SIGNE, SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
A.M.P : Alliance de la Majorité
Présidentielle.
Art. : Article
C.T : Chef de travaux
C.N.D.P : Congrès National pour la Défense du
Peuple.
D.G.I : Direction Générale des Impôts
D.G.M : Direction Générale de Migration
D.G.R.A.D : Direction Générale des Recettes
Administratives et Domaniales
D.S.C.R.P : Document de Stratégie de Croissance de
Réduction de la Pauvreté
F.A.R.D.C : Forces Armées de la
République Démocratique du Congo
F.D.L.R : Forces Démocratiques pour la
Libération du Rwanda
LI.CO.CO : Ligue Congolaise contre la Corruption
L.R.A : Lord'sResistanceArmy
M.L.C : Mouvement de Libération du Congo
O.N.G : Organisation Non Gouvernementale
Prof. : Professeur
R.C.D : Rassemblement Congolais pour la Démocratie
R.D.C : République Démocratique du
Congo
S.N.EL : Société Nationale
d'Electricité
U.N : Union pour la Nation
UNI.LU : Université de Lubumbashi
U.O.B : Université Officielle de Bukavu
AVANT PROPOS
« Mythe ou réalité des
politiques publiques du régime politique issu des élections de
2006 et le redressement socio-économique de la province du Sud -
Kivu »
La République démocratique du Congo est l'un
des pays les plus potentiellement riches en termes des ressources naturelles au
monde. On parle d'ailleurs, à cet effet, de scandale géologique.
Cependant, nous constatons une forte inadéquation entre toutes ces
richesses naturelles et le gouffre de misère dans lequel le peuple
congolais a toujours végété depuis longtemps et demeure
jusqu'à présent nonobstant la nouvelle ère que le pays
s'est fait ouvrir en se dotant des institutions politiques
démocratiquement élues en 2006.
En effet, la politique de la RDC, depuis les années
1980, est celle qui est demeurée teintée d'une dose de l'absence
de la bonne conception du pouvoir ayant fait stagner toutes les voies de son
développement. Les mêmes causes sont en train, actuellement, de
produire les mêmes effets bien que le contexte ou les circonstances ne
soient les mêmes. Les analystes et observateurs reprochent aujourd'hui au
régime en place des maux tels que l'immobilisme,
l'irresponsabilité, la corruption, l'incompétence et le manque de
volonté politique pour la mise en place des structures de changement que
les Congolais attendent impatiemment après les élections de
2006.
Pourtant, l'agrégation des intérêts du
pouvoir politique, par ricochet les politiques publiques économiques et
sociales mises en oeuvre par le régime élu de la troisième
République dont les routes ou les infrastructures, l'emploi, le
logement, les écoles et hôpitaux, eau et électricité
promises par le régime en place en RDC ont laissé croire à
un changement positif des conditions de vie des Congolais et sont susceptibles
de redresser la situation du pays pour peu que l'implication des dirigeants
politiques pour la matérialisation du programme soit effectivement
engagée, les ressources mobilisées, rationnellement
distribuées et que les contraintes soient objectivement
observées. C'est pourquoi, ce travail donne une première
idée réaliste et critique des politiques publiques qui ont
été tentées par le régime congolais actuel sur le
plan provincial au Sud - Kivu, et de leur impact en termes de redressement
économique et social de cette province en particulier, et de l'ensemble
du pays en général.
Alain de Georges SHUKURANI M.
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