SECTION 3. Conclusions et recommandations.
1. Conclusions.
À partir de l'analyse des premiers graphiques il
se voit le poids du secteur d'agriculture et de la pèche dans
l'économie de la ville d'Agadir puisque la majorité des
entreprises sont spécialisées en agro-alimentaire avec un
pourcentage de 51%, et même s'il y a une dominance des grandes et
moyennes entreprises les produits fabriques ne sont adressés au
marché international qu'avec un pourcentage de 17 %, d'où
l'importance du marche intérieur.
Les entreprises affirment que l'intégration de
développement durable dans leurs stratégies est en premier rang
un moyen pour réaliser des bénéfices économiques.
Ce constat est déduit des résultats suivants :
Ø Le développement durable est un moyen pour
augmenter le profit de l'entreprise (35.7 % des entreprises).
Ø L'objectif en matière de développement
durable est de maximiser la productivité économique de
l'entreprise (55.8 %).
Ø Les entreprises donnent l'importance au pilier
économique plus que les autres piliers.
D'autre part les entreprises ne sont pas forcées
d'adopter des stratégies de DD puisque seulement 4.8 % qui
déclarent que le DD est une contrainte ou une obligation pour eux ce qui
peut démontrer la souplesse de la réglementation.
Ainsi on conclu une fermeture des entreprises sur
eux-mêmes et sont insoucieux envers l'environnement externe car elles
ne contribuent dans le cadre de la RSE que par le respect des droits de leurs
employés et le pourcentage de leur engagement dans la communauté
ne dépasse pas 6,8 % sous forme des dons. En plus la stabilité
d'emploi (37.9%), et les primes (28.8%) constituent les deux avantages
prévus pour le personnel par contre le pourcentage des Mesures de
conciliation travail-famille ne représente que 9 %.
La même chose pour leurs parties prenantes, seulement
13.5 % des entreprises qui sont en relation avec la société
civile, notant ici un chiffre alarmant de 3.8 % des entreprises qui
considèrent les universités comme une partie prenante ce qui va
retentir sur l'innovation et la recherche scientifique et d'après aucune
entreprises n'utilise l'eau de la mer, 81 % n'utilisent pas aucune sources
d'énergie renouvelable et un tiers des entreprises expriment qu'il ya
un manque de pratiques scientifiques dans le domaine de développement
durable.
Pour la protection de l'environnement, 90% des
entreprises sont conscientes de l'impact de leurs activités sur
l'écologie et essayent de réduire ces retentissements
négatifs par plusieurs actions comme :
Ø La diminution de la consommation de l'eau et de
l'énergie par la sensibilisation du personnel et l'installation
d'équipement à déclenchement automatique.
Ø L'utilisation de l'énergie solaire même
si le pourcentage est de 16%.
Ø Le suivi de cycle de vie des produits.
Ø La réutilisation des résidus de
l'activité économique.
Enfin pour les difficultés rencontrées dans
le parcours de l'intégration de développement durable, l'absence
de ressources humaines et économiques vient en première position,
suivi de l'absence des pratiques scientifiques et de la volonté.
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