valeurs fondamentales qui en constituent, par construction
intellectuelle, les organisateurs latents, ces derniers pouvant renvoyer
à des relations avec des systèmes englobant.
De ce point de vue, une organisation telle que la banque ainsi
que tout ensemble social, peut être considéré comme un
système de communication. Ce qui signifie qu'elle comprend un ensemble
d'individus en interaction, entre eux ainsi qu'avec des éléments
qui ne sont ni des individus ni des groupes, mais des produits humains tels que
les machines, les systèmes de production, les règlements, les
structures organisationnelles, les statuts, etc.
Il convient cependant de noter que la théorie
systémique élaboré par Alex Mucchielli repose sur des
principes qu'il convient d'analyser.
Les six principes de la systémique et leur application
au sein de l'organisation Toute communication n'existe que dans un
système de communication. Selon ce principe, aucun
phénomène n'existe isolement, que son existence même se
concrétise par une insertion dans un ensemble d'autres
phénomènes qui forment un système avec lui.
Ainsi, on ne peut jamais considérer une communication
comme un phénomène isolé. Une communication fait toujours
partie d'un ensemble de communications. Le contexte occupe donc une place
importante dans la compréhension des phénomènes. Ces
derniers ne peuvent être compris et expliqués que lors qu'on les
replace dans un contexte.
Au sein de l'organisation, un série de contextes sont
également à l'oeuvre, comme les éléments physiques
(bureaux, bâtiments, parkings) mais aussi les règlements,
systèmes techniques, structures qui fournissent des indicateurs de
contexte à l'employé, à l'ouvrier, au cadre, au
visiteur... et les aident à se repérer socialement.
Le comportement de l'employé dans l'entreprise ne peut
être interprété que dans le cadre de ces contextes et
celui-ci ne peut être responsable des actes qu'il pose et qui engage
l'entreprise seulement dans les cadres de ces contextes. C'est par rapport
à ces contextes que les employés arrivent à se forger une
culture et un esprit commun qui les distinguent des autres individus. C'est
enfin dans le cadre de ces contextes que l'on peut retrouver différents
rôles joués par les acteurs de l'organisation et les
différents statuts qu'ils occupent.
Outre le contexte, ce principe met en évidence le
contenu et la relation comme partie composant le système. Le contenu
dans la communication renvoi au message volontairement encodé et
transmis. La relation quant à elle renvoi à un autre type de
message qui passe dans la situation de communication de manière subtile
parce que non explicite et la plupart du temps, n'est pas traité de
manière consciente. La relation apparaît au sein de l'interaction
plutôt que dans le discours.
C'est la relation qui permet à chaque acteur dans
l'entreprise d'attribuer à l'un ou à l'autre des partenaires de
la communication une position dans l'interaction.
Le contenu de la communication au sein de l'entreprise est
perceptible à travers les signaux digitaux qui sont les actions, les
mots, les discours, les écrits qui sont compréhensibles par un
code précis. Il peut s'agir aussi des règlements et des principes
émis par l'entreprise à l'intention de ses membres.
La relation utilise les signaux analogiques que sont les
attitudes, les paralangages et tous les éléments de forme qui
accompagnent le contenu. La relation ne renvoie pas à des codes
précis et fait donc l'objet d'interprétation. L'attitude
conviviale et fraternelle d'un supérieur vis-à-vis d'un agent en
particulier dans l'entreprise peut s'expliquer par la relation entretenue par
ces acteurs et cela peut avoir pour explication un certain degré
d'affinité entre eux et peut être interprété de
diverses manières par n'importe quel observateur.
La relation ne peut donc pas être expliqué de
façon rationnelle, elle relève souvent de l'inconscient. Tout
système de communication forme un premier contexte par rapport auquel
les communications qui le composent prennent un sens.
Le système dans lequel toute communication
s'insère forme nécessairement un contexte à cette
communication. Le contexte est un environnement par rapport auquel un
phénomène prend un sens qui est toujours une affaire de mise en
relation avec des phénomènes concomitants. Le sens naît
toujours de la mise en relation de quelque chose avec un contexte dans lequel
il se déroule.
En effet, comme dans tout système, l'information qui
circule au sein de l'entreprise permet à un observateur d'en tirer du
sens et donc, finalement de l'expliquer. Cette information émerge
à travers les interactions qui ont lieu au sein de l'entreprise et ces
interactions peuvent être prises comme des contextes dans lesquels
naissent des phénomènes qui peuvent être perçue et
expliqué par les observateurs de différentes manières.
Un système de communication est régi par des
règles qui composent la logique de son fonctionnement ;
Les systèmes vivants ouverts sur l'extérieur ont
tendance à se maintenir à un niveau d'équilibres. Ces
systèmes sont confrontés à des pressions externes ou
internes. Face à ces perturbations, le système doit trouver une
manière de réagir pour les annuler ou tout au moins pour en
limiter les conséquences. C'est ce qui va déterminer un
équilibre dynamique fait de changements internes constants qu'on
désignerait par l'homéostasie.
Cette homéostasie se construit autour d'une norme qui
définit une sorte de point d'équilibre pour le système. La
norme permet de contrôler les perturbations et faire en sorte que ces
dernières ne sortent pas de limites qui amèneraient le
système trop loin de ses capacités d'équilibrage.
En tant que système, l'entreprise, la banque pour notre
cas fait l'objet de pressions diverses notamment la concurrence entre les
différents acteurs de ce secteur. Ces pressions ont une certaine
influence sur l'entreprise. Face à cela l'entreprisse met en place des
normes qui lui permettront de se maintenir. Ce sont ces normes qui feront
adhérer les membres de l'entreprise à l'effort de
développement de celle-ci.
Cette adhésion des membres se concrétise par
rapport aux avantages qu'ils retirent au sein de l'entreprise, ce qui
crée une certaine dynamique de progrès au sein de
l'entreprise.
Les émergences systémiques
Des phénomènes émergents trouvent leur
existence à travers et dans le fonctionnement du système de
communication.
Selon ce principe, quelque chose prend un sens dans un
contexte. Le sens en communication n'est donc pas donné d'avance, il se
construit. Le fonctionnement d'un système génère des
émergences et ce, en dehors des phénomènes de sens qui se
créent du fait de la contextualisation de toutes les communications qui
le composent.
Au sein de l'entreprise ces émergences
systémiques sont perceptibles au travers de la culture d'entreprise qui
caractérise le fonctionnement interne de l'entreprise et qui assure et
maintien l'équilibre au sein de celle-ci.
2.2. APPLICATION EN ETUDE
En ce qui nous concerne cette méthode nous permet
d'appréhender le système communicationnel et la pratique
holistique de la communication au sein de la SONAS, celle-ci par des principes
selon lequel le sujet d'étude quelles que soient leurs natures se
trouvent toujours inséré dans un système (SONAS) qui est
une confrontation complexe auxquelles ils participent par interaction.
CHAPITRE DEUXIEME.
PRESENTATION DE LA SOCIETE
NATIONALE D'ASSURANCE « SONAS SA »
II.1.
SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SOCIALE
La SONAS comme entité économique nationale, est
structurée en direction générale, direction provinciale
ainsi qu'en agences à Kinshasa et à l'intérieur de notre
pays. Le siège social ou encore l'administration centrale, se situe au
numéro 3470, sur boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe,
ville province de Kinshasa (capitale).
II.2.
HISTORIQUE DE L'ENTREPRISE
Depuis l'époque coloniale, il existait beaucoup de
compagnies qui prestaient dans le secteur des assurances. Comme toutes les
entreprises coloniales, les profits réalisés étaient
rapatriés vers la métropole. Cette situation a perdurée
depuis l'époque coloniale jusqu'aux premières années de
l'indépendance.
Le 13 décembre 1960 a vu naitre la première
société d'assurance de droit congolais dénommé
compagnie nationale d'assurance du Congo (CONASCO). Son exploitation ne
concernait que trois branches d'assurance à savoir : l'incendie,
l'accident et la réassurance. Elle jouait le rôle de courtier pour
le compte de sociétés d'assurances étrangères.
Le 23 novembre 1966, il a été
créé, par l'ordonnance n* 66/622 la société
nationale d'assurances (SONAS), considérée comme la
première entreprise implantée sous la seconde république.
C'est à partir de cette époque que le secteur des assurances en
RDC avait redémarré sous le coup de la première
nationalisation d'entreprise par la deuxième république qui
s'étendra de 1965 à 1997.
LaSONAS, à sa création, était
dotée d'une double mission : celle de fonctionner comme
étant institutionnel dans notre pays et celle de participer activement
à la consolidation de l'indépendance économique de la RDC
annoncé par le nouveau régime à cette époque.
Le contrat d'assurance est une convention en vertu de
laquelle, moyennant un paiement d'une rémunération appelé
prime ou cotisation, une partie, l'assureur à fournir une prestation
stipulée dans le contrat au cas où survenait un
événement incertain selon le cas, l'assuré ou le
bénéficiaire a l'intérêt à ne pas voir se
réaliser.
II.3.
STATUT JURIDIQUE
La SONAS entreprise publique créée par
l'ordonnance n*66/622 le 13décembre 1966, la loi votée le
14/01/2015 stipule que : en libéralisant le marché des
assurances mettant ainsi fin au monopole accordé à la
société nationale des assurances, l'Etat doit assumer ses
responsabilités en ce qui concerne la régularisation et le
contrôle du marché, ainsi que la discipline des opérateurs
dans l'intérêt des assurés grâce à la
sécurité financière offerte par les entreprises
d'assurance.
C'est pourquoi la présente loi prévoit la
création d'une autorité de régularisation et de
contrôle des assurances.
La présente loi entre en vigueur une année
après la promulgation.
La SONAS transformée en Société
commerciale par la loi N°08/007 des 07/07/2008 portantes dispositions
générales relatives à la transformation des Entreprises
Publique en Société Commerciales.
II.4.
MISSIONS ESSENTIELLES DE LA SONAS
La SONAS dans sa configuration actuelle depuis sa
création en 1966 poursuit trois missions fondamentales, à
savoir :
1) Premièrement, la mission d'exploitation des
assurances, de la coassurance et de réassurance pour des fins
économiques et sociales ;
2) Deuxièmement, la mission relative à la
contribution de laSONAS à assister les sinistrés à refaire
leur prospérité individuelle au lendemain des sinistrés
subis ;
3) Troisièmement, la participation financière de
l'assurance nationale dans la création, la modernisation et l'expansion
des entreprises congolaises au moyen des capitaux générés
par la position de placeur institutionnel de la SONAS.
II.5. OBJECTIF DE LA SONAS
L'objectif de la SONAS consiste à assurer :
- Toutes les opérations d'assurance ; les
opérations des assurances et réassurance avec les
sociétés étrangères établies en dehors de
nos frontières ;
- Toutes les opérations relatives aux transactions
immobilières notamment : la location, l'achat et la vente des
immeubles appartenant aux particuliers et dont la gestion est confiée
à la SONAS ;
- Le service de contrôle technique des véhicules
automobile.
Notons que la mission principale de la SONAS est d'assurer la
protection des personnes et leurs biens en cas de sinistre par vente des
assurances.
En ce qui concerne les assurances, SONAS exploite ou met
à la disposition de la population Congolaise six types d'assurance
ci-dessous :
1) Assurance automobile ;
2) Assurance incendie ;
3) Assurance accident et risque divers (ARD) ;
4) Assurance vie ;
5) Assurance transport ;
6) Assurance de l'assureur.
1. Assurance automobile
L'assurance automobile est obligatoire, elle présente
les garanties ci-après :
Garantie de responsabilité civile en cas d'accident
elle constitue à ce que le client automobile assure sa voiture à
la responsabilité civile, etla SONAS prend la charge de la
responsabilité de la personne en cas d'accident ;
La garantie de vol et incendie ;La SONASdédommage
le client en cas de vol et incendie de son véhicule.
2. Assurance incendie
Cette assurance constitue à ce que le client de laSONAS
se voit en cas de sécurité après l'incendie, la SONASprend
la charge de toutes les conséquences de l'incendie. Cette assurance
présente également beaucoup de garanties, elle concerne les
biens, les choses, les bâtiments simples, industriels, commerciaux,
scolaires, domestiques, etc.
3. Assurance accident et risque divers
(ARD)
Cette catégorie d'assurance à trente-quatre sous
branches parmi lesquels nous pouvons citer :
Ø Assurance scolaire : pour couvrir l'école
contre le risque d'accident de la maison à l'école ;
Ø Assurance sportive : couvrir le risque
d'accident pour les joueurs ou sportifs ;
Ø Accident incendie du travail : ici on voit les
accidents ou dommages des machines.
4. Assurance vie
Elle une sorte d'épargne, ici la personne s'assure
contre le décès ou la vieillesse. Cette assurance couvre une vie
heureuse.
5. Assurance transport
Ici, on sous-entend, l'assurance du transport routier action
maritime, assurance des bateaux, centenaires, marchandise
transportées...
6. Assurance de l'assureur ou
réassurance
Ici l'assurance assure ses risques en allant à la
SONASpour atomiser les risques.
La coassurance : C'est l'assurance, avec plusieurs
assurances qui se mobilisent pour partager le risque, ces assurances
correspondent aux six directions techniques du siège.
II.6.DEFINITION DES CONCEPTS CLES.
1) L'assurance : est un service qui fournit une
prestation, lors de la survenance d'un événement incertain et
aléatoire souvent appelé risque. La prestation,
généralement financière, peut être destinée
à un individu, une association ou une entreprise, en échange de
la perception d'une cotisation ou prime.
2) La police d'assurance :
La police d'assurance est un terme que l'on utilise pour
désigner le contrat d'assurance. C'est un document écrit
conclu entre l'assureur et l'assuré. Une fois signé il atteste
l'existence d'un contrat d'assurance énonçant :
· Les conditions générales : il s'agit
de conditions type, applicables à tous les assurés souscrivant au
même genre de contrat d'assurance.
· Les conditions spéciales : elles permettent
de compléter les conditions spéciales ou circonstancient
certaines modalités.
· Les conditions particulières et leurs
avenants : celles-ci sont uniques et adaptées à
l'activité de l'assuré. Elles permettent de personnaliser le
contrat d'assurance en définissant des particularités.
· Les questionnaires et formulaires de souscription et
leurs annexes, ainsi que de toutes déclarations faites par
l'assuré.
3) Contrat d'assurance : est celui par lequel l'assureur,
moyennant une prime ou une cotisation, s'oblige à verser au preneur une
prestation dans le cas où un risque couvert par l'assurance.
4) Le souscripteur ou preneur d'assurance : c'est
celui qui conclut le contrat avec l'assureur et s'engage à lui payer les
primes.
5) L'assuré : c'est la personne sur les
intérêts de laquelle repose une assurance, c'est-à-dire
qu'elle est menacée par le risque couvert. C'est une personne morale ou
physique.
6) L'assureur : c'est la personne qui prend en charge le
risque couvert et paie suivant les conditions définies par le contrat.
C'est toujours une personne morale.
7) La cotisation, prime d'assurance :
Il s'agit de la somme payée par l'assuré en
contrepartie des garanties accordées par l'assureur. Il s'agit du
montant global et forfaitaire payable mensuellement, trimestriellement,
semestriellement ou annuellement. Ce montant est révisable à
chaque renouvellement.
8) La durée du contrat
Également appelée période d'assurance, il
s'agit de la durée des engagements réciproques de l'assureur et
de l'assuré (paiement de la cotisation, garanties...). C'est la
période de validité du contrat. Elle est indiquée dans les
Conditions Particulières.
9) L'attestation d'assurance
Une fois le contrat signé, l'assureur remet à
l'assuré une attestation d'assurance. Elle est la preuve de la
souscription du contrat. Elle vaut comme justificatif d'assurance pendant la
période de validité du contrat.
10) Dommage
Un dommage peut être corporel, matériel et/ou
immatériel :
· On parle de dommage corporel lorsqu'il y a atteinte
à l'intégrité physique, psychique ou morale sur personne
physique.
· On parle de dommage matériel en cas de
destruction, détérioration ou disparition d'une chose ou
substance, ainsi que toute atteinte physique à des animaux.
· Pour finir on parle de dommage immatériel pour
un préjudice financier résultant de l'interruption d'un
service/d'une activité qu'il soit la conséquence d'un dommage
corporel ou matériel garanti (dommage immatériel
consécutif) ou pas (dommage immatériel non consécutif).
11) Le sinistre
Il correspond à l'arrivée inattendue d'un ou
plusieurs dommages susceptibles de faire jouer les garanties du contrat
d'assurance.
Les garanties correspondent à l'obligation de
remboursement ou de prestations que le contrat impose à l'assurance en
cas de réalisation d'un risque couvert.
12) Déclaration de sinistre
Une déclaration de sinistre est une lettre que vous
pouvez adresser à votre assureur en cas de survenance d'un ou plusieurs
dommages susceptibles de faire jouer les garanties de votre contrat
d'assurance.L'assuré a l'obligation de déclarer le sinistre dans
les cinq jours ouvrés à compter de la date du sinistre ou du jour
où il en a eu connaissance.
13) L'indemnité d'assurance
Correspond à la somme d'argent versée par
l'assureur à l'assuré ou à un tiers et visant à
réparer un dommage résultant d'un sinistre garanti au titre du
contrat d'assurance.
14) Franchise
La franchise est un montant qui restera à votre charge
après la survenue d'un sinistre pour la réparation du
dommage.Dans un contrat d'assurance, la franchise peut apparaître sous
différentes formes. Elle peut être soit :
· Le montant que l'assuré engage en cas de
réparation d'un sinistre
· Le périmètre dans lequel la garantie ne
fonctionne pas
· La période pendant laquelle la garantie n'a pas
d'effet.
L'intérêt d'avoir une franchise est d'avoir une
faible cotisation d'assurance. En effet plus la franchise est importante moins
vous aurez de cotisation. Inversement, plus ce dernier est faible plus votre
cotisation assurance sera élevée
15) La résiliation au contrat
C'est l'action mettant définitivement fin au contrat
d'assurance. La plupart des contrats d'assurance se renouvellent
automatiquement. Ils ne prennent donc fin que si l'assuré ou l'assureur
les résilie.
16) Réassurance
La réassurance est une technique de partage des risques
permettant une répartition verticale.
L'assureur accepte de porter l'intégralité du
risque et cède dans un second temps à des réassureurs qui
peuvent être des spécialistes ou des assureurs.
Cette technique est généralement utilisée
pour éviter la concentration du risque sur un seul opérateur.
17) Coassurance
La coassurance est le partage horizontal d'un
même risque entre plusieurs sociétés d'assurance, chacune
étant garante de la seule partie qu'elle a acceptée de prendre en
charge. Chaque société s'engage donc à prendre une
quote-part (en pourcentage) du risque qu'elle décide de coassurer. En
cas de réalisation d'un sinistre, le principe de coassurance permet aux
compagnies concernées de faire face aux remboursements prévus
sans pour autant mettre en péril leur santé financière. La
technique de la coassurance ne doit pas être confondue avec celle de la
réassurance.
18) Sinistre
On entend par sinistre, tout événement
hasardeux, malheureux qui frappe l'assuré et qui donne lieu à une
indemnisation conformément aux prescrits de la police d'assurance. La
gestion d'un sinistre, c'est évaluer les dégâts, commis par
l'assuré à l'égard d'autrui lors d'un accident engageant
directement sa responsabilité entrainant soit les lésions
corporelle et /ou dommages matériels.
II.7.
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SONAS
II.7.1.
les organes de la SONAS
La SONASpossède trois organes principaux de
gestion : le conseil d'administration, le, comité de gestion et les
différentes directions.
II.7.1.1. Le conseil
d'administration
Il est l'organe suprême de la SONAS, en cette
qualité il est chargé de concevoir, de conduire et de
définir la politique générale de l'entreprise, il donne
des orientations et un certain nombre de missions à la direction
générale pour l'exécution. Il est présidé
par un administrateur appelé Président du conseil
d'administration. Le conseil d'administration est composé des
administrateurs debout et assis.
II.7.1.2. Le comité de
gestion
Il est chargé de l'exécution ou de la mise en
application, des orientations faites par le conseil d'administration. Il
s'occupe de la gestion courante aux quotidiens. Il est composé des
administrateurs ci-après :
- ADG : Administrateur Délégué
Général ;
- ADGA : Administrateur Délégué
Général Adjoint ;
- ADT : Administrateur Délégué
Technique ;
- ADF ; Administrateur Délégué
Financier ;
II.7.1.3. Les différentes
directions
A. La direction générale
Elle est chargée de la coordination de toutes les
directions et agences. Elle est dirigée par l'ADG et l'ADGA. Elle
s'occupe aussi de la mise en place et l'institution initiée par les
différentes directions ainsi elle s'occupe de la bonne marche de
l'entreprise.
B. Les directions technico-commerciales
1) Direction du marketing
Elle est chargée de la vulgarisation des
différents produits dont dispose la SONAS, elle s'occupe aussi de mener
ou faire des prospections en vue de découvrir des risques assurables.
· Direction de communication
Elle a comme missions :
? Vendre positivement l'image de la SONAS.
? Faire connaître et faire valoir les produits et
services de laSONAS ;
? Médiatiser les activités de la SONAS ;
? Avoir des contacts permanents avec les organes des
presses ;
? Organiser les entretiens de presse avec les
journalistes ;
? Concevoir des spots publicitaires pour le compte de
l'entrepriseSONAS ;
? Habiller le site web de laSONAS par les papiers des presses
et des vidéos SONAS.
2) Direction Automobile
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurance souscrites en branches automobile.
3) Direction de transport
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurances souscrites en branches de transport.
4) Direction d'incendie
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurance souscrites en branche d'incendie.
5) Directions des accidents et risques divers
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurances souscrites en branches ARD.
6) Direction vie
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurance souscrites en branche vie.
7) Direction indirection
Elle est chargée de la gestion technique des polices
d'assurance souscrites auprès des courtiers quel que soit la branche.
8) Direction de réassurance
Elle s'occupe de la gestion technique des polices d'assurance
dont les risques sont placés en réassurance.
9) Direction de sinistre
Elle s'occupe de la gestion technique des dossiers sinistre
à partir de la déclaration de l'accident jusqu'au paiement.
C. Les entités décentralisées (les
agences)
La SONASest présentée dans toutes les provinces
de la RDC dans le souci de garantir un bon suivi des activités qui se
déroulent dans les agences. La SONASa créé les directions
régionales qui ont pour mission d'assurer la coordination des agences.
Il existe quatre directions régionales ;
- Direction régionale de Kinshasa : elle coordonne
toutes les agences se trouvant dans la ville dans la ville province de
Kinshasa.
- Direction régionale de l'ouest : elle regroupe
les agences de la province de bas Congo.
- Direction régionale du sud-est : on y trouve les
agences de KATANGA, KIVU, les deux KASAI et le MANIEMA.
- Direction régionale du nord-ouest : on y trouve
les agences de l'EQUATEUR, Province Orientale et BANDUNDU.
D. Les directions fonctionnelles
10) Direction de l'audit interne
Elle est chargée de contrôler la bonne
application des instructions éditées par la direction
générale. Elle s'occupe par ce fait du contrôle interne.
11) Direction des services généraux
Elle est née de la fusion de la direction des
ressources humaines et de la direction administratives et immobilière.
Elle est chargée de la gestion des ressources humaines et de l'ensemble
du patrimoine immobilier de l'entreprise.
12) Direction de formation
Elle s'occupe d'identifier des besoins en formation, faire la
prospection des formateurs en vue d'une mise en niveau des agents pour garantir
une meilleure productivité.
13) Direction juridique
Elle est chargée de la gestion contentieuse qu'à
l'entreprise au niveau des cours et tribunaux.
14) Direction de la comptabilité
Elle s'occupe de suivi des flux financier entrant et sortant
en vue de l'élaboration des états financiers.
15) Directions de trésorerie
Elle est chargée de la garde ou la gestion de
l'ensemble du patrimoine financier de l'entreprise logé en caisse, en
banque dans le placement ou participation. Elle est aussi chargée de
faire la programmation e paiement des différentes créances selon
les prévisions des recettes.
16) Direction de budget
Par définition, le budget est un état
prévisionnel des recettes et dépenses d'une organisation d'une
entreprise pendant une période donnée. C'est un plan d'action ou
un programme chiffré. Signalons que dans l'approche gouvernementale, on
détermine les affectations et on définit les sources de
financement. Par contre, dans l'approche des entreprises, on détermine
au préalable des recettes à réaliser et ensuite, on
définit la manière de les affecter.
A laSONAS, la direction du budget est chargée
d'élaborer les projets de budget et consolider des
procédés aux évolutions juridiques de l'exécution
du budget. Pour se faire, la direction du budget a conçu les fiches
d'engagement budgétaire.
ORGANIGRAMME DE LA
SONAS
CHAPITRE TROISIEME.
REGARD CRITIQUE SURLA
COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS
Ce dernier chapitre a pour mission de vérifier notre
hypothèse de départ. La démarche pour y parvenir passe
par quatre sections. La première section porte sur l'approche
méthodologique, la seconde se penche l'analyse de la communication
institutionnelle de la SONAS et la troisième porte sur
l'évaluation de cette communication à travers une
enquête.
SECTION 1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans cette section, nous procédons à la
description de la démarche suivie pour élaborer la
présente partie de notre étude.
En effet, la première phase a consisté à
la descente au siège de l'entreprise sous analyse en vue de recueillir
les données relatives à la stratégie de communication
institutionnelle de laSONAS. Nous pour ce faire recouru à l'entretien
avec le responsable de la Direction de communication en utilisant un guide
élaboré à cet effet.
La seconde phase a consisté à l'organisation
d'une enquête dans la commune de Ngaliema en vue d'évaluer l'image
de marque de cette société commerciale.
SECTION 2. APERÇU
SUR LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS
Dans cette section, nous allons faire un bref état de
lieu de la communication institutionnelle de la société sous
étude en abordant les points sur l'organisation du service de la
communication et l'opérationnalisation de la communication
institutionnelle au sein de la SONAS.
2.1. PRESENTATION DE LA DIRECTION
DE COMMUNICATION
DE LA SONAS
La Direction de communication joue un rôle important au
sein de cette société. Sa mission s'opère sur le plan
interne et sur le plan externe, qui cadre avec notre étude. De ce point
de vue, les missions de cette direction consiste à :
- Vendre positivement l'image de la SONAS ;
- Faire connaitre et valoir les produits et services de la
SONAS ;
- Médiatiser les activités de la SONAS ;
- Avoir des contacts permanents avec les organes des
presses ;
- Organiser les entretiens de presse avec des
journalistes ;
- Concevoir des spots publicitaires pour le compte de
l'entreprise SONAS ;
- Habiller le site web de la SONAS par les papiers des presses
et des vidéos SONAS.42(*)
2.2. LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS.
Les objectifs de la communication institutionnelle de la
SONASconsistent :
- Au respect strict de paiement de sinistre qui valorise
l'objet social de la SONAS ;
- Faire connaitre et faire valoir l'image de l'entreprise
SONAS, ses missions dont l'essentielle réside sur les opérations
d'assurance, réassurance et de coassurance.
2.3. LE CIBLE DE COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS.
Le cible de communication institutionnelle est la population
Congolaise dans son ensemble, mais segmenter en fonction des besoins de la
population.
La SONAS a des produits adaptés selon la demande de
lapopulation. Elle offre notamment :
- Assurance automobile (chauffeur, propriétaire de
véhicule) ;
- Assurance incendie (concerne les magasins, les
propriétaires des immeubles, les établissements commerciaux, les
stations essences, les supermarchés).
Le choix des cibles se justifie par le souci de la SONAS de
convaincre l'ensemble de la population congolaise et à l'inciter
à lui faire confiance en souscrivant à ses produits et
services.
2.4. LES CANAUX DE COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS.
Dans le cadre de sa communication institutionnelle, la SONAS
recoure à plusieurs canaux de la communication média et de la
communication hors-médias.
Les canaux de sa communication média sont notamment la
télévision, la radio, la presse écrite et la presse en
ligne. A ce titre, la SONAS a pour médias partenaire les chaînes
de télévision et stations de radiodiffusion RTNC, RTVS1, Congoweb
Tv, Kin 24, Africa Tv, Télé 50, Siloe, Canal Kin Tv, CCTV,
Lingala Facile, RTGA et Top Congo FM. Pour la presse écrite, elle
travaille avec les journaux la Prospérité, l'Observateur, le
Phare, Forum des AS, Africa News, le Vrai Modérateur, le Potentiel,
Congo Nouveau et le Journal.
Sa communication hors média s'effectue grâce aux
affiches publicitaires, aux flyers et aux dépliants.
A la SONAS, l'information sur le coût financier de la
communication n'est pas disponible pour le public.
SECTION 3. EVALUATION DE LA COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA
SONAS
Cette section est consacrée à la
présentation des résultats de l'enquête auprès d'un
échantillon de la population kinoise. Elle commence par la
présentation de l'enquête, suivie de la présentation des
donnés et leurs interprétations et s'achève par la
présentation des résultats.
3.1.
PRESENTATION DE L'ENQUETE
Ce point traite des éléments constitutifs de
notre enquête.
a) La population
La population ou l'univers statistique désigne
l'ensemble d'éléments parmi lesquels on choisit
l'échantillon, c'est-à-dire l'ensemble d'éléments
qui possèdent des caractéristiques qu'on veut observer.
Cette enquête devrait impliquer toute la population de
la ville Province de Kinshasa conformément au ciblage de la SONAS dans
le cadre de sa communication institutionnelle.
b) Choix de l'échantillon
L'examen de la population toute entière est une
tâche rigoureuse. Il peut entrainer pas mal d'erreurs, or si
l'échantillon est soigneusement construit, on peut s'assurer de demeurer
dans la marge de l'intervalle de confiance.
Ainsi, nous avons pris un échantillon occasionnel de
100 personnes, ciblées dans les différents quartiers de la
commune de Ngaliema.
c) Le questionnaire
Il existe plusieurs types d'approches méthodologiques.
Nous pouvons distinguer : l'expérimentation, l'enquête,
l'observation et l'interview. Le questionnaire par contre, est un instrument
qu'utilise le chercheur pour défendre sa thèse ou ses
hypothèses, étant donné qu'il nous aide à proposer
des questions qui sollicitent des réponses auprès des
enquêtés quant à une réalité quelconque.
Il nous permet également d'avoir des réactions
vives et directes de la population cible à propos des opinions
émises par cette dernière, c'est la raison pour laquelle, nous
avons jugé de le retenir comme un instrument de collecte des
données dans le sens qu'il demeure l'outil le plus courant et le plus
efficace. Ainsi le présent questionnaire comporte des questions
fermées, ouvertes et à choix multiple.
d) Dépouillement
C'est une technique qui consiste à lire les
réponses récoltées auprès du public cible et de les
exprimer quantitativement. A ce titre, les résultats sont
formulés en termes de pourcentage selon la formule suivante :
e) Analyse uni-variée
Dans le cadre de cette analyse, nous allons qualifier notre
échantillon d'après les facteurs suivants (le sexe, l'âge,
l'état-civil, le niveau d'étude et la profession.
Tableau 1. Répartition des sujets selon les sexes
Sexes
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
M
|
48
|
48
|
F
|
52
|
52
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Il se dégage de ce tableau que la majorité de
nos enquêtés sont du sexe féminin, représentant 52%,
tandis que les enquêtés du sexe masculin représentent
48%.
Tableau 2. Répartition des sujets selon l'âge
Ages
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
22-26
|
56
|
56
|
27-31
|
12
|
12
|
32-36
|
8
|
8
|
37-41
|
12
|
12
|
42-46
|
4
|
4
|
47-51
|
0
|
0
|
51 et plus
|
8
|
8
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire
Dans ce tableau on constate que la majorité de nos
enquêtés est constituée des personnes dont l'âge
varie entre de 22 à 26 ans soit 56%, suivies de celles dont l'âge
varie entre 27 à 31 ans et 37 à 41 ans soit 12% respectivement.
8% d'enquêtés ont sont âgés de 51 ans et plus tandis
4% d'enquêtés sont âgés de 42 à 46 ans.
Tableau 3. Répartition des sujets selon l'état
civil
Etats civils
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Marié
|
12
|
12
|
Célibataire
|
84
|
84
|
Divorcé
|
0
|
0
|
Veuf (ve)
|
4
|
4
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Il se dégage de ce tableau que 84% de nos
enquêtés sont célibataires, 12% sont mariés et 4%
sont veufs ou veuves.
Tableau 4. Répartition des sujets selon le niveau
d'étude
Niveaux d'étude
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Diplômés d'Etat
|
16
|
16
|
Gradués
|
44
|
44
|
Licenciés
|
40
|
40
|
Master
|
0
|
0
|
Docteur
|
0
|
0
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :Dans ce tableau, nous remarquons que la
majorité de nos enquêtés sont des gradués qui
représentent 44% suivis de 40% des licenciés et 16 % des
diplômés d'Etat.
f) Question Thématique
Q1. Connaissez-vous la société
d'assurance ?
Tableau 5
Réactions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
100
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Nous constatons que tous nos enquêtés connaissent
la SONAS
Question 2. Avez-vous déjà inscrit à ses
services ?
Tableau 6.
Réactions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
16
|
16
|
Non
|
84
|
84
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Le tableau ci-dessus renseigne que la majorité
soit 84%d'enquêtés n'ont jamais souscrit à la SONAS
tandis que 16% en sont les clients.
Question 3. Par quel canal avez-vous connus la SONAS ?
Tableau 7.
Réactions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Télévision
|
64
|
64
|
Radio
|
0
|
0
|
Internet
|
0
|
0
|
Bouche à oreille
|
24
|
24
|
Affiche
|
8
|
8
|
Autres
|
4
|
4
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Ce tableau révèle que 64% de nos
enquêtés connaissent la SONAS grâce à la
télévision,24% grâce au bouche à oreille, 8%
grâce aux affiches et 4% à d'autres moyens notamment
l'école.
Question 4. Quelle image avez-vous de la SONAS ?
Tableau 8.
Réactions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Bonne
|
26
|
26
|
Mauvais
|
24
|
24
|
Assez bien
|
24
|
24
|
Sans avis
|
36
|
36
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Ce tableau démontre que 26% d'enquêtés ont
une bonne image de la SONAS, 24% ont respectivement une mauvaise et une assez
bonne image et 36% sont sans avis.
Question 5. Par quel message avez-vous connu la SONAS ?
Tableau 9.
Réactions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Message sur le service
|
44
|
44
|
Message sur le fonctionnement
|
31
|
31
|
Message sur l'évènement
|
24
|
24
|
Sensibilisation de l'école
|
1
|
1
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Dans ce tableau, 44% des enquêtés ont connu la
SONAS autour du message axé sur les services, 31% grâce au message
sur le fonctionnement de cette société, 24% grâce aux
événements organisés par la SONAS et 1% par la
sensibilisation au niveau de l'école.
Question 6. Connaissez-vous les missions de la SONAS ?
Tableau 10.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
76
|
76
|
Non
|
24
|
24
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Au regard de ce tableau, il en découle que 76% des
personnes connaissent les missions de la SONAS et 24% des personnes ne
maitrisent pas ses missions.
Question 7. Croyez-vous que la communication de la SONAS est
persuasive?
Tableau 11.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
64
|
64
|
Non
|
36
|
36
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
A la lecture de ce tableau, 64% de nos enquêtés
affirment que la communication de la SONAS est persuasive tandis que 36%
affirment le contraire.
Question 8. Cette communication peut-elle vous influencer
à souscrire au service de la SONAS ?
Tableau 12.
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
56
|
56
|
Non
|
44
|
44
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Ce tableau montre que 56% des enquêtés peuvent
souscrire au service de la SONAS sous l'influence de la communication tandis
que 44% affirment le contraire.
Question 9. Sa communication vous convainc-t-elle de la
qualité de ses services ?
Tableau 13.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
48
|
48
|
Non
|
52
|
52
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Dans ce tableau, on remarque que 52% de personnes jugent non
convaincante la communication de la SONAS et 44% de personnes la jugent
convaincante.
Question 10. Etes-vous prêt à souscrire aux
services de la SONAS sur base de la communication ?
Tableau 14.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
40
|
40
|
Non
|
60
|
60
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
La majorité des enquêtés ne se sentent pas
prêts à s'inscrire aux services de la SONAS grâce à
la communication soit de 60% et 40% se disent prêts.
Question 11. Quel jugement avez-vous de l'opération
jeudi sinistre ?
Tableau 15.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Bon
|
16
|
16
|
Mauvais
|
32
|
32
|
Assez bien
|
28
|
28
|
Sans avis
|
24
|
24
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Dans ce tableau, on constate que 32% d'enquêtés
jugent mauvaise l'opération jeudi sinistre, 28% la trouvent assez bonne,
16% la trouvent bonne et 24% sont sans avis.
Question 12.Le slogan de la SONAS vous influence-t-il
à vous rapprocher d'elle ?
Tableau 16.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
64
|
64
|
Non
|
36
|
36
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
L'assurance c'est la sécurité, tel est le slogan
de la SONAS et la majorité de personnes se sentent influencer soit 64%
et 36% de personnes ne les sont pas.
Question 13. Connaissez- vous les types d'assurance que la
SONAS met à votre disposition ?
Tableau 17.
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui
|
60
|
60
|
Non
|
40
|
40
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
Cetableau renseigne que la majorité des
enquêtés connaissent les types d'assurance que la SONAS met
à leur disposition soit 60% et 40% ne les connaissent pas.
Question 14. Trouvez-vous l'intérêt de vous
assurer aux différents types d'assurances de la SONAS ?
Tableau 18
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Oui, parce qu'elle assure notre sécurité en cas de
danger
|
30
|
30
|
Non, parce qu'elle rembourse difficilement ses clients.
|
45
|
45
|
Sans avis
|
25
|
25
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire :
De ce tableau, il se dégage que 30% de nos
enquêtés trouvent de l'intérêt à souscrire aux
différents types d'assurance pour raison de sécurité et
45% n'en trouvent pas à cause de la difficulté de
remboursement.
3.2.
PRESENTATION DES RESULTATS
L'enquête menée auprès de notre
échantillon nous a permis d'avoir l'idée globale sur
l'efficacité de la communication institutionnelle de la SONAS et jeter
un regard critique objectif sur son image de marque.
Nous confirmons que la SONAS est connue de tous. Cette
société commerciale publique communique de manière
persuasive comme le démontre le tableau 12. Toutes fois, le message
émis par la SONAS ne convainc pas les enquêtés à
souscrire aux services de cette institution on le voit dans le tableau 14. Bien
que persuasive, la communication institutionnelle de la SONAS ne favorise pas
une image positive de cette société. Dans le tableau 9, la
majorité de nos enquêtés ont jugé mauvaise et assez
bonne l'image de la SONAS.
Notre enquête démontre que les canaux de
communication médiatique sont les plus efficaces pour atteindre les
cibles de la SONAS. C'est ainsi que la télévision a
été choisie par nos enquêtés comme le meilleur canal
de la découverte de la SONAS.
Les enquêtés ont une prédisposition
à souscrire aux services de la SONAS car 56% d'entre eux avouent
être influençables par la communication, comme l'indique le
tableau 13 mais par contre, ils ne manifestent pas d'intérêts pour
s'assurer à la SONAS. Cela apparait dans le tableau 20 de notre travail.
Ce manque d'intérêt est dû aux informations relatives
à la difficulté de remboursement des clients ou des
sinistrés.
De ce qui précède, nous suggérons
à la SONASce qui suit :
- Bien qu'étant connue en de tous, la SONAS doit
recadrer son approche de la gestion des situations sinistres favorisant la
satisfaction des clients qui doit être sa priorité ;
- Communiquer efficacement pour améliorer son image de
marque auprès de ses différentes cibles ;
- Utiliser les stratégies de la communication solide
pour veiller à l'image de l'entreprise,
- Améliorer et assurer une bonne communication pour
influencer les publics à s'approcher de l'entreprise.
- Organiser des enquêtes périodiques pour
connaitre les attentes des clients et de la population en vue de mieux se
positionner face à la concurrence qui s'annonce grande et sans merci sur
le marché, avec les nouvelles entreprises d'assurance installées
en République Démocratique du Congo.
CONCLUSION
Nous voici arrivée à la fin de notre
étude intitulée la communication institutionnelle et image de
marque de la Société Nationale d'Assurance. Regard critique. En
menant cette étude, l'objectif était d'évaluer la
stratégie de la communication institutionnelle de cette
société commerciale et la manière dont elle positionne son
image sur le marché et oriente le choix de ses clients.
Dans notre problématique, nous avons exprimé
notre préoccupation à travers les questions suivantes :
- De quelle manière la SONAS utilise-t-elle la
communication institutionnelle pour promouvoir son image ?
- Quelle image la SONAS a-t-elle dans l'opinion
publique ?
Face à ce questionnement, nous avons émis
l'hypothèse selon laquelle laSONASmettrait en place une stratégie
de communication institutionnelle officielle pour promouvoir son image. Cette
tâche sous attend la formulation des objectifs, la définition des
cibles et des messages, la sélection des outils de communication et la
fixation du coût de la communication.
La SONAS aurait une image mitigée au sein de l'opinion
publique kinoise. En dehors de l'événement hebdomadaire
« Jeudi Sinistre », peu de kinois pourraient avoir
confiance en cette institution publique, étant donné que
l'insatisfaction est la caractéristique principale des services offerts
par cette société.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons
recouru à la méthode fonctionnelle et la méthode
statistique appuyées par les techniques documentaires et
d'enquêtes par questionnaires ainsi que l'entretien.
Notre mémoire comporte trois chapitres. Le chapitre
premier a porté sur l'approche conceptuelle et théorique. Le
chapitre deuxième procède à la présentation de la
SONAS et le chapitre troisième analyse la communication institutionnelle
de l'institution sous études.
Au terme de notre recherche, nous avons remarqué que la
Société Nationale d'Assurance a effectivement mis en place une
stratégie de communication institutionnelle. L'entretien avec le
Directeur de communication de cette société commerciale publique
nous a permis de nous rendre compte de ce fait.
Mais il sied de noter que cette stratégie n'est pas
totalement efficace pour promouvoir une image positive de l'institution. Les
réactions des enquêtés que nous avons interrogés
démontrent et confirment ce fait étant donné que tous
connaissent la SONAS et la majorité connait ses missions grâce aux
moyens de communication utilisés, mais la majorité n'est pas
prête à souscrire aux services de cette société car
elle en a une mauvaise image. Ce jugement de nos enquêtés est
dû aux informations relatives à l'insatisfaction des clients
actuels de la SONAS qui estiment les remboursements et la prise en charge des
sinistrés ne se font pas convenablement.
Ces faits nous conduisent à confirmer notre
hypothèse.
BIBLIOGRAPHIE
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- AUBREE CHRISTINE, les métiers de la
communication, l'édition 1997.
- DECAUDIN, cité par RATIER MICHEL, l'image
enmarketing, cadre théorique d'un concept multidimensionnel,
2003.
- FALCONI ALDO, histoire de l'information, éd.
MédiasPaul, Kinshasa 2003.
- KEMPF ALAIN, communication des entreprises.
- LAMBIN JEAN- JACQUES Marketing
stratégiqueopérationnel, du marketing à l'orientation du
marchéDunod 2008.
- LARAMEE, et VALEE BERNARD, la recherche en communication,
éléments de méthode, sillery, les presses de
l'université du Quebec, 1991.
- MOLESABRAHAM, théories structurelles de la
communication et société, paris, Ed, Maison. 1998.
- MUCHIELLI ALEX, les sciences de l'information et de la
Communication, paris, éd. Hachette, 1995.
- MUCHIELLI, les modèles de la communication,
Paris 1998.
- SFEZLUCIEN, dictionnaire critique de la
communication tome 2, paris, DUF, 1993.
- WEISDM, communication et presse d'entreprise,
Paris, éd, serey.
- WILLET Gilles, la communication
modélisée, Ottawa, Ed du Renouveau Pédagogique, 1992,
P.12.
II. Travaux de fin de cycle et
mémoires
- ILOKO ALVINE, étude comparative de la
communication d'image de la société cobratyre and
rubbercompany, UPN/Kinshasa 2011.
- MUKANYA LUSANGA Franck, la communication
institutionnelle des entreprises, établissement et service publics en
RDC, DEA, IFASIC, Kinshasa, 2015.
- - TUMBA MANDA, L'impact de la musique congolaise
dite quatrième génération sur le comportement des jeunes
Kinois de (1997-2006), TFC/SIC, U.T.B Kinshasa.
- YUMBA MWAMBA, communication institutionnelle et à
l'usage de la Snel auprès des abonnées de la commune de Selembao,
UPN/Kinshasa 2017.
III. Notes des cours
- BABU Frederick, Gestion d'une agence de communication,
cours inédit, L2 C.O, UPN, Kinshasa, 2019.
- INANA Dodo, Séminaire Management, cours
inédit, L2 SIC, UPN, Kinshasa, 2019
- NKONGO FLODIN, communication globale, cours
inédit, L2 C.O, UPN, Kinshasa, 2019.
- NTONDA Philippe, information et communication,
cours inédit, G2 SIC, UPN, Kinshasa, 2016.
IV. Entretien
- Entretien réalisé avec Monsieur Déco
KINZITA, Directeur du Service de Communication de la SONAS, le 27 juin
2019.
TABLE DES
MATIERES
EPIGRAPHE
I
IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. OBJET DE L'ETUDE
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESE
3
0.4. ETUDES ANTERIEURES
4
0.5. METHODE ET TECHNIQUE
5
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
0.7. DELIMITATION DU SUJET
7
0.8. DIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE PREMIER.
8
APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
8
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL
8
1.1. COMMUNICATION
8
1.1.1. Définition
8
1.1.2. Formes de communication
11
1.1.3. Types de communication
12
1.2. COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
13
1.2.1. Définition
13
1.3. IMAGE
17
1.3.1. Définition
17
1.3.2. Sortes d'image
18
1.4. IMAGE DE MARQUE
18
1.4.1. Définition
18
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
21
2.1. APPROCHE SYSTEMIQUE DE COMMUNICATION
21
2.1.1. Notions de
Système
21
2.1.2. Principes de la
pensée systémique
22
2.1.3. La théorie
systémique de la communication
23
2.2. APPLICATION EN ETUDE
28
CHAPITRE DEUXIEME.
29
PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ASSURANCE « SONAS SA »
29
II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
ET SOCIALE
29
II.2. HISTORIQUE DE L'ENTREPRISE
29
II.3. STATUT JURIDIQUE
30
II.4. MISSIONS ESSENTIELLES DE LA SONAS
31
II.5. OBJECTIF DE LA SONAS
31
II.7. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SONAS
37
II.7.1. les organes de la SONAS
37
II.7.1.1. Le conseil d'administration
37
II.7.1.2. Le comité de gestion
38
A. LA DIRECTION
GÉNÉRALE
38
B. LES DIRECTIONS
TECHNICO-COMMERCIALES
38
C. LES
ENTITÉS DÉCENTRALISÉES (LES AGENCES)
40
D. LES DIRECTIONS
FONCTIONNELLES
40
ORGANIGRAMME DE LA SONAS
42
CHAPITRE TROISIEME.
43
REGARD CRITIQUE SURLA COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS
43
SECTION 1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
43
SECTION 2. APERÇU SUR LA
COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS
43
2.1. PRESENTATION DE LA DIRECTION DE COMMUNICATION
DE LA SONAS
44
2.2. LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS.
44
2.3. LE CIBLE DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DE
LA SONAS.
45
2.4. LES CANAUX DE COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS.
45
SECTION 3. EVALUATION DE LA
COMMUNICATION
46
INSTITUTIONNELLE DE LA SONAS
46
3.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
46
a) La population
46
b) Choix de
l'échantillon
46
c) Le questionnaire
47
d) Dépouillement
47
e) Analyse uni-variée
47
3.2. PRESENTATION DES RESULTATS
57
CONCLUSION
59
BIBLIOGRAPHIE
61
TABLE DES MATIERES
63
* 1 WALTER Philip,
cité par Tumba Manda, l'impact de la musique congolaise dite
« de la quatrième génération » sur le
comportement des jeunes kinois de (1997 - 2006), TFC /SIC, U.T.B.C
Kinshasa, 2007, P.2
* 2Mukanya LUSANGA Franck,
la communication institutionnelle des entreprises, établissements
et services publics en RDC, Mémoire de DEA, IFASIC, Kinshasa,
2015.
* 3 ILOKO Alvine,
étude comparative de la communication d'image de la
société Cobra tyre and rubbercompagny, mémoire UPN,
Kinshasa, 2010 - 2011
* 4NTONDA Philippe, Notes
de cours information et communication G2 SIC, UPN, P.17, Kinshasa 2015 -
2016
* 5Idem,
* 6 Moles Abraham,
théories structurelles de la communication et
société, Paris, Ed. Maison, 1998, p.25
* 7Laramée Alain, et
VALEE Bernard, la recherche en communication, élément de
méthodologie, Presses universitaires du Québec,
Québec, 1991, P.77
* 8Idem, P.81
* 9Falconi ALDO, histoire de
l'information, éd. Médiaspaul, Kinshasa, 2003, P.25
* 10NKONGO Philippe, note
de cours de communication globale, L2 C.O, UPN, Kinshasa, 2019, p.4
* 11 ILOKO Alvine, l'Etude
comparative de communication d'image de la Société cobra tyre and
Rubbercompany, mémoire, Upn, 2010-2011, P.46
* 12 WILLET Gilles, la
communication modélisée, Ottawa, Ed du Renouveau
pédagogique, 1992, P.12.
* 13AUBREE Christine, les
métiers de la communication, Paris, l'étudiant 2003 - 2014,
P.13
* 14INANA Dodo,
Séminaire Management, cours inédit, Sic, Upn, Kinshasa,
2008-2009.
* 15Lamizet Bernard,
Dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information et de la
communication, Paris, Ellipse, Ed. Marketing 1997, P.131
* 16 YUMBA Mwamba,
communication institutionnelle et l'image de la SNEL auprès des
abonnés de la commune de Selembao, mémoire, L2 C.O, UPN,
Kinshasa, 2017, P.11
* 17NkongoNlombi, cours de
Communication Globale en Entreprise, cours inédit, L 2 CO,
Kinshasa, Upn2018 -2019, P 12
*
1819WEISD.M. Communication et presse
d'entreprise, Paris, éd. Seuil, P.25, 2003
* 20 WEIL cité par
RATIER,: cadre l'imageen marketing : d'un cadre
théorique concept multidimensionnel, cahier de recherche
n°152, 2003, P.4
* 21 NTONDA Philippe,
op.cit, P.22,
* 22Libaert et Westphalen,
Communication : le guide de la communication P.325 d'entreprise,
paris, dunod, 3èmeP325
* 23Sfez Lucien,
dictionnaire critique de la communication, tome 2, Paris, PUF, 1993,
P.1477
* 24B.Bathelot,
l'encyclopédie illustrée du marketing,
www.Communication
institutionnelle, le 26 juin 2019,15h30
* 25NkongoNlombi, Op.cit.
P13
* 26 Don Jean Christine, La
Communication interne, Paris, Edipro, 2007, P.21
* 27MucchielliAlex, Les
sciences de l'Information et de la communication P.104, Paris, Ed.
Hachette, 1995
* 28 Planton, la
république, livre VI (484 a - 511 e)
* 29
www.fr.wikipedia.org.
* 30Decaudin, citer par
Ratier Michel, l'image en marketing : cadre théorique d'un
concept multidimensionnel, cahier de recherche n°152, 2003, P.3
* 31Leclaire, idem, P.8
* 32BABU Fréderick, note
de cours de Gestion d'une Agence de Communication, L2 C.O, UPN,
Kinshasa 2019, P.17
* 33Lamizet Bernard,
dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information et de
la communication, Paris, 1997, P.35
* 34Heude, J-R, Guide de la
communication, maxima, Paris 2002, P.35
* 35Lambin Jean Jacques, De
Moerloose Chantal, Marketing stratégique et
opérationnel, du marketing àl'orientation du marché,
Dunod, 2008, p.405
* 36 LARAME A et VALLE, la
recherche en communication élément méthodologique,
mémoire pédagogique, paris, 1991, P165
* 37 Quételet, D.,
processus de recherche : une approche systématique, presse
de l'université, paris 1981, P.66
* 38Dictionnaire
encyclopédique de l'information de la communication, P.538
* 39 Idem
* 40 Alex Mucchielli,
Approche systémiqueet communicationnelle des organisations,
éd. Arnaud colin, Paris1991, P.2
* 41Mucchielli,
« les modèles de la communication »,
P.Cobin, la communication des savoirs, Auxerre, éd. Sciences humaines,
1998, P65
* 42Entretien avec
Monsieur DécoKizita, Directeur de communication de la Sonas, le 27 juin
2019 à Kinshasa Gombe.